a la recherche du temple perdu

dans une nuit sale et sombre, notre ami Kurt avançait telle une ombre, beau comme laid, tous se retournait pour admiré ce membre dressé...
non pas celui la...tas de pervers
ce membre dressé...Kurt pas CELUI de Kurt...
bref...
ce membre dressé des plus grand libertins de l'histoire de ce monde terne et laid se dirigeait désormais vers cet endroit que tous connaissait comme le temple des plaisirs, le cor des cris d'extases et j'en passe...Le Shadow's Hotel...

pourquoi?...bé simple...
ça serait assez long a expliqué...mais de toute façon...j'ai tous mon temps...
Pour pouvoir rejoindre les deux bouts, Kurt avait besoin d'argent...et dans son milieux...qui avait l'argent?...
les mitons...
et comment avoir de l'argent de la part d'un miton?...
bé simple...allez cherché ses dames pour lui...
bien que ce n'était pas une tache "digne" de notre Kurt, et que puisse qu'il n'y avait pas de plaisir a en prendre, Kurt détestait ça...mais bon...
dure réalité...vivement demain soir...

et ou donc cette pauvre fille...enfin pauvre...on parle la d'une femme croqueuse d'homme, dans le genre démone on faisait pas mieux, lui manquait plus que les cornes et tout les machins...une vrais succube la bestiole...Kurt le savait bien, cette fille, jolia, avait été digne, pendant un temps record, d'être l'amante de notre ami perceur de coeur

donc bref, ou donc cette véritable bombe fantasmagorique était donc allé se caché?...et bien au seul endroit lié au plaisir ou les proxenet n'avait pas leur place tient donc!...

et c'est donc avec un grand plaisir que Kurt allait dans la direction du QG de son organisation...enfin fallait pas partir trop non plus, bien que membre, Kurt ne fréquente pas vraiment cet endroit même si il connaît beaucoup de gens la bas...comme vous allez le voir par la suite

habille sobrement, un pantalon large mais court qui montrait des collants d'un noir de jais et d'un tee shirt de la même couleur doté de nombreuse couture morbide et attirant de couleurs blanches, Kurt était...vraiment remarquable...ça oui...mais dans le bon sens du terme...
son air de dandy provocateur allait très bien avec ces habits...
maquillé comme il se devait pour la nuit bien sur et coiffé a la perfection
ne jamais se laissé allez comme on dit...et ça vous ouvrira toutes les portes

Kurt tournait a de nombreuses reprises avant d'arrivée dans le quartier de son lieu de culte, il aimait voir les réactions des gens en l'apercevant, certain lui lançait des regards intimes mais d'autre, moins d'ouvert d'esprits ou moins bien baisé le regardait avec un air de rire
ça...Kurt il s'en foutait...temps qu'il arrivait a ce bâtiment, rien d'autre n'était important

enfin, au bout d'une heure de marche, Kurt vit enfin Le Shadow's hotel

"...pas trop tôt..."

dit le dandy en soupirant...il jeta sa cigarette dans le caniveau plein d'eau et arriva devant la grille...il reconnut tous de suite un vieux copains avec qui il avait fait de nombreuses sortie pour charmé les belles dames en corset avant de leur soutiré leur argents pendant qu'elles dormais...

Kurt avait fuie a de nombreuses reprises les endroits comme le Shadow's Hotel...il détestait se retrouvé dans un endroits ou tous le monde ne venait que pour un seul endroit ou pour un seul but...le bonheur du monde était encore la diversité non?...
bien sur, a ses yeux, les bordels et autre maison de jeux échappait a cette catégorie, car il y'avait mille façons différentes de prendre son pied au bordel...alors que quand on allait au Shadow's Hotel...ctait pas pour rien en général...

Kurt fit un signe a l'un des deux gardes et le dandy fit un grand sourire

"Salut Rob, alors quoi de neuf depuis la dernière fois?..."

"la dernière fois?...la dernière fois ou tu m'a tiré avant de te cassé?"

Kurt commençait a en avoir marre...toute les personnes qu'il rencontrait en ce moment était ses anciens amants...
il fallait du sang neuf!
Mortis fit une grimace avant de recouvrir sa tête de son habituelle chapeau de magicien

"...bon bé d'accord...j'entre alors...j'ai le droit au dernières nouvelles..."

Rob ne fit pas signe de s'opposer a son entré...et Kurt passa le portail...

"...ha oui au fait...tu est meilleurs au pieu depuis qu'on s'est pas vue?..."

Kurt fit un sourire mauvais avant d'accéléré l'allure, sourd aux insultes de Rob

*...pas vrais ça...quand je pense que tous les autres sont dans ce genre la...pfff...ouverture d'esprit niveau zéro captaine!...*

Mortis continua de marché dans la cour avant de passé la grande porte...
il posa sa mains sur la poignet et espéra que la porte n'étais pas fermé...
youpi, c'était ouvert!

faut dire que a 23h du soir on pouvait se demandé si un bâtiment comme celui-ci était ouvert hein...
il alluma la lumière et ses yeux s'illuminèrent
Kurt était déjà entré dans ce bâtiment...mais encore une fois, la décoration le rendait gaga...tout était classe et luxueux, digne d'un château des temps oubliées
il adorait ce bâtiment et il le prendrait bien pour en faire un véritable temple des plaisirs...mais Kurt ne roulait pas vraiment sur l'or...

il arpenta les grandes salles et les longs couloirs de ce bâtiment d'un autre âge et finit par se retrouvé dans un grand salon...

Kurt allait attendre la...et appelé Jolia pour qu'elle descende le rejoindre...
il avait surtout pas envie de passé la nuit a cherché une autre de ses ex...

Kurt alluma une clope et s'assit sur une grand canapé façon Louis XVI aux couleurs pourpre et au contours doré
toute la pièce était de ces couleurs d'ailleurs, le tapis et les rideau par exemple, les meuble en bois finement taillé était marron assez sombre et les murs d'un blanc immaculé...

Kurt allait très mal dans cet environnement avec son style a la Alice au pays des merveilles...et au milieux de toutes ses lumieres, Kurt était comme une tache noir sur une peinture pourpre et or...

Son bureau avait quelque chose d’encore plus classe la nuit… Peut-être était-ce à cause des grandes baies vitrées qui donnaient une vue imprenable sur les étoiles absentes d’un ciel ombragé et sur les lumières brillantes de mille feux de la ville qui remplaçaient bien les étoiles… Dans la lumière tamisée d’une lampe de bureau allumée depuis quelques temps, Haven Valentine, PDG de Messia et Chef du groupe politique Apocaliptic Blow, tenait le téléphone contre son oreille. Un soupir traversa la barrière de ses lèvres pâlottes. Les yeux clos aux paupières aussi sombres que la nuit, elle écoutait le long discours que déblatérait son correspondant téléphonique. Haven n’aime pas le téléphone… Même si ça peut lui éviter une longue route… Et un interlocuteur un petit peu trop voyeur et pervers… Au moins, via le combiné, son don ne pouvait pas faire trop de dégâts. Mais garder pendant deux heures un objet collé contre votre divine oreille pour écouter un flot de bruit venir vous blesser les tympans, c’était un supplice pour la demoiselle. Un supplice qu’elle acceptait pourtant, car nécessaire et inévitable. Si elle raccrochait maintenant, elle était certaine de se faire « agresser » à nouveau dans la demi-heure à suivre. Hors, elle voulait être tranquille cette nuit. La journée avait été d’une banalité sans précédent, et la demoiselle avait besoin de repos pour calmer sa rancœur envers ceux qui ne savaient pas que les heures de bureau terminaient généralement aux alentours de 16/17h et qui vous appelaient à 19h30 pour une affaire urgente qui vous requérait d’être la tête dans vos dossiers de comptabilité.

En gros, il était pas loin de 22h30 lorsqu’elle avait enfin prouvé à cet abruti qu’elle avait raison. Elle en avait la preuve sous les yeux. Elle le lui faxerait demain, avait-elle dit. Mais non, il voulait maintenant qu’elle descende ELLE-MÊME faxer ce stupide dossier pour l’avoir tout de suite. Car évidemment, son secrétaire était rentré chez lui, comme tout l’immeuble. Seul restait l’un des gardes, qui veillait à la sécurité de sa patronne et les veilleurs de nuit, qui prenaient calmement leurs postes dans l’immeuble. Elle soupira à nouveau, passant une main sur ses yeux et son visage. Quelle plaie, ce mec. Il n’avait pas confiance en elle ! Rhaaa ! Elle raccrocha enfin le téléphone dans un bonne nuit ironique et énervé. Elle se leva enfin de son fauteuil de cuir qui commençait vraiment à lui filer des courbatures. A force de rester assise comme une larve toute la journée devant des dossiers, elle finirait par prendre du poids ! Ah ! Saloperie de miroir, où caches-tu la graisse inexistante d’Haven ? Bon, un coup d’œil et elle est rassurée. Quelle heure il est ? 22h40 ! Pff ! Avec un peu de chance, elle serait couchée avant deux heures du matin. Et dire qu’elle avait rendez-vous à 9h le lendemain. Oy…

Elle prend le dossier à faxer. Vive l’informatique. Huit siècles n’ont apparemment rien arrangé : Y a toujours les traditionnels dossiers papiers. Pour la simple raison que ça demande des signatures et que le virtuel est trop facilement piraté. Maiiis c’est tellement plus siiimple… que de faire descendre d’un étage la pauvre demoiselle fatiguée qu’elle était pour que le petit monsieur vexé d’avoir tort soit encore plus vexé par la preuve qu’Haven a vraiment raison. Ce mec est masochiste, c’est son droit, le dit la loi.

Alors elle descend, accompagné du monsieur en costume noir. Trop énervée pour lui jeter un seul coup d’œil. En plus, c’est un de ses ex-amants, alors non. Haven n’a pas vraiment envie d’engager la conversation, encore moins le « plus si affinités ». Elle le faxe, ce putain de dossier puis s’en va le ranger et se dit qu’elle peut ENFIN rentrer chez elle. Ô lueur d’espoir dans son agonie !… Elle quittera donc le bâtiment silencieux et sombre. En d’autres circonstances, elle aime bien faire quelques heures supplémentaires, de temps en temps. Mais là… Elle n’a réellement plus envie de travailler. Et ce sera une route d’une dizaine de minutes vers le Shadow’s hotel qui l’attendra. Dizaine de minute pendant laquelle elle se contentera d’observer la ville défiler, sombre et lumineuse en même temps, pendant que son garde du corps – qui fait aussi office de chauffeur ! – la conduira « chez elle ».

Le Shadow’s… Lui aussi financé en partie par Messia lorsque l’Apocaliptic Blow eut besoin d’un endroit où se réunir… Elle n’en voulait absolument pas à son père d’avoir dilapider l’argent de l’entreprise dans un bâtiment aussi magnifique. Elle l’aurait elle-même fait sans hésiter. La voiture se gare et elle remerciera simplement le charmant homme en noir avant de sortir. Inutile de la raccompagner chez elle. Elle trouverait le chemin toute seule.

Ses talons émettaient toujours quelque claquement lorsqu’elle grimpait les marches qui la menaient au portail de l’entrée. Le gardien, comment il s’appelait déjà ?, la vit arriver, comme toute la population présente dans la rue à ce moment-là, d’ailleurs. Elle n’était pas vraiment habillée « travail », il fallait le dire. Haut blanc à lignes noires, moulant ; jupe de toile fine noire aux pans étrangement cousus ; talons et bas sombres qui cachaient la pâleur de ses jambes et sa veste noire plus longue que la moyenne, le tout moulant parfaitement les formes les plus appréciées de son anatomie… Ses cheveux noirs étaient attachés et cachés sous la vielle casquette de toile qu’elle portait ( en image ) qui laissait uniquement la mèche décolorée caresser son cou pour frôler son épaule gauche. Le garde la salua, et elle lui rendit son salut. Mais elle n’avait pas vraiment envie de s’arrêter à la porte du bâtiment, ainsi elle entra. L’homme ne l’arrêta pas, la connaissant et connaissant son statut. Contrarier Haven Valentine au Shadow’s, c’était se faire virer. Or il avait envie de garder sa place. De plus, il paraissait un peu énervé lui aussi, tiens ?…

Elle débarqua donc dans le hall richement décoré du Shadow’s Hotel. Elle sourit, profitant tout d’abord du fait qu’elle était « à la maison » même si ses appartements se situaient à proprement dit dans les étages. Mais ensuite elle remarqua quelque chose d’étrange : La lumière était allumée. Elle regarda sa montre pour être sûre qu’il était bien 23h10. Haven avait l’habitude de rentrer tard, il était rare qu’elle trouve le hall fréquenté par quelqu’un. Les étages oui, il y avait toujours des rigolos qui se promenaient, mais personne ne descendait jamais au rez-de-chaussée. Ils allaient généralement s’occuper au bar et à la réception, au 10e étage. C’était moins bas, plus animé et au moins, il y avait à boire.

Et donc, curieuse comme elle était, Haven ne put pas s’empêcher de rejoindre le Salon. Elle l’aimait bien ce salon, car il était décoré dans un style qu’on ne trouvait plus beaucoup en ce monde. Antique. Vieux meubles totalement dépassés et couleurs richissimes s’alliaient pour donner une atmosphère de luxe et d’histoire. Et Haven aime le luxe et l’argent, montrer qu’elle possède les deux… La classe aussi.

Elle trouva donc l’objet de sa curiosité assis dans l’un des fauteuils, sous une petite volute de fumée grise. Tache noire sur un fond rouge, blanc et or… Il semblait vraiment faire trop lumineux pour cet être tout droit sorti de la nuit. Il la vit arriver, sans nul doute, mais elle s’arrêta et croisa les bras sous sa poitrine, s’appuyant contre le coin de mur qui reliait le couloir au salon, le fixant. Un tel homme travaillait pour elle ? S’il était entré, certainement. Mignon. Pire même. Il avait un style particulier qui lui donnait encore plus de charme. Canon. Si pas plus. Et il était seul dans le salon. Qu’est-ce qu’il foutait là et qui était-ce ? Deux questions auxquelles Haven voulait des réponses…

Elle quitta son point de vue, et s’avança alors, prenant place dans le fauteuil qui faisait face au divan. Ses perles grises qui composaient son regard restèrent fixées sur lui, et elle s’assit confortablement.

« Bonsoir. A qui ais-je l’honneur ? »

Et à la vue de sa cigarette, elle ne put résister à la tentation de s’en allumer une aussi. Sortant une clope de la poche intérieure de sa veste pour l’allumer une fois portée à ses lèvres, Haven attendit avec calme que l’homme daigne se présenter.

...trop forte la lumière dans le coin!...
Pas vrais ça...si Kurt laissait allé son imagination, il penserait qu'il est sur les planches d'un cabaret érotique...
Une telle lumière, aussi vive, avait tôt fait de faire fermé les yeux a notre ami
Kurtou...il préférait le sombre a la lumière...et ce partout!
mais bref, le voila donc, assit en toute et pleine tranquillité a divagué dans ce lieux qui allait a la fois si mal et a la fois si bien a cette ombre du fantasme qu'était notre Kurt adoré...
Sauf que la, c'était lui qui était gêné...

Cet être était désormais assis depuis quelque minutes tout au plus, il réfléchissait a comment annoncé a cette prostitué de luxe que le plus grand de tout les gigolo la cherchait pour qu'elle aille gentiment se faire tabassé par un collaborateur de Kurt qui répondait au doux nom d'Igor...
Igor,2m10, 180 kilos de mauvaise humeur et de graisse suintante...
Heureusement pour lui, Kurt n'avait jamais partagé sa couche...
Il y'avait des limites au plaisirs tout de même!...et puis Kurt aimait pas être écrasé…

Ainsi, notre bellâtre idyllique et dandystique attendaient avec patience, chose rare chez lui, que son cerveau en proix au chaos invente une bonne présentation du sujet à Jolia...

Des dizaines de phrases aussi cruelles et amusantes que l'humour noir de certain dirigeant tournait à présent dans sa bouche...mais aucune ne convenait à Kurtou...
Bé oui...il était du genre perfectionniste le bestiau...
Quand soudain, une personne entra dans son champs de vision…au début, Kurt ne prit pas le temps de regardé…mais quand il vit la silhouette s'approché, il détourna la tête…
Dans le genre belle femme, on faisait difficilement mieux…
Même Kurt, habitué a partagé les couches des plus belles femmes de l'archipel ne pouvait s'empêché de trouvé cette créature…attirante?...le mot ne convenait pas vraiment avec Kurt mais plutôt alléchante…
Il était en admiration devant ce superbe spécimen de veuve noir…
Certain que sa présence l'intéressait mais décidé a montré le contraire, Kurt soupira discrètement sa fumée dans la direction de la personne

"…Kurt Mortis ma cher...représentant des plus grand dépravés que cette société génère"

Dit-il en inclinant légèrement la tête ce qui fit bougé son chapeau dans un mouvement calculé a la perfection
Il fit un sourire amical qui illumina son visage pourtant si sombre et attirant…Kurt était un grand pragmatique…

"…j'imagine que vous devez être…hum…l'occupante principal de cet endroit magnifique…et si c'est le cas…je vous félicite…vous avez bon goût…même si cet endroit est légèrement trop éclaire pour un personnage tel que moi…"

Dans ce genre de situation, la politesse était de mise, grand acteur manipulateur, Kurt savait se rendre noble jusqu'à la dérision total de la bourgeoisie tout en gardant un certain coté froid qui n'allait pas vraiment a ses habits actuel…

Si Kurt n'avait pas une idée derrière la tête, il aurait déjà commencé a charmé cette magnifique femme, mais, dans un environnement aussi privilégié, tout devait être prémédité…et puis peut être que le nom du plus grand charmeur de l'archipel et le plus décadents des membres de son partie politique avait attend les oreilles de cette femme…
Kurt l'espérait sans trop y croire, sa réputation l'aidait grandement dans ses rencontres qui ne devaient pas durée…
Cynique comme il était, Kurt avait déjà préparé chacune de ses répliques en fonction de la position de cette femme à son égard…
Mortis fixa la femme dans les yeux avant de s'étendre sur le canapé en portant la clope a sa bouche, geste qui lui donna un "je ne sait quoi" digne des plus grands acteurs glamour
mélangé le glamour, l'érotisme et la sombre attirance sexuel...voila pourquoi Kurt était si particulier...

Haven n’était attendue nulle part ce soir… Chose rare qu’elle comptait mettre à profit au départ pour travailler, réfléchir et se reposer. Mais la curiosité l’avait poussée jusqu’à s’en aller voir qui était cet homme. Singulier. C’était le premier mot qui lui venait à l’esprit. Il avait une présence étrange en ces lieux et pourtant la demoiselle des hautes sphères de cette archipel n’arrivait pas à en détourner les yeux. Ses fines lèvres s’étiraient toujours de ce sourire mi-amusé, mi-ironique tandis qu’entre ses doigts se consumait la cigarette qu’elle avait allumé quelques secondes plus tôt.

Kurt Mortis… ?
Son cerveau chercha quelques secondes l’information, sans grand succès. On parlait de lui. « Représentant des plus grands dépravés de cette société génère ? »
Ah bon… Peut-être en avait-elle entendu parlé, peut-être pas. Elle ne s’en souvenait pas…
En tout cas, elle était certaine de ne l’avoir jamais rencontré auparavant. Elle s’en serait souvenu… Il avait du charme, ce mec. Et un mec ayant un charme pareil, y en avait pas beaucoup dans cette ville. Enfin, Haven ne côtoyait pas souvent les quartiers pauvres. Elle ne pouvait pas prétendre connaître toute la ville non plus. Mais il fallait tout de même dire qu’elle avait une certaine expérience…

"…j'imagine que vous devez être…hum…l'occupante principal de cet endroit magnifique…et si c'est le cas…je vous félicite…vous avez bon goût…même si cet endroit est légèrement trop éclaire pour un personnage tel que moi…"

Principale ? Elle réfléchit un instant, gardant son regard clair posé sur lui. Courtois, ce gars n’en restait pas moins étrangement poli. Du moins c’était son avis. Son dos s’enfonça un peu dans le dossier du fauteuil dans lequel elle avait pris place.

« Haven Valentine, navrée de n’avoir pas pris compte des personnes de votre trempe lorsque j’ai envoyé les détails au décorateur mais je n’ai pas vraiment de mérite quant à la construction de ce bâtiment, et je ne suis pas non plus son principal occupant * Même si j’en habite les plus luxueux appartements *. Je n’ai pas souvenir de vous avoir déjà vu en ces lieux, je ne pense pas en effet que j’aurai pu oublier un tel contraste entre ce lieu que je chéris tout particulièrement et vous. »

Penchant légèrement la tête de côté lorsqu’il s’allongea sur le canapé, Haven ramena la mèche blonde qui lui chatouillait la joue par delà son épaule. Sexy. Ca y est, elle avait enfin trouvé l’adjectif approprié.

« Mais dites-moi, puis-je vous demander ce que … vous faites là, Mr Mortis ? »

Un nouveau sourire étirant ses lèvres, elle croisa lentement les jambes tout en le fixant. Elle avait tout son temps, alors pourquoi ne pas discuter un peu ?

Haven Valentine?...La Haven Valentine?...La femme a l'origine de la plus grande révolution de l'histoire de la prostitution depuis l'invention du viagra?...
Bé putain...Kurt avait plutôt bien choisit son moment...
Cette femme qui avait fait baissé le taux de suicide des prostitué d'au moins 80% était la, devant lui...
Haven Valentine...
a vrais dire, aucune membre du milieux de Kurt ne pouvait se dire "proche" de cette femme...et il était rare pour un homme issu des bordels de rencontré une véritable bienfaitrice...
Ba...pas grave...même si de nombreuses rumeurs circulaient sur sa beauté et sur son implication dans la création des pilules du bonheur II, Kurt donnait raison aux commérages pour une fois...
Une si belle femme, qui avait une telle connaisance de la séduction et donc du plaisir était la seul, avec Kurt et une rare poignée d'être humains a avoir eu la connaisance des plaisirs les plus profond de la jouissance perpétuel...
Mais de tous...Valentine était la plus riche...et donc la plus a même de transformé la jouissance en argent...
Kurt qui n'était pas vraiment un homme intéressé n'était pas de l'avis de Valentine sur la principale ressource de ce monde...
Mais qu'importe...

Les yeux de Mortis devinrent un peu plus perçants...
Mais avant de sortir le grand jeux, mieux valait répondre a la question...alors...vérité ou mensonge?...
Les deux en même temps bien sur...

"...Et bien je suis ici pour cherché une amie a moi qui, parait-il se cache d'un affreux voyou qui la cherche pour lui faire payé ses dettes..."

Les yeux de Kurt montraient parfaitement la véritable nature de cet individu...et aussi la nature du payement...

"Et aussi pour voir un peu cet endroit qui cache, parait-il, les membre d'un partie politique dont je fait partie...bien que la politique ne soit pas dans mes cordes, leur idéaux et les miens converge en de nombreux endroits..."

Mortis bascula la tête de la même façon que Valentine l'avait fait pour laisser tombé son chapeau sur la banquette, ce dernier retomba droit comme un pieu et ne roula pas...

"...Mais je suis agréablement surpris de la nature de mes rencontres ici...sauf bien sur un ancien ami a moi que j'ai croisé a l'entré..."

Pas la peine de dire "amant", encore une fois, la simple expression du regard perçant et attirant de Mortis était voué à faire comprendre les sens caché dans ses phrases

"...Dans mon...milieux, vous ete une véritable célébrité, dame Valentine...presque autant qu'un célèbre séducteur qui parcourent les maisons closes et les hôtels..."

Kurt fit un sourire en coin comme pour mimé Haven...non...cette femme la n'étais pas n'importe qui...elle était presque aussi doué dans l'art de se faire remarqué et dans la séduction que Mortis
Enfin quelqu'un avec un pied d'égalité avec lui...pas trop tôt…Kurt en avait marre des éternel abrutis qui errait dans son milieux, espérant tous ayant l'honneur, au moins une fois de connaître l'extase dans les bras de Mortis…au contraire, si Valentine ne connaisait pas sa réputation…c'était mieux encore…au moins elle faisait pas de la lèche…

Plus la conversation durait, plus Haven avait l’impression que tout ceci tirait vers l’étrange… mais non moins plaisante étrangeté ! Ce « Kurt » semblait être quelqu’un d’extrêmement intéressant. Elle avait beaucoup de mal à le cerner à vrai dire. Tantôt, elle arrivait à dénicher quelque pan de personnalité qu’il lui échappait aussi tôt pour lui refourguer un faux semblant entre ses jolies petites mains toutes fines. Ainsi donc, il venait là pour affaire… Oui, après tout, c’était une des grandes utilisations de ce salon à la base, qu’elle n’aimait pas trop d’ailleurs. Parler de politique ou d’argent dans un endroit tel que celui-ci ? Foutaises ! Elle préférait encore observer les tapisseries sans toutefois perdre une miette de la conversation et interrompre tout le monde pour donner son idée à elle lorsqu’elle la jugeait bonne. C’était marrant de voir comme tout le monde l’écoutait alors avec attention…

Mais nous nous écartons du sujet ! Quel était-il déjà ? Ah oui ! Kurt ! Ce dandy avait l’art du geste et de la parole, du charme et de la présence. Elle observa son petit manège. Jeu de mime ? Elle reconnaissait presque quelques uns de ses gestes dans les siens. Cela lui arracha un fin sourire qui prit naissance sur les coins délicats de ses lèvres d’un rose nacré. Non, décidément, elle n’arrivait pas à le cerner. Il relevait d’un mystère… Et elle sentait en elle monter l’envie d’éclaircir ce mystère.

Son propre regard plongé dans le sien semblait presque réagir aux sous-entendus, comme une interaction étrange et muette. Ses iris d’un gris froid se firent rieurs et curieux. Le garde ? Ah c’était donc pour cela qu’il râlait au moment où elle est entrée. Elle s’en doutait…

Elle ne se doutait pas par contre de sa « célébrité ». Prenant une expression étonnée, elle l’écouta discourir sur le fait que dans son milieu, on la connaissait… apparemment… Elle fronça légèrement les sourcils. Son milieu… L’Halucian… Elle avait en face d’elle un consommateur de ses petites pilules rouges… Séducteur lui aussi… Bah tiens, ça ne l’étonnait pas, ça. Elle commençait enfin à le cerner un petit peu. Elle termina sa cigarette en silence, le regard perdu dans le vide et pensif, toujours apparemment en proie à ses réflexions. Un soupir finit par décoller ses lèvres tandis qu’elle se redressait pour à nouveau analyser ce dandy aux grands airs.

« Il y a donc effectivement des rumeurs… Pas étonnant que les flics redoublent d’intensité dans ce cas. »

Le regard qui était le sien reprit alors la froideur qui lui allait si bien. Ca ne lui plaisait pas d’avoir la police et le gouvernement à dos, même si en faisant partie de l’Apocaliptic Blow, elle avait forcément l’Ame de Gallisco collée aux basques.

« J’ignorai avoir une telle réputation. Je ne vous cacherai pas, très cher… Que cela me dérange un peu. Les commérages vont trop loin et me lient à des histoires auxquelles je n’aimerai pas être associée, que mon nom y soit apprécié ou non. »

Elle écrasera sa clope dans l’un des cendriers en soupirant une nouvelle fois. Qu’y faire, de toute façon ? A part réparer les dégâts et faire taire les langues les plus déliées ? Et colmater la brèche, bien entendu… Mais pour ça, elle avait déjà une petite idée.

Quel comble… Plus elle voulait paraître discrète, moins elle y arrivait apparemment. Ou bien était-ce tout simplement la malchance de son don : se faire remarquer ? …

Elle retira doucement son couvre-chef, laissant sa longue chevelure asymétrique couler comme de la soie sur son dos et ses épaules, ramenant ses mèches rebelles hors de sa vue. Elle gardait toujours cette mine un peu boudeuse, mais mignonne. Contrariée tout en étant flattée quelque part qu’on apprécie autant ses petits produits dans les bas-fonds… C’était là une nouvelle qu’elle aimait apprendre alors qu’elle mettait ses projets quelque peu en danger.

Kurt fit un sourire amusé avant de lever les yeux en l'air...
La pauvre...
Elle n'avait rien compris...
son nom n'était pas connus dans les bas fond...en réalité seul Kurt et les rares personnes qui était placé haut dans ce milieux particulier pouvait prétendre connaitre le nom de Haven...
Et grâce a sa réponse, elle avait indiqué au manipulateur qu'elle était bien celle qui était à l'origine de l'Halucian...
Les yeux du dandy se fermèrent quelque instant...
Puis, en se ré ouvrant, Valentine put apercevoir qu'il fixait la jeune femme avec des yeux qui faisait froid dans le dos...comme si il pouvait lire en elle comme par magie
Non...tout cela n'était qu'un jeu d'acteur...destiné a renforcé l'opinion de Kurt qu'il se faisait de la belle et sulfureuse jeune femme...
Il était temps de faire semblant de jouer franc-jeu...

"...allons...vous croyez franchement que je laisserait la femme qui a fait le plus grand bien a mes gens se faire arrêté comme une vulgaire déaleuse?...
J'ai de nombreux amants ma cher...et parmi ceux-ci quelque policier haut gradé..."

Kurt reprit alors son regard amical...comme pour inspiré la confiance...
Non...Haven n'avait rien à craindre de lui...
Étrange d'ailleurs...Kurt avait parlé comme si il contrôlait tous le système des prostitué...vrais ou faux?...allez savoir...Haven gagnerait peut être a faire quelque recherche sur les membre de son organisation...

"...en réalité...il n'y a aucun commérage sur vous...mais j'ai de nombreuse Foix entendu parlé de vous dans mon lit...il semblent que vous ne laissez pas les hommes indifférents...malheureusement...moi non plus..."

Dit-il en flattant son propre ego

"...vous devriez peut être apprendre a être moins...au secret de nombreuses choses...car la présence policière qui vous surveille de très près, croyez moi, est des plus discrète...mais...je sait être encore plus discret...heureusement pour vous d'ailleurs...vous ete la femme qui est a l'origine de la fabrication de l'Halucian...seul une femme qui connait au moins autant que moi les plaisirs de la chair peut être a l'origine d'un produit aussi révolutionnaire...et de toutes les femmes capable d'un tel exploit...vous ete la plus riche...hors j'imagine que la production d'un tel produit miracle n'est sûrement pas donné..."

Kurt fit un clin d'oeil à Haven et détourna la tête...comme si il avait eu ce qu'il voulait de Valentine...

"...vous vous ete trahis vous même ma cher...mais je doit vous félicité...j'ai du réfléchir pendant un long moment avant de tout comprendre...ensuite je n'ai eu qu'a vous retrouvé...
Ces révélations sur mon milieu social m'ont permis de vous identifier...
en somme...j'ai échangé une information sur moi bénigne contre l'un de vos plus grands secrets...mais je suis sur qu'une femme comme vous a de nombreux secrets aussi bien caché que bien peu d'homme ont l'honneur de connaitre..."

Dit Kurt avec une voix qui voulait tout dire…

Et voila...l'inspecteur Mortis avait fait son travaille...
Ce long déplatéré sur les capacité de Haven avait la capacité de semé le trouble en elle...un trouble qui amusait Kurt...
Ceci dit, comme il lui avait fait remarqué...Haven avait été des plus dure a démasquée...et pour cela elle méritait les félicitations...de telle mots dans la bouche de Kurt était rare...
Oui...peut être qu'au fond, Mortis admirait Valentine...
Notre amie allait peut-être encore se défendre...peut être...mais qui dit bonne joueuse dit bonne perdante...
En quelque coups, Kurt avait manipulé Haven...un jeux d'enfant?...non bien au contraire...

échec et mat Haven...

Paf !… Pastèque !
Elle cligna des yeux… Remarquant au passage que ses paupières s’étiraient à l’extrême sous le choc… Elle fixait Kurt sans le voir, complètement figée sur son fauteuil. Elle sentait comme une gêne intense dans sa position et pourtant elle aurait juré qu’elle s’était assise dans la position la plus confortable qu’elle avait pu trouver. Elle ne faisait pas un seul geste, sa cage thoracique elle-même se soulevant à peine. Et ses cheveux cachaient un regard gris complètement ahuri.

Ca… C’était une expérience qu’elle n’oublierait pas. Elle devait bien avoué – bien que cela lui arrache le cœur et les entrailles – qu’il l’avait eue sur ce coup-là. Elle était tombé dans le piège comme une débutante. Et elle se sentait débile. Pire ! … Enfin non, … Elle se lève lentement du fauteuil, faisant quelques pas dans le salon. Besoin de remettre ses idées en ordre, d’analyser ce qu’il venait de lui dire. Mais surtout : calmer les violentes pulsions meurtrières qui montaient en elle comme de la lave dans un volcan sous le point de se réveiller de plusieurs siècles de sommeil profond. Elle prit une large inspiration en se posant devant l’une des tentures rouges brodées d’or qui décoraient le salon.

Etait-il vraiment digne de confiance ?… Haven ne connaissait rien de lui mais elle aura tôt fait de se renseigner, dès le lendemain matin, aux aurores… Elle saurait tout de lui en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Pour l’heure et cette soirée, elle ne lui faisait pas confiance non. Et elle n’avait même pas envie de le laisser quitter cet hôtel sans une surveillance rapprochée. Rhaa ! Quelle idée d’être tombée dans le panneau ! Elle était… énervée. Très énervée.

Et ce, même s’il avait sa part de mérite dans cette affaire… Ou peut-être « justement » parce qu’il avait sa part de mérite dans cette affaire ? Elle n’avait pas vu clair dans son jeu et elle s’y était laissée prendre. C’était contre elle qu’elle était énervée. Non contre lui… Ou peut-être un peu quand même. Elle se tourna, reposant son regard sur le dandy fier de son petit tour. Ah ! Non décidément, elle aurait du mal à l’accepter. Elle reprit une nouvelle inspiration.

Du calme, Haven. T’as perdu la partie, mais t’as droit à une vengeance. On ne s’attaque pas à Haven Valentine sans conséquences… Il fallait s’y attendre. Ce n’était pas parce qu’il était séduisant et qu’il attirait la convoitise que ce sous-fifre avait le droit de se permettre de se jouer d’elle. Malgré tout, elle s’approcha presque lentement de lui, plantant son regard dans le sien.

« Bien joué… Oui… Vous m’avez battue sur ce coup-là. J’ai été négligente. On ne m’y reprendra pas… Il faut savoir apprendre de ses erreurs, n’est-ce pas ? »

CHHHBAF !!!

Et ça, c’est le bruit de la main qui s’abat violemment sur la joue du jeune homme. Elle s’était arrêtée quelques secondes auparavant devant lui, plantant son regard gris dans le sien, l’expression honnête et résignée à accepter sa défaite. Le pire c’est qu’elle l’acceptait, mais elle n’avait pas pu s’empêcher de le gifler avec une force que l’on n’imaginerait pas dans ce petit corps d’1m65 aux muscles invisibles.

« Par contre, veuillez tenir votre langue ! Nous avons beau être dans le QG de l’Apocaliptic Blow, les murs n’en gardent pas moins des oreilles ! Surveillez vos propos, Kurt, ou je me verrais dans l’obligation de veiller moi-même à ce que tout ceci ne s’ébruite pas… D’ailleurs… »

Un véritable sourire étira ses lèvres tandis que, les mains sur les hanches, elle s’éloignait de deux ou trois pas, détournant le regard. Elle prit une nouvelle inspiration salvatrice. Durant ses crises de colères, elle avait l’étrange impression d’oublier de respirer.

« Je vais vous faire une faveur… Mr Mortis, vous faites partie de l’Apocaliptic Blow… Vous allez donc travailler pour moi. Vous allez être mes yeux et mes oreilles dans ces quartiers que je ne peux moi-même visiter, vous allez être attaché à cette chose que vous chérissez tant, apparemment… Et vous n’aurez pas le choix… Trahissez-moi et vous découvrirez que j’ai des méthodes plutôt expéditives pour … colmater les brèches. »

Haven avait effectivement le sang chaud. Et elle ne doutait pas que ce cher petit savait parfaitement de quoi elle parlait en termes de « méthodes plutôt expéditives »… Elle se tourna de nouveau vers lui, pour l’observer, le fixer et le laisser admirer la froideur des traits de la dirigeante de Messia et de l’Apocaliptic Blow en cet instant précis, qui intérieurement y prenait un certain plaisir.

« Qui plus est, vous ne quitterez pas cet hôtel avant demain matin. »

On ne s’en prend pas à Haven Valentine sans en payer certains frais…

Et encore… Il avait une certaine chance, si on prenait le tout sous un certain point de vue…

Bingo...
Kurt avait touché un endroit sensible...et dans ces moments la, Kurt se vénérait lui même comme un dieu...
Rien qu'à voir la réaction d'Haven, elle n'était pas habituée a trouvé plus fort que lui...
Mais Kurt était supérieur a cette femme en de nombreux endroits...la manipulation, la séduction...peut être pasque Kurt n'avait qu'un seul péché...cette femme n'avait pas la tête assez claire pour pouvoir affronté de face un homme comme Mortis qui calculait chaque geste, chaque mot...
En fin de compte...Kurt avait prit l'avantage des le début de l'échange...
Mais Kurt savourait un peu trop sa victoire...et ne fit pas attention à la main de la jeune femme...

CHHHBAF !!!

La tête de Mortis tourna sur 40°...il ferma les yeux avant de faire une grimace...sacré coup...
Sa mâchoire en résonnait encore...
Le Dandy se leva brusquement alors que la femme s'éloignait...
Comment osait-elle...
La salope...la pute égocentrique...comment osait-elle touché celui qui lui avait fait ravalé son claque merde a cette traînée mal baisé par ses amants cul-de-jate...
Kurt serra le poing et écouta la proposition...la proposition?...l'ordre oui...
Savait-elle seulement que Kurt avait largement de quoi la tué ici et maintenant?...
Et croyez moi...a ce moment la, Kurt eu la plus belle envie de tué de toute sa vie...
Il avait humilié de très nombreuses personnes...mais jamais une seul n'avait eu la possibilité de lever la main sur lui à la suite...

Calme toi Kurt...tu pourrait toujours être heureux que cette femme ne demande rien d'autre de ta part que ta parole...
Encore heureux...Mortis lui aurait fait connaitre la véritable soumission...
Un sourire pervers parcouru son visage a ce moment...comme pour répondre a celui de Valentine...

Mais mieux valait ne pas répondre...
Les échanges de colère n'étaient pas le truc de Kurt...soit il humiliait soit il tabassait et tuait...mais jamais de gros mots...noon...
Et pourtant...
Attend deux secondes la...elle voulait vraiment qu'il travaille pour elle?...elle pensait pouvoir se payé les services de Kurt?...et pas au pieu en plus?...
Non mais pour qui elle se prenait...
Bah...
La vengeance viendrait...pour l'heure...mieux valait rampé en attendant le prochain moment ou Valentine serait a la merci de Kurt...
A cet instant...les yeux de Valentine se fermeront aux milieux d'un océan de souffrance...
Oui...elle connaitrait le bonheur que l'on a quand on perd sa vertu...
Kurt ne put s'empêché ses yeux de bien faire comprendre a son interlocutrice la nature de leur nouvelle relation...
Valentine pouvait faire de Kurt ce que bon lui semblait...jusqu'au moment ou elle aurait un moment de faiblesse...alors...
Malheur a elle...

Et en plus elle voulait qu'il passe la nuit ici?...
Kurt espérait que sa nouvelle...patronne n'ai pas mit un double sens dans cette phrase...
c'était bien la première fois de sa vie qu'il refuserait de couché avec une femme au corps magnifique...mais l'affront qu'elle lui avait fait subir...c'était comme si ce petit bout de femme avait violé Kurt...il se sentait souillé et salit...
C'est pourquoi il se retourna brusquement et avança vers les escaliers...comme pour fuir les mots qu'il craignait
Valentine allait connaitre la plus belle guerre qu'elle n'ai jamais connut...

"...bien...a tes ordres....."

Kurt mit quelque seconde a préparé ses mots...

"...a tes ordres madame Valentine...je me tire alors...mais…quand tu est incapable de te défendre, frappe toi toi-même…un autre coup comme ça et croit moi que les policiers seront ton dernier soucis…"

Il n'avait put s'empêché de la menacé…allez savoir pourquoi…peut être pasque elle et lui, malgré l'idée qu'elle se faisait de lui, était sur un pied d'égalité…

A ce moment la, Kurt n'avait pas réellement perdu son charme non...mais plutôt une autre forme de charme apparaissait...plus animal...
Mais il tenta de ne pas mettre le moindre geste capable d'attirer dans ses mouvements...

"...il doit bien avoir une chambre de libre dans le coin..."

Marmonna t-il a lui même en espérant que l'autre ne l'ai point entendu...

C’était un sourire satisfait qui s’étalait sur les fines lèvres roses de la demoiselle en cet instant de pure satisfaction qui chassait presque la défaite qu’elle avait subie quelques secondes plus tôt. Haven, debout au milieu de la pièce, bras croisés, continuait de fixer l’homme alors qu’il était apparemment en proie à un débat intérieur. Elle perçut ce sourire pervers mais n’y réagit pas, ou très peu… Un simple haussement de sourcil qui semblait plus se demander s’il allait continuer le jeu coléreux ou s’il baissait les bras pour ce soir.

Il baissait les bras. Elle avait eu le dernier mot. Et sachez, chers lecteurs, qu’Haven adore avoir le dernier mot, surtout dans un débat tel que celui-ci ! Elle l’obligeait à se taire, serrer les dents, baisser les yeux et partir. C’était un pouvoir, un pouvoir qu’elle avait acquis en plusieurs années d’expérience. Que c’est bon d’avoir de l’influence ! Mais elle n’était pas idiote… Si ce genre d’homme, que Kurt était, se laissait influencé de cette façon sans réagir, il y avait une raison. Mais elle ne le laisserait pas gagner ce petit jeu-là. Elle ne se laisserait pas avoir deux fois et resterait sur ses gardes, plus prudente que jamais. Elle venait de lui donner une raison de lui en vouloir… Elle en avait encore mal à la main tellement elle s’était déchaînée dans la gifle qu’elle lui avait porté. Haven n’est pas vraiment très forte à la base, mais la colère avait décuplé la puissance de son coup.

Il quitta la pièce sur une menace. Elle en sourit de plus belle, le regardant s’éloigner dans le couloir. « Madame » Valentine… Mademoiselle, d’abord ! Non mais… Val’, elle aimait le risque, vraiment. De plus en plus, apparemment. Mais elle n’en prendrait pas plus pour ce soir. Ce que cet homme ne savait pas, c’est qu’il n’y avait pas que les flics dont elle se souciait. Ils étaient une épine mais une épine se retire lorsqu’elle s’enfonce dans un pied. Elle avait des moyens de se protéger totalement et il fallait encore que quelqu’un prouve son implication dans cette affaire. Non, la police n’était même pas un véritable problème car la loi était de son côté.

Elle sortit son portable de sa poche et composa un numéro, tandis que la silhouette du dandy atteignait la fin du couloir pour se diriger vers les ascenseurs. Une voix de femme lui répondit et elle tint en quelques mots les ordres qui devraient être exécutés dans la secondes :

« C’est Valentine. Un homme va monter, trouvez lui une chambre qui soit dans mon étage et appelez la sécurité : Kurt Mortis ne quitte pas cet hôtel avant que j’en aie donné le feu vert. Appelez aussi Jimmy, réveillez-le ou dites-lui d’expédier ce qu’il est en train de faire. Je l’appelle d’ici trente minutes. »

« Bien, Miss Valentine. »

Et elle raccrocha. Elle se dirigea vers le hall principal, jetant un coup d’œil au gardien qui semblait surpris apparemment d’avoir vu son ancien amant quitter le salon avec un tel… empressement. Elle détourna le regard et s’en alla appeler un ascenseur : direction le dernier étage de l’hôtel.

Gros soupir. Quelle soirée décidément. Elle était crevée et ne comptait pourtant pas aller dormir tout de suite. Non, il lui fallait savoir tout d’abord. Elle ne dormirait jamais tranquille si elle n’avait pas ce qu’elle voulait, c’était couru d’avance. Alors elle empêcherait Jimmy de dormir, lui aussi. Il fallait bien qu’elle fasse porté le chapeau à quelqu’un. Il aurait été là, elle n’aurait pas passé trois heures de sa soirée à fouiller les dossiers pour ce comptable à la noix trop pointilleux sur son travail, elle aurait donc eu l’esprit clair pour la petite rixe verbale avec ce Kurt et ne serait donc pas tombée dans le panneau. Ouais, ça se tenait. Elle allait en faire baver à Jimmy alors qu’il ne savait rien de ses soit-disant torts. Cela la calmerait peut-être.

En plus elle avait envie d’appeler quelqu’un… mais elle ne pouvait pas. Tiiing. Elle sortit de l’ascenseur lorsque les portes s’ouvrirent sur son étage. Un grand couloir aux teintes beiges et marron, décoré dans le même style, plus sobre, que le salon du rez-de-chaussée. Elle se dirigea vers la porte du fond, deux grandes portes en bois sombre comportant sur l’une d’elle le n° 3 en lettrage doré. Il y avait six chambres à cet étage. Haven occupait la plus grande d’entre elles.

Elle entra, l’ouvrant à l’aide d’un pass et d’un code. La sécurité est poussée d’après vous ? Il n’y a déjà pas grande sécurité à l’entrée, elle n’avait aucune envie de se taper des visiteurs non-désirés dans SES appartements. La pièce était plongée dans la pénombre, ainsi il est difficile de détailler les meubles et la décoration. Mais tout est espacé, clair et moderne, si vous allumez la lumière. Ce qu’Haven ne fait pas, bien entendu. Elle traverse le salon qu’elle habite depuis trois ans et s’en va dans la chambre. Là, elle allume la lumière. Et on a l’impression de changer d’époque, de style, de couleurs… Si le salon était moderne et actuel, le couloir antique et luxueux, la chambre était presque sobre mais dans un style japonais tout à fait révolu. Un grand lit bas était situé au centre de la pièce dont le sol était composé d’un tatami. Quelques vêtements traînaient ça et là sur un meuble construit dans un bois étrange et fin. Les draps de soie blancs et noirs étaient parfaitement en ordre.

Elle jeta sa veste au pied du lit, retirant progressivement ses vêtements tout en se dirigeant vers la porte coulissante qui donnait sur la salle de bain. Une douche… Elle en avait plus que besoin avant de reprendre le « travail ».

Alors comme ça elle croyait qu'il allait gentiment allez se couché...
Pauvre fille va...
Demain matin, elle remarquerait à quel point son erreur avait été grande...
Laissé Kurt erré seul dans les couloirs d'une grande maison comme ça...
Et puis...Mortis avait un membre de son milieu tapi ici...Jolia...

Le dandy fit un grand sourire narquois avant d'enlever son chapeau pour se diriger vers l'accueil...

"...bonsoir...Kurt Mortis...on m'a annoncé je crois...non?..."

La femme à l'accueil était une charmante blonde aux yeux magnifique
Mais encore une fois...Kurt avait une idée derrière la tête...
Pas grave...une fois rentré dans son domaine il tirerait un coup pour se calmé un peu...

"Oui, tenez voici vos clés, chambre 34"

Kurt fit un grand sourire niait a la fille avant de se penché en avant

"...merci...dite moi...Jolia Marchsfeld est dans quelle chambre...c'est une de mes amie et j'aimerait bien la voir..."

"Jolia marchsfeld...hum..."

La blonde consulta le cahier à coté d'elle avant de redresser la tête pour voir Mortis en train de lancer une clope en l'air

"Heu...chambre 40 M.Mortis"

Kurt chopa la clope du bout des lèvres et fit un grand sourire

"Merci ma belle..."

Dit-il avant de monter les escaliers
Bien...et maintenant...a lui la liberté...
Pauvre Haven...elle qui pensait avoir le dernier mot contre lui...
Mais pour cela, il faudrait qu'elle apprenne deux ou trois trucs au prés du dandy...
Kurt s'arrêta devant la chambre 34...il ouvrit la porte avant de s'activé a trouvé de quoi écrire...
Une fois trouvé un bout de papier et un stylo...il réfléchit quelque secondes
...Et fit un grand sourire mauvais

Citation :: on n'enferme pas Kurt Mortis ma belle, nous nous révérons.

Bien sur, Kurt n'avait pas apprit à écrire à bonne école...ainsi, en étant lisible, Mortis n'avait pas une belle écriture et faisait quelques fautes...

Une fois ceci écrit, Kurt se retourna pour posé la feuille sur son lit...
Sur que Haven viendrait la première pour faire payé a son nouveau employé son manque de discrétion...

Avec cette idée en tête, Kurt sortit de sa chambre et se dirigea vers le numéro 40...
Des bruits de plaisirs...hum...Jolia ne perdait pas la main...
Kurt frappa sur la porte avec le coude

"Occupé!"

Répondit une voix masculine

"...Jolia...c'est Kurt..."

Dit Mortis avec une voix joueuse
...les bruits cessèrent bien vite...Puis le bruit d'une claque...
Quelque seconde après, Jolia sortit, le plus simplement vêtu...suivit par un homme plus grand et plus fort que Kurt...

"...tire toi...je doit parlé a ma petite amie..."

Dit Kurt en fixant l'homme d'un regard mauvais, Jolia ne fit pas mine de s'opposé...elle craignait bien plus Kurt que les coups d'un homme normal...

Une fois l'homme partit...Kurt caressa la joue de Jolia

"...haaa...ma cher...Ma tendre Jolia...tu est toujours aussi belle...mais je ne vient pas te voir pour ce que tu pense...au contraire je vient résoudre ton problème..."

"Igor me cherche encore Kurt?"

"...Oui...malheureusement...mais...j'ai décidé d'avoir de la pitié avec toi...si tu m'aide un peu..."

"Tout ce que tu voudras"

"...noon...ne pense pas cela voyons...sinon nous serions déjà nues et suintant de sueur...non...j'ai juste besoin d'une tenue a toi et d'un peu de maquillage..."

Kurt plongea son regard dans celui de Jolia...un regard froid et calculateur ...Jolia détourna les yeux...comme pour oublier la dernière fois ou elle avait vue ce regard

"Entre"

Kurt fit un sourire et vint s'asseoir sur un siége...

Vingt minutes plus tard, une femme sortit de la chambre de Jolia...mais ce n'était pas Jolia...Kurt habillé et maquillé pour ressembler à une femme

Mini jupe, corset, robe néo-gothique...
Largement de quoi ressemblé a une femme avec son corps...
Une femme magnifique d'ailleurs...

Kurt fit un clin d'oeil à Jolia avant de disparaître

"...tu pourra sortir d'ici deux jours...et Igor ne te cherchera plus...mais un conseil...ne réaparait jamais dans un bordel..."

Jolia acquiesça et Kurt revint lentement vers la sortie

La femme de l'accueil ne le reconnut pas...et Rob le garde non plus...

Haaa...haven...tu est tellement facile a battre...
Kurt avait eu le dernier mot...
Pas grave...tu pourra passé ta colère sur Jolia...Kurt l'avait déjà testé a ce niveau la et elle était parfaite...

Kurt sortit du shadow's hôtel...mais avant, juste sous la fenêtre de Valentine, il remit son chapeau et alluma sa clope,il fit un signe de la main et un sourire mauvais parcouru ses lèvres...avant de disparaître dans la nuit sombre

La porte coulissante s’ouvrit lentement. La jeune femme réapparut alors, vêtue d’une unique serviette de bain enroulée autour de son corps fin et gracile, les cheveux encore imbibés d’eau retombant sur ses épaules nues. Pieds nus, elle traversa la chambre. Elle était belle, vêtue de cette façon. Enfin, quelque était la tenue de Val’, elle était belle. Charme naturel renforcé par son don, on faisait difficilement mieux dans le monde de l’esthétique.

La douche l’avait calmée. Elle ne souriait pas, mais se sentait plus sereine. L’acidité de son humeur s’était dissoute sous les jets d’eau chaudes et la fatigue de sa soirée s’était apaisée en une agréable lassitude. Elle était prête à aller se coucher, il ne lui restait plus qu’une seule chose à faire : fournir à Jimmy un travail urgent qui lui prendrait certainement toute la nuit. Un dernier coup qui la soulagerait sans doute encore plus. Elle trouva son portable dans une poche de sa veste en cuir noir et composa le numéro de son secrétaire, le plus à même de trouver ce qu’elle cherchait. Elle passa dans le salon tandis que, chez l’homme, le téléphone se mettait à sonner. Elle n’alluma toujours pas la lumière du salon, juste une petite lampe à côté d’une commode où elle se servit un verre de vodka juste au moment où celui qu’elle désirait joindre décrochait.

Une voix fatiguée répondit :

« Allô ? »

« Debout ! T’as du boulot ! »

Sèche, comme d’habitude, elle ne prenait même pas la peine de se présenter. Il la reconnaîtrait bien assez vite : le temps d’une gorgée de vodka rouge qui lui glissa dans le gosier avec l’effet d’un doux nectar.

« Hav… Val ? Patron ? »

Marmonna-t-il, tout perdu entre son ex-amante et sa patronne, dirigeante de Messia ou de l’Apocaliptic Blow ? Haven avait tant de facettes parfois, que l’on pouvait totalement l’excuser de ne pas savoir de quelque côté la prendre, surtout lorsque l’on se fait violemment réveillé aux alentours d’une heure du matin.

« Jim’, c’est urgent. Trouve moi tout ce que tu peux sur un certain Mortis, Kurt Mortis. »

« Le gigolo ?… »

Il semblait de plus en plus désorienté. Haven se décida à gueuler un bon coup « OUI !!! Et plus vite que ça bordel !!! » qui finit de réveiller son pauvre fonctionnaire. Mais à ce moment là, le téléphone de son appartement se mit à sonner. Elle fronça les sourcils. Qui pouvait bien l’appeler mis à part la réception ? Et si c’était elle, pourquoi ?

« Te rendors pas. J’ai un autre appel. »

Elle mit Jimmy à l’écart, gardant son portable à la main avant de décrocher l’autre combiné après quelques pas furieux à travers la pièce. Etonnant comment sa serviette restait collée à son corps malgré ses mouvements assez violents. Encore une fois, elle ne fit ni dans la dentelle, ni dans la sociabilité. Elle sortait de sa douche, bon sang ! On ne pouvait donc jamais la laisser tranquille ?!

« QUOI ?!? »

C’était ça, ses accueils, à une heure du mat…

« Miss Valentine, nous avons un problème… »

C’était le gars de la sécurité, préposé à la surveillance et surtout aux caméras. Quatre mots pour sous-entendre qu’ils étaient des abrutis finis et qu’ils avaient déjà perdu le poisson qu’elle leur avait donné à garder. Elle serra les dents, sentant de nouveau son sang bouillonner. Le con ! Les cons ! Elle même se traita de conne. Elle n’aurait jamais dû adresser la parole à ce mec, finalement. Il avait réussi à se barrer. Nouvelle humiliation.

« UN PROBLEME ??? VOUS L’AVEZ LAISSE FILER, C’EST CA ??? BANDE D’INCAPABLES !!! »

« Patron… euh… il ne semble juste pas se trouver dans sa chambre. La réceptionniste nous a dit qu’il avait demandé la chambre d’une amie… Nous y avons envoyé quelqu’un… »

« Pendant qu’il se balade tranquillement dehors ! »

Elle raccrocha en claquant le combiné. Soupir. Très bien, il le prenait ainsi… Le jeu allait devenir intéressant. Elle recolla son portable à son oreille tout en ouvrant la porte vitrée du balcon, l’air frais la faisant frissonner. Elle s’approcha de la balustrade et porta son regard sur la rue, tout en bas.

« Jimmy, oublie l’urgence mais trouve-moi quand même tout ce que tu peux sur cet homme. »

Et elle raccrocha encore une fois, un sourire mauvais prenant place sur ses lèvres tandis qu’elle apercevait une minuscule silhouette coiffée d’un chapeau de magicien s’éloigner. Un petit coucou de la main. Elle ignorait totalement s’il la verrait de là où elle était mais elle s’en foutait. Après ça, elle rentra, refermant la porte et s’en alla finir son verre de vodka.

On frappa à sa porte, quelques minutes plus tard. Minutes pendant lesquelles elle n’avait toujours pas pris le temps de se changer, réfléchissant. Elle alla ouvrir. C’était l’homme de la sécurité. Elle prit le papier qu’il lui tendait.

Kurt Mortis a écrit:: on n'enferme pas Kurt Mortis ma belle, nous nous révérons.

Elle sourit, amusée, vexée et ironique tout à la fois. Elle ne doutait pas une seconde que tout cela allait être intéressant !… Mais pour l’heure…

Elle saisit le gars musclé qui était resté sur sa porte à la mater, un peu abasourdi de la trouver en telle tenue et le fit vivement entrer, refermant la porte derrière eux.

Elle avait besoin de se relaxer…

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