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 Au son des violons !

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Haven Valentine
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MessageSujet: Au son des violons !   Au son des violons ! Icon_minitimeSam 29 Sep - 14:07



« Miss Valentine ! Vous voilà ! Je vous cherchais partout ! »

J’ignore quel monde est véritablement le mien… J’ai l’impression de vivre dans un mensonge en expansion. Tout ça, toute cette société, ne voit-elle pas dans quoi elle s’enfonce ?
Je bois. Le champagne coule à flot ici. Je ne suis pas connue pour boire beaucoup. Ca en étonne donc certains de me voir avec un verre constamment à la main. Mais personne ne me connaît véritablement ici. Je m’en fous. Il y a des jours où j’enverrais bien tout le monde se faire foutre. Un jour comme aujourd’hui.

Où je suis ? Ahhh… Vous vous en foutez de ce que je pense, vous voulez juste savoir où je me trouve… Et bien, je suis en ce moment même au beau milieu de l’immense et luxueuse salle de réception du Cœur d’Argent, entourée de plein de gens. En face de moi, un homme corpulent est en train de me faire l’éloge de son entreprise de… de quoi déjà ? De caoutchouc ? Comme si j’avais besoin de caoutchouc, moi… Je fais mine de l’écouter, mais à vrai dire mon regard embrase couramment la pièce à la recherche d’une tête qu’il me plairait de voir. Mais tous les gens d’ici, je ne les aime pas.

Il s’agit d’une immense réception regroupant la majorité des hautes personnalités de Gallisco. On peut donc y retrouver plein de gens… Du petit homme politique à la plus connue des chanteuses de l’archipel. Et moi. Et oui, j’avais reçu une invitation. Le genre d’invitation que mon statut social et ma fortune attiraient en même temps qu’ils m’empêchaient de ne pas y répondre. Oui, parfois j’aimerai être pauvre. Par paresse envers ces obligations pompeuses. Le but de cette réception ? Une pseudo-œuvre de charité, je crois… Je n’y ai même pas fait attention. Qu’est-ce que cela changerait ? Oui je pense que c’est pour un don envers l’hôpital, vu les récentes actualités, ça ne m’étonne pas que l’Âme s’amuse à jouer à faire croire à la population qu’elle est vraiment intéressée par son bien être.

Je pose enfin mon verre sur le plateau d’un serveur. Je n’en reprends pas. J’ai bien assez bu. Un verre de plus et je sais que je n’arriverai plus à suivre la cadence. Juste assez pour laisser passer cette soirée avec un léger sourire au bord des lèvres. Faut sourire ici, sinon c’est mal vu. L’homme caoutchouc est parti en quête d’un meilleur auditoire que moi. Je me retourne à peine que je tombe sur quelqu’un d’autre. Ah, tiens, lui, c’est pas cet acteur connu ?… Je ne regarde jamais la télé, je dois l’avouer. Mais je ne reste pas longtemps seule. C’est au buffet que je rencontre peut-être la seule femme que j’apprécie un peu.

Elle s’appelle Jézabel. Enfin, ce n’est pas son vrai nom mais c’est son nom « de scène ». C’est la meilleure styliste de l’archipel ! Controversée par la plupart, moi je l’adore. Ses vêtements sont une pure merveille et les trois quarts de ma garde-robe provient de ses studios. J’entame la discussion. Apparemment, elle est tout aussi blasée que moi par ce genre de soirée. Après une dizaine de minutes de discussion, elle me propose d’aller faire un tour au Black Hole pour clore la nuit. J’hésite. Non, je refuse poliment avec le plus grand regret du monde. Parce que j’ai de nouveau entendu cette voix qui beugle mon nom… Elle sourit, elle comprend. « On s’appelle », me dit-elle. Oui, d’accord Jézabel. Et puis elle part. Et je sens une main glisser sur mon avant-bras pour attirer mon attention.

C’est reparti pour un tour.
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Hveörungr
La Bouche
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MessageSujet: Re: Au son des violons !   Au son des violons ! Icon_minitimeDim 30 Sep - 20:02

Parle... je ne suis pas là pour écouter.

*
* *


La foule criarde, les verres qui s'entrechoquent, les éclats de rire - un sourire scotché au lèvres, l'air prévenant: 'en ai trop rien à foutre de vos conneries. Je dois simplement rester là, joyeux, à tous vous écouter, parce que la fête est organisée selon les initiatives de l'Âme. Tous des hypocrites, je les hais, je les hais tant! Je me sens seul dans cette foule immonde, cette foule qui rit tellement, certte foule inhumaine, aux visages rougeauds et à l'air soûl. J'ai un verre de champagne à la main, et je ne vais pas boire, ça serait trop ennuyeux qu'une foule de domestiques et autres lèche-bottes tentent de me resservir. Seulement pour de l'argent. Je hais tous ces hypocrites, il faut faire quelque chose, je veux faire en sorte qu'on ne les voie plus. Si seulement... si seulement je pouvais, si seulement tout était possible dans un petit monde à moi, tout serait parfait. Je déteste ce monde-là, il n'est pas parfait: il faut le rectifier, l'ordonner, parce que maintenant, tout est chaotique, tout est mal foutu, rien ne va. Il faudrait tout changer, tout transformer... Si seulement, si seulement! Si on pouvait changer les choses, rien ne serait pareil. C'est si clair... Il faut changer les choses, et faire un gouvernement parfait, profitable à tous. N'importe quel sacrifice est bon, n'importe quel moyen est bon pour transformer ce monde. C'est la seule règle qui compte, ici: tout faire pour son but. Pourquoi me gêner?

*
* *


Parle, parle encore!

*
* *


Trouve-toi un allié capable de faire bouger les choses, assez influent pour ça. Utilise son argent pour faire ce que tu veux, utilise ta parole pour le convaincre. De toute façon, ici, beaucoup de gens sont d'accord: il faut faire bouger les choses. Mais il ne faut pas n'importe lequel de ces gens: il en faut un pour qui tout faire sauter soit une possibilité. Et même, en trouver un assez riche et assez puissant pour tout faire sauter. Il faut les regarder, tous, tous leur sourire et les voir s'empêtrer dans leur mensonges: le spectacle est désolant, mais le prix fort attrayant. Gagner un monde, un monde entier, un monde parfait: pour en faire ce qu'il veut, pour avancer comme il le désire. Il faut court-circuiter les polticiens inutiles, faire une ère de Terreur le temps de tout instaurer. Il faut du chaos pour tout remettre en ordre, je doisme charger des deux. Mais chaque chose en son temps; d'abord, il faut provoquer le désordre, d'abord, il faut donner des raisons au changement. Après seulement, on pourra faire bouger les choses, tout transformer. Tout ce qu'il me manque, c'est une personne. Une personne assez puissante pour qu'il puisse puiser dans ses ressources sans que l'on puisse le voir; une personne assez forte pour ne rien lmontrer de ce qu'elle sait. Un allié parfait. Un allié qui ait les moyens qu'il faut. Et souris, souris encore, mon corps! tu n'es qu'un jouet à mon âme, un jouet que j'utilise pour gagner. Souris encore!

*
* *


Parle, réponds, dis ce que tu veux: du moment qu'ils t'écoutent, parle!

*
* *


Toi, non, tu n'es pas prometteur. A rire si haut et si fort de ton dérivé de pétrole, je ne pense pas que tu sois le bon. Parle encore, ris bien fort: j'ai tous els droits sur ta personne, et si tu m'importunes, demain, tu seras mort. Regarde bien mes yeux: ils te disent d'aller te faire foutre. Ma bouche te souris? Et alors, tu ne sais aps voir qui est ton allié. Regarde-les, regarde-les mes yeux! Je suis chef d'état, et alors? Est-ce une raison pour ne pas pouvoir décoler les yeux du sol? Pathétique, tous pathétiques! Un sourire à la bouche, mais mes yeux eux, s'absentent, et font comme si tu n'existais pas. Retire-toi, l'air pathétique et minable! De toutes façons, ce n'est pas toi qui pourrait m'aider. Non, ce n'est pas un homme aussi faible que toi qu'il me faut. Tu m'ennuies. Tu es hypocrite. Tu mens sans raison. Tu mens pour toi-même. Et je parle, je parle encore - mais plus à toi. Tu me fais pitié. J'ai regardé tout ce petit monde qui était à cette fête, ils ne valent pas mieux que toi. Les rares intéressants font comme s'ils étaient intéressés, et un à un ils partent. Il n'en reste qu'une... Est-ce qu'elle sera la bonne? Est-ce qu'elle aura seulement le pouvoir? Est-ce que ce sera un bon choix? J'ai toujours des issues si elle refuse...Et de toute façon, il faut simplement lier contact ce soir.

*
* *


Tais-toi! Il faut laisser le silence parler.

*
* *


Une femme esseulée, au milieu de la fête des soûls et des ivrognes; une seule femme qui peut-être est celle que je cherche. Un petit sourire accroché aux lèvres; elle discute avec une de ses amies, une coupe vidée à la main. Et moi, je regarde, las de parle à tous ses idiots hypocrites. Ennuyé de parler à tous ces mendiants de sourires, qui ne cherchent que les volontés des puissants et qui parlent, qui parlent! J'en ai la nausée.Je les hais, ils sont si haïssable, si pitoyables, tels des fous à s'accrocher à leur pitoyable existence. Ils sont simplement révoltants, dégoutants: ce sont eux les puissants, eux qui dirigent le monde actuel. Ce sont eux ceux qui salissent la beauté de cette oeuvre, ce sont eux que je hais plus que tout. C'est à eux que je souris, c'est d'eux que je me sers pour assouvir mes besoins: ces cr'éatures, si ignobles, qui ne peuvent pas voir les voies de l'Innomable. Je m'amuse, je m'amuse à les regards, ces lambeaux d'hommes: ils sont si attachants... Mais toi, es-tu plus humaine qu'eux? Es-tu vraiment ce que je cherche? Ton amie s'en va, et tu te sens seule, que sais-je... Tu te retrouves à boire dans une fête que tu n'apprécies pas vraiment, tu te retrouves sans personne à qui parler. C'est à ton tour de m'amuser un peu; c'est ce que j'attend de toi qui est amusant. Comment vas-tu réagir? que vas-tu faire? Sourire scotché aux lèvres, une main qui se pose sur le bras. Pas un mot, juste un sourire.

*
* *


Et le bruit de la fête n'a l'air que d'un silence.



[désolé pour le tempsd e répooooonse >_<]
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Haven Valentine
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MessageSujet: Re: Au son des violons !   Au son des violons ! Icon_minitimeDim 30 Sep - 21:40

Champagne, violons… Alcool et oppression… Je n’avais aucune envie de me trouver ici… Et par malheur, c’était le seul endroit… le seul endroit où je devrais être…

Je les observe. Cela m’amuse encore un peu. Je les regarde, ils sont pathétiques. Sourires, paroles, musique, alcool… alcool et paroles, sourire et musique… L’un guide l’autre, l’autre suit l’un, les uns engendre les autres et les autres n’en ont rien à foutre des uns. Ils s’écoutent sans savoir ce qu’ils entendent en réalité. Mensonge. Tout n’est que mensonge. Mensonge dans lequel nous nous enfonçons. Et moi, je me sers de ce mensonge. Et je continuerai de m’en servir. Je sourie aussi, mais parce qu’ils mentent. Et cela me plait qu’ils mentent. Car cela sert mes intérêts. Moi aussi je mens. Je mens en disant que je le fais. Et leur mensonge à eux cache le mien par la même occasion. Parce que si je disais la vérité, je finirai comme les disparus, ces gens aux masques noirs que l’on voit disparaître. Qui étaient-ils ? Plus personne ne le sait. Qu’avaient-ils fait ? Personne ne l’a jamais su. Si nous l’avons su, tout le monde l’a oublié. Mais moi je ne finirais pas comme eux, non. Moi je mens, mais je mens d’une autre façon. Je mens pour rester en vie, je mens pour servir mes intérêts en connaissance de cause. Eux, ils mentent par ignorance. De pauvres agneaux du troupeau de Panurge…

Mon verre est vide… Pourquoi ? Je bois… Non, je n’ai pas soif. Je bois pour oublier que je suis là. Je bois pour oublier un instant que je dois mentir constamment. C’est dangereux, c’est inutile, ça ne marche pas. Il n’y a qu’une seule chose qui marche pour oublier. Oublier quelques instants, dans une chambre d’hôtel ou dans mon propre lit. Dormir ? Non, dans le sommeil, il y a les rêves et les cauchemars : pays imaginaires qui ne vous rappelle que trop bien que le monde qui nous entoure aujourd’hui est bien réel.

Beaucoup m’en veulent de m’a façon d’oublier les choses. Je ne compte plus les innombrables coups de téléphone des femmes desquelles j’ai « emprunté » le compagnon pour une nuit. Jalousie… Mais de quoi sont-elles jalouses en vérité ? L’être humain est égoïste. Elles me jalousent une nuit d’amour alors qu’elles en possèdent des centaines. Je les observe elles aussi. Elles m’évitent mais moi je les vois. Aux bras de leur compagnon du moment. Combien d’entre elles peuvent se vanter de ne jamais avoir trompé leur époux ou amant ? Combien se sont demandé ce que je vis moi ? Oui, moi aussi je suis égoïste. Mais je ne me le caches pas. Je ne me recouvre pas d’un voile d’innocence. Je me protège derrière un mur de froideur, mais celui qui viendrait à le percer un jour pourrait voir ce qui se cache derrière… J’ai un doute… Peut-être qu’une personne a déjà réussi cet exploit ?…

Je pose mon verre sur la table. Jézabel s’en va. Sa magnifique robe glisse derrière elle, enchevêtrement compliqué de tissus noirs et rouges. Et moi ? Je porte une robe simple, noire et beige, à la fois compliquée. ( Image ) Je ne suis pas styliste. J’ignore les termes pour décrire une robe. Mais elle m’a coûté assez chère pour être belle. En parlant d’argent… Soupir… Non, ne parlons pas d’argent…

Puis je le sens… Oui, je le sens, non je ne le vois pas tout de suite. Il est là derrière moi. Qui ? Je l’ignore. Mais sa main s’est permise de glisser sur ma peau. Douce main, doigts fins. Il est aussi pâle que moi. Je baisse les yeux. Je ne reconnais pas cette main. Je relève les yeux. Mes pieds bougent, mon bassin se retourne. D’un mouvement lent et calculé je me retourne. Mon sourire est parti lui. C’est Jézabel qui l’a emporté avec elle. Alors le visage que je tourne vers l’inconnu ne comporte plus de sourire.

Mes yeux par contre, eux, sont bien là. Gris, froids, pâles et presque inexpressifs. Si, ils montrent quelque chose : mon exaspération pour cette soirée, voilée par une légère touche d’alcool et un peu d’amusement. Je conserve encore l’image de toute cette foule… Mais elle sera bientôt remplacée par celle de l’homme qui me fait face. Fin, blond, yeux bleus, peau pâle… Qui est-ce ? L’ais-je déjà vu ? Il me sourit, il ne dit rien. Pas un mot, juste un sourire… Un sourire… étrange sourire. Etrange impression. Je le fixe, posément. Mon sourire ne revient pas. Je n’ai plus envie de sourire, moi, alors pourquoi le ferais-je ? Je ne le connais pas. Il ne mérite donc pas mon sourire. Egocentrisme quand tu nous tiens. J’aime tout ramener à moi. Lui, il m’offre son sourire. Mais c’est un mensonge aussi. Un énorme mensonge. Il hurle son mensonge. Mais comme tout le monde ment par ici, personne ne le remarque. Sauf moi ? Il ne dit rien, alors je ne réponds pas. Je n’écarte pas non plus mon bras de sa main. Qu’il l’ôte lui-même, s’il y tient. Moi elle ne me dérange pas. De toute façon, où irais-je ? Je suis prisonnière. Alors autant rester immobile dans ces cas là et conserver ses forces pour une fuite lorsque les temps seront devenus plus propices à ce genre de chose.

Silence, silence… Parle ? Si tu ne parles pas, nous resterons là à nous fixer. On peut parfois en dire long par un simple regard. Et ton regard à toi, mon grand, il semble renfermer énormément de secrets. Que caches-tu derrière ton silence ? Vas-tu me le dire ou faudra-t-il que je vienne chercher la vérité moi-même derrière tes mensonges ?
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MessageSujet: Re: Au son des violons !   Au son des violons ! Icon_minitimeJeu 11 Oct - 22:45

Je ne suis qu'une façade, un mur peint. Je me hais je me hais tellement! Mais j'espère valoir mieux que le reste du monde que la masse dans lauqelle je suis noyé. Mensonges, mensonges, toujours des vains mensonges: que des mots et des mots pour bâtir une façade, une immonde façade! Façade vide, façade lisse, façade blanche: je hais tellement ça, je déteste cet immondice. Je ne suis qu'un menteur parmi tant d'autres, un visage anonyme dans une foule affreuse. Mensonges, mensonges! encore mensonges.
A croire qu'on vit de ça.

*
* *


Des yeux gris. Même pas de sourire. Un bras froid, glacé, sur lequel ma main est posée, et un corps encore moins acceuillant. J'ai trouvé ce que je cherche. C'est elle qui me faut, et elle seulement. Je vais l'avoir près de moi, et je vais m'amuser à la détruire. Car il n'y a que très peu qui m'intéresse en elle: son mensonge et son argent. Si elle m'amuse entre temps, tant mieux! Sinon, je me contenterai de ce qu'elle m'offre déjà. Je vais la regarder, la regarder se perdre peu à peu, la regarder souffrir et la regarder mentir. Est-ce qu'elle va m'amuser? Et comment vais-je faire pour la maîtriser? Comment faire pour l'avoir dans ma main? J'aime tellement les enigmes! Je sais parfaitement ce que je vais faire, je sais parfaitement ce que je veux faire. Va-t-elle se débattre? Va-t-elle me laisser un chemin sans obstacle? J'ai hâte de voir, j'ai hâte de me jouer d'eux! J'ai hâte de leur mentir parce que cela ammènera ce que je cherche.Et en plus, je m'amuse ici-bas, en attendant la suite. La suite que je veux.La suite que je crée. Des politiciens véreux, il en cours les rues; des types qui veulent faire quelque chose de ce merdier, très peu. Moi, moi seul à ce que je connais. Des yeux gris, même pas de sourire. Il est clair que c'est l'instrument idéal, et je ne pourrais pas me passer d'elle. Pas pour mon grand projet!

*
* *


Et on vit de mensonges, et on se ment même à soi: on croit être un type bien, on croit faire de bonnes choses dans son petit monde propret. C'est nauséeux, tous ces gens qui mentent comme ils respirent! Je les hais, ils sont si hideux, ils sont des pâles carricatures des mendiants: Ils quêtent, ils quêtent n'importe quoi: tout ce qu'on peut leur donner, ils le prennent. Et ils mentent, et ils se mentent à eux même en faisait croire n'importe quoi à n'importe qui. Dans ce jeu je ne marche plus, je n'ai jamais marché et je ne marcherai jamais.
Moi, je vais faire quelque chose.

*
* *


Tu me hais? Tu me détestes tant que ça? Qu'est-ce que tu as à ma fixer avec tes yeux gris? Tu n'as pas remarqué? Si je mens, je ne mens pas comme eux! J'ai mon dessein, mon grand projet, et je le mènerai à bien.Qu'est-ce que tu as à me fixer avec tes yeux aux couleurs de nuages? Je les hais, je les hais tant! Tous ceux qui mentent pour rien, je voudrais les détruire. Je ne suis pas comme eux, moi. Moi, je prend leurs règles pour les briser, pour les rendre fous, pour qu'ils se haïssent et qu'ils mentent encore. Je joue avec eux pour les rendre pathétiques et qu'on voit comment je les déteste. Il sont si infâmes, non? Alors pourquoi tu me fixes comme ça? Je ne suis pas comme eux. C'est faux, c'est un mensonges: je ne suis pas comme eux.De toute façon, moi je mens pour des raisons précises. Je mens pour qu'on arrête de mentir. Tu ne peux pas dire que je suis comme eux. tu ne peux aps me faire croire ça. De toute façon, je ne te crois pas. Je ne crois pas tes yeux. Tes yeux mentent. Et as-tu seulement dit tout ça? Même si tu ne fais que le penser, tu trouveras bientôt qui je suis. Et comment on peut faire pression sur n'importe qui, aussi riche qu'il soit. Je ne veux que le bien de tous, mais il faut parfois mentir pour l'avoir.

*
* *


Moi, je vais changer ce merdier. Je vais en faire quelque chose de grandiose, quelque chose de sublime, quelque chose qui vale la peine d'être conservé. Je veux en faire quelque chose de bien, et il n'y a que moi qui puisse le faire. Je m'amuse, je m'amuse! Je m'amuse à mentir peu à peu et à deformer tout pour tout briser. Si je mens, c'est juste pour pouvoir tout casser et tout refaire. Il faut que je détruise tout ça. J'ai mes raisons pour lesquelles je mens. Je mens pour tout, pour tout ça! je mens pour construire, moi.
Moi, je ne suis pas comme eux.

*
* *


Et qu'est-ce que je vais faire de toi? Je vais voir ça quand je t'aurais seule à seul avec moi. Quand tu seras seule avec moi, alors, je te mentirai, et tu me croiras. Ou bien je te forcerais à me croire, peu à peu, calmement, doucement: comme une araignée qui tisse sa toile, lentement, doucement, calmement, je t'aurai comme je le veux. Parce que j'ai besoin de toi, j'ai besoin de ton argent et j'ai besoin de ta personne. Laisse-moi jouer! Laisse-moi jouer de ton âme et de ta vie, de toute façon, je te maîtriserai, peu à peu. J'attendrai le bon moment, j'attendrai le temps qu'il faudra: mais je t'ai déjà piégée, et tu ne pourras pas t'en aller sans perte. Ta vie, ton honneur, ce que tu veux: tu le perdras. Je mentirai peu à peu, et je ferai des mensonges qui se refermeront peu à peu sur toi pour avoir de que je veux. Mais j'ai juste besoin de toi, et je me servirai autant que je le désirerai. Il n'y a que ça qui m'intéresse. Il n'y a que ça dont j'ai besoin pour mon grand projet. Tu n'es qu'un outil de plus pour me permettre d'avoir ce que je désire. Je n'ai qu'à te piéger, et tu es déjà piéger. Tu me suivras, d'une façon ou d'une autre, parce que j'en ai décidé ainsi. Je n'ai besoin que d'une chose. Te déposséder.

"Et si nous sortions? Il fait trop chaud ici."

*
* *


Et je mens, et je mens, et je mens! Tout ce que je peux faire, c'est mentir.



[réponse tardive, un seul jet pas corrigé, je sais u_u désolé, boulot boulot TT_TT]
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MessageSujet: Re: Au son des violons !   Au son des violons ! Icon_minitimeDim 14 Oct - 16:09

Qui es-tu Blondinet et que me veux-tu ? Sais-tu seulement qui je suis et ce que pense tout Gallisco de moi ? Connais-tu seulement mon nom, ma réputation, mon grade et mon appartenance ? J’en doute. J’ignore pourquoi, ton regard n’est pas celui des hommes qui viennent me voir en général. Et, avec un sourire intérieur, j’en suis presque rassurée. Presque ? Oui, parce que si tu n’es pas là pour ça, c’est que tu es là pour autre chose. Je suis curieuse de savoir quoi, tout comme je n’en ai rien à foutre.

Je les vois, leurs regards. Ils ne m’observent pas. Ce n’est pas mes vêtements qu’ils jugent, c’est moi. Ta main sur mon bras ne me lâche pas. Ils jugent par ce seul détail. Je les hais, eux. Qu’ont-ils à me juger ? Et pourquoi ? Jalousie, mensonge, envie… ? Toi… Ah, toi… Qu’est-ce que tu me veux ? T’es pas comme eux ? Pourquoi t’es pas comme eux ? Qu’est-ce que tu me veux, blondinet ? Et qui es-tu ? Pourquoi perdre ton temps avec moi ? Regarde mes yeux et vois mes mensonges. Me crois-tu menteuse ? Me crois-tu comme eux ? Non, toi, tu n’es pas comme eux. Les yeux disent tellement de choses…

Ces insectes qui grouillent et qui nous entourent, ils n’ont jamais appris à mentir par leurs yeux. Ils laissent leur âme à nu et c’est ce qui nous permet à nous de nous en servir. Toi… Tes yeux mentent. Pourquoi ? Que souhaites-tu cacher comme véritable mensonge ? Je n’aime pas ton sourire. Il me ferait presque peur. Peur de l’inconnu ? Non, je n’ai jamais eu peur. J’aime découvrir. J’aime explorer. Alors pourquoi ais-je ce sentiment étrange ? De quoi s’agit-il ? Et pourquoi fais-tu naître autant de question en moi ? Que veux-tu ?

"Et si nous sortions? Il fait trop chaud ici."

Regarde mes yeux disparaître le temps d’une demi-seconde derrière mes noires paupières pour enfin capturer à nouveau ton regard. Regarde mon mensonge changer. Je ne te crois pas. Chaud ? Moi j’ai froid. Froid de toute cette tension qui m’entoure. Froid de tous ces regards haineux porter sur moi. On me déteste, pas mon simple nom. Et pourtant, on peut m’aimer. Pas longtemps, mais on le peut quand même. Pas naturellement. Mais ça, c’est pas mon problème.

Sortir ? Sortir où ? Le balcon peut-être. Je te regarde, encore un peu. Soit… Viens donc… Je finirai bien par découvrir ce que tu me veux…

« D’accord. »

Mon bras glisse entre tes doigts. Douceur, douleur. Ma peau a l’air de quoi ? Soie ou papier de verre ? A toi de me le dire. Mes doigts saisissent les tiens, et je t’emmène. Suis-moi. Viens avec moi. Nous verrons lequel de nous deux réussira à manipuler l’autre. Pourquoi je décide de jouer à ce jeu ? Je te l’ai dit… Ou pas ? Je suis une aventurière. Fais attention ou tu mets les pieds, Indiana. Tu risquerais de tomber et de te blesser.

Et les chasseurs percevront l’odeur de ton sang.

Viens, viens sur le balcon. Il fait froid là, pas chaud. Il n’y a personne, rien que nous. Observe… Gallisco… Qu’en penses-tu ? Beau ? Moi je ne trouve pas… Cette ville est horrible, tout comme ce qu’il s’y trouve. Et le vent me décoiffe. Tant pis.

Je ne te parles pas, je ne te regarde plus. Je fixe cette horreur, mains posées sur la balustrade glacée. Nulle lune, nulle lumière naturelle. Où est la beauté dans tout cela ?

Et toi ? Tu te crois beau ?

Je me retourne et te regarde à nouveau… Non, tu n’es pas beau. On se ressemble tous. Insignifiants insectes…

« Vous ne semblez pas apprécier la soirée, vous non plus. »

Que le jeu commence ?…
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