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 Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3].

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Narcisse
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Narcisse


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MessageSujet: Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3].   Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3]. Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:28

Putain comme j’ai rêver de la sentir cette main. Emmène moi au bout du monde bordel Hinatéa. Comme avant. Oublie cette merde dans laquelle on est née, oublie dans quelle merde on s’est traînée et rêvons comme des gamins. Défoncés, morts, allongés sur le lit, cette seule main comme rattachement au monde ou ils crèvent tous ces fions. Oublie les yétis, les moches, les salopards, les drogués comme nous dont l’importance est réduite a néant maintenant … Ou si ils nous livreront du rêve en sachet. Du bonheur en poudre. Blanche blanche … Serre cette main. Elle est la porte de ma putain de compassion et de tout le bonheur que je peux me permettre de ressentir maintenant sans une dose dans mes bras. Sans sentir mes veines éclatées de rires parce que leurs fins est proche. Allez je t’emmène avec moi. De gré ou de force Hinatéa. Pauvre petit garçon tombé entre les filets de sa sœur prostituée. La jalousie nous rongera Hinatéa. Alors part avec moi. Part avant qu’on ne puisse atterrir, avant qu’ils marchent tous sur nos rêves, que tu me quittes … Saleté de réalité. Oublie le ce con qui ouvre la porte a tout ces glandus qui portent la moitié de leurs richesses sur eux parce qu’ils ne leurs restent que ça. Je suis là, tu es là … On se barre vite.
Malheureusement elle n’est pas dupe. Narcisse, truffée de rêves et d’ambitions merveilleuses, sait que ce qui née dans la merde retourne dans la merde. Et alors qu’elle sert cette main c’est tout le passé qui semble lui revenir en tête comme une décharge électrique. Qui lui tord les tripes en douze rien que de penser qu’un jour, quelqu’un du même sang qu’eux à forcer la porte de son intimité. Non. Non. Hinatéa est loin d’avoir la marque du tabouret ancré dans sa face comme la marque indélébile de sa stupidité. Non lui il est beau et ce n’est pas que le regard des autres qui la convint de cela, elle le sait, c’est tout. Elle repense à ses mots et tout redevient naïvement rose comme dans la chanson insupportable d’Edith Piaf. Pourquoi ne lui avait-elle pas répondu ? Son silence était bien plus apaisant que sa voix, si douce et pourtant si concentrée en venin, qu’elle n’aurait peut-être même pas contrôlée ces mots. Alors elle l’avait laissée faire, malgré la réticence flagrante qu’il avait à poser encore une fois ses lèvres sur les siennes. Quoi Hinatéa ? Tu reprends conscience maintenant ? Tu t’est dit « Merde puisque que je suis qu’un putain de défoncé qui va crever d’une overdose ou renverser par une bagnole, pour mes dernières années je vais être un gentil garçon … » Bah oui chéri. Baiser avec ta sœur ce n’est sûrement pas ce qui va t’ouvrir les portes du paradis. Mais Hina’, tu est condamné depuis le jour ou tu as posée les yeux sur moi. Et je suis encore plus coupable de t’avoir rendu ce regard. En tant que sœur j’aurais jamais du te rouler une pelle dans la cage d’escaliers alors que papa gueulait comme un putois. Mais de toute façon depuis quand on peut s’attendre a avoir une vie normale ? Un mari, des gosses, on se voit pour les repas de noël … Crève Hinatéa. Plutôt crever que de te voir dans les bras d’une pimbêche fertile qui sèmerait des gosses comme on plante des fleurs. Et moi rien que de m’imaginer aux bras d’un mari souriant et moi, déformer par la maternité, prenant du poids a tire-larigot jusqu’à devenir une obèse trompée et salie. Non. Non. Je suis a toi Hinatéa. Vas-y fait ce que tu veut tant que tu es avec moi, j’accepte d’être la conne naïve. Tant que tu ne lâches pas cette main. « Je t’aime Hinatéa. J’veux plus que tu les touches, j’veux plus que les embrasses … S’il te plait. Tu es a moi. Parce que personne ne t’aimera jamais plus (= Quantité =X) que je ne t’aime aujourd’hui. Ne croit pas que c’est le genre de paroles de dépressives qu’on rien dans le chou, je sais ce que je dis. Croit-moi … Pardonne-moi. Je n’aurais jamais du partir sans toi … » Oui Hinatéa la jalousie me bouffera entière. Ouais je suis bien placée non ? Quand tu me trouveras en train de baiser pleins de gens pour de la monnaie, des simples billets de banque contre ta propre dignité … Est-ce que tu crèveras de jalousie ? Non. Tu crèveras juste de me voir comme elle. Mais moi … Moi quand toutes ses filles passeront la porte, parce que ta rancœur sera tellement terrible que tu finiras par me haïr, puis te venger … Je les verraient défilé et tu me marcheras dessus. Immonde pétasse que je suis ... Tu attends qu’il se retourne vers toi, à tes paroles, pour poser juste un instant tes petites lèvres sur les siennes. Pourquoi tu me fuis Hinatéa ? Est-ce que tu m’en veux encore ? Finalement, je comprendrais tu sais. Et alors que l’on reprend la marche je sers ta main doucement. Je te serre contre mon cœur, je t’étouffe Hinatéa. Laisse-moi t’étouffer encore un peu avec mes rêves enfantins. Laisse moi t’étouffer avant que la vérité ne t’explose au visage et que tu la lâches cette main, pour toujours.

Le chemin me semble interminable et l’odeur que tu propages autour de toi, présage le meilleur. On y arrive enfin et je monte les escaliers en silence, te suivant silencieusement alors qu’on nous zieute. Les bâtiments de nos appartements sont les mêmes, finalement nous avons les mêmes goûts en matières d’endroits. Ou peut-être que finalement c’est notre pauvreté qui conditionne nos choix et aussi cette putain de drogue. Elle nous suit Hinatéa. Même quand nos esprits sont ailleurs, comme nous sommes bien loin de la réalité, même ensemble elle nous retrouve et s’immerge dans nos esprits. Elle nous isole. Hinatéa putain. Et alors qu’il rentre la clé dans la porte, tu te retiens de ne pas allumer une cigarette histoire de cracher ta fumée à tout ces doguées qui vous zieutent. Vous avez chacun les vôtres et parfois les goûts se confondent. Tu pénètres l’appartement doucement, calmement, sans précipiter tes pas et avoir le temps de mesurer l’ampleur des dégâts. Hinatéa n’est pas crade c’est seulement bordélique. Deux pièces. La couverture au sol te laisse deviner qu’Hinatéa n’a pas foulé le matelas de son lit depuis un moment. Pendant qu’il se dirige vers la salle de bains et que tu ne cherches pas a deviner sur ce qu’il fait, tu t’approche légèrement d’une photo que tu observes longuement en t’asseyant sur le lit. Tu soupires légèrement et baisse le cadre pour ne plus avoir devant les yeux ces deux pétasses qui semble te sourire l’air de dire « Eh ouais ma vieille, nous on fait partie de sa vie maintenant … ». Tu attends qu’il revienne, lui adresse un demi-sourire, te relève et l’amène doucement vers le lit en tirant sur sa chemise. Tu l’asseoit sur le lit, te posant a califourchon sur ses genoux et ton souffle près du sien tu murmures :

« Pourquoi tu me fuis Hinatéa ? »

La question est simple. Narcisse n’est pas habituée a voir les gens la fuir. Au contraire alors cette attitude l’étonne même si elle connait déjà en partie la réponse a sa question. Elle dépose quelques baisers de long de la nuque de son frère et finit par simplement le serrer contre elle. Puis chassant ses démons intérieurs, elle l’embrasse. Longtemps, longtemps. Cette fois il ne peut plus lui échapper. Il est là, contre elle, poitrine contre poitrine, bassin contre bassin, elle lui prend doucement la main et le baiser n’en reste pas à quelques frôlements de lèvres. Elle a le temps d’en profiter, longuement. Elle ne sait pas combien de temps il dure, elle s’en fout. Elle ne relâche ses lèvres que haletantes puis elle bascule sur le coté s’allonge sur le lit et regarde le plafond. Si tu savais Hinatéa, comme tu m’as manqué parfois …
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3].   Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3]. Icon_minitimeJeu 10 Jan - 21:55

[<-- Armansva]

« Je t’aime Hinatéa. J’veux plus que tu les touches, j’veux plus que les embrasses … S’il te plait. Tu es à moi. Parce que personne ne t’aimera jamais plus que je ne t’aime aujourd’hui. Ne crois pas que c’est le genre de paroles de dépressives qu’ont rien dans le chou, je sais ce que je dis. Crois-moi … Pardonne-moi. Je n’aurais jamais du partir sans toi … »

Oui tu n’aurais jamais dû. Et malgré tout, malgré que j’ai dû supporter tout seul ce tas de merde puante, à ramasser mes dents sans même plus chialer parce que finalement j’avais l’habitude, à attendre naïvement comme un con un jour que ma grande sœur vienne me consoler sur le tapis du salon couvert de chips et imprégné de pisse et de mon propre sang, je veux, je vais te pardonner. Ca me prendra du temps, parce que j’avais fini par ne plus rien espérer du tout. Alors je me suis trouvé une nouvelle femme. Une nouvelle vie. L’époque du pétard dans les escaliers (d’où d’ailleurs notre cher papounet m’avait poussé me voyant avec l’arme du crime dans l’bec, c’est là que j’ai fait la rencontre d’un certain Jerry, mais j’suppose que ça t’intéresse pas). Pour moi, tu reviendrais jamais. C’était fini. Et jusqu’à aujourd’hui je le croyais encore, tout en me faisant du mal en pensant à toi. Mais on lui marchera dessus ensemble cette fois à ce putain d’passé, je l’avais d’ailleurs déjà presque complètement oublié avant que ces retrouvailles ne rouvrent le placard fermé à double tour. Et pour ton information, je n’ai jamais été vraiment conscient. Je suis depuis longtemps (depuis toujours ?) plongé tout habillé dans un joli rêve brodé d’utopie. « Ca passera. Plus tard tout ira bien. » Pauvre petit garçon naïf que j’étais, pensant pouvoir échapper aux mains violentes de mon bourreau. « On se droguera toute la vie et on sera heureux. » Ma pauvre Harice. T’es juste en train d’crever. Juste en train d’crever… Et moi aussi. Et toi aussi Narcisse. Disons que certains sont un peu plus rapides, et pour ça Harice est une flèche. D’ici à ce que j’la trouve bavant comme un putain d’chien enragé… Et la famille lambda ne m’a jamais attiré non plus. Pourquoi ? Parce que je sais pas à quoi elle ressemble (j’ai eu un curieux modèle on va dire). Mais pire que la cocaïne ou l’héroïne, la marijuana ou les psychoactifs, Narcisse est mon poison et mon sang. Mon Enfer et mon Paradis. Mon cauchemar et mon rêve. Elle est ma seule raison de vivre et de mourir. Et elle me maintiendra en vie et me tuera. Il est déjà trop tard. Je ne lui réponds que par un sourire vague mais qui se suffit à lui-même. Il veut dire : Oui Narcisse. Je ferais tout pour toi. Tout.

C’est con à dire, mais Armansva c’est chez moi. Je n’habiterais certainement jamais ailleurs et c’est p’t’être bien comme ça. Aller ailleurs, pour quoi faire ? J’ai connu que ça et j’ai pas besoin de connaitre autre chose. C’est mon quartier. C’est ma vie... Et nous voilà enfin à mon appart’, pas le grand luxe mais j’ai jamais attaché de l’importance à des choses aussi futiles que la décoration ou la cuisine multifonctions 10 en 1, très spacieuse, super pratique, super belle, hyper chère. J’en aurais sûrement pas l’utilité, étant donné que je bouffe rien de la journée… Ou alors je me tape un plat de nouille froides de la veille à 2h du mat’, me rappelant soudainement que j’ai rien mangé. Il m’arrive même de m’évanouir, mais il y a malheureusement toujours quelque salope pour prendre soin de ma gueule avec quelques mielleuses paroles du genre « Tu imagines si je n’avais pas été là ? Il faut prendre soin de toi mon chéri. » (Noter que les trucs du genre « chéri » prononcés par une dinde à le don de m’énerver au plus au point, mais je suis tellement fatigué dans ce genre de situation que j’ai même pas la force de répliquer, de quoi te rendre folle Narcisse)… Il y a cette couverture en plein milieu, la poussière accumulée partout et l’horrible état de mon placard de salle de bain (le pauvre a encore les séquelles de ma dernière crise, où j’ai tout foutu en l’air pour trouver un putain d’antidépresseur) - heureusement je viens de le fermer à clé après avoir ramassé toutes les saloperies que j’avais foutues parterre, les seringues et les petits sachets, les petites pailles et les petites feuilles et les petites boites. Le résumé de toute ma putain d’vie.

Finalement c’est pas si bordélique. En ce moment je dors parterre ou je m’écroule dans la salle de bain. Je joue la maman et je m’occupe de cette pauvre gosse Harice qui divague complètement (et qui est certes bien plus vieille que moi, mais là n’est pas la question). Du coup je dors encore moins qu’en temps normal et donc j’suis un vrai zombi. Evidemment pour le boulot j’ai essayé de me reprendre un peu, je suis chanceux, Narcisse n’est pas tombée sur un moi en train de dégueuler tripes et boyaux dans un caniveau. Je reviens de la salle de bain et elle me tire par la chemise pour m’amener vers le lit où elle m’assoit. Evidemment je ne proteste pas. Mon cœur bas tellement fort que j’ai l’impression qu’il va m’arracher la poitrine. Elle est si proche de moi, installée à califourchon sur mes genoux et elle me murmure : « Pourquoi tu me fuis Hinatéa ? » Tu m’abandonnes, puis tu reviens en me demandant presque de tout laisser pour toi, ce connard de portier, cette pauvre Jojo morte et enterrée, et tu me demande pourquoi j’te fuis ? (mais pourquoi je parle du portier d’ailleurs ?) Je suis pas le joujou avec lequel tu peux t’éclater quand t’en as envie. Je pourrais lui montrer ce cadre qu’elle a retourné, lui balancer froidement à la gueule : « Tu vois, t’as pas a t’en faire. Tu vois celle-là avec les cheveux roses ?... Elle est morte. Couic. » J’avais presque oublié cette putain d’vision et je continuais à croire que j’avais juste rêvé. Mais fuis-la et la réalité revient à grands pas. Vlan. C’est à la vue du corps de ton amie se balançant doucement au dessus de la baignoire à Harice, le visage violacé presque accordé à la couleur de ses cheveux, c’est là que tu prends une grande claque. Un réveil violent et radical. Mais je garde moi aussi mon venin pour moi. J’ai d’ailleurs même pas le temps de répondre, déjà je sens ses lèvres brûlantes sur ma nuque et elle me serre simplement contre elle. C’est bien moi le petit frère… Sa main dans la mienne, ses lèvres contre mes lèvres, sa langue, sa salive… Je ferme les yeux et de nouveau mon cœur semble vouloir s’échapper. Et après un long moment elle me quitte et s’allonge sur le lit. Je vois clairement ces petites piqûres sur ses bras. Ca me fait mal. J’avais naïvement espéré qu’elle puisse échapper à cette saloperie. Non je ne peux pas… Je ne peux rien te dire de toutes ces cruelles pensées qui me sont venues à l’esprit… Je te pardonne tout, Narcisse.

Elle a déjà eu un petit aperçu de ma vie actuelle. Mon appartement. Mon boulot. Mais est-ce que c’est vraiment ça, les trucs les plus importants ? J’crois pas. Pour moi le plus important c’est elle, c’est Narcisse. Ca l’a toujours été. Ce qu’elle devient elle, comment elle gagne sa vie, qui elle côtoie et elle a côtoyé… Je devrais vraiment lui demander ? Des retrouvailles sont pas obligées de se passer comme ça. Non, je veux tout simplement pas que ça se passe comme ça. Alors je zappe toutes ces questions, toutes mes sombres pensées et je m’abandonne à elle… « Je suis à toi tout entier Narcisse. Tout entier… » Et je me glisse au dessus d’elle, mes lèvres embrassent ses courbes tout de même présentes malgré ce que pourraient se dire certains, ses courbes parfaites et délicieuses, m’enivre de son parfum… Hinatéa ne le sait pas mais ses caresses sont tellement loin de la brutalité des horribles clients à Narcisse, elles n’ont pas cette vulgarité et cette perversité immondes… Mes mains soulèvent doucement son tee-shirt, je veux profiter de tout son être. Toute sa chair. Admirer encore et encore cette peau immaculée, la goûter de mes lèvres brûlantes. Ma propre chemise trop grande découvre mes frêles épaules qui comme tout mon corps portent les marques de l’affection que notre cher papa me portait. Soigne ce pauvre corps meurtri Narcisse. Occupe-toi de moi. Je… J’ai tellement besoin de toi…
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Narcisse
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Narcisse


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MessageSujet: Re: Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3].   Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3]. Icon_minitimeLun 14 Jan - 21:04

Les pulsations de mon cœur s’accélèrent et je me sens m’évader. Oui tu es a moi Hinatéa. Tu es mien d’une façon si singulière mais si égoïste aussi. Tu es mien physiquement, moralement mais au finale tu m’échappera et j’accepte cette fatalité avec une dérision qui pourrait paraître étrange. Oui car nos cœurs chantent en cœur Hinatéa mais le tient est le seul a être sincère. Le mien ment. Te ment. Conasse, pétasse, traînée … Oui Hinatéa je te ment. Je te ment tellement naturellement que finalement j’arrive a croire que cette nuit, rien de tout ce que je vit autour n’est vrai. Qu’alors que tes mains soulève délicatement mon t-shirt, l’homme de cette nuit marque sur son agenda notre prochain rendez-vous et se matte des vidéos pornos pour trouver le moyen de me faire hurler de plaisir … Oui Hinatéa. Pendant que tu découvres le corps que chaque connard de cette ville a eu le temps de découvrir, j’oublie demain, j’oublie nos noms. Nous sommes loin d’Hinatéa et de Narcisse. Nos sommes loin des enfants Doen. Nous sommes bien loin de tout ça et je t’aime aujourd’hui encore plus que demain et qu’hier. On s’en fout du temps qui passe et de toutes ces merdes qui vont nous arriver demain. Hinatéa serre-moi un peu plus contre toi. Laisse-moi sourire, rire, te regarder. Laisse moi faire partie de ces filles débiles que j’envie avec leurs petits copains. Et leurs relations normales. Ouais Hinatéa, les statistiques avaient tout prévus mais pas cela. Une pute et un droguée, frère et sœurs, pratiquement en train de coucher ensemble. Nous venons de mélanger toutes les tares de ce monde. Manque plus que je tombe enceinte et que tu ais le sida. Que notre enfant soit triso’ et nous sommes les rois de l’hors-satistiques. Mais si être hors-satistiques c’est de crever bien sagement dans tes bras alors je veux bien être la reine. Et toi Hinatéa, tu veux bien être mon roi ? Dit Hinatéa est-ce que tu crois que maman et papa c’était comme ça avant … Merde. Non ne te prends pas un tabouret dans la gueule … Non. Il ne faut jamais jouer à imiter ses parents …

Je passes mes mains autour de ton cou et caresse doucement ta peau avant de reprendre tes lèvres. J’enlève le premier bouton de ta chemise tout en sachant que ce que l’on fait c’est interdit. Que le regard des gens se ferait d’autant plus pesant et que jamais, on ne pourrait être un couple heureux. Oublie Hinatéa, je ne veux pas d’enfants et d’une vie toute écrite … Je détruit moi-même ma propre vie. Pourtant j’ai des regrets. La prostituée pleure dans ses bains et laisse son maquillage coulé doucement, emportant avec elle tout les souvenirs heureux. Je t’aime. Te lèvres sur les mienne, ma main contre ton cœur … J’ai l’impression de tomber sur un nuage moelleux. Je vais prendre soin de toi Hinatéa, c’est pour cela que j’échange les rôles. Je te fait passer au dessus de moi et m’asseoit a califourchon sur ton bassin. Je déboutonne mes boutons de ta chemise avec une vitesse déconcertante, comme par habitude. On pourrait bien dire que la passion m’emporte mais la vérité est bien loin. Je m’appuie sur toi dépose mes lèvres dans ton cou doucement. J’attrape un petit bout de ta peau que je mordille doucement, que je ne le caresse doucement du bout de ma langue et y laisse ma trace. Je sais que ça fait tache pour ton boulot et que je te retrouverais sûrement avec un keffieh, me toisant froidement lorsque j’aurais le don de faire allusion a ce petit détail mais je m’en fous. Tu es a moi. Je ne me lasse pas de le répéter, je ne m’en lasserais jamais d’ailleurs. Et mes lèvres descendent doucement le long de ton torse alors que mes cheveux, caressant ta peau, suivent le même mouvement. Ce n’est pas vulgaire, c’est beau. Je dépose de doux petits baisers autour de ton nombril, comme lorsque nous étions enfants mais c’était si innocent avant. Oui si innocent. J’attrape la couverture et la met au-dessus de nous. Comme une tente, un abri … J’ai l’impression que rien ne peut m’atteindre maintenant. On est enfermé dans notre propre pêché et les gens à l’extérieur n’ont même pas le loisir de nous regarder. Tu es si beau Hinatéa. Et peut-être que moi aussi je suis belle. Je ne serais pas aussi naïve pour te dire que tu me rends belle puisqu’on sait très bien que c’est faux. Tu me traîneras dans la boue et je te tuerais à petit feu. La vie nous réserve un destin bien funeste mais tu t’en branles mon cher et j’avoue que je n’en ai rien à foutre non plus.

Je balance mon haut par terre et me calme légèrement, essayant de retrouver ma respiration, devenue bien trop irrégulière. J’ai chaud mais cette couverture me protége. Je ne vois que toi. Juste toi. Mes lèvres ses posent a nouveau dans ton cou et mes main desserrent doucement la ceinture de ton pantalon. Je sent que les choses sérieuses commencent Hinatéa et je ne me sens pas pareil. Je suis plus entreprenante mais un peu plus mal à l’aise aussi. Je t’aime Hinatéa mais tu es mon frère … Mon petit … Mon portable se met a cracher sa sonnerie stupide que je lui ai mise a défaut d’en trouver une autre et mes lèvres a deux centimètres des tiennes, j’ouvre grands les yeux et plonge mon regard dans le tient. J’enlève vite mes mains de ta ceinture a moitié défaite et attrape mon portable. Le nom qui s’y affiche tourne le romantisme de la situation au cauchemar, je soulève la couverture alors qu’une sensation de froid me glace les flancs et balance le portable contre le mur violemment. Je n’ose même plus te regarder en face et je soupire longuement en remettant la couverture au-dessus de nous. Je me sens hésitante. On ne peut pas tout deviner à partir d’un nom et mon stress finit par rendre la situation critique. Je dépose juste ma tête dans son cou. Je sais que demain je ne me priverais pas d’aller casser la tronche a cet enfoiré mais pour l’instant, Hina’ s’il te plait ne gâche pas tout. J’émet un genre de grognement en signe de mécontentement, dépose quelques baisers dans son cou et dirige de nouveau ma main vers la ceinture de ton pantalon. Entre deux essoufflements je murmure :

« Hina’ … Est-ce que tu veut vraiment savoir qui c’était ? »

Je ne sais pas pourquoi je joue avec le feu. Je n’ai pas le temps de réfléchir. On n’a pas le temps de réfléchir. Hina’ serre moi plus fort contre toi …
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3].   Le long souffle du vent guide nos pas .[Hina' <3]. Icon_minitimeJeu 17 Jan - 0:05

La ceinture. Accessoire hautement indispensable quand même le plus petit des pantalons peut vous contenir trois, quatre fois. Hinatéa n'en est pas encore à ce point. Patience, ce sera bientôt... Bientôt que tu paieras petit con. Tu paieras pour avoir passé tout ton temps dans un paradis artificiel. Tu verras, ce sera rigolo quand tes bras ressembleront à des cure-dents et tes jambes à des baguettes. Ah moins, évidemment, que tu ne crèves avant. Ce qui est fort probable, fort probable... Mourir comme un chien, seul et dégueulant de la bave et du sang comme un enragé. Voilà ton brillant avenir que tu as choisi. Tu es le seul responsable et tu le sais. Et elle sera bien loin là ta grande soeur, en train de se faire sauter dans quelque chiotte par un Don Juan de supérette ayant eu le courage d'aller aux putes ou un sosie de ton Papa : un tas espèce de légume sur lequel les chiens viennent pisser. Ce n'est pas une chose en elle-même qui fait mal mais son souvenir. Et ce souvenir te rongera. Non, j'veux pas m'prendre un tabouret dans la gueule. Je veux pas passer mon temps devant la télé à regarder des merdes abrutissantes, passer mon temps à bouffer comme un porc de putains de chips au fromage. Je crois que c'était ses préférées. Il achetait que ça. Et il daignait même pas m'en balancer quelques-unes, comme un chien, quand je crevais de faim. Je valais encore moins qu'un chien. Moins qu'une merde. J'étais juste le défouloir attitré. Mais aujourd'hui je crois que j'en ai rien à foutre. Ca me fait plus rien. Je me drogue pas pour ça. La vie est pas terrible, elle me la rend meilleure. Narcisse n'était plus là, elle me la ramenait. Histoire de quelques instants, je me disais "Oui elle reviendra, rien que pour moi, j'en suis persuadé." La preuve aujourd'hui que la drogue n'avait pas tout à fait tort. Mais aussi vite que s'estompent les effets euphorisants de la coke, Narcisse filera entre mes doigts, aussi vite qu'arrive le plongeon dans la phase de dépression, ça me tuera méchamment, lentement... Parce que là je n'aurais pas le remède. Aucun psychoactif ne pourra rien y faire, aucune héroïne, aucun joint, aucune cigarette. C'est notre destin. La fatalité qui s'abat sur nous. Nous sommes les auteurs de notre propre tragédie. Une saloperie de tragédie où de pauvres innocents crèvent tous ensemble à la fin de leur triste histoire qui se déroule en un jour. Notre propre vie n'aura guère duré plus longtemps, mais la principale différence c'est qu'on est loin d'être innocents. On est au contraire les pires criminels, et je veux bien plaider coupable avec toi ma Reine.

Tandis que tu déboutonne sa chemise, est-ce que ces souvenirs de types pervers bandant rien qu'en pensant à leur prochaine nuit avec toi te reviennent ? Il faut espérer que non. Que Hina est plus important que CA, que tous ces gros dégueulasses, que Hina n'est pas juste un client. Ses souvenirs à lui ça pourrait être un Jerry complètement bourré qui fait sauter tous les boutons de sa chemise comme un barbare avec l'espoir que Hina accepte un petit tour dans les toilettes. Ce qu'évidemment il n'a jamais fait. Il n'est pas homo. Ni hétéro. Il n'y a, répétons-le, que Narcisse pour lui. Réduire son existence à une seule chose c'est risqué, surtout si vous savez pertinemment que cette chose disparaitra. Je le sais et je m'en fous, oui. Masochiste Hina, t'es masochiste. Narcisse me mordille la peau, et je sais déjà que je ne prendrai pas soin de cacher ça. Des tas de pétasses pleureront dans leurs mouchoirs en soie et je me ferais virer parce qu'au patron à genoux me suppliant de leur expliquer que ça ne vient pas de quelque petite amie j'aurai été indifférent. Il aurait sûrement trouvé avant les multiples prétextes pour lesquels il aurait déjà dû me virer : retards, lenteurs, mauvaise tenue, disparitions subites dans les lavabos et par conséquent indifférence aux cris de détresse des clients vêtus d'or massif. La soudaine bonne humeur est par contre généralement appréciée. On ne sait pas d'où ça vient mais c'est bien. Narcisse a l'air bien entrainée concernant le déboutonnage. Je dois me poser des questions ? Sans doute. Mais j'ai une confiance aveugle - je l'avoue, en elle. Alors je m'inquiète pas. J'apprécie simplement ses caresses, ses baisers qui soulagent mon pauvre corps et effacent ces nombreuses années où j'ai été seul en tête à tête avec notre bourreau. Narcisse met la couverture par-dessus nous ce qui me fait sourire. J'ai l'impression d'être redevenu un gamin. Mais c'est qu'une impression. Puisque je suis encore un gamin après tout. Mes mains caressent doucement ses cheveux doux et lisses tandis qu'elle s'attaque à ma ceinture après avoir enlevé son haut. Alors je me redresse afin de déposer quelques baisers au milieu de sa poitrine, glissant une main dans son dos. J'étouffe presque sous cette couverture et j'adore ça, parce que c'est Narcisse qui m'aide à respirer. Elle m'a toujours aidé à respirer. Et je respire que pour elle.
Soudain retentit une sonnerie de merde (un peu le même genre de musique à la con que produisent les conneries à Harice), alors ma soeur se fige et sort son portable. J'ai à peine le temps d'y voir un prénom - que je crois masculin, mais j'ai même pas le temps de réfléchir que Narcisse soulève déjà la couverture et balance son téléphone violemment contre le mur. De quoi ameuter tout l'immeuble (avec des murs de 2 centimètres, t'm'étonnes...). J'hausse légèrement les sourcils. Qu'est-ce que j'peux dire à ça bordel ? C'est là que Narcisse me sort, et je sais pas pourquoi elle me sort ça :

« Hina’ … Est-ce que tu veux vraiment savoir qui c’était ? »

Et aussi soudainement que ce putain d'appel est venu nous interrompre, je me sens prêt à balancer toute ma rancœur et ma colère. Bref, à m'énerver. Ce que je fais jamais. Pourquoi ? Pourquoi est-ce qu'il n'y a que contre elle que je ressens une telle colère ? Je réussis quand même à parfaitement dissimuler cette tempête derrière mon masque qui a tout de même cessé de sourire. Alors je réponds froidement après m'être légèrement reculé : « Oui, si t'as rien à m'cacher. Mais tu viens de signer ton aveu. » Je suis décidément trop con. Je crois encore au Père-Noël. Et pourquoi j'y aurais pas le droit ?... Pas longtemps, aujourd'hui au moins... J'ai presque une soudaine envie de pleurer mais je me reprends, le ton et l'expression se radoucissent un peu et je dis : « Mais je veux rien savoir. Pas ce soir. Laisse-moi... Laisse-moi rêver, laisse-moi t'aimer encore un peu Narcisse... » Alors après m'être débarrassé de ma chemise déjà déboutonnée, je l'embrasse soudainement avec passion, longuement, remettant d'une main notre abri au-dessus de nous. Et nous échangeons notre salive, notre venin, notre passion au contact de nos bouches et de nos langues, comme les liens qui nous unissent et qui n'auraient jamais dû se créer. Je détache son soutien-gorge, et ma langue ne quitte sa bouche que pour apprécier sa poitrine menue. C’est Narcisse mon essence, mon sang. Mon besoin vital. Et nous nous apprêtons à commettre un des pires crimes au monde, avec parait-il le cannibalisme et le meurtre. En quoi notre amour est-il comparable au cannibalisme ou au meurtre ? En rien. En rien, j'en suis persuadé.
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