Premier jour d'internat

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Jeudi, premier jour d'internat pour Arvel qui va désormais commencer son avanture médicale. On l'a assigné au groupe de soutient médical du dirigeant Beley, un homme fort grand capable de refaire la voix de n'importe qui. Il est assez impressionnant, mais dans le fond, c'est un brave mec. C'est à 8h00 que la première journée d'Arvel commence.

Conor, vous avez Malique, Bernardinolockonosky et Pandore.

Pandore? Pandore comme Pandore? Ce nom évoqua quelques souvenirs, quelques images...son grand père lui expliquant le mythe de Pandore. Mais pourquoi appeler quelqu'un Pandore?
Secouant la tête en enlevant une mêche de devant ses yeux, Arvel, en blouse blanche acquiessa d'un signe de tête avant de partir vers sa première patiente. L'air s'engouffra sous le tissus blanc qui fit une ronde suivant le chemin de l'interne.

Pendant qu'il marchait, Arvel pensait à ses cours, puis à Pandore...encore à ses cours, puis une nouvelle fois à Pandore. Il s'arrêta un moment avant de regarder en face de lui. "C'est la clef" lui disait son grand père..."Ouvre la boite de Pandore et tu contrôleras la planète...".
Ses pensés furent stoppées lorsqu'un malade percuta le médecin le faisant trébucher au sol...Il n'avait pas sentit le coup...pas de sensation dans le dos...Lentement, il se leva en s'appuyant sur un brancard.

Quelques pas plus tard, Arvel tomba devant la porte de Madame Malique.

Madame Malique, je suis votre int [...]

Ta gueule petit con! Si j'étais ta mère je t'aurai déjà flanqué une rouste petit merdeux! La jeunesse de nos jour, ils ne savent pas parler aux gens!
ENFOIREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE!!!

Arvel resta planté là un moment regardant sa patiente d'un certain nombre d'année s'énerver sur son lit d'hopital. Les yeux du jeune homme étaient grand ouvert et regardaient à gauche et à droite...avant de revenir à gauche où était accroché un bloc-note électronique. Il s'y dirigea et alluma l'objet avec une clef personnelle. Pendant ce temps, derrière, Madame Malique piquait toujours sa crise, insultant l'interne de tous les noms, lui envoyant des insulte...et un verre aussi, qui vint se briser sur le dos d'Arvel qui en profita pour se gratter. Pas de sensation...juste des chatouilles.

Il fouilla dans le bloc-note avant de le refermer, et de se retourner.

*Hum...trouble de la conscience, skyzophrénie et trouble de Barc...c'est rare le trouble de Barque...Il lui faut [...]*

2 grammes de flindrum de soude en injection. Aller...on se calme Madame Malique...

Tout en disant ça, Arvel avait tiré une seringue assez volumineuse d'une autre boite se trouvant à proximité du bloc-note dans laquelle se trouvaient plusieurs remèdes. Le flindrum était l'une des nouvelles substances trouvées récemment et dessuite analysée par les différents laboratoires. C'est un puissant médicamment contre les maladie psychotiques en mentales.

Faisant échapper l'air de la seringue, Arvel s'approcha de la femme avant de la piquer dans la cuisse sans vraiment avoir localisé l'endroit au préalable. La femme avant énervée se calma en un trait. Il visa un point dans la salle et ne bougeait plus...

Bonjour docteur...je veux voir ma maman...

Oui madame, je reviens dans 4 petites heures...

Puis, d'un geste vif, Arvel se retourna avant de refermer la porte derrière lui...

Ce n'était pas le patient répondant au nom de Pandore qui arrivait à ce moment là à l'hôpital. Non, il s'agissait de quelqu'un d'autre.
Cela avait commencer depuis le matin. Leïla, l'une des prostituées, se plaignait d'avoir des nausées. L'on se demanda si elle avait oublier de rester sur ses gardes et que, par conséquent, elle s'était retrouvé enceinte. Ni une, ni deux, elle était allé à toute vitesse dans la pharmacie la plus proche et avait acheté un test de grossesse ... qui s'était finalement révélé négatif. Qu'était-ce donc?
On fit allonger Leïla sur un lit. Pas de travail pour elle aujourd'hui. Durant leurs pauses, ses collègues étaient aux petits soins pour elle, prenant la relève de ce que Calypso avait accomplit. C'était l'une des raisons pour laquelle il vallait mieux se trouver au Pêché Originel que dans tout autre établissement. Il y régnait une solidarité que l'on ne trouvait nulle part ailleurs.

Les heures passaient... et l'état de Leïla ne s'améliorait pas. Pire, il se dégradait. Tous les quarts d'heure, elle était prise de vomissement, et par conséquent s'affaiblissait de minutes en minutes. Chez certains, l'inquiétude laissa très vite la place à la panique. Elle allait y rester! Seule Calypso savait qu'elle ne mourrait pas. Ce n'était pas qu'elle avait décidé qu'elle vivrait. C'était tout simplement qu'elle l'avait vue... Cependant il lui était également impossible de savoir de quel mal elle souffrait, et encore moins comment fallait-il s'y prendre pour la guérir... C'était pour cette raison que Calypso finit par décider qu'elle allait emmener Leïla à l'hôpital.

Même lorsqu'elle se trouvait dans des situations critiques, Calypso était élégante. Ce jour là, elle était vétue d'une robe pourpre qui tombait jusqu'à ses chevilles, légèrement fendue à la jambe gauche, laissant entrevoir son mollet fin ainsi que le bas de sa cuisse. Un boa de couleur pourpre était délicatement posé sur ses épaule et tournait autour de son coup. Sa robe, sans être indécente -elle ne se trouvait pas dans le quartier chaud- laissait entrevoir une partie de son décolleté... juste assez pour que l'on se rappelle de qui elle était, si par erreur on l'avait déjà oubliée. Ses lèvres étaient peintes d'un rose pâle, amplement suffisant. finalement, elle avait enfilé des petites botines de couleur noire, assorties à un sac d'une marque de luxe, probablement un cadeau d'un de ses clients.

Son arrivée à l'hôpital fit des ravages. Tandis qu'elle marchait d'un pas lent et léger, détaillant avec grâce le moindre de ses mouvements, les femmes arrêtaient leur lecture, tandis que les hommes, contemplaient la créature la bouche ouverte, peinant à croire ce qu'ils venaient de voir. ELLE était là?! Comment cela pouvait-il être possible? Ce n'était que quelques secodnes plus tard qu'ils remarquaient alors la jeune Leïla à la mine déconfite, marchant avec peine et devant prendre appuit sur sa patronne. Cependant, sa démarche était également un tantinet gracieuse, et il était fort probable qu'en temps normale elle devait être ben plus belle encore. C'était ainsi lorsque l'on travaillait avec la Lusiana. On attirait le regard même lorsque l'on était sous son plus mauvais jour... et par conséquent, on attirait la jalousie des épouses, des adolescentes, des riches bourgeoises... et des autres prostituées... Un regard suffisait à charmer pour l'éternité le potentiel client et ensuite... par ici la monnaie...

Et voilà que les deux mirages déambulaient dans les couloirs. Les infirmières, les médecins, arrêtaient quelques instants leurs occupations en cours afin de pouvoir aider la Lusiana, et son aprentie. Dieu, qu'il était bon d'être traitée comme une Reine, alros qu'à la base l'on exerçait l'un des métiers les plus ingrats du monde!

Et pourtant, tout le monde dans cette hôpital semblait particulièrement occupé. A tel point que Calypso commençait à se demander si on lui avait réellement fait une fleur en lui proposant d'être prise en charge en priorité. Finalement, un médecin d'une cinquantaine d'années s'addressa à elle:

"Madame, veuillez me suivre, quelqu'un va s'occupper de votre compagne. Veuillez l'excuser, c'est un jeune interne, et c'est son premier jour..."

"Ne vous en fait pas, il faut bien une première fois n'est-ce pas?"

Avait-elle répliqué de sa voix douce, acocmpagnant ses dires d'un petit clein d'oeil. Cette phrase, sortie de la bouche de la femme, était bourrée de sous-entendus, tout du moins du point de vue du médecin. Devenant rouge pivoine, il l'invita à le suivre, puis, arrivé à la hauteur d'Arvel, il souffla ces mots:

"Connor je te hais..."

Après quoi il laissa le jeune homme en compagnie des deux magnifiques plantes. Mouvement lent de la tête, histoire de ramener les cheveux en arrière. Et voilà que Calisto, avec ses yeux de biche en émoi, commence à dire:

"Bonjour... Voici Leïla, l'une de mes employées. Depuis ce matin elle a des nausée, qui ont laissé place à des vomissements... Elle a même craché du sang..."

Et la jeune Leïla, de sa voix de cristal, reprit alors...

"Dites nous que ce n'est pas grave..."

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Arvel allait se rendre vers son deuxième patient lorsque l'hopital sembla s'arrêter de travailler. Il n'y préta pas attention se concentrant sur ses objectifs de la journée ne voulant pas gacher sa première journée d'internat. Il marchait la tête basse à la rencontre de Pandore...Mais tout ce qu'il rencontra, c'était un docteur...qui lui, avait finit ses années d'internat. Mais à coté de lui...deux magnifiques créatures qui firent tourner les yeux d'Arvel. Elles étaient vraiment magnifiques, élégantes, soignées...sauf une qui avait quelques taches de sang sur ses vêtements.

Alors, le docteur assigna ces deux personnes à Arvel le maudissant. Pour réponse, il leva un sourcil avec un sourire en coin. Puis, son attention se braqua sur les deux personnes. D'une voix à peine aisitante, il dit:

Bien...Hum...veuillez me suivre.

Arvel fit un signe de main afin d'inviter les deux prostitués à le suivre. Bien entendu, il ne connaissait ni leur nom, ni leur réputation ni aucune autre chose sur elles...en gros, il ne les connaissait strictement pas. L'interne se dirigea vers un salle d'examen tout ce qu'il y avait de plus normale alors que la fameuse Leïla se mettait à tousser d'une façon roque et rugueuse. Arvel émit une petite grimace de compassion avant de reprendre:

Bien, expliquez moi votre problême.

Sa voix se faisait de plus en plus sure, il prenait confience bien qu'il eut fallut une certaine maitrise de soit pour canaliser ses émotions...La femme paraissant en bonne senté fit une brève analyse de l'état de son employer. Des nausées, vomissement et du sang...Arvel réflèchit l'instant de quelques secondes regardant un peu tous les instruments qu'il avait à sa porté...

Hum. Du sang vous dites?

L'interne s'approcha de Leïla et appuya sa main sur le haut de son dos. Le geste pouvait paraitre anodin mais était fortement utile. Ainsi, il émettait un diagnostique sur la respiration de la femme. Ceci l'instant de 5 secondes avant qu'il n'incite Leïla à s'allonger sur le lit d'examen.

Bien, je vais vous demander de vous allonger ici afin que je puisse vous osculter.

Au passage, il fit un petit sourire timide à la grande femme vraiment très ravissante.
Une fois la malade allongée, il remonta le dossier du lit afin de faciliter sa respiration. Il se tourna tout en mettant son stétoscope sur les oreilles et dit à Calypso:

Vous pouvez vous assoire sur l'un des fauteuils à votre disposition si vous voulez.

Puis, il revint à sa patiente. Dans sa tête, ce fut tous ses cours théoriques qui lui revenaient. L'examen de base, étendu...diagnostique, soin etc..?tout était claire pour lui dans sa tête et était tout à fait confiente. La malade demanda alors si ce n'était pas grave. Au vu des symptomes, on ne pouvait pas dire que ce n'était pas "grave"...et de toute façon, il ne pouvait pas se prononcer avant d'avoir terminé.

D'après ces symptomes, je ne peux pas dire que c'est anodin, et vous en constaterai par vous même. Les vaumissements, les crachats de sang...les nausées. Ce ne sont pas des signes qui font généralement plaisir aux médecins...

La principale devise d'un docteur était de ne jamais mentir à un patient. C'était l'une des règles primordiales de la médecine, et Arvel comptait bien en tenir rigueur.
D'un geste assuré, il posa une main sur le front de Leila, et deux doigts sous son menton afin de lui faire basculer la tête vers l'arrière. De là, il examina le coup de sa patiente d'un oeil expret pour détecter une quelconque anomalie. Avant, les médecins palpaient le cou...mais ces methodes sont révolues.

Il fit un leger grimacement. Avant de demander:

Vous savez mal à la poitrine lorsque vous respirez? La gorge vous brule lorsque vous rejetez? Des douleurs abdominales?

Les réponses furent toutes positives...S'il posait ces questions, c'est qu'il avait trouvé le problême chez cette femmes. Il enleva son stétoscope de ses oreilles avant de se tourner vers Calypso. Il se gratta la tête avant de se retourner vers sa patiente.

C'est une nouvelle MST...Avez-vous eut des pratiques...sexuelles récemment? Si oui...avez vous eu des...saignement?

Arvel était quelque peu embarassé de poser ce genre de question...mais il le fallait, celà pouvait aider à donner un meilleur traitement.

Les deux femmes furent alors emmenées dans le bureau du jeune interne. Jeune au point de ne pas les avoir reconnu. Etait-il seulement d'ici? Calypso en doutait. Dans le cas contraire il était mais alors... drôlement pure... Chose qui n'en était pas moins intéressante. Mais pour l'heure, le problème n'était pas là. la question, pour ainsi dire, ne se posait pas du tout d'ailleurs. Entrées dans le cabinet, Leïla lança un regard apeuré à Calypso. Elle n'avait peur ni de sa patronne, ni du médecin, seulement de ce que l'on pourrait lui annoncer...
Et puis, elle se remettait à tousser, d'une toux pour le moins inquiétante. Mais la jeune courtisane, courageuse, parvenait à ce moment là à contenir ses larmes.

Malgré la situation critique, Calypso trouvait ce petit médecin en herbe attendrissant. tout d'abord intimidé, il semblait à présent devenu maître de la situation et sûre de lui. Même s'il s'agissait d'un tout autre domaine, Calypso savait bien ce que ce genre de comportements signifiait. Ainsi, elle pouvait espérer que le jeune médecin connaisse parfaitement son sujet... et par conséquent, qu'il trouve rapidemment le mal de Leïla pour la guérir au plus vite. Tandis qu'il touchait son dos, Leïla émit un hoquet de surprise. Ce n'était pas qu'elle était gênée d'être touchée -sinon elle était mal partie pour avoir du succés dans son métier- elle était plutôt étoné de ce geste, tout simplement à cause du fait qu'elle emmettait certains doutes quand à son efficacité. Cependant elle était péripathéticienne, et bien que ce mot puisse avoir une consonnance scientifique, cela n'avait rien avoir avec la médecine... tout du moins la médecine pratiquée par Arcel Connor. Ainsi, elle s'en remettait à lui.

Tandis que Leïla s'allongeait sur le lit, Calypso croisa le regard du jeune homme et ne manqua pas le petit sourire timide qu'il lui adressa. La Lusiana lui répondit alors par un grand sourire tendre. On aurait dit une maman qui regardait son fils, lui disant avec les yeux "C'est bien mon grand! Je suis fière de toi!". A la place de tout ceci, elle pensait plutôt:

*On croirait voir un tout jeune enfant! C'est trop mignoooon!*

Ecoutant les dires, du médecin, Calypso s'activa. elle alla donc s'assoir sur le siège le plus proche. Une fois ceci fait, elle dessera le boa autour de son cou. Quelle chaleur! Décidément ces derniers jours! Puis, afin de mieux regarder ce que faisait le jeune homme, elle décala son siège pour avoir une meilleure vue sur Leïla. De plus, c'était un bon moyen pour fixer la jeune femme dans les yeux, et lui faire parfois des sourire encourageants, histoire de lui réchauffer un peu le coeur. Et pourtant, tout au fond d'elle même, Calypso redoutait le pire. et si cette maladie était trop grave pour qu'elle puisse encore travailler... ou pire? Et puis, ce n'était pas avec un gouvernement comme celui qu'ils avaient que les gens possédaient une couverture sociale digne de ce nom. Leïla n'était même pas assurée, en résumée tous les soins qu'elle aurait ne seraient nullement remboursés. Tous les employés du Pêché Originel seraient alors mis à contribution. Elle le savait. Mais qu'importe, il fallait aider Leïla.

Le début du verdict du médecin commença à sérieusement inquiéter Calypso. Et elle savait que Leïla était probablement dans un état bien pire. Qu'est-ce qui l'attendait? Quel mal la rongeait? Le coeur de la maquerelle battait à toute vitesse. La réponse... Vite! elle voulait en savoir plus! Elle voulait que le verdict tombe une fois pour toute. toute cette attente... voilà qu'elle ne la supportait plus...
Et puis voilà... Tel la lame d'une guillotine, la réponse tomba. Rapide, tranchante... glaciale... une MST... mais comment cela était-il possible? Dans un mumure, d'une voix stupéfaite elle dit alors:

"C'est impossible... Mais? Leïla, comment se fait-il? J'avais pourtant mis un point dh'onneur sur la contraception et l'importance de se protéger!"

Soupir de la part de la dame. Sanglots venant de Leïla.

"Calypso... Je suis désolée! J'étais avec un client... Il ne restait plus rien... Et dehors, le ciel était un noir d'encre. J'avais trop peur de sortir..; Et je ne voulais pas laisser un client insatisfait! alors... Pardonnez moi!"

"Je dis cela pour toi ma soeur! Regarde où tu en es!"

Puis Calypso se leva, s'avança vers le lit. Tandis qu'elle prit la main de sa protégée, elle regarda Arvel. Comme si à l'heure qu'il était il ne s'en doutait pas déjà, elle déclara:

"Nous sommes des prostituées..."

Puis Leïla répondit à la dernière question:

"J'ai eu des rapports pas plus tard qu'hier soir. Mais cette fois là le client était protégé. Et puis, mon cycle est régulier, alors je n'ai eu des saignements que lorsque j'étais censée en avoir..."

"Que va t-il se passer maintenant?"

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Arvel laissait faire la scène de ménage totalement indifférent. Il commençait à préparer quelques affaires et téléphona à un autre sérvice.

Il faudra me préparer une dose de Séloculine 300 s'il vous plait.

Une fois tout prets, le jeune homme se retourna et à ce moment, on lui annonça qu'il oscultait deux prostitués. Son visage se bloqua cillant un peu vite...il se passait la langue sur les dents tout en fronçant le sourcils. Il fit quelques pas dans la salle regardant le sol, puis il regarda Leïla lui expliquer la normalité de ses cycles. L'interne affirma de la tête avant de dire:

Bien, tant mieux. Celà veut dire que ce ne va pas s'agraver. Cependant, je vais être obligé de vous hospitaliser madame. Vous comprendrez que ce genre de maladie n'est pas à traiter à la légère. Il va vous falloir un traitement...et...

Arvel fit une grimace, il était géné à l'annonce qu'il allait faire car c'était sa première annonce d'une telle "gravité". Quelle première journée...

Et on va devoir vous oppérer. Comprenez que cette MST est toute nouvelle, et qu'elle est assez dangereuse. C'est un microbe qui s'incruste dans les cavités des poumons...

Pendant qu'il parlait, Arvel cherchait une feuille blanche ainsi qu'un stylo. Une fois ces affaires trouvés, il s'assaya sur le rebord du lit où se trouvait Leïla et se mit à dessiner ce qu'il expliquait afin que sa patiente comprenne mieux.

Ce microbe se fixe ici, sur le poumon. Il transmet des informations à l'autre poumons et petit à petit, il prend de l'importance bloquant le sang qui passe pour l'oxygéner dans les poumons...L'oxygénation ne se fait plus et le sang de se renouvel plus. Vous avez des rejet, ce qui est la cause de vos toussement ensanglantés. Si l'on n'agit pas tout de suite, votre sang ne sera plus oxygéné, et...et...les muscles vont commencer à s'attrofier...le cerveau va perdre toutes ses facultés...et...vous connaissez la suite.

Afin d'éviter celà, il faut que l'on vous oppére et qu'on enlève ce microbe. Il n'y a aucun risque et la cicatrice sera vraiment minime d'après les progrès que nous avons fait en cryogénie et en médecine généralement...

Arvel déposa la feuille sur une table avant de se lever. Alors, il se dirigea vers Calypso oubliant totalement sa gène. A vrai dire, il était totalement dans son domaine et en oubliait tout ce qui pouvait se passer autour. Arrivé près de la chaise, il s'accroupie afin de se mettre plus ou moins à hauteur de la femme avant de dire d'une voix relativement faible:

Il faudrait surement prévenir sa famille...cette oppération est sans risque certes, mais nous avons besoin d'autorisation...Ce ne sera pas moi qui oppérerai, je ne serait que spectateur en temps qu'étudiant mais je peux vous garantir que je veuillerai sur elle après l'intervention...

Vint alors l'annonce de l'opération, provoquant un hoquet de surprise chez la jeune fille, suivit ensuite de sanglots. Calypso lui caressa alors tendrement la joue, tentant comme elle le pouvait de la rassurer.

"Allons ma belle, ça va aller... Et puis cela est nécessaire! Tu ne peux pas rester comme ça! C'est dangereux certes, mais si l'on fait ce qu'il faut, on peut espérer que tout ira pour le mieux d'accord? Et puis cet hôpital est très bien! Tu es entre de bonnes mains d'accord?"

Un petit sourire réconfortant se dessina sur son visage, et puis tandis que le médecin commençait son explication à la jeune fille, Calypso s'éloigna doucement, pour finalement rejoindre lentement un siège dans lequel elle s'assit. A ce moment là, elle eut comme une envie de prendre sa tête entre ses mains, et de crier un bon coup. Cependant l'image qu'elle s'était forgée depuis des années ne devait pas être fissurée. Elle resterait donc droite, silencieuse, se mordant simplement sa lèvre inférieure. Est-ce que toute cette histoire se finirait bien?

Finalement, le médecin revint vers elle. Ou plutôt le jeune interne. Car il semblait si jeune ce petit, ses traits semblaient si pures, et son comportement traduisait l'innocence et peut être même la naïveté. En ce monde, c'était chose rare, à l'ordinaire les gens étaient soit du genre à profiter de la situation, soit résignés. Les exceptions se faisaient de plus en plus rares... Allez petit interne... surtout reste comme tu es...

Sur le même ton qu'Arvel, elle répondit:

"Monsieur... croyez-vous que s'il lui restait une quelconque famille elle serait en train de faire le trottoir? Elle n'a plus personne, à part ses pairs... et moi. Je signerais donc cette autorisation, ne vous inquiétez pas."

Et ce fut tout. D'un certain côté, y avait-il encore quelque chose à dire? Il faudrait attendre, attendre, faire ce que l'on dirait, et puis c'était tout. Quelques mots échangés, l'autorisation signée, une poignée de main finalement, et Calypso quitta l'interne pour d'autres couloirs de l'hôpital.

Vers: "Vaccinations [SCENARIO 1]