~~Pandore~~
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

~~Pandore~~

Bienvenue en ces temps troublés
 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Un café, un matin

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Wesley Martigan
Membre
Wesley Martigan


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 09/07/2007

ID
Nom: Martigan, Wesley
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième oeil

Un café, un matin Empty
MessageSujet: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeMer 11 Juil - 0:27

(Suite de :https://pandore.1fr1.net/Armago-L-ile-au-Nord-c2/La-Main-Blanche-f8/-p77.htm#77)

Huit heures du mat…. Tu parles d’une heure pour un rendez vous, mais le type a qui j’ai affaire est pas du genre à négocier. Dans le milieu, on l’appelle le rat, parce que d’après certaines rumeurs il vivrait dans le réseau souterrain de la ville, un ancien informaticien au service du gouvernement qui a sombré dans une sorte de paranoïa. Il voit des complots partout…. Sauf que parfois il sort pour se procurer certaines denrées… C’est ainsi que j’ai fait sa rencontre, un soir dans une ruelle où il se faisait tabasser par trois brutes en manque de sensations. Je leur ai donc procuré une autre sorte de sensation à base de poing made in Marty. Depuis je l’utilise parfois pour analyser certaines données, n’ayant plus confiance en les labos de notre bien aimée police.

Bref me voici donc dégustant mon café à une table de ce bar chicos du quartier des affaires. Le genre de lieu où un type comme moi est repérable comme un noir invité à la réunion annuelle du Ku Klux Klan, le bonheur absolu… A peine si le garçon n’a pas craché dans ma boisson, et malgré l’heure de pointe toutes les tables alentours se vident. Mais c’est un truc, j’attire l’attention ainsi, et personne ne verra le rat vêtu d’un vêtement de nettoyage de notre bien aimé cité récupérer la copie des cds faites à son intention et déposé en une poubelle publique . Dans deux jours il en aura décrypter une partie et je les récupèrerais de la même façon en un autre endroit que seul lui et moi connaissons.

Je m’apprête donc à me lever quand j’entends une voix connue m’interpeller.


Lieutenant Martigan, quelle surprise de vous voir en ce lieu, vous nous avez habitué à fréquenter des lieux plus….interlopes. Peut être vous êtes vous égaré et je me ferais un plaisir de vous remettre sur la bonne route.

Aller crache ta bile vieux con….L’homme qui me fait face à la quarantaine bien entamée, mais essaye de faire plus jeune grâce à de la teinture et de la gomina. Pompes italiennes, costard sur mesure à dix plaques et l’indispensable rolex au poignet droit… Rolex dont le seul prix représente pour moi une décennie de travail… Ah j’oubliais le petit détail qui explique notre relation commune : Monsieur est l’amant, le patron et le compagnon d’Irina et accessoirement celui qui élève ma fille. Autre détail amusant, quand je rencontre ce type, j’ai des flashs…Pas des meurtres ou autres saloperies non, je vois juste en direct live, son dolby stéréo, mon amour coucher avec lui pour pas user de termes plus vulgaires… Et c’est pas un spectacle conseillé au moins de 18 ans, mon film porno du samedi soir rien qu'à moi…

Monsieur Danielson, non je ne me trompe pas…. Il me semble que ce bar n’est pas un de ses clubs privés que vous avez pour habitude de fréquenter. Mais j’y pense, vous allez peut etre voir votre dentiste…Il habite non loin de la si je me souviens…

Petite pique personnelle…Quand j’ai su pour Irina et lui, je lui ai explosé la mâchoire et à présent un bon quart de ses dents sont fausses. Il a voulu me traîner en justice mais au final à préférer se servir de ça pour obtenir la garde de la gosse pour Irina. Je suis peut être trop impulsif parfois, mais bon sang que ça fait du bien. Je le vois blêmir, j’ai gagné cette passe d’arme, hein Porky ?

Bon sang je savais bien que j’emporterais pas ma victoire au Paradis. Ma vue se trouble, une chambre, Irina, lui… et un second couple sont emmêlés en train de forniquer de nombreuses façons. Je vois les mains se poser sur son corps si doux qui m’a procuré tant et le caresser, le regard d’Irina empli de ce plaisir malsain, les langues s’emmêler en de multiples ballets, les corps s’enlacer… J’ai même le son, les gémissements et autres…Ils ont du la droguer j’en suis sur…Passons sur le reste, j’ai mal rien qu’à y penser. Je me mords la joue en un geste illusoire pour couper la scène et hop me voici de retour. Lui me regarde, il ne sait pas ce qui vient d’arriver… Porky, t’a une belle place sur ma liste des salauds à liquider le jour ou je voudrais régler mes comptes…


Et bien Monsieur Danielson, si vous voulez m’excusez, je dois aller travailler…Mais nous nous reverrons à l’enterrement de ce cher monsieur Nelson, une de vos relations je crois…

La il pâlit vraiment… Il a compris que je pouvais devant toute la foule présente sortir Lolita et le plomber si il allait trop loin. Mes yeux de loup ne le quittent pas alors que je me lève souplement. Je sens la peur l’envahir, la sueur souillée son beau costume… C’est ça d’avoir mon Cv, j’ai pas leur fric ou leur pouvoir mais j’ai la volonté et la force de me battre pour le moment.

Je sors dans la rue alors que le soleil commence à se montrer… Durera pas, il finit toujours par pleuvoir dans ce coin pourri. Une plaisanterie des dieux, si ils existent, pour tenter de nettoyer la fange du lieu. Je sors mon paquet de clope m’en allumant une puis je regarde autour de moi la foule des bureaucrates, fourmis ouvrières s’activer, et les journaux locaux sortir l'édition de huit heures.


Dernière édition par le Sam 28 Juil - 0:15, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Jarael O
Invité




Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeMer 11 Juil - 14:33

Je redresse lentement la tête alors que je sens les premiers rayons du Soleil pénétrer dans mon bureau. En posant le journal je regarde l'heure...7h30 du matin, autant dire que je venais encore une fois de passer une nuit blanche à bosser, mais ce ne serait ni la première ni la dernière fois. Etrangement je ne me sens pas plus fatiguée que ça, mais je suis juste surprise de ne pas m'être rendue compte de l'heure qui va foutre en l'air ce que j'avais encore projetée de faire.
Le projet semble d'ailleurs se réveiller, car oui le projet a un nom: Kevin qu'il s'appelle. Allongé sur un lit de fortune dont je me sert parfois en cas de manque évident de sommeil, ce jeune nouvel employé d'Omale était venu dans mon bureau hier soir afin de...finaliser certains termes de son nouveau contrat. En termes moins censurés celà signifiait que j'avais décidée d'en faire mon amant pour cette nuit, faut dire aussi qu'il est plutôt bien foutu...23 ans, un corps d'athlète...que demmander de plus ? Mais les ennuis semblaient s'être accumulés au cour de cette nuit, j'avais dû superviser la remise en page du quotidien suite à l'arrivée imprévisible du suicide d'un membre de l'Apocalyptic Blow, le genre de nouvelles digne de faire la une. Et puis finalement ça n'avait pas arrêté, diverses affaires qui ne pouvaient apparament pas attendre quelques heures supplémentaires, et me voilà déjà au petit matin avec mon jeune employé qui se lêve...la soirée était gâchée.

Pardonnez moi mademoiselle O'Connor mais il faudrait que je commence à aller au travail...si toutefois vous m'engagez...

Si toutefois je l'engageais...rien que pour le plaisir de la chose je laisse plâner un silence de mort. Je sais que ce jeune homme est qualifié, mais surtout qu'il a un besoin pressant de trouver du boulot, après tout les créanciers sont toujours plus compréhensifs envers quelqu'un qui a une source de revenus dans laquelle ils peuvent s'abreuver.

Allez parler à ma secrétaire monsieur Griff, et dites lui de vous trouver un travail à la mesure de vos compétences, je vous engage. Toutefois vous reviendrez d'ici quelques jours...nous n'avons pas terminés votre entretien d'embauche. Vous pouvez disposer.

Toujours aussi froide et formelle, même avec mes futurs amants. Tandis que ce cher Kevin quitte la pièce en s'étant sommairement rhabillé et avec un sourire au visage, je contemple la ville depuis la baie vitrée de mon bureau. Gallisco s'éveille peu à peu, des millions de personnes qui suivent le schéma quotidien "transport, boulot, dodo" tant privilégié par le gouvernement acutel. J'en suis au point de trouver l'imbécilité humaine digne d'etre éradiquée, mais je garde ces pensées pour moi même car elles risqueraient d'attirer l'attention, et je ne sais que trop bien le sort qui me serait réservé si on venait à découvrir qu'en plus d'être PDG d'Omale, j'assume"l'emploi" de dirigeante d'un groupe terroriste...La Renaissance de Pandore, et ce depuis à peine quelques semaines.
Je me met progressivement à frissoner. Je n'ai pourtant pas froid ni rien...mais à vrai dire je me rend compte...que ma dernière cigarette remonte à un peu plus de 24 heures, j'étais tellement occuppée que jen avais presque oubliée d'inhaller ma dose de nicotine. Je suis obligée de descendre les 285 étages qui composent le siège central d'Omale pour sortir, c'est le problème avec les détecteurs de fumée, ces saloperies remplissent tellement bien leur rôle que toute cigarette allumée dans l'enceinte du bâtiment donne une douche gratuite à son possesseur...un bon gag pour certains, mais personellement je n'y vois rien de drôle...est-ce que je ris souvent en même temps ? La réponse est non.
Je ne prend ni les escaliers ni les ascenceurs normaux, non, j'ai mon propre ascenceur personnel par simple souçi de sécurité La longue descente commence à peine que mon portable sonne dans la poche de mon veston. Merde j'ai oubliée de le couper celui là...je le sort et je regarde qui m'appelle, avant de finalement décrocher, c'était sûrement imporant.

Isak, je viens de passer une nuit blanche et je n'ai pas eûe droit à un moment pour fumer une cigarette depuis plus de 24 heures, j'espère que tu m'appelle pour une raison plus que valable.

Mon chef de la sécurité se tenait à l'autre bout du fil, l'une des rares personnes à véritablement me connaître, et probablement aussi blanc comme neige que Lucifer en personne si il existe. Ayant servi de garde du corps à mon père avant son décès et chargé par ce dernier de veiller sur moi après sa mort, Isak ést de ce genre de personnes fidèle à une famille pour le restant de ses jours, sans compter que je le paye très grassement en prime.

Pardonnez moi patron, mais il fallait que je vous apprenne cette bonne nouvelle moi même. Une nouvelle concernant le problème dont vous m'aviez chargé de m'occupper.

Pas besoin de centaines d'explications, malgré mon manque de sommeil je comprend immédiatement à quoi il fait référence.

Tu est sur une ligne sécurisée au moins ? Il ne faudrait pas que les flics interceptent ça, même mes avocats auraient du mal à me défendre...

Oh absolument pas, je suis dans une banale cabine téléphonique et j'ai même averti le commissaria le plus proche de la situation...
Plus sérieusement ne vous en faites pas mademoiselle, j'utilise le réseau de téléphonie Omale, autant dire que les petits poulets on autant de chance d'intercepter cette communication que de vous faire tomber actuellement.
Mes hommes et moi avons retrouvés la planque de ce jeune membre de la Renaissance qui menaçait de vous balancer. Il nous a suffit de quelques menaces pour qu'il nous déblatère tout ce qu'il savait, ensuite on lui a injecté une dose mortelle d'héroïne avant de nettoyer toute trace. Les autorités croiront à une overdose.


C'est alors que je poussais un soupir de soulagement, cet élément imprévu aurait pû me mener droit à la chaise éléctrique si il était parvenu à raconter tout ce qu'il savait aux autorités.

Excellent boulot. Bon il est temps que je te laisse, de ton côté continue de suivre l'emploi du temps que je t'ai donné. Ciao

Je raccroche avec un sourire mauvais aux lèvres qui s'efface aussitôt les portes de l'ascenceur ouvertes, il ne faudrait pas que les employées me voient aussi soulagée. Je sort de l'immensse building par une porte un peu à l'arrière, puis je sort une cigarette que j'allume vite fait avant d'en tirer quelques bouffées. Bien vite la sensation de manque s'estompe et je me met à marcher tout en ne quittant pas les environs de l'immeuble. C'est alors que je tombe vraiment par hasard sur une figure que je ne peut absolument pas blairer, mais hélas on dirait que je n'ai pas le choix.

Tiens quelle mauvaise surprise...Lieutenant Martigan. Qu'est-ce que vous faites ici ? Encore en train de chercher des preuves inexistantes concernant mon implication présumée dans un de vos délires ?

Le fait que je connaisse aussi bien un simple Lieutenant de Police pourrait en surprendre plus d'un, mais à vrai dire Martigan est très loin d'être une connaissance que j'apprécie. Celà fait déjà un moment que ce flic me fout régulièrement des bâtons dans les roues, car il ne faut pas croire que mon compte en baque serait aussi plein seulement avec les bénéfices réalisés avec mon groupe.
Prêts à taux usuriers, trafics en tous genres, escroqueries, menaces et manipulations, voici une partie de ce que j'appelle "l'économie cachée" d'Omale. Toutefois personne n'était jamais parvenu à prouver mon implication où celle de mon groupe dans ces divers dommaines qui n'étaient pas légaux pour le moins du monde, mais ce flic parvenait à compenser ce manque de preuves par le fait qu'il faisait quelques fois capoter quelques unes de mes affaires. En bref, cet homme n'avait vraiment pas une place de choix dans mon coeur pour peu que j'en aie un.
Revenir en haut Aller en bas
Wesley Martigan
Membre
Wesley Martigan


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 09/07/2007

ID
Nom: Martigan, Wesley
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième oeil

Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeMer 11 Juil - 22:17

Le soleil caresse mon visage….Sensation rare de plaisir qui me parcourt le corps après la vision du café. Bon sang, qu’est ce que j’aimerai….Qu’est ce que tu aimerais au juste Wesley boy ? Etre un de ses costards cravate qui vont au boulot chaque matin, qui a une femme et des enfants qui l’attendent à la maison et une maîtresse pour un cinq à sept peinard ? Allons arrêtons de déconner, je suis pas un de ses stéréotypes passés de mode…. Mais en y réfléchissant bien, ça serait bien rien qu’une fois de vivre comme un mec normal…

La cigarette se consume peu à peu, ma vie en accéléré quoi… Marrant, on est en 2770 et le tabac est toujours une drogue légale autorisée, de nouvelles formes de cancer s’étant développés depuis la fameuse ouverture de cette boite… Perso, j’ai toujours eu du mal à croire à cette histoire, l’homme est suffisamment mauvais pour se détruire lui-même et se reconstruire pour continuer le cercle infernal. Fou comme on est philosophe à huit heures du matin.

J’avance dans la rue, fixant les humains et les bâtiments, puis mon regard tombe sur la tour d’Omale, le grand groupe média de cette ville… Je sais, vous vous dites, ça doit être des amis de ce brave Marty, l’éternelle histoire du flic et de la journaliste mettant au jour un sombre complot avant de s’emballer sous les regards d’un public ému. Et bien non, vous avez tout faux, les journaleux sont comme les autres, ils m’aiment pas et je tiens une place d’honneur dans les titres de leurs éditions : « Martigan, flic et assassin » et autres dérivations sur ce thème sont très à la mode dans leur milieu. Ca me passe au dessus, je ne cherche pas la gloire comme d’autres, ce qu’on pense de moi je m’en fou, ça fait deux ans que ça ne me touche plus.

Tout a ses réflexions, je m’adosse à un mur et je réfléchis à mes affaires en cours et autres babioles quand la voix froide et féminine caresse mes tympans.


Tiens quelle mauvaise surprise...Lieutenant Martigan. Qu'est-ce que vous faites ici ? Encore en train de chercher des preuves inexistantes concernant mon implication présumée dans un de vos délires ?

Je tourne mes yeux vers la propriétaire de la voix, une rousse somptueuse aux courbes délicieuses, une bombe pour lesquelles beaucoup de males se battraient.…Et non cette fille messieurs n’est pas la dernière playmate à la mode en page centrale du magazine mais mademoiselle Jarael O’Connor, la dirigeante d’Omale, une des célibataires les plus en vue de la ville avec la damoiselle Valentine. J’oubliais, elle fait partie du cercle grandissant de mes admirateurs, ceux qui feront la fête le jour de mon enterrement. Je crois que c’est du au fait que j’ai dessoudé un des monsieur muscle qui s’occupait de lui apprendre à tirer. Le type faisait du trafic d’armes à grande échelle, du type armes qui font des gros trous en rafale. Bien sur aucune corrélation n’existait entre elle et lui, il était sensé avoir quitté son service depuis six mois. Dommage oui, il a pas été assez rapide pour dégainer cette fois là. Enfin toujours est il qu’elle m’en veut mais contrairement à d’autres elle n’a pas peur, elle vient à l’affrontement.

Allons Marty, cette fille n’a qu’à faire la queue avec les autres guignols dans la file des candidats à ton exécution, je suis sur qu’appuyer sur la détente fatale lui procurerait le meilleur des pieds possible. Enfin, restons poli, c’est ça être civilisé.

Mademoiselle O’connor, si vous n’avez rien à vous reprocher, vous n’avez rien à craindre de mes délires que vos sous fifres se feront un plaisir à démolir dans les colonnes de certains torchons….Mais je dois dire être étonné de vous voir me parler, je ne suis pas le type de personne digne d’être côtoyer si j’en crois les rumeurs.

Se disant je la fixe, regard dans le regard, qu’elle sache que je n’ai pas peur. Détruit moi tant que tu peux beauté si ça t’amuse, ça m’empêche pas de travailler. Déteste moi si ça peut te donner une raison d’excuser les échecs de tes collaborateurs, tu ne seras pas la seule. Me faire connaître l’enfer ? Manque de bol poupée, je suis déjà en enfer…
Revenir en haut Aller en bas
Jarael O
Invité




Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeLun 16 Juil - 14:55

Martigan n'avait absolument pas tord, je déteste ce flic, j'ai tellement de raisons de le détester que je n'ai pas assez de doigts sur mes mains pour les dénombrer. Oh certes le fait qu'il aie descendu mon instructeur de tir il y a quelques mois de celà était une raison principale, mais il n'y avait pas que celà, je lui devais aussi la perte d'autres hommes ainsi que le capotage de certaines de mes activités moins légales. Je n'étais pas ruinée loin de là, mais un flic dans son genre qui met son nez là où il ne devrait pas est toujours mauvais pour les affaires.
Le descendre moi même ? Oh j'en rêverais, d'autant plus que vu son passé assez mouvementé la thèse de la légitime défense couplée aux meilleurs avocats de Gallisco passerait comme une lettre à la poste devant un jury...mais je ne peut pas. Même si ça me dégoûte de l'admettre, ce type m'effraye d'une certaine façon. J'ai beau ne pas le montrer, il n'en reste pas moins que Martigan est un ennemi de taille ne serais-ce que par le fait qu'il ne se fixe aucune limite. Malgré les rapports officiels de la police, je ne suis pas conne au point de penser que ce type n'a pas de sang sur ses mains, son arme de service doit d'ailleurs sans doute être celle ayant le plus servi dans toute la police de Gallisco.
Alors pourquoi est-ce que je viens à sa rencontre ? Je n'en sais rien...c'est dans ma nature de provoquer ceux que je n'apprécie guère. Et puis surtout, le fait d'être au pied du building me rassure un peu car je sais pertinemment qu'à ce moment précis, mes gardes du corps doivent être au courant que je suis en train de me taper la conversation avec le Lieutenant Martigan.
L'air de rien, je tire une nouvelle bouffée de ma cigarette tandis que le monsieur est en train de parler. 24 heures sans nicotine, m'en griller une maintenant me calme de façon prodigieuse après une journée et une nuit pour le moins agité. Je finis de rejeter la fumée dans l'air pour finalement lui répondre sur un ton courtois...faussement courtois d'ailleurs.

Des torchons ? Question de point de vue Lieutenant, celà dit je comprend que celà vous fasse un choc que mes journaux parlent de vos enquêtes sous un point de vue différend de celui des torchons du gouvernement. Vous n'avez pas encore lû la presse ce matin ? Le suicide de monsieur Nelson...personellement je préfère user du terme d'assassinat déguisé en suicide, après tout vous êtes spécialisé dans ce domaine non ?

Assassinat déguisé en suicide...je ne peut m'empêcher de repenser à maman en employant ce terme. Peut-être est-ce pour ça que je déteste Martigan, parce qu'il n'hésite pas à employer la même hypocrisie et les mêmes méthodes que l'Âme de Gallisco. A vrai dire, je ne prend même pas la peine de cacher mon opinion concernant le gouvernement en place, un privilège qui n'est accordé qu'à peu de personnes en ce monde...mais en attendant ça me permet de me venger dans une moindre mesure de ce que ces salauds m'ont fait...en attendant que je mette la main sur la boîte.
Je reprend mon discours finalement.

A vrai dire Martigan, c'est plutôt moi qui suis surprise de vous voir traîner dans les parages. Je croyais que le juge vous avait bien signifié de ne plus vous approcher de ces environs ni de moi il y a quelques semaines.
C'était pour quoi au fait ? Ah oui ! La fameuse histoire de ce stagiaire des forces de police...vous ne l'avez toujours pas retrouvé au fait ?


J'use d'un ton tellement ironique que n'importe qui pourrait se douter que je n'éprouve pas la moindre lueur de désolation pour cette affaire. Je ne me souviens plus du nom de ce stagiaire, tout ce dont je me souviens c'est que ce petit jeune tenait Martigan pour un héros et qu'il avait voulu faire comme lui en tentant d'empêcher un convoiement de drogues en partance pour les quartiers pauvres de Gallisco. Il y serait parvenu d'ailleurs...si Isak ne lui avait pas mit la main dessus.
Je me souviens aussi de l'interrogatoire d'ailleurs, en compagnie d'Isak qui était un spécialiste en la matière. Il n'avait pas tenu longtemps avant de tout cracher...puis finalement mes hommes l'ont envoyé dire un petit bonjour au requin blanc que je gardais dans un immensse aquarium dans les sous sols de ma résidence privée. Un petit trésor que je conservais jalousement vu l'extinction de cette espèce, et qui, dans ce genre de situation, se révellait d'une redoutable efficacité pour faire disparaître les temoins gênants.
Quelques jours plus tard, Martigan m'avait intercepté dans la rue en me menacant avec son flingue avant que d'autres collègues à lui ne le raisonnent, et l'affaire s'était terminée aux tribunaux.
Revenir en haut Aller en bas
Wesley Martigan
Membre
Wesley Martigan


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 09/07/2007

ID
Nom: Martigan, Wesley
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième oeil

Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeLun 16 Juil - 16:10

Des torchons ? Question de point de vue Lieutenant, celà dit je comprends que celà vous fasse un choc que mes journaux parlent de vos enquêtes sous un point de vue différend de celui des torchons du gouvernement. Vous n'avez pas encore lû la presse ce matin ? Le suicide de monsieur Nelson...personnellement je préfère user du terme d'assassinat déguisé en suicide, après tout vous êtes spécialisé dans ce domaine non ?

Rien de tel qu’une petite joute verbale pour se mettre en forme le matin je l’ai toujours dit. Et là la miss O’ Connor met le paquet, à croire qu’elle a ses indispositions menstruelles. Assassinat….était ce vraiment un meurtre de buter un type qui même pour l’Apocalyse Blow était un pervers extrême ? Puis je donc décider d’infliger ma propre justice comme ça. Oui, je le pense, je ne m’abrite pas comme les autres derrière un pseudo vernis ou une pseudo justification philosophique… J’élimine la vermine selon mon idée… Extrémiste ? Non à moins que vous considériez que psychopathes, pédophiles, maquereaux, pervers polymorphes et dangereux ne sont qu’un mal nécessaire à l’évolution de notre espèce. En cette société corrompue je suis l’anticorps… Spécialisé dans le domaine ? Si tu savais combien sont morts sous mes balles tu ne sourirais pas aussi bêtement.

A vrai dire Martigan, c'est plutôt moi qui suis surprise de vous voir traîner dans les parages. Je croyais que le juge vous avait bien signifié de ne plus vous approcher de ces environs ni de moi il y a quelques semaines.
C'était pour quoi au fait ? Ah oui ! La fameuse histoire de ce stagiaire des forces de police...vous ne l'avez toujours pas retrouvé au fait ?


Blam, je me prends l’attaque de plein fouet, bien joué minette, le point est pour toi. Pincement de douleur dans ce qui me reste de coeur.Oui tu me provoques, tu crois que les gorilles de l’immeuble seront assez rapides pour me plomber si je fais quoi que ce soit de stupide. Dommage je ne ferais pas cette erreur. Je me souvenais de l’affaire, du jeune sergent Thomson… Je lui avais dit pourtant à ce gaillard de se tenir loin des affaires comme celle-ci. Il me prenait pour un modèle et il a disparu. Et j’ai vu en mes visions la demoiselle en face de moi accompagné de son monsieur muscle en chef, le dénommé Isak. J’avais menacé la poupée et ça c’était fini au tribunal. Verdict : interdiction de fréquenter ou d’approcher madame à une certaine distance. Mais y a un truc avec ces lois que nous pondent les législateurs…Y a toujours une faille et pour les avoir tester à mes dépends grâce à ma chère Irina, j’ai pris pour habitude de les utiliser.

Effectivement Wesley Martigan n’a pas le droit d’être par ici. Par contre selon la directive de sécurité publique, le lieutenant Martigan est autorisé à enquêter en tout lieu en service actif et il se trouve que je le suis. D’ailleurs…. Je dois prendre un rendez vous avec votre ami Isak, certaines personnes m’ont affirmé qu’il était mouillé dans de sales affaires et j’aurai souhaité le questionner à ce sujet…

Et oui minette, ton copain est sur ma liste et je te le fais savoir. Le prix du sang, c’est comme ça que ça s’appelle. Mon regard se durcit face à toi. Tu te crois meilleure, plus intelligente, plus friquée… Et bien…tu as raison, je ne suis pas le plus intelligent, le plus friqué mais j’ai la volonté de faire ce que je fais. Et quelque part, et cela me fait parfois peur je ne suis pas très différent de ceux que je traque…. La conscience en plus. Autour de nous, la foule continue à aller et venir mais je ne perçois plus rien, juste la vague de haine de mon admiratrice en face.
Revenir en haut Aller en bas
Jarael O
Invité




Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeLun 23 Juil - 19:59

J'ai énormément de mal à garder mon sang froid lorsque cet homme termine enfin de répondre à ma petite provocation par une autre, le jeu du chat et de la souris, c'est comme ça que ça s'appelle ?
L'enfoiré...si il y a bien un domaine dans lequel c'est spécialisé ce type, c'est d'user à bon escient des failles juridiques, et je ne peut rien faire sur ce coup là. Il porte sa plaque ainsi que son arme de service, et il a donc tout à fait le droit d'être là. Pourtant ce n'est pas ce qui manque de me faire dégainer mon Desert Eagle et d'éparpiller la cervelle de Martigan sur des dizaines de mètres à la ronde. Non, cette soudaine pulsion que je maîtrise tant bien que mal s'empare de moi dès l'instant où il évoque le cas d'Isak, mon garde du corps et accessoirement...celui qui peut se vanter d'avoir le plus souvent partagé mon lit. De là à dire que je suis amoureuse de lui il n'y a qu'un pas, mais si il y a bien une personne dans ce foutu monde que je suis prête à protéger moi même c'est lui. Il a veillé sur mon père avant sa mort, et veille sur moi aujourd'hui avec une redoutable efficacité...alors pas touche.
Je ne masque rien de mon trouble, mais si tu t'immagine que tu me prend totalement de court, tu te trompe Poulet, je suis loin d'avoir abaissée mes dernières cartes. Je finis toutefois ce qui reste de ma cigarette avant de jeter négligemment le mégot encore fumant sur le pavé, et je replonge mon regard d'émmeraude dans celui de Martigan.

J'ignore ce dont vous pouvez bien soupçonner mon garde du corps Lieutenant, mais je vous conseillerais fortement de laisser tomber...les conséquences pour vous seraient dramatiques.

Je commence à entrer dans un jeu dangereux et je le sais, mais j'ai peur pour Isak. Je suis en train de risquer ma peau pour lui...il y a vraiement des jours où je me demmande si je ne me suis pas attachée à lui plus que je ne veut l'admettre, et c'est peut-être même en train de me trahir. Qui pourrait en effet immaginer Jarael O'Connor faire de telles choses pour une personne ? Mais peu importe ce que mon attitude peut révéler à Martigan...c'est à mon tour d'attaquer.

Dites moi, quel est votre problème Martigan ? Vous saouler régulièrement dans les bars miteux de la ville ne vous suffit pas depuis votre divorce avec Irina ? Qu'est-ce que ça vous apporte de flinguer des personnes dont pour la pluspart aucunes preuves de leur soi disante culpabilité n'ont jamais été trouvées ?
Oh non je crois savoir...vous saviez que la pluspart des types que vous avez tués ont déjà portés la main sur votre ex-femme je suppose, à force d'aller régulièrement dans les salons échangistes, il n'est guère étonnant que la moitié des mâles de Gallisco connaissent ses "talents". Mais je vous le dis Lieutenant, Isak ne fait pas partie de ceux là.


Je me doute pertinement que ce flic ne fait pas ça pour une simple vengeance, mais à vrai dire j'exploite cette merveilleuse opportunité à ma façon. Et oui mec, c'est le problème avec moi, j'ai des yeux et des oreilles un peu partout dans cette ville et je te le fait savoir. Et ceçi n'est d'ailleurs qu'un apperçu...mais je garde ma carte maîtresse en cas de dernier recours.
Revenir en haut Aller en bas
Kramer N
Invité




Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeMer 25 Juil - 1:24

Une journée de plus à passer dans ce bureau merdique qui lui fout de l'urticaire. Kramer marche, engonssé dans son costard, équivalent à un bleu de travail d'un mécano mais pour assistants comptables... Putain que ce job lui sort par les yeux... Il déteste ça, il déteste tout ce qui attrait à ce boulot : les sous, son patron, ses collègues, son patron, son bureau, ses collègues, le café de la machine a café, son patron et aussi ses collègues.
Son patron, enfin, son chef, le comptable, est un connard de cul-pincé qui en pince pour les idéaux de l'Âme. Il est droit comme s'il avait un balais à chiotte dans le *biiiip*, froid et aimable comme une porte de prison, aussi drôle qu'un grille-pain, les cheveux coupé en brosse, grisonnant, des petites lunettes rondes et une ... moustache !!! UNE MOUSTACHE !!!! c'est véritablement horrible une moustache, surtout quand elle est agrémentée d'un immonde grain de beauté aussi gros qu'une pièce de 1 Gal juste au dessus, à trois-quatre milimètres à gauche du nez. Son patron est donc coincé et moche.
Ses collègues ? Vous prenez le chef, vous lui virez sa laideur, vous lui rajouté une banalité sans précédent à la place et vous les avez tous...
Si jamais il arrive à décrocher un taff de chimiste, sa véritable formation, dans une entreprise pas aux main de l'Âme, après tant d'années passé chez Dinger Ltd... ce sera avec joie...

Mais comme toute journée, elle débute par un bon café dans un joli petit bar chicos (^^). Kramer s'en fout, le prix est normalement exorbitant pour un employé comme lui, mais comme il fait du bon boulot il a réussis a gratter un truc : faire passer tous ses repas, petit dej' compris, de la semaine comme frais pour l'entreprise. Donc il ne se prive pas et fait payer le prix fort à la Dinger Ltd...

Il est 8 heure du matin, il embauche dans 1h30 et le voilà face à sa tasse, ses croissants et un journal people débilo-con. Ce genre de torchons ça fait passer le temps et puis c'est pas prise de tête... Et puis il a déjà lu les gros titres du journal en atteandant d'être servi.
Il remarque un type dans le bar : Martigan, le célèbre Lieutenant Martigan... Le type qui fait coffrer tous les pourris un peu trop virulents, de la ville...sauf qu'il a pas fait coffrer le Président encore...dommage...Mais Kramer se fera un plaisir de le faire coffrer à sa manière : une bonne bombe placée au bon endroit... KABOUM ! et... « Au revoiiiir Pré-sidennnt !! Au revoooir Préééé-sident !! » huhummmm, pardon....
Ce petit Lieutenant faisait peur au gens...trop efficace, trop pur...un incorruptible. Martigan faisait partie de ces types que Kramer admirait, même s'il était potentiellement dangereux pour lui et ses petites virées nocturnes. Un type comme ça, s'il y en avait plus, Gallisco n'aurait pas besoin de la renaissance de Pandore...elle n'aurait pas besoin de lui...

Il boit tranquillement son café alors que le flic parle avec virulence avec un type dont Kramer n'a rien à foutre. La moitié du bar est tournée vers cet intercation, l'autre moitié est trop appeurée pour regarder. Kramer, lui, est l'électron libre, il en a rien à foutre...c'est pas son problème, c'est celui de Martigan...
Il boit pépère en regardant son magazine pour attardés mentaux lorsque ses yeux se posent, au même moment où Martigan sort de l'établissement, sur un visage plus que connu...
Sous se visage un nom : Haven... Haven Valentine... Elle est là, tout sourire pour la photo, au bras d'un type connus, genre politicien ou magnat de la finance... Elle ! Elle ! Celle qui était fringuée comme une fille normale sur un banc pomé d'Armansva... Haven était donc Haven Valentine, la PDG de Messia... Il avait couché avec la PDG de Messia...
Il en recracha son café sur le torchon qui osait s'appeler « magazine » juste au moment où un serveur passait.

« Tout vas bien Monsieur Nosgoroth ? »

« Euh... non... euh... si si... Le café était trop chaud...enfin c'est pas grave j'ai plus soif. Rajoutez le sur ma note quand même. »

« Bien Monsieur... »

Et Kramer sorti, sans avoir oublié d'embarquer un croissant. Surement que les cul-pincés du bar le regardait bizarrement, avec son costard, ses baskets noires et blanches et en train de bouffer son croissant. Rien à foutre !
Il devait marcher, marcher pour se faire à l'idée qu'il avait passé une nuit avec une des nanas les plus riches de la ville...du monde... lui ! Lui ! Kramer Nosgoroth, employé minable avait couché avec la dirigeante d'un grand groupe pharmaceutique...
Prise de conscience !!
Les produits dans la pharmacie...si... elle devait savoir à quoi ça servait... Oh merde !
Lui, un membre de la Renaissance de Pandore, avait couché avec une grosse, très grosse fortune de Gallisco, surement proche de l'Âme... Ouh putain...

Il fallait qu'il marche... qu'il marche... qu'il réflechisse aussi...
Il déambulait, perdu dans ses pensées devenues chaotiques...il allait être en retard au taff, tant pis...
Sans s'en rendre compte il se retrouva devant le siège d'Omale, son « grand patron ». Kramer ne veut pas se trouver devant, on sait jamais... il part d'un coté de façon à se retrouver...
...
...Face à une petite altercation étrange : Martigan, lieutenant de police, encore lui et... Jarael O'Connor, la big boss d'Omale... étrange... En plus ça n'avait pas l'air pour se dire des gentillesse vu le ton que prenait la discussion. Il n'entendait pas les paroles précise, juste les intonnations...
Et il reste comme un con, sans bouger, pour la première fois depuis longtemps curieux, en simple badot....
Revenir en haut Aller en bas
Wesley Martigan
Membre
Wesley Martigan


Nombre de messages : 137
Date d'inscription : 09/07/2007

ID
Nom: Martigan, Wesley
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième oeil

Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeMer 25 Juil - 2:14

La rouquine jette son mégot à terre. Je pourrais m’amuser à lui coller une amende pour ça mais je ne le fais pas, je regarde juste son regard émeraude vers moi, avec cette lueur de haine qui brille.

J'ignore ce dont vous pouvez bien soupçonner mon garde du corps Lieutenant, mais je vous conseillerais fortement de laisser tomber...les conséquences pour vous seraient dramatiques

Et voila, les menaces…..C’est tout ce qui te reste en munitions ? Je t’ai connu plus combative. J’ai l’impression de te voir paniquer à l’idée de perdre ce tordu de chef de la sécurité. Que représente t’il donc pour toi ? Un flash, et voila….Jolie position mademoiselle Jarael, très acrobatique, je n’irais pas plus loin mais je comprends mieux à présent ce qui te rattache à lui. Sourire, sourire.

Dites moi, quel est votre problème Martigan ? Vous saouler régulièrement dans les bars miteux de la ville ne vous suffit pas depuis votre divorce avec Irina ? Qu'est-ce que ça vous apporte de flinguer des personnes dont pour la plupart aucunes preuves de leur soi disante culpabilité n'ont jamais été trouvées ?
Oh non je crois savoir...vous saviez que la plupart des types que vous avez tués ont déjà portés la main sur votre ex-femme je suppose, à force d'aller régulièrement dans les salons échangistes, il n'est guère étonnant que la moitié des mâles de Gallisco connaissent ses "talents". Mais je vous le dis Lieutenant, Isak ne fait pas partie de ceux là.


Elle frappe… Sans pitié elle attaque aux points sensibles. Irina….Elle ose insulter mon ex… Et le pire de tout c’est qu’elle voit juste, je le sais, au fond de moi que tout ce qu’elle dit est vrai ou presque. Je ne bute que des ordures dans ton genre et ça, ça te fait peur. Je respire une grande bouffée d’air frais. Calme, reste calme Wesley boy, ça ne sert à rien…Si tu la butes ça en est fini de toi. Fait lui donc savoir à quel point tu la méprises. Humilie la à ton tour si tu le peux.

Il est vrai que ce cher Isak est bien trop occupé à donner du plaisir à une femme d’affaire frigide à ce que je sais. Le pauvre, il doit s’ennuyer. Pas étonnant qu’il ai envie d’autre chose parfois. Mais bon si vous me permettez, j’ai du travail, moi….

Et à ses mots je crache au sol, sur ses ravissantes chaussures hors de prix, lui montrant à quel point elle m’est méprisable. Je me détourne alors, retournant dans la rue, les poings serrés bousculant au passage un malheureux employé de bureau qui n’osait s’avancer près de nous.

Excusez moi, je ne faisais pas attention.

Je l’aide à se relever et après une nouvelle série d’excuse disparaît dans le centre de la ville. Besoin de réfléchir, de me confier…. Et je ne connais qu’une personne en qui j’ai suffisamment confiance pour parler sans rien cacher.

(A suivre au: https://pandore.1fr1.net/Armago-L-ile-au-Nord-c2/La-Main-Blanche-f8/L-Odeon-f22/Pere-et-fille-t44.htm)
Revenir en haut Aller en bas
Hell-P

Hell-P


Nombre de messages : 1
Date d'inscription : 28/07/2007

Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitimeSam 28 Juil - 1:41

[Ce post concerne Jarael, en accord avec la joueuse (c'est elle qui l'a demandé XD)]


Il y a des jours...
Où il vaut mieux rester couché...
D'abord avec Martigan...
Et à présent...
Ou plutôt, dans quelques instants
Jarael allait avoir un rancard avec la grande Faucheuse,
Peut être que celle-ci l'emmenerait faire un tour...
Au paradis, mais en coup de vent
A moins que l'on décide que, finalement
L'enfer n'était pas vraiment fait pour elle...

Un verre...
Allez, un dernier jolie rousse...
Tu ne pourras t'en emêcher,
Et pourtant...
Tu n'aurais pas dû...
Quelques secondes après l'avoir bu,
Tu suffoqueras,
Tes poumons se contracterons
Ta mort sera abominablement lente
Et autour de toi, tous te regarderont finalement,
Inerte, le regard vide...

Morte.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Un café, un matin Empty
MessageSujet: Re: Un café, un matin   Un café, un matin Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Un café, un matin
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
~~Pandore~~ :: Armago: L'île au Nord :: L'Alandura-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser