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 Café bien chaud

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Charlie Waltz
Conseillère de la Main
Charlie Waltz


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Age : 32
Localisation : in my pants
Date d'inscription : 24/07/2007

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Nom: Charlie Waltz
Camp: Âme de Gallisco
Caractérisitque: Aura

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MessageSujet: Café bien chaud   Café bien chaud Icon_minitimeMar 24 Juil - 18:22


11h07min38sec…S’était l’heure qu’affichait la montre digital munie d’un GPS et d’un système d’alarme dernier cri que s’était offert Charlie pour noël…Il était encore tôt, très tôt… Et pourtant la jeune femme avait déjà faim : ça faisait déjà deux jours qu’elle n’avait rien mangé, enfin presque rien. Elle avait avalé rapidement un yaourt qui traînait au fond de son frigo américain et dont la fraîcheur était douteuse. Mais ce midi hors de question de sauter encore un repas sinon on la retrouverait sûrement son cadavre au coin d’une rue après une crise d’hypoglycémie…
Se demandant où elle pourrait déjeuner rapidement elle continuait à marcher tranquillement dans la rue. Un pas tranquille et pourtant plein d’assurance, dégageant une confiance en soi indéniable. Son tailleur strict noir de femme d’affaire, sa petite mallette remplie de papiers, ses cheveux soigneusement coiffés en arrière avec une petite mèche rebelle lui tombant sur son visage fin, coiffure longuement étudiée pour faire propre et négligé à la fois. Femme d’affaire et pourtant ayant une vie en dehors et ayant ses petits oublis, pourtant cette simple mèche n’était pas un oublie mais un outil calculé de long en large pour s’attirer la sympathie du publique. Car bien que ce soit les jurés qui décident du sort de tous les criminels qui défilaient à la barre, le publique restait importante. Car s’était lui qui poussait ses « ooooo » et « aaaa » de compassion, et qui, inconsciemment aidaient les jurés à se forger une opinion. Car bien que ceux-ci soient impartiaux, ils ne restaient que de simples citoyens à qui l’on avait envoyé une lettre leurs demandant de juger un procès. Le secret de la réussite d’un procès résidait en trois points : plaire au publique et aux jurés, savoir parler, déstabiliser l’adversaire. Car quelqu’un de déstabilisé ne convainc personne…

Un frisson parcouru la colonne vertébrale de Charlie Waltz. Elle resserra le col de sa veste puis se frictionna les bras tout en rentrant légèrement le cou entre les épaules. Frileuse elle détestait depuis tout petite sortir dehors. Elle jeta un rapide coup d’œil au ciel. L’épais nuage de pollution y régnait en maître, comme tout les autres jours depuis sa naissance, et même bien avant…Un coup de vent perfide fit voleter sa jupe, qui s’arrêtait aux genoux, en avant. D’un coup de la main elle la stoppa puis se stoppa elle-même à son tour. Attendant que le feu rouge passe au vert, couleur bien rare dans ce paysage de verre d’acier et de béton. Le peu de lieux où des plantes poussaient encore étaient très prisés et affluaient de familles prêtes à payer une petite fortune une simple heure à contempler un massif de géranium. Le petit bonhomme (qu’un petit malin s’était amusé à y coller un sourire avec un de ces marqueurs nouvelle génération résistants à l’eau.) animé dans la boite en face du passage piéton ce mis à marcher pendant que sa teinte devenait verte. La jeune avocate repris son chemin. Elle aurait pu sans problème prendre un taxi mais à cette heure ci elle avait plus vite fait à pied. Et les transports en communs étaient bondés. Si on tenait à ses pieds mieux valait marcher, ça entretenait sa santé et celle de ses chaussures.
La place de la bourse affluait de monde, comme d’habitude… Il y avait toujours du monde… On se serait cru en antarctique avec tous ces hommes pingouins comme Charlie aimait les appelés, ces hommes en costards cravates. Enfin la comparaison avec la banquise était mince, mis à part le froid… Il ne restait pas grand-chose des grandes masses de glaçons du pôle nord : la plus part des glaces avaient fondues et la race des pingouins comme beaucoup d’autres avait presque disparue.

*Arrête de penser aux pingouins Charlie, laisse les cachets de mesaphatalopine et les têtards à éprouvettes s’en occuper…Pense plutôt au procès de demain et à ce que t’a demandé La Main…*

Les cachets de mesaphatalopine étaient l’une des nouvelles appellations ‘in’ des jeunes pour nommer les scientifiques… Cette nouvelle drogue était en effet extrêmement blanche, presque transparente, tout comme les scientifiques qui passaient leurs temps dans ces horribles laboratoires blancs…si blancs… Charlie détestait le blanc, cette couleur maudite à ses yeux. Elle frôla le crucifix qui pendait à son cou du bout de ses longs doigts… Que faisait Alekseï en ce moment ? Peut être complotait il contre l’Âme de Gallisco, contre elle…Peut être qu’en ce moment il supposait à ses supérieurs de faire éclater la tête à cette petite avocate qui les gênait tant dans leurs travail ? Car la haine d’Alekseï envers sa sœur était réciproque… Et tout ça à cause d’Alexander Waltz…Un éclat de malveillance passa rapidement dans les yeux bleus violets de la jeune femme.

*Tu verra…Je t’aurai papa… et quand ce sera fait tu sera tellement détruit que tu sera obligé d’implorer mon pardon…*

11h45min24sec…Les talons de Charlie tournèrent vers le café dans lequel elle s’engouffra avec un petit soupir de soulagement… Rapidement regretté. Il y faisait à peine plus chaud que dehors…Et même à cette heure il était plein, Mademoiselle Waltz soupira et s’assit gracieusement sur un siége à l’une des rares tables de libres. Un ‘pingouin’ arriva avec un petit bloc note.


_’ça serra pour m’dame ?’

« La formule, sandwich/café chaud/muffin s’il vous plait. »


Le serveur disparu dans la foule des tables pendant que les étranges yeux de la jeune avocate se posaient sur les marques de la table.
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Harris Debney
Brigade pour la protection de la vérité
Harris Debney


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MessageSujet: Re: Café bien chaud   Café bien chaud Icon_minitimeJeu 26 Juil - 18:35

Le matin. C’est une journée grise, mais toutes les journées sont grises à Gallisco, capitale de la Politique et la Pollution, les deux P les plus présents dans le monde. Mais pour moi, une existence grise, une ville grise, ce ne sont rien d’autre que des détails : l’important réside dans le fait de donner son âme pour défendre un équilibre, trouver un moyen que les choses restent stable, c’est tout. Ce matin en particulier, il est important pour moi de garder ses principes à cœur, car mes services ont été réquisitionnés, mais pas par n’importe qui : quelqu’un de haut placé dans l’âme a une requête à demander à ma brigade pour la vérité. Quelqu’un de « haut placé », c’est tout ce que l’on a bien voulu me dire, et même après quelques recherches personnelles de ma part, je n’ai jamais réussit à trouvé ce que ce « haut poste » était. L’âme cacherait-elle quelque chose à même ses disciples les plus fidèles? Cela me semble probable. Après tout, ce que même ses alliés ne savent pas, ses ennemies peuvent le savoir encore moins. Cette précaution ne me dérange aucunement, simplement parce que si nous travaillons afin d’atteindre le même but, quelle importance de connaître l’identité véritable de ton allié? Peut-être que c’est justement parce que je ne questionne par les principes de l’âme que l’on a fait appel à moi.

Il est temps de partir maintenant, arriver en retard serait le pire affront que je pourrais faire à un supérieur. Et puis, je tiens la ponctualité à cœur. M’habillant de mes vêtements habituels, je prends également la décision d’apporter mon arme personnalisée avec moi et, bien sur, je remets mes écouteurs sur mes oreilles. Bien que avec les années, j’ai trouvé le moyen de dormir sans leur aide, chaque fois que je me réveille, chaque matin, c’est le mal de tête qui commence. Foutu don! Peu de gens se rendent compte à quel points les bruits de la ville peuvent devenir insoutenable, vrombissement des moteurs de voitures, cognements, sifflements, alarmes, rires des enfants du cartier qui se passent le ballon, qui lui fait une percussion chaque fois qu’il touche le sol, bruits de pas, bruits de gens en colères, bruits de gens qui s’aiment et qui discutent tout simplement! La télé du voisin qui écoute les nouvelles en chialant, bruit de la voisine qui fait encore des folies avec son quatrième amant de la semaine, bruit des avions qui passent dans le ciel, des transformateurs sur les lignes d’électricité, bruit de...C’EST ASSEZ! Je pèse sur le bouton et enfin, la douce musique entre dans mes oreilles. Je l’ai entendue des centaines de milliers de fois, mais encore, la beauté des partissions soigneusement choisies par les génies de la musique du passé m’aide à retrouver de l’ordre dans ce monde aux bruits chaotiques. Je peux encore entendre, malgré la musique, mais je suis loin d’être un homme normal, c’est ce qui cause mon tracas.

Je suis en route. Dans le mémo que je me suis rédigé hier après-midi, il était noté que le rendez-vous « d’affaire » important auquel j’étais convoqué aurait lieux à un petit café du coin. J’ai un mauvais pressentiment sur cette affaire, pas que l’éventuelle mission m’effraie, mais plutôt qu’avec les années, je me suis toujours mis à redouter de parler dans les endroits publics comme celui là. Le fait d’avoir une ouis surdéveloppée m’a permis d’espionner les conversations de quelques rivaux qui se rencontraient, naturellement, que pour prendre un café. Et pourquoi n’y en aurait-il pas d’autres comme moi à cet endroit? Il me faudra être trois fois plus vigilants qu’à mon habitude. Écouter le respire des gens est généralement une bonne idée, il est facile de deviner si quelqu’un est excité, effrayé, déprimé ou tout simplement normal juste en écoutant la respiration des gens qui nous entourent. À coup sûr, si nous sommes espionnés, je pourrai entendre une respiration saccadée qui se distingue des autres. Plus rassuré maintenant, je continu mon chemin.

Le café en question semble être un endroit plutôt fréquenté, ce qui me rend nerveux à nouveau. Des serveurs en habits blancs et noirs circulent de tables en tables, s’occupants des commandes des clients. Étant moi-même un espion, je sais à quel point il faut se méfier des serveurs, mais également à quel points ils peuvent être une source d’information importante, la plus grande part des gens ne s’inquiétant pas de ce que le serveur pense. Mais je ne suis pas venu pour interroger les serveurs, ou même prendre la place de l’un d’entre eux. Mes yeux se baladent dans la salle, essayant de trouver une femme ressemblant à la description que l’on m’a fournis : petite, teint pâles, cheveux cuivres, yeux bleus. Soudain, je trouve la personne en question. Je m’arrêta quelques instants, juste le temps de réfléchir sur ce que je voyais. La femme était belle, oui, il savait qu’aucun homme ne pourrait jamais la trouver laide, et ce malgré le ton si pâle (très que, de toute façon, je partages également). Mais ce qui m’impressionnait le plus, c’était que la jeune femme semble avoir un je ne sais quoi qui m’empêche de détourner les yeux d’elle. Plus important, elle commande le respect par son air qui indique clairement qu’elle est quelqu’un d’autoritaire et de respectée. Dans mon esprit, il n’y avait plus aucun doute : c’est elle que je suis venu rencontrer. Avant de me rendre à sa table, cependant, j’intercepte un des serveurs.

-Garçons. Veuillez m’apporter un café triple espresso chaud ainsi qu’un sandwich. Je vais être installé à la table de la dame, juste ici. Je vous remerci.

Je continue mon chemin et m’assois à sa table, sans plus de cérémonie. Après tout, elle m’a convoqué pour parler affaire, quelque chose dont l’âme a besoin et généralement, les demandes de l’âme en ce qui me concerne étaient des commandes directes. De toute façon, je ne crois pas qu’elle soit intéressée à connaître les divers éléments de ma vie, de mon histoire. Je décide d’être le premier à parler.

-Je me nomme Debney, Harris Debney. Je suis ici comme vous l’avez demandé, madame. Moi et ma firme d’avocats sommes près à vous aider en quoi que ce soit.
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Charlie Waltz
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Charlie Waltz


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MessageSujet: Re: Café bien chaud   Café bien chaud Icon_minitimeVen 27 Juil - 14:21

L’index si fin de Charlie effleurait doucement le métal froid de la table. Objet sans vie pourtant marquée d’un passé, un passé dont de nombreuses personnes aurait pu témoigner vu le nombre de traces qu’elle avait eu à subir. Le doigt suivi la courbe d’un cœur d’où les lettres des noms des heureux élus dépassaient à l’extérieur. Le membre de la main continua son chemin pour cette fois ci rencontrer un très élégant message dans un orthographe des plus académiques ‘va t’fer foutre et j’fuck l’âme !’, un léger battement de cil vexé, le seul mouvement qu’elle fit, en tout cas en premier lieu. Puis sa main se crispa et ses ongles crissèrent peu à peu pour aller mordre la paume de sa main. Elle les aurait, tous, tout les opposants au régime de l’âme de Gallisco, tout ces petits merdeux se disants rebelles et libres, auteurs d’un nombre incalculable d’attentats ayants pour victimes des personnes ne faisant qu’accomplir leurs devoir administratifs.

Alors que la jeune femme observait une tache de café qui n’avait pas l’air de vouloir partir le serveur amena silencieusement sa commande, et un autre plateau devant elle. Elle releva alors les yeux : un homme venait de s’asseoir a la place libre à l’opposé de la table. Immense par rapport à elle et pourtant fin, des cheveux coupés courts et très noirs, visiblement lui aussi victime des bêtises de l’ignorance de la jeunesse puisqu’un tatouage bleu lui barrait le visage. Un visage sérieux et de chauds vêtements. Même sans qu’il se présente, Charlie connaissait déjà l’identité d’Harris Debney, fidèle membre de l’âme de Gallisco. La jeune femme avait eu à sortir son dossier plus d’une fois pour y ajouter tout l’aide qu’il avait fourni à la société.

Charlie posa sereinement ses yeux sur l’homme, dans la lumière tamisée de la salle les reflets violets se faisaient plus présents que d’habitude. Elle hocha poliment la tête en gratifiant l’homme d’un sourire des plus professionnels.

« Bien évidemment Monsieur Debney… Nous connaissons votre fidélité à notre firme ainsi que votre efficacité…Puisque nous en sommes aux présentations je me nomme Charlie Waltz… »

La femme attrapa la tasse sur laquelle avaient été gravées un nombre incalculable de pubs, personne n’aurait pu s’imaginer qu’on était capable de coller autant de petites étiquettes aux messages publicitaires juteux sur une surface si petite. Avant de boire elle ajouta cependant un mot.

« Mademoiselle Waltz… »

Pas qu’être appelée madame la gêna outre mesure, mais attachée aux principes des titres elle restait tout de même attachée à ce ‘mademoiselle’ qu’elle ne comptait absolument pas abandonner dans l’immédiat, elle se mettait pour le moment en dehors de toute relation dépassant l’amitié, ayant trop mal vécu sa dernière histoire qui s’était finie par un avortement.

Charlie trempa ses lèvres dans le café, un frisson de plaisir la parcourue : s’était chaud, ça faisait du bien dans le froid de la salle mal chauffée. Puis elle reposa sa tasse en se tamponnant la bouche avec la serviette qu’on lui avait fournie. Elle croisa alors ses mains de pianiste en plongeant son regard dans celui de son interlocuteur.

« Vous êtes efficaces et rapides, je suppose que les problèmes que notre…firme…subi en ce moment ne vous a pas échappé… Un problème de taupe en réalité, il est donc bien peu confortable de faire des rendez vous d’affaire là bas. »

L’avocate marqua un temps d’arrêt, le soupçon qu’un espion se soit infiltrer au sein de l’âme courait les murs du Palais Résidentiel ces derniers temps. Mais ce n’était pas pour ça que la main lui avait demandé de contacter le chef de la brigade pour la protection de la vérité. Non, un autre problème était survenu au sein des murs luxueux accueillant tout le gratin de l’âme.

« Mais laissons les problèmes de taupes a ce qui en sont chargé…Nous faisons appel à vous suite à un léger…incident…survenu en début de semaine. Des documents contenants des informations pouvant compromettre notre ‘firme’ ont été dérobés. Des lettres de chantages s’en sont suivies, et hier en début d’après-midi nous avons été informé que si leurs demandes n’étaient pas accomplies, ces informations seraient remises à la presse. Il faut l’empêcher… »

Charlie effleura la main de Debney, laissant glisser une petite carte contenant clairement les informations que l’âme avait sur ces maîtres chanteurs.

« Mais notre firme à un ‘Œil’ de lynx qui nous a permis de retrouver en partie ces odieux personnages…Je suis sûre que vous et vos avocats feront le nécessaire (comme d’habitude) pour éliminer cette menace qui est allée ce loger à Armansva… »

Mademoiselle Waltz arrêta de parler pour boire une gorgée du café, attendant les éventuelles questions de ‘l’avocat’.
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