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 Narcisse.

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Narcisse
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Narcisse


Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 22/07/2007

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Nom: Doen, Narcisse.
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième oeil.

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MessageSujet: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeVen 27 Juil - 15:10

Nom: Doen.
Prénom: Narcisse.
Sexe: Féminin bien que son prénom soit, à l’origine, masculin.
Age: 19 ans.
Date de Naissance: Le 16 Avril 2751.

Caractéristique: Troisième œil.

Groupe: La confrérie de Cassandre.
Place au sein du groupe: Simple membre.
Statut: Prostituée au Pêché Originel.

Particularité : Elle ne sait ni lire, ni écrire. Préfère s’exprimer par le dessin, qu’elle pratique depuis peu de temps et dans lequel, elle s’avère assez douée.

Description physique:
La jeune fille est étrangement petite. En effet, elle ne dépasse pas les 1M55. Ceci n’en resta pas handicapant pour la jeune fille, ce fut même une des caractéristiques de son métier, ayant constamment l’air une petite fille innocente. Innocente, n’étant pas le terme le plus approprié en effet. Ses parents étaient pourtant assez grands. Sans doute a t’elle hériter d’une quelconque vieillerie sur l’arbre généalogique de la famille, ignorée par la jeune femme. D’ailleurs, finalement ce n’est pas si étrange, en raison de ses origines asiatiques. Même si sa mère reste plutôt grande **. Souvent surnommée ‘Poucette’, elle se rendit vite compte que cet élément était vendeur et qu’elle devait s’en servir un maximum. Elle oublia donc rapidement les talons et toutes les choses qui pouvait la grandir de n’importe quelle façon. Elle ne se maquillait que très peu, contrairement à la plupart de ses collègues qui ressemblaient plutôt à des camions volés. La jeune fille est donc, aussi, loin d’être vulgaire. Elle conserve cette apparence enfantine, qui peut certes exaspérer mais qui reste un gagne pain pour la jeune fille donc peu importe pour elle, d’exaspérer qui que ce soit.

La jeune fille a des traits extrêmement fins. De grands yeux marron clair qui trahissent malheureusement son regard qui avouons-le nous, en dit souvent long. Un petit nez aquilin et joliment retroussé. Une bouche bien dessinée, légèrement pulpeuse mais pas trop. Un visage très rond et très doux. Sans expression le visage pourrait être celui d’un ange mais elle dessine malheureusement ce visage d’un sourire en coin et plisse les yeux, rendant son visage arrogant et sans fond. Ce n’est qu’une carapace qui ne lui va pas du tout. La jeune femme sonne tout bonnement faux. Mais elle continue son jeu, s’y croyant bien. La jeune fille est n’oublions pas, d’origine asiatique. Son visage garde donc beaucoup de traits asiatiques. Frêle et fragile, la jeune n’a aucune utilité dans les divers métiers envisageable son diplôme. La prostitution était donc la dernière des solutions. Malgré ce que vous pensez, Narcisse est une planche à pain. Du moins, elle à une jolie poitrine et des petites fesses rebondies mais ses hanches sont loin d’être prononcé et elle reste plutôt plate. Rien de particulier me direz-vous. Si, Narcisse est belle. Très belle. Et elle a beaucoup de charme. On ne sait pas vraiment d’où elle le sort, mais elle attire les regards. Ne serait-ce que dans sa façon de marcher. Elle n’est pas narcissique et ne porte aucun jugement sur sa personne. A vrai dire, s’il ne tenait qu’à elle, elle se serait déjà balancer dans un lac mais elle était trop lâche et trop curieuse de savoir où elle allait finir sa misérable vie. Dans le lit d’un vieux friqués. Ouais. Autant se ridiculiser jusqu’à la fin.

Ses mains. Sûrement la plus belle chose chez la jeune fille. Son père avait de très belles mains. Mais ce qu’il fait avec était loin d’être beau, voilà pourquoi la jeune fille avait presque honte d’avoir hériter de ses mains. Douces, de longs doigts et des ongles magnifiques, souvent peint de noir, seule fantaisie qu’elle s’accordait. On comparait souvent ses mains, à des mains de pianiste. Mais n’ayant aucune qualification particulière dans cet instrument, ou dans la musique en générale, la provenance d’aussi belle main restait inexpliquée. Peut-être était-ce tout simplement, ce que la nature avait bien voulu accorder de beau à son père.
Elle a en générale, une très belle peau. Très douce, elle essaye de limiter les crises d’eczéma tant qu’elle le peut, en restant zen. Quand elle est proie à une angoisse quelconque la jeune fille fait des crises d’asthmes et des plaques rouges se forment au niveau de son cou et de ses épaules >.<. Sa peau est très pâle, d’ailleurs on la croit souvent malade, contre son gré. Narcisse est en bonne santé même si elle est insomniaque, fume comme un pompier, boit et se drogue, parfois. A part ça tout va bien, les vaches broutent l’herbe, le père recherche activement sa fille histoire de se la faire une fois de plus.

Ses cheveux sont plutôt longs et châtains. Rien de bien extraordinaire, mis à part le faites qu’il soit aussi très doux et très fins. Très en accord avec le reste de sa personne quoi. Ils sont ondulés et ravissant à contempler, lorsque le vent souffle sur les extrémités et les fait doucement voltiger. Il est vrai que la jeune fille aime en prendre soin et ne compte pas les coupés. Elle peut cacher son visage avec, ce qui est un grand avantage parfois quand elle a honte, rougit et montre ses sentiments. Elle adore qu’on touche ses cheveux o.O. Cela lui provoque de très grands frissons et elle trouve ça particulièrement agréable. Bien sûr c’est un point faible que peu de personnes connaissent. De plus, elle ne se laisse pas toucher cette partie là par n’importe quelle personne.

Elle possède une cicatrice à l’intérieur de sa cuisse, dont elle tait la provenance. Sûrement un de ces nombreux clients trop violent.

Description psychologique:
Il est plutôt difficile de dire qui est Narcisse, exactement. Chaque personne à une vision très différente de la jeune fille, puisqu’elle joue plusieurs rôles en fonction des gens. On ne peut pas plaire à tout le monde. Narcisse essaye d’assurer le contraire justement. Parfois sans succès, certes. Elle est loin d’être colérique, c’est une personne plutôt calme. Disons que si elle s’énerve c’est que vraiment, il y a quelque chose qui la contrarie. Narcisse n’est pas quelqu’un qui se soucie de grand-chose. Même sa propre petite personne l’indiffère. Qu’on l’aime ou qu’on la déteste, tout cela importe peu puisqu’elle ne cherche pas à avoir de vraies relations. Tant que les personnes lui donnent de l’argent après s’être glissée dans sa couche, il lui est égal que ses personnes reviennent ou non. Elle se force à leur faire prendre leur pied pour voir la somme augmenté. Avec des ‘pourboires’ en quelques sortes. Narcisse n’est pas une personne éternellement triste, bien que dans ses moments de solitudes, elle reste très mélancolique. Narcisse reste une enfant, refusant de grandir dans sa tête tout simplement parce qu’on lui as volé son enfance et que de ce faites, elle en veut à tout le monde. Ces réactions sont démesurés et elle ne sait que rarement ce qu’elle fait. Elle agit sur un coup de tête, guidée par ses instincts et regrette ses choix, dans le meilleur des cas. Elle regrette particulièrement d’être partie de chez elle, sans emmener son frère avec elle. Mais sans s’en rendre compte, elle avait le bon choix. Trimballer son frère dans ses folles escapades était plus stupide qu’autre chose. La jeune fille est arrogante et particulièrement provocatrice. Et ceci avec la plupart des gens. Elle aime se montrer sur d’elle-même, sans failles, intouchable en quelques sortes. Elle aime jouer avec les gens, les faire tourner en bourrique quand elle le peut, se faire haïr puis aimer. Se montrer sous son vrai jour, puis changer. Déstabiliser. Manipuler. Faire mal et se faire mal. Faire souffrir les gens qu’elle aime et se faire souffrir par la même occasion. Un peu masochiste sur les bords, la jeune fille accepte tout à fait le faites qu’elle soit légèrement perturbé même si ne le reconnaît pas souvent.

La jeune fille est très forte, psychologiquement parlant. Elle supporte des choses toute seules qui sont assez incroyable, des secrets, un passé sombre et douloureux qu’elle ne déballe pas à tout le monde, même quand elle a un coup dans le nez. C’est une femme forte, malgré sa carrure. Elle se défend par des répliques cinglantes ce qui évite certains coups. Les gens sont violents de nos jours. Narcisse n’est pas vraiment méchante, elle provoque juste un peu histoire de se donner une raison de vivre. Si tout le monde t’aimait, si tout était rose la vie ne serait pas marrante. Elle se persuade de ça. C’est vrai que ma vie est tellement hilarante. Narcisse à souvent les idées très noires et même si son regard la trahit, on ne sait jamais vraiment ce qu’elle pense. Beaucoup de choses amusent la jeune fille, la plupart des choses sont peu catholiques mais ont leurs importances. Elle rit souvent. Sarcastiquement évidemment. Il lui est rarement arrivé de rire de bon cœur. Narcisse est contradictoire. Elle respecte beaucoup les couples, même si en soit, dans son métier, la plupart des hommes sont mariés. Et cela semble ne pas vraiment la déranger. Elle ne croit pas en l’amour, ou ce genre de choses qu’elle trouve inutile et particulièrement cul-cul. Elle n’est pas tellement fleur bleue, ne pense pas trop à ce genre de choses. A vrai dire, elle n’en a pas le temps. Elle est ambitieuse et prête à tout quand elle veut quelque chose, même les pires saloperies. Elle a besoin de ça pour se sentir vivre en quelque sorte. Mais le plus souvent, il n’y a rien qui puisse la contenter. Voir les gens souffrir, malgré ce qu’elle peut raconter, ne la satisfait pas.

Au delà de tout cela, Narcisse est une jeune fille douce et cultivée. D’ailleurs, on ne sait pas d’où sort cette culture mais en tout cas, elle l’a. Elle ne sait ni lire, ni écrire et c’est un sacré handicap. Elle aurait aimé pouvoir lire des livres, pouvoir écrire aussi, car elle à vraiment beaucoup d’inspiration et serait sûrement très douée. Pour l’instant, elle stock simplement toutes ses idées dans un coin de son esprit, attendant qu’un digne sauveur patient, vienne apprendre la chose à la jeune femme. Narcisse a besoin d’affection et elle peut être très câline. Voir pot de colle. Mais il est vrai que dans ces moments de tendresse, la jeune fille est très attachante. Il lui arrive de briser sa carapace, mais c’est quand elle le décide. C’est pour ça que c’est assez rare en somme. Narcisse a perdu sa politesse d’antan. Elle ne parle pas non plus, telle une paysanne comme pendant son adolescence mais disons, que toute sa finesse a prit le large. Elle n’est pas vulgaire dans ses paroles. Elle est juste un peu insultante parfois, sans pour autant prononcer de mots vulgaire. Cette tranche de sa vie lui étant rapidement passer. Elle est franche, sans non plus dévoilé tout à fait ce qu’elle dit en son fort intérieur, elle aime gardée une part d’ombre sur elle-même, surtout concernant son passé. Voilà pourquoi son frère est la plus grosse de ses failles. Même si elle se rassure en se disant que son frère n’a sûrement pas la langue bien pendante. Au sujet de son pouvoir, elle l’assume très bien mais ne fait pas grand-chose pour empêcher ce qu’elle rêve de se passer. Elle a essayé une fois, en faisant tout pour sauver une jeune fille mais celle-ci se montrant réticente et prenant Narcisse pour une folle, elle l’avait lâchement abandonnée, jugeant qu’après tout, c’était de sa faute. Le lendemain, les journaux clamaient le viol et le meurtre d’une fille de 17 ans dans les rues de l’Armansva. Narcisse n’est sûrement pas prête à assumer son rôle de Héros et finit par ne venir à la conclusion que, c’est le destin et qu’un homme ne peut sûrement pas changer son étoile. La jeune femme est juste curieuse pour les choses qui l’intéressent. Tout ce qui concerne les meurtres et les trucs glauques, sont les principales choses qui intéressent la jeune fille. Baignée dedans depuis son plus jeune âge, elle n’avait jamais vraiment réussit à s’en séparer. D’ailleurs elle avait longuement hésité avant de rejoindre la confrérie, préférant au départ, la renaissance de Pandore. Mais n’acceptant pas toute leurs idées, elle avait finalement rejoint la confrérie. Mais elle reste toujours persuadé que cette arme de destruction massive devrait être libéré, histoire de mettre le monde dans un état de chaos véritable et pas dans celui d’un demi chaos, gouverné par des incapables. Bref, autant finir le boulot bien proprement …
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Narcisse
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeVen 27 Juil - 15:14

Histoire :

Narcisse. Ce prénom. Le prénom d’un homme, tombé amoureux de son image … Une légende. Une fleur.
Plusieurs versions. Narcisse, non remit de la mort de sa sœur jumelle, restait à se mirer dans l’eau pour retrouver un peu de sa sœur disparue.

Tout commença quand deux corps enlacé contre l’autre, n’imaginait pas la portée de leurs actes. Jeunes et insouciants. On atteint les toits du monde. Nous sommes fous, rebelles. Partisan d’un monde qui change, sans vraiment avoir de but dans le fond. Garçons, filles, on passe et on repasse. On s’aime, on s’amuse. Quelle importance tant qu’on reste heureux. Qu’on est beau. Mais sots. Tellement sots. Je vous hais. Juste pour avoir mis le jour de l’union de deux cons insouciants dont j’ignore tout.

Chapter 1. Title 1 : I Hate Everything About You


Il est beau votre bébé madame

Toi, la ferme. Beau ou moche, peut d’importance. Il me met dans la merde. Jambes écartés, parmi le sang qui coulait au sol, un cordon tenant fermement l’enfer. Une fille qui ne criait toujours pas. C’est ça, crève narcisse. Je te hais, autant que tu me haïras pour les pas que nous ne ferons pas côte à côte. Tu croyais quoi ? Que du haut de mes 15 ans, je serais la meilleure mère pour toi. Je ne t’ai pas donné naissance. Ou si, mais dans le sang. Le bébé finit par crier, rassurant les infirmières. Ce bébé était magnifique… L’hôpital était particulièrement perfectionné. A croire que la mère était trop contradictoire. Qui était le père ? Celui qui était son petit copain à l’époque. Il était de dix ans son aîné, mais tant qu’il la faisait monter au cinquième ciel, tout cela n’avait aucune importance. Elle l’aimait. A sa façon qui n’était évidemment pas la plus douce qu’il soit. Elle n’en voulait pas de ce gosse. Elle ne supportait pas les responsabilités, de plus elle était loin d’être adulte et son copain n’était sûrement pas le meilleur père qui soit. Mais elle le garderait. Question d’éthique. Sa propre mère l’avait déjà abandonnée. Abandonnée sa propre fille ne serait pas tellement intelligent. Evidemment, elle était vraiment mal placée pour parler d’intelligence. Toute sa miséreuse vie a Armansva ne se résumait qu’en trois mots simples ‘Drogues, Sex et Paradis’. Sont paradis à elle en quelques sortes. Un paradis qui ne durait pas longtemps.

L’homme pénétra la pièce d’une démarche lente et lourde. Son odeur envahissait la pièce alors que son long manteau en cuir traînait par terre. Il était beau, c’était surtout ça qui était à vomir. Il marchait, le regard haut comme-ci les gens lui devait le respect. Comme-ci il était quelqu’un d’important dans n’importe quelle domaine. Un géant des finances, un mafieux … Non il n’était rien. Qu’un citoyen comme les autres, qui s’en fichait de savoir ce qu’allait devenir son monde. Pour l’instant, sa fille allait naître. Sa copine aurait pu avorter mais ils avaient peu d’argent et il n’allait sûrement pas gaspiller le peu de fric qu’il avait pour la faire avorter. Malgré ce qu’on pensait, un bébé était moins coûteux à entretenir. Enfin, selon lui. Vous vous doutez bien qu’il n’allait pas dépenser une fortune pour sa fille. Il n’avait aucun ressentiment. Même pas le cœur qui battait un minimum. Sa fille, sa fille … Son enfant. Merde quelle importance. Assis, dans la salle d’attente, quand même un peu impatient, il entra dans la salle d’accouchement comme-ci il allait visiter un monument quelconque. Il soupira. Essayant de convaincre les infirmières qu’il était le père de la fille qui accouchait. Il n’avait pas envie de finir derrière les barreaux pour détournement de mineurs. Finalement, par on ne sait quel moyen, il finit par convaincre l’assemblée sans qu’on ait à vérifier son identité. Il prit sa fille dans les bras, doucement, la berçant. Un air froid sur le visage. Fermé, sans expression. Jetant quelques coups d’oeils à sa femme, qui elle se contentait de regarder ailleurs. La mère et la fille restèrent quelques jours à la maternité, sans pour autant que le père ne pointe ne serait-ce que le bout de son nez. La mère était crevée et était loin de s’occuper de sa fille. Quand elle hurlait, elle se contentait de sonner l’infirmière. J’la laisserais crever si il faut. Je la hais même si elle est belle. Oui ce bébé est magnifique. Elle tient de moi. Elle à les yeux de son père. Je le sais. Mais c’est mon putain de portrait craché.

Narcisse … Ce prénom. Il était détestable pour la plupart des personnes. A l’évocation de ce prénom, certains perdaient le sourire ou faisait tout simplement semblant de sourire. Un sourire crispé que sa mère adorait regarder. Narcisse était très frêle. Toute petite et tellement fragile … Une raison suffisante à la mère pour détester encore plus sa fille. Pauvre petite chose. Moi j’me suis battue toute ma vie et toi, tu dors tranquillement, emmitouflée dans ta couverture rose que l’infirmière à bien voulu me donner par chariter. Et ouais, ma fille. Je n’ai absolument rien à te donner à bouffer. Je n’ai que 15 ans et je tais le nom de ton père, pour qu’il continue à gentiment se faire passer pour ton grand-père. Hahaha ! Je ris de ma propre connerie. Regarde, regarde dans quelle merde tu nous mets ma fille. Regarde-toi. Regarde-moi. Regarde-nous. Une famille ? Et puis quoi encore ? Pourquoi pas me demander d’arrêter de voir d’autres hommes et ton père de se droguer ? Il y a des clans ici. Une légende construite sur le chaos. Nous sommes en marge de cette société nouvelle. En marge de toutes ses maladies. Tu sais, mon ange, tu te feras happer. Happer par le futur. Tremble et meurt. Je suis ta mère mais te voir te détruire sous mes yeux ne fait rien. Qui sème les vents, récolte la tempête. En gros, tu es ma tempête. Ou plutôt, un petit vent qui peut détruire tout. Je ne me suiciderais en tant qu’incapable. Je t’élèverais. T’apprendrais mes manières. La façon dont je vois la vie. La vie comme elle est. Sache que tu ne vis pas au paradis. Rien n’est sécurisé ici. Tout est informatisé, les prix sont bas mais je n’aurais sûrement pas le fric de t’acheter un berceau. Et dire que je vais devoir vendre mon corps. Remarque, j’aurais au moins trouver une raison de passer pour la pauvre prostitué qui doit élever ses enfants que pour une véritable perverse dont le sexe est une maladie. Est-ce que tu m’en veux Narcisse ? Je m’en fiche. Je t’ai donné la beauté. On ne peut pas tout avoir dans la vie. Je te ferais un frère. Pour que tu ne te sentes pas seule et que j’ai au moins la fierté d’avoir des gosses beaux. On s’en fout d’être sots, Narcisse. On s’en fout de se haïr. Tant que vous serez beaux, je vous considérais comme potable. Pas vraiment comme mes gosses, je m’étais promis de ne jamais en avoir. Et voila que j’te dois un frère. Attends encore un peu, ma fille. Tu auras de la compagnie. Parce que tu crois que j’vais te foutre à l’école ? Ce ramassis de conneries. Cet endroit ne m’a pas servit du tout dans la vie. Je n’y ai fait que m’emmerder.

Quelques jours plus tard, la petite famille emménagea dans le taudis que leurs servaient d’appartement. Du papier toilettes dans l’ascenseur, ainsi que des seringues. Cela ne semblait pas déranger la famille, qui, dès leur arrivée, couchèrent la petite alors qu’il était 6 heures et vaquèrent à leurs différentes activités. Et quand je dis activités, elle n’était pas des moindres, puisqu’on entendait les cris de la mère, le mur n’était pas insonorisé. On entendait même les voisins. C’était un bordel, digne des bas-fonds dans la vieille époque. A vrai dire, le monde ne ressemblait plus à rien. Du moins, des yeux de ses parents qui se fatiguaient à inculquer cela à Narcisse. Du haut de ses deux jours, elle détestait déjà ce monde, ne faisait que pleurer. C’était une chieuse. Sa mère l’étant aussi, le père n’avait pas trop de difficultés à supporter sa fille. Par contre, sa mère, face à sa progéniture ne gardait pas son calme. Face à sa propre chair, le même sang. Seul le regard changeait. Tu ressembles à ton père quand tu me regardes. Avec sa petite barbe naissante. Il est beau. Oui, il est beau. Tu as de la chance Narcisse. J’aurais pu te faire avec un de ces gros porcs. Mais non. Chance ? C’est moi qui parle de ça ? Haha. Décidemment que la vie est doucement ironique. Des pleurs, maman qui débarque en pyjama. Elle l’attrape la secoue. Mais qu’est-ce quelle à encore à gueuler celle-la ? Elle à peut-être faim. Bah oui bécasse, ta fille ne se nourrit pas toute seule. Tu lui donnes le biberon, loin d’avoir avoir envie de lui mettre un sein souillé dans la bouche. Tu n’es pas crade à ce point tout de même. Ton lait serait dégueulasse de toute façon. Tu ne le sais pas encore, mais ta fille, sera exigeante. Elle n’aurait pas accepté ce lait, comme elle à du mal avec le lait Candia, nouvelle génération … Ta fille reste ta fille. Exigeante. Froide. Mais le temps lui apprendra à être rusée, intelligente … Une putain de destin qui ne sera pas semblable au tient. Elle est ta fille, pas ta jumelle …

Chapter 1. Title 2 : Dead Can Dance.


Deux ans. Deux ans de vie. Elle marche. Faut bien qu’elle se débrouille. Elle attrape déjà des choses pour les balancer. Future colérique et pourtant si faible. De petites jambes, toute maigre. Mais elle est tellement mignonne que la plupart du quartier se contente de la regarder. Je suis déjà reine, dans les bras d’une mère qui balance son mégot toute les deux mètres. On visiter les quartiers riches parfois. Pas un mégot, pas un cracha. Tout brille de propreté. Maman dit souvent, que quand elle serait dans sa période de nausées, elle irait gerber ici. Admirer en passant, le vocabulaire de sa génitrice. Dont Narcisse n’héritait pas. Elle était polie. Incroyablement polie. Elle parlait très bien, ce qui avait le don d’exaspérer sa mère, qui préférait qu’elle se taise encore un petit peu. Doter d’une capacité de mémoire impressionnante, rien ne lui échappait. Son père. Pfff. Après s’être prit un tabouret, il restait à la maison, devant la télé. S’engraissait. Il était laid. Et sa copine, allait forcément voir ailleurs. 17 ans, avec un gros lard et deux gosses. Il ne faisait pas encore attention à Narcisse. Les bébés ce n’étaient pas son truc. Il fallait tout de même un peu de maturité. Il se doutait très bien que sa fille deviendrait un canon de beauté et il ne comptait pas la laisser aux mains des divers hommes dans le quartier. Toujours est-il que cet homme était devenu un monstre, et heureusement Narcisse était encore loin de s’en rendre compte. Il était plutôt adorable avec elle, plus tard, on comprendra mieux pourquoi évidemment. Toujours est-il que sa mère était enceinte. Chose promise, chose due. Elle aurait un frère. Si malheureusement, l’enfant était une fille, sa mère s’en débarrasserait. C’est vous prouvé à quel point sa folie était grande. La jeune femme avait perdu l’esprit en se noyant dans l’alcool, espérant que les boissons lui feraient oublier. En soit, c’est ce qui arrivait mais le matin, le retour à la réalité était difficile, surtout quand elle s’étirait et qu’elle tombait sur la partie du corps d’un jeune homme connu la veille. Elle aimait le sexe, tout cela rythmait sa vie. C’était la seule chose qui pouvait la faire sourire. Même si la personne en face était répugnante. A vomir. Mais il ne serait jamais autant horrible que son mari. Peut-être est-ce manque d’affection, la disparition de tout respect, qui poussa l’homme à en venir à ce point. Mais n’essayons pas de comprendre. Retournons doucement, dans le monde d’une enfant de deux ans.

Pour elle, tout allait pour le mieux. Elle marchait, parlait. Comprenait presque les choses même si dans le fond, elle ne comprendrait jamais quelque chose à tout ça. C’était sa vie. Elle se sentait seule. Comme un enfant de deux ans se sent seul. Sa mère enceinte, plus rien ne tournait autour. Elle parlait de son frère à ses poupées de chiffons. Regardait la télé, ou Barbie Stacy avec sa galaxie Barbie venait enfin de sortir. Elle ne se rendait pas compte encore. Se contentait des jouets qu’on voulait bien lui donner, peu habitué à la richesse. Les petites filles autour d’elle n’avaient rien de plus. Ou si, l’amour. L’amour de parents qui prennent leurs enfants dans leurs lits quand dehors il pleut. Quand les gouttes traversent le toit. Elle me serve de larmes pour pleurer, quand ses gouttes roulent sur mes joues. Encore trop jeune. Deux ans. Ce n’est rien dans une vie. Je pleure pour des broutilles. J’aurais tout le temps de pleurer pour des choses concrètes plus tard. Depuis sa naissance, son lit était le même. Un berceau qui l’empêchait de tomber et de ce faire des bleus. Il ne faut pas abîmer ton visage, c’est la seule chose dont tu peux être fière. Il est possible que tu gardes ce lit jusqu'à tes 7 ans au moins. Et que ton frère en hérite. La petite fille sourit alors qu’elle retombait sur les fesses, sur la moquette du salon, que la poussière envahissait la pièce, que son père se mettait à gueuler, elle tapa doucement dans ses mains. C’est marrant la poussière. Mais ça me fait tousser. La petite fille toussait, crachant ses poumons, ayant un mal fou à respirer alors que la mère se contentait d’ouvrir la fenêtre et de fumer une cigarette prêt de sa fille. Maman, es-tu simplement au courant, que tu ne sers absolument à rien. Comme d’habitude, la compassion t’étoufferait. Si tu savais comme Moi, j’aurais aimé m’étouffer avec ta fumée. A un âge si innocent … Je vous aime. Et oui, pour l’instant je n’ai que de l’amour pour vous. Prends-moi encore dans tes bras et serre-moi. Serre-moi fort … Contre ton gros ventre, Maman …

Plusieurs moi plus tard. Comme le temps passe vite quand on est enfant. La naissance. Je ne me rappelle plus quel jour, quel mois exactement. Maman a hurlé. Elle perdait les eaux. Papa s’est dépêché de nous foutre vite fait bien fait dans la voiture. Je pleure. Elle hurle. Les cris de mes parents pour me dire de la fermer ne semblent servir à rien. J’ai peur, je veux juste un petit frère moi, juste ça. Il est vrai que les cris rajouter aux hurlements de la mère était plus qu’insupportable. Le père se dirigeait à l’aveugle, au hasard des routes défoncées, totalement déstabiliser. Ce fut la première fois qu’il leva la main sur sa fille. Qu’il osa ne serait-ce que la pousser violemment contre la porte arrière. Elle eut un bleu à la hanche, ainsi qu’au bras. Bref, les hurlements cessèrent alors que la petite pleurait maintenant en silence. Je veux rentrer à la maison ! J’en veux plus. Gardez-le. Mais elle ne pouvait plus changer d’avis. Sa mère était folle à lier. Rien que de vouloir remettre ça avec son père. Dans le fond, qui savait si ce serait vraiment le père ? Demi-frère ou pas. il n’était pas responsable des coups de son père. Où ne serait-ce qu’en partie. La mère avait mal, alors elle hurlait, alors la petite fille hurlait et se prenait une pluie de coups. Cercle vicieux. Regarde ou tu né petit frère, regarde ou tu né. Présentement, j’ai peur. Mais je sourirais. Deux ans. Deux ans d’enfer que j’effacerai dans un sourire. Un sourire d’enfant. Sincère. Profite petit frère, ce sera sûrement le premier et le dernier sourire sincère que tu auras de ma personne. Je t’aimerais jusqu’à la mort nous sépare. Pour le meilleur et pour le pire. Marié par le sang, unis par la saleté. Digne descendance de deux crapauds …

Le frère naquit. Dans un hôpital miteux, près de là ou ils habitaient. Beaucoup de temps sur la table de travail. Narcisse s’endormira. Le lendemain, lorsque qu’elle verra son petit frère, emmitouflé dans les couvertures, elle lui fera un poutou d’enfant … Enfin …

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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeVen 27 Juil - 15:16

Chapter 2. Title 1 : God Forsaken.


Cinq ans. Bientôt six.

Tu es vraiment une jolie petite fille tu le sais ? Maman doit être fière de toi ?

Elle est tellement fière qu’elle ne me nourrit presque plus parce qu’elle ne veut pas que je devienne de ces filles qui ont la graisse qui sortent par les yeux. Mais maman, regarde ma carrure. Je ne ferais jamais plus de 42 kilos plus tard, même si j’me tapais une usine de chocolat. Même si je bouffe ta cuisine pleine de graisse. Le prix des légumes a augmenté. C’est degueu les légumes. Pour toi, en tout cas. Moi j’adore ça. Dis, Maman, c’est quand que tu vas acheter des carottes ? Hein ? Trop occuper avec tes carottes à toi, hein ? Je suis étrange petite. Mon frère, il est beau ? Mon frère il a 4 ans et il s’appelle Hinatéa. C’est beau, hein ? L’amour que la sœur donnait à son frère, remplaçait toutes les douleurs physiques et mentales à supporter. Elle passait sa vie à le serrer contre elle, à lui faire de longs câlins. C’était son poupon. Son bébé. Elle l’étouffait presque. Elle ne remplaçait pas la présence maternelle. Aujourd’hui était sûrement le plus beau jour pour Narcisse. C’était son anniversaire. Tous les regards étaient sur elle. Dans sa petite robe blanche, elle virevoltait telle un ange. Sa mère fumait encore, servant le gâteau à moitié cuit, alors que le père se levait à peine de son canapé. Applaudissant, soupirant lassement, il allait encore rater son émission préférée. Quelle petite garce cette gosse ! Hum … Elle fait exprès de m’exciter dans sa petite robe blanche. Pensées tordues, je fébrile. Elle n’avait que six ans, ne savait pas encore ce qu’étaient la vraie vie mais la crasse sur les vêtements de son père, si répugnant, lui en apprenait long. Ses petits pieds se baladait autour de la table, alors qu’elle sautillait, main dans la main de son frère, qui la suivait bien que difficilement. Aujourd’hui, je suis reine. Un gâteau à la crème. Je déteste. Mais j’en mangerais quand même. Parce que maman veut. Parce que Papa insiste. Parce que je ne veux pas encore me prendre de coups. Elle fait tourner sa robe de soie blanche. Elle est tellement jolie, la petite fille. Ses longs cheveux bruns retombent sur ses épaules si frêles et rythme ses pas si doux. Le silence règne. Seul le froissement de ses pas contre le sol, berce la petite fille. Et elle s’arrête de danser, doucement, s’assoit à table, entoure son frère de ses bras. Mange avec moi. Je veux des bonbons mais je n’en ai jamais. Maman me dit que sinon, on devra s’essuyer avec des feuilles de papier journal. Elle est rigolote maman. Même si elle n’est pas là souvent, qu’elle ne voit pas les ecchymoses que papa me fait, elle me fait rire. Elle dit toujours des gros mots et comme on n’a pas le droit et bah ça me fait rire. Elle souffla les deux bougies qui étaient posé sur le gâteau. Maman, elle dit que si tu les multiplies dans ta tête, ça en fait 6. J’ai fait un vœu.

« Je veux que maman soit plus la à la maison. Je veux que Papa ne me touche plus. Je veux que Hinatéa reste avec moi toute la vie … »

Elle n’eut rien. Rien du tout. Même pas un chiffon. Une serviette. Une carotte. Une merde. Juste le temps de pleurer, de mouiller mes draps. De mouiller tes cheveux, Hinatéa. Tes doux cheveux. Seul réconfort. Mon bonbon, mon cadeau. Ma petite chose. Je te couche. Je n’arrive pas à te porter alors tu te fatigues à monter dans ton lit. Je te mets ta couverture, te pose un baiser sur le front. Tu es tellement mignon. Même les yeux clos. Je ne me rends pas à quel point, ce sera bien plus spécial entre nous. Je referme la porte en me mettant sur la pointe de mes petits petons. Tu dors encore dans la chambre de maman. On va installer ta chambre dans le cagibi il parait. Elle sera même plus grande que la mienne. Tu as de la chance. On ne se parle jamais. On ne se raconte jamais rien. Je ne te raconte jamais d’histoire, je n’en ai pas besoin. Tout semble si naturel entre nous. Et la petite fille se couche docilement dans son lit. Il entre, ce répugnant homme. Et glisse ses mains, le long de son petit corps. Entre ses jambes. Elle ne dit rien et pleure en silence. Doucement …

Chapter 2. Title 2 : Alone In Our Castle


Comme les enfants grandissent vite.

Toujours à lui jeter des fleurs comme-ci elle était la fille d’un tel ou d’une tel. Etrangement, au fil du temps, le caractère de Narcisse se transformait. Elle s’enfermait sous une peau d’arrogance, essayant d’oublier la douceur des choses. Un rien la dégoûtait. Capricieuse. Princesse d’un urinoir royal. Inceste. Son père, elle le regardait, les sourcils froncés. Elle, obligé de lui apporter de la graisse sur un plateau. Tellement gros qu’il était difficile pour lui de mettre un pas devant lui. Et c’était lui, qu’y venait dans son lit. Dans son si petit lit. Il n’avait pas encore fait le châtiment suprême. Juste la toucher. Rien ne changeait vraiment. Hinatéa avait 10 ans et leurs relations se résumait à quelques mots échangés, quelques regards, de la tendresse, beaucoup de protection. La mère était de plus en plus absente, laissant les enfants seuls avec leurs géniteurs. Hinatéa était battu, Narcisse à moitié violé. La vie semblait pourtant si rose de l’extérieur. Narcisse sortait toujours propre sur elle, essayant au maximum d’attirer les regards. Elle avait besoin de se sentir aimer. Besoin de sentir leur regard. Petits, grands. Mais ne me touchez pas. De toute façon, elle était intouchable. Trop petite. Trop malveillante. Le regard hautain. On la haïssait comme on l’admirait. Elle déchaînait les foudres, juste âgée de 12 ans. Inculte. N’ayant jamais foulée les planches d’une école. Et celle de dieu, par la même occasion. Rebelle et insouciante. Loin d’être au dessus de tout. Pourtant elle espérait toujours. Se sortir de cette merde par n’importe quelle moyen. Elle les observait. S’injecter des toxines, puis la fixer le regard rouge. Elle ne les jugeait pas. Son regard clair, trahissait simplement ses pensées. On parlait activement sur son passage. Elle suivrait sûrement les pas de sa mère, bien qu’elle soit plus sophistiquée. On ne lui adressait presque jamais la parole. C’était le bas de la société. Le fond du gouffre.

Elle traversa doucement la rue, regardant de chaque côté. Admirant les voitures, toutes aussi belles les unes que les autres. Particulièrement une. Une grande voiture noire, d’où sortait une vieille femme, richement vêtue. La bourgeoisie, elle n’en entendait parler que par ses parents, quand ils leurs crachaient dessus. Les insultait, essayant d’étouffer un maximum leurs jalousies par des propos qui sonnaient faux. Narcisse était donc comme condamné à ne pas penser par elle-même. Cette voiture lui rappelait un rêve, fait deux jours auparavant. La femme était étrangement semblable, à la femme présente dans son rêve. Elle cligna deux fois des yeux, essayant par la même occasion de se remémorer ce rêve qui l’avait tant marqué. La femme marche. Quelques pas, elle tourne, marche sur le passage piéton. Elle passe à côté de moi, me frôle. Narcisse se retenu d’hurler quand une voiture percuta la jeune femme et qu’un giclement de sang lui sauta au visage. Les yeux grands ouverts, abasourdit par sa découverte. « Ne restez pas planté là Mademoiselle. » Il lui débarbouille le visage doucement, d’une manière caressante. Pauvre petite fille. On lui posa toutes sortes de questions. Non, je ne l’ai vu que ce faire écrasé. Je ne la connais pas. Ou du moins, si je l’ai vu en rêve. On la fixe, un instant. Les policiers se retournent discutent entre eux pendant un moment. Non elle ne peut pas avoir le troisième œil. Trop jeune. Elle peut-être une menteuse. Elle est en état de chocs. Les jeunes filles de son âge s’inventent toujours des histoires … Oui, continuez de vous donner des excuses imbéciles. Vous ne vous rendez pas compte de ce qu’il y a en face de vous. Ils la laissèrent repartir. La regardant s’éloigner, les bras balans, regards fixe. Traversant la rue, sans regarder, n’ayant pas peur d’être un pion de plus du décor macabre sous ses yeux. Enfin macabre. Elle avait l’esprit ailleurs. N’ayant aucune peine pour la femme écrasé ou encore sa famille. Elle passa le seuil de sa porte, déposa un baiser sur le front de son frère, le serra un peu contre elle et ferma la porte de sa chambre pour s’allonger sur son lit, regardant doucement le plafond. Un sourire apparut sur ses lèvres. Papa n’est pas là. Hinatéa, il n’y a que toi et moi. Elle se leva doucement de son lit, attrapa son petit frère, le ramena dans sa chambre, l’allongea sur le lit et s’allongea près de lui, caressant ses cheveux, doucement. Elle murmura doucement:

« Hinatéa. T’sais, j’crois que y’a un truc qu’est en train de m’arriver. Un truc bizarre. J’pourrais pas te dire exactement ce que c’est mais … Oublie. Papa va bientôt rentrer … »

Effectivement, le crissement de la porte se fit entendre. Narcisse descendit du lit, frotta doucement sa robe, dit à son frère de rester dans la chambre avant de s’avancer dans le but de saluer son père. Elle savait ce qui l’attendait si jamais, elle oubliait, ne serait-ce que poser, avec dégoût, les lèvres sur la joue répugnante de son père. Elle l’avait déjà évité ce matin.

Chapter 3.Title 1 : Fantasy


Elle enleva d’abord sa veste, la posant doucement sur son lit. Puis son haut. Maintenant uniquement en sous-vêtements, la jeune fille semblait soulager d’un poids. Depuis environ un an, Narcisse avait commencé le streap-tease. Elle passait facilement pour une adulte et de toute façon, elle se trouvait dans les bas-fonds de la ville, certains policiers ne penseraient même pas y mettre le nez. La seule personne au courante dans la famille était la mère et se gardait bien de le dire à qui que ce soit. Savoir que sa fille avait un corps apte à attirer les regards n’était pas une bonne nouvelle pour la tracte de la salope du coin. Toujours est-il que maintenant, porter des vêtements était presque difficile. Narcisse n’aimait pas particulièrement son métier. Elle le trouvait vulgaire, parfois à vomir. Quand des gros porcs vous regardaient. Son métier lui rappelait son père et ce n’était pas le plus réjouissant. Mais elle n’avait plus un rond et ce n’était sûrement pas sa culture qui la sauverait. Narcisse, avait déjà dans l’idée de se barrer de ce trou. Elle ne pouvait malheureusement pas partir avec Hinatéa. C’était sûrement la seule chose qui la retenait ici. Elle resta débout longuement, réfléchissant. Quand elle se rendit compte que sa porte était entrouverte, elle se jeta à moitié dessus pour la refermer. Si son père la voyait ainsi … Bref. Il ne fallait plus penser. Agir. Travailler. Elle finirais bien par gagner assez de fric pour subvenir a ses besoins et ceux de son frère. Remarquez, il valait mieux qu’il reste au chaud et qu’elle ne l’emmène pas avec elle, dans les quelques années de galère qui la suivront. Elle soupira légèrement. Se changea vite fait bien fait, avant de sentir de sa chambre. Elle n’adressa qu’un demi-sourire à son frère. Maintenant qu’elle avait 15 ans et lui 13, leurs rapports étaient plus froid et plus éloigné. Narcisse avait depuis longtemps noyé une partie de sa tendresse. Du jour au lendemain, Narcisse ne lui adressait que des petits regards discrets. Peut-être voulait-elle, naïvement, que son frère se détache un peu d’elle. De plus, il était beau garçon. Et Narcisse était chimiquement attiré par lui. Ce qui était assez effrayant dans le fond. Ils ne faisaient que s’observer. Elle n’était pas indifférente. Elle s’en était donc détachée. Narcisse avait des aventures d’un soir, métier oblige. On vous file un billet de 100 dans le décolleté et c’est parti pour une folle nuit. Elle ne ramenait que très rarement ses conquêtes chez elle, à part la nuit très tard, quand elle s’assurait que tout le monde dormait. Puis le matin, très tôt, elles les faisaient sortir discrètement. Narcisse restait elle-même. Son don s’était incroyablement développé. Son père continuait ses attouchements la nuit quoique le corps de sa fille semblait plus l’intéresser.

Elle cuisinait tranquillement, pour les rares fois ou elle était là. Son père rodait dans les parages, zieutant les moindres faits et gestes de sa fille. Elle tremblait, légèrement. Malgré son fort caractère, la jeune fille était particulièrement déstabilisée. La mère de famille ne venait presque plus à la maison et Narcisse se fait de plus en plus rare. Quand elle était là, elle restait enfermé dans sa chambre, en silence. Toujours est-il qu’il finit par s’approcher de sa fille et de la prendre par les hanches. Elle le repoussa doucement. Elle soufflait. Respirait tranquillement, du moins essayait. Il revint à l’attaque, cette fois plus violemment, essayant d’arracher le haut de la jeune fille. Elle hurla. Tout se passa étrangement vite. Hinatéa sauta sur son père qui l’assomma d’un coup de casserole. Il tomba à terre, inanimé. La jeune fille essayait de se défendre avec n’importe quoi, prenant ce qui lui passait sous la main. Les couteaux, ou sont les couteaux. Mais en quelques mouvements la jeune fille était plaquée sur le sol, le père lui retirant ses vêtements à une folle vitesse. Hinatéa était plaqué au sol, inerte. Les yeux rivés sur son frère, elle avait cessé de hurler. Je ne peux pas, je n’ai plus la force.
Lorsque Hinatéa rouvrit les yeux, le père était retourné s’asseoir sur son canapé, reboutonnant son pantalon, traînant sa graisse d’un air fatiguer. Le silence régnait. Justes quelques sanglots en bruit de fond. Narcisse, était par terre, à genoux, essayant de cacher son corps avec les différents lambeaux de vêtements qui lui restait. Elle lança un regard mouillé à son frère. Elle fronça les sourcils, serrant les dents. Pourquoi tu m’regardes comme-ca Hinatéa ? Pourquoi est-ce que tu me regardes de cette manière ? Je t’interdis. Je t’interdit tu entends ! Je suis lâche, oui. Je n’ai pas su me défendre contre mon putain de salop de père. Elle baissa les yeux un instant, fulminant de rage. Elle avançait. A quatre patte, retenant ses vêtements, dans l’espoir de pouvoir atteindre sa chambre. Il en avait finis avec elle. Il riait de sa voix rauque à une blague cochonne lancée à la télévision. Il ne jeta pas même un regard vers sa fille, qui se laissa choir sur son lit, alors qu’elle refermait la porte d’un coup de pied. Comment toucher le fond en quelques secondes ?

A partir de ce moment-là, Narcisse ne remettait presque plus un pied dans la maison. Encore plus fréquemment absente que sa mère, elle revenait souvent très tard le soir, n’adressant plus un regard à son frère, repartant tôt le matin pour éviter son père. Son habitat ne lui servait que de toit pour s’abriter quand il pleuvait, la rue n’était plus son terrain de jeu favori. Narcisse restait toujours aussi belle. Quoique défoncés et arrogante. Elle avait peur. Peur de tout maintenant. Son frère ne semblait plus compter. En faites, elle le laissait au chaud. C’était une façon brutale de protéger celui qu’elle aimait. Non vous n’êtes pas dans un roman à l’eau de rose, ce sont juste quelques gouttes de parfums égarer à Glauque land. Un détail aussi insignifiant soit-il …

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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeVen 27 Juil - 15:16

Chapter 3. Title 2 : Last Dance.


Ce jour là, il faisait étrangement sombre. Le soleil se levait à peine. Certains drogués tenaient une discussion, aussi étrange que cela puisse paraître, et elles marchaient. Deux jeunes filles, main dans la main, marchait lentement. Narcisse et Emily descendaient l’allée dans l’idée de se rendre dans l’ancien urinoir qui avait servit de toit pour Narcisse. Les deux jeunes filles avaient une relation des plus étranges. Emily pouvait affirmer aimer Narcisse mais pour la jeune fille s’était bien plus compliqué. Elles ne formaient pas un couple à part entière. Disons, que Emily lui apportait de la compagnie et qu’elle avait beaucoup d’affection pour elle. Pour la suite, ce n’était pas d’actualité. Narcisse était vraiment petite pour son âge mais c’était plutôt mignon. Un sac en bandoulière sur l’épaule, elle monta les escaliers, soupirant légèrement. Elle lâcha la main de sa compagne, pour mettre la clé dans la serrure et ouvrir la porte. Elle espérait que tout le monde dormait tranquillement et qu’elle puisse prendre ses affaires tranquilles sans se retrouver face à face avec son gros pervers de père. Elle ne dirait pas au revoir à son frère. Bah, il devait déjà la détester depuis un bon bout de temps. Ou carrément l’avoir zappé de son esprit. Tant mieux pour lui, il ne s’attirait pas de problème en plus. Narcisse était légèrement bourrée, ses joues étaient légèrement rosies bien qu’elle restait tout à fait lucide pour certain point. Elle pénétra l’appartement sur la pointe des pieds, faisant entrer Emily à sa suite. Elle ne pu avancer de quelques pas, qu’elle se retrouva en face de son frère. Elle le regarda, les yeux grands ouverts comme un imbécile. Il y avait bien longtemps, qu’il était plus grand qu’elle >.< Elle se mordit la lèvre et regarda à la gauche de Hinatéa pour découvrir une jeune fille. Elle eut un sourire en coin alors qu’Emily derrière, semblait avoir perdu sa langue. La situation était risible, il fallait bien l’avouer. Elle fixa son frère dans les yeux, sans ciller, et ajouta doucement :

« T’es devenu un bien beau garçon Hinatéa. Dommage que j’te vois pas grandir davantage. J’vois que t’as pas chômer cette nuit … »

Dit-elle en tournant doucement le regard vers la jeune fille. Etant un peu plus petite qu’elle, elle se contenta de poser un doigt sur son menton et de la pousser en affirmant qu’elle lui barrait le chemin, ce qui dans le fond, n’était pas faux. Ce qui était assez étrange, c’est que la copine de Hinatéa se poussa bien sagement. Emily jeta un regard au frère de Narcisse et avança doucement derrière elle, la tête baissée. Narcisse attrapa sa valise, jeta ses affaires dedans avec vitesse. Elle entendait du bruit. Elle fut soudain prise de sueurs froides, alors qu’une voix grave se faisait entendre. « Pt’ain, c’est quoi ce bordel ? ». Elle jeta sa valise dans les bras d’Emily et lui dit de sortir. Ne cherchant pas à comprendre, la copine s’exécuta. Elle courut presque, légèrement apeurée par la voix du père. Narcisse essaya d’éviter un maximum son père, qui l’avait déjà entre aperçu. En passant elle attrapa le bras de son frère, le fit sortir de l’appartement avec elle, le plaqua doucement contre le mur, se mit sur la point des pieds et posa ses lèvres sur les siennes. Au début, elle ne mit rien dans le baiser mais voyant que son frère ne semblait pas réagir, elle glissa la pointe de sa langue, histoire que celle-ci rejoigne la sienne mais elle n’en eut même pas le temps, puisque les hurlements de son père se rapprochaient considérablement. Elle se sépara de ses lèvres, lui fit un clin d’œil, et repartit alors que son père hurlait déjà tel un ours >.<. Un petit extrait ? : « Narcisse, salope ! Reviens ! J’te retrouverais tu entends, j’te retrouverai … »

Chapter 3. Title 3 : The Simple End.


Narcisse trimera pendant quelques années pour pouvoir se nourrir correctement. Elle changera de métier, se prostituera au pêché originel. Elle recevra quelques coups de fils de son père qu’elle ne reverra pas pour autant, bien que travaillant dans le même quartier. Elle le haïra tout au long de sa triste vie. Traînera au hasard, dans les quartiers riches, rencontrera des jeunes hommes riches et profitera de leurs richesses, ne serait-ce qu’une nuit. Ou avec de la chance, quand il venait à tomber amoureux d’elle. Elle acquièra un appartement par un de ses petits amis et le conservera après leurs séparation. Son pouvoir se perfectionnera et étant un minimum intéresser par l’avenir de son pays, elle rejoindra la confrérie de Cassandre …
Quant à son frère, restez gravé dans un coin de sa mémoire, elle se força à penser qu’il avait bien finis et qu’il était heureux.

Question subsidiaire : Comment avez- vous découvert le forum? Par une amie qui ne devrait pas tarder à poster ^^

[3/3]
[Enfin >.< xD]
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeVen 27 Juil - 18:08

Shocked

*part ramasser sa machoire*

Perfect Very Happy

Je n'ai absolument rien à redire, à part que c'est sublissime.

Je...

*déroule un tapis rouge*

Après-vous Madame...
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeSam 28 Juil - 11:56

Merci de cet accueil ^^

*Prends le tapis rouge timidement xD*

Ne vous laissez pas abuser par la longueur, le contenu peut être médiocre ^^ xD
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Destiny
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeSam 28 Juil - 12:47

C'est sûr, mais ici ce n'est pas le cas^^

Bon jeu!
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitimeSam 28 Juil - 13:46

Merci et encore Merci <3
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MessageSujet: Re: Narcisse.   Narcisse. Icon_minitime

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