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 H i n A . D .

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Hinatéa
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Nombre de messages : 94
Date d'inscription : 17/07/2007

ID
Nom: Doen, Hinatéa
Camp: Confrérie Cassandre
Caractérisitque: Troisième OEil.

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MessageSujet: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 19:03

Nom : Doen
Prénom : Hinatéa
Sexe : Masculin
Age : 17 ans
Date de Naissance : 13 Juin 2753

Caractéristique : Troisième Œil. Chez lui l'avenir est vu à travers des rêves, longs ou courts, et ce qui s'y passe est alors plutôt flou ou pas forcément juste. Prenons lors de la découverte de son don. Il a vu un homme et un nounours, tandis qu'il n'y avait qu'un homme déguisé en nounours. Une nuance négligeable donc, cependant il peut arriver que ses rêves soient de véritables énigmes. A part dans les rêves, il peut lui arriver aussi de voir l'avenir à travers des visions, des espèces de flashs, tout ce qui y est vu est alors à 100% exacte. Mais ces visions sont généralement très courtes et comme les rêves plutôt confuses. A noter que quand il fait un rêve prémonitoire il en sort généralement très perturbé, de même lorsqu'il a une vision, sauf que dans le deuxième cas s'ajoute généralement un horrible mal de crâne.
Groupe : Confrérie Cassandre.
Place au sein du groupe : Membre.
Statut : Serveur au Coeur d'argent.

Particularité : Hinatéa a appris à lire et à écrire grâce à une amie rencontrée dans un bar l'année de ses 16 ans. En effet, comme il souhaitait un métier tout ce qu'il y a de plus légal, un bon métier, il savait très bien qu'en ayant de telles lacunes il ne pourrait rien faire. Depuis qu'il a appris il lit donc tout ce qu'il trouve et aime de temps en temps s'acheter un livre, n'importe quoi, même un truc de recettes de cuisine. Tiens la cuisine, pendant qu'on en parle... Hinatéa est très bon cuisinier, paradoxalement il préfère cuisiner pour les autres plutôt que pour lui-même, pour la simple et bonne raison que pour lui manger demande de gros efforts. Et oui, il mange peu lors des repas, ne mange jamais le matin et rarement le midi. Ou alors mange le midi mais pas le soir. Le plus étonnant c'est qu'il n'est pas maigre pour autant. Disons que ce qu'il mange lui suffit amplement.

Description physique : Grand. Mince. Voilà comment est Hinatéa. Mince, mais pas maigre. Grand mais pas trop. On peut dire que son corps est très bien proportionné. Sa musculature est plutôt légère mais tout à fait suffisante selon lui - en effet Hinatéa a horreur des épouvantails écervelés tel Arnold Schwarzenegger, entretenue par quelques exercices réguliers, détruite par quelque saloperie illégale. Sans doute le plus surprenant chez lui, c'est le soin tout particulier qu'il apporte à ses ongles. Ses mains et ses doigts, longs et fins comme ceux d'un pianiste, se terminent en effet par des ongles semblables à ceux d'une femme. Pas rongés. Pas coupés non plus. D'une certaine longueur, comme les laisserait une femme, ils sont toujours propres et parfaitement taillés de manière ovale. Une chose qui a tendance a renforcé le côté efféminé du jeune homme, quant à savoir si c'est pour cette raison qu'il laisse ses ongles longs, bonne question. On peut dire que niveau taille, contrairement à sa soeur, il a logiquement hérité de la grande taille de ses parents. Sans être un géant, mais en étant loin du stade de nain, Hinatéa est très satisfait de son 1m79. Il ne pèse par contre que 54kg, il est donc très mince, mais ce n'est étonnament pas un squelette ambulant contrairement à ce que l'on pourrait penser, et c'est n'est évidemment pas non plus musclor xD.

Son visage ovale, aux traits fins et délicats lui a valu plusieurs fois de se voir confondre avec une fille étant plus petit. Est-ce qu'il considère ça comme un handicap ? Pas vraiment. De nos jours la mode n'est plus vraiment aux purs mâles musclés et recouverts de petits duvets un peu partout, et notre jeune homme s'en accommode bien. Il ne fait cependant pas partie de ceux qui se travestissent ou se maquillent, malgré qu'il n'y ai aucun doute quand au fait qu'il ferait une magnifique jeune fille - sûrement le fait que ses bras comme son torse ou ses jambes soient dépourvus de quelque poil aidant. Il peut lui arriver cependant, dans ses nombreuses soirées/nuits où il finit assommé par l'alcool, de décider de se transformer en jeune fille pour faire plaisir à quelque partenaire d'une nuit, ou même pour céder à ses propres caprices souvent farfelus lorsqu'il est sous l'emprise de l'alcool. Hinatéa pourrait presque jouer un client du Coeur d'Argent, tant il soigne son apparence. En effet il passe facilement pour un gosse de riche, notamment grâce à ses cheveux blonds toujours très soigneusement coiffés. Malgré que sa mère, étant asiatique, possède des cheveux très noirs et son père des cheveux châtains, Hinatéa a en effet les cheveux naturellement blonds. Tout comme la petite taille de sa soeur, il a sûrement hérité cette couleur de ses grands-parents ou arrières grands-parents, mais impossible de le confirmer puisqu'il ne les a jamais connus et ne sait même pas s'ils sont encore vivants. Ses cheveux sont plutôt courts, mais assez longs pour venir cacher ses yeux cependant. Surplombés par des sourcils naturellement peu touffus et légèrement plus foncés que la couleur de ses cheveux, ses yeux sont grands et noirs. Tellement sombres qu'ils sont totalement inexpressifs, pas la peine donc de tenter d'y lire ses sentiments et émotions. A noter que ses yeux sont légèrement bridés, une caractéristique qui lui a été transmise par sa mère. Au milieu, un nez ni long ni court, et qui est un mélange entre celui de sa mère et celui de son père : plutôt plat, mais bien plus fin que celui d'un asiatique 100% asiatique, notamment vu de face où on en viendrait presque à douter des origines asiatiques du jeune homme. Suivent une bouche plutôt étirée que boudeuse, d'une jolie couleur rose, mais où paradoxalement ne s'affichent que très rarement de vagues sourires, et un menton peu saillant. De manière générale son visage est très peu suggestif, car ses traits peu marqués.

Sa peau plutôt pâle, mais légèrement dorée, ne présente aucune imperfection et ce n'est pas Hinatéa qui ira s'en plaindre. Elle est par contre fragile et c'est pourquoi Hinatéa, même en s'exposant des heures au soleil en étant protégé avec quelque crème solaire, non seulement ne bronzera pas d'un poil mais en plus se chopera sûrement de magnifiques coups de soleil. C'est d'ailleurs une des nombreuses raisons pour lesquelles il déteste particulièrement l'été ou la chaleur et le soleil en général. De toute façon il ne supporterait pas avoir une peau foncée, parce qu'il trouve que ça lui irait très mal. Et il n'a peut-être pas tort.

Il s'habille d'une manière plutôt simple, n'ayant pas des revenus de ministre, c'est à dire chemise et pantalon. Mais Hinatéa est comme les chats, il n'apprécie pas trop avoir quelque chose autour du cou, c'est pourquoi porter un noeud papillon lorsqu'il est au Coeur d'argent l'ennuie un peu mais étant donnée que c'est une obligation, il n'y peut rien. Lorsqu'il porte une chemise en dehors de son boulot il laisse par contre à coup sûr les premiers boutons déboutonnés. Lorsqu'il est chez lui il se promène toujours pieds nus. Et oui, Hinatéa ne connait pas l'existence des chaussons. De plus lorsqu'il n'a pas l'intentien de sortir il met plutôt des pull légers volontairement trop grands pour se sentir plus à l'aise.
S'il n'apprécie guère les colliers, il y préfère cependant les bracelets, et il en arbore d'ailleurs plusieurs à son poignet droit.
A noter qu'il ne porte aucun piercing, et n'a aucun tatouage, parce que non seulement pour son boulot se serait malvenue, mais en plus ce genre de fantaisies coûte généralement très cher.
Enfin, il a encore de nombreuses traces de coups et bleus un peu partout sur le corps qu'il ne cache pas forcément, sans crier sur tous les toits "Regardez j'ai des bleus ! " xD.

Description psychologique : Flegmatique est un premier mot qualifiant bien Hinatéa. En effet, dans toutes les situations, il sait garder son calme légendaire et préfère largement rester patient et réfléchir. Pour lui il ne sert à rien de s'énerver, et il ne supporte d'ailleurs pas les gens qui hurlent et s'excitent à la moindre petite contrariété. En fait c'est exactement le genre de personnes qu'il détesterait fréquenter. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne se met jamais en colère, loin de là, mais même très ernervé il tentera de garder son sang-froid et de ne pas s'emporter. Mais la plupart du temps il se montre impassible, voire méprisant, si quelqu'un ou ce qu'il dit ne l'intéresse absolument pas. Il est certes d'une franchise inégalable et les gens savent rapidement ce qu'il pense d'eux, qu'ils soient beaux, moches, cons, intelligents, Hinatéa le leur fera savoir avec un air nonchalant. Une autre catégorie de gens qu'il supporte difficilement, voire pas du tout : ceux qui se plaignent tout le temps. Ce genre-là il y en a à foison au Coeur d'argent, car les clients sont généralement très capricieux. Bien entendu il ne peut ni les insulter ni les frapper à coups de pelle à tarte, aussi il sait rester poli et, en apparence seulement, avenant.

Même s'il n'en a pas franchement l'air, Hinatéa est plutôt original dans son genre. Habitué aux conversations débiles des riches clients du Coeur d'argent, entre leurs goûts et dégoûts vestimentaires, leurs préférences culinaires, leurs paris inutiles et idiots, il y a de quoi faire. Et Hinatéa, depuis qu'il travaille dans le restaurant de luxe, ça ne le dérange absolument pas de baser une conversation sur "quelle couleur pour les murs de ta salle de bain ? " ou "le type là-bas qui drague ne va t-il pas se faire jeter ?", notamment lorsqu'il a un peu trop bu. Des trucs sans aucun intérêt mais qui peuvent cependant vous occuper pendant toute une soirée. Hinatéa aime beaucoup divaguer et être totalement hors-sujet, au milieu de la conversation sur la couleur des murs de la salle de bain de quelque con, il pourra sortir un truc comme "jolie ta coupe de cheveux". Pas vraiment du genre joyeux, pas du genre à chialer tout le temps non plus - puisque, rappelons-le, il n'aime pas les gens qui se plaignent et donc n'aime pas se plaindre, Hinatéa n'embête jamais personne. Terriblement égoïste, mais pas du tout sur le plan matériel où au contraire il partage volontiers, il ne dit jamais rien quand il va mal. Mais il espéra secrètement que les gens qui le côtoient viendront s'occuper de lui, et QUE de lui, alors qui ne leur aura rien dit. C'est comme une sorte de test pour voir ceux qui sont vraiment attentifs, et les autres il les détestera. A noter quelque chose de plutôt contradictoire : Hinatéa aime autant qu'on soit doux et cruel avec lui, car oui il aime bien souffrir. Alors que ça aille mal ou bien, que vous essayez de la consoler ou non, il se dira : "C'est bien."

Très peu affectueux avec les gens qu'il aime, voire pas du tout, il apprécie en revanche qu'on le soit avec lui. En fait ce n'est pas parce qu'il ne veut pas, mais bien plus parce qu'il ne sait pas, n'en ayant lui-même jamais eu par ses parents.
Enervé, il se montrera d'une méchanceté difficilement égalable, il préfère cependant largement la violence verbale (sans forcément user de mots vulgaires), plutôt que la violence physique. Hinatéa s'est en effet juré de ne jamais devenir comme son père, ce qui n'est pas bien difficile puisqu'il a toujours eu un caractère très différent de celui-ci.
Lorsqu'il a envie d'être seul, pas besoin d'insister pour lui tenir compagnie, car c'est un des rares cas de figure où il s'emporte facilement.
A part ça il est plutôt du genre "inhumain" et il se fiche pas mal des problèmes des autres tant que ça ne le concerne pas.


Dernière édition par le Lun 20 Aoû - 15:10, édité 4 fois
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Hinatéa
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Nom: Doen, Hinatéa
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 19:04

Histoire :

Come on You Slags!

"Ah regarde c'est la pétasse du coin !
- Ah ouais ?
- Ouais elle se tape tout le monde. Même les moches et les gros.
- Putain, t'as toutes tes chances alors ah ah !
- Ta gueule !"

Maman c'était cette fille-là. C'était la "pétasse du coin".
Moches, beaux, minces, gros, petits et grands, mafieux et honnêtes citoyens, peu importait. Et le papa lui il faisait partie des grands et moches. Rajoutez-y puant, alcoolique, dégueulasse et violent. Et là vous y êtes. Ou presque.

La conception elle se fit sûrement dans des douches. Peut-être dans l'appartement de Papa. Son vieil appartement pourri qui valait pas le prix de l'horrible pyjama qu'il avait sur lui en permanence. Un truc à carreaux rouge et blanc pour le haut, un pantalon de jogging bouffant et des chaussettes qui un jour furent blanches pour le bas. Rajoutez-y des tâches marron, des miettes de chips au fromage, des trous ainsi qu'une odeur de moisi et d'alcool. Et là vous y êtes. Ou presque.
La douche c'était un truc avec un carré avec un rideau en plastique avec des trous. La douche c'était un truc qui fuyait à coup sûr. L'eau s'éparpillait partout, tout le temps. Et le vieux balai âgé et son manche qui se barrait en sucette ils y pouvaient pas grand-chose les malheureux.
La conception elle se fit sûrement dans les toilettes. Les chiottes d'un bar pourri que Papa fréquentait souvent. Peut-être celui-là même où il s'était fait défiguré à coup de tabouret, de coup de poing et de bouteille en verre lors d'une bagarre générale. Parce que vous ne le savez peut-être pas, mais Papa avait, à une époque lointaine, été un bel homme. Si, si. Même qu’après s'être fait refaire le portrait façon Picasso il avait songé à se suicider. A la place de se pendre avec le rideau de douche, il avait choisi de se tuer plus lentement. Bière. Whisky. Coca. Chips. Télévision. Bière. Whisky. Coca. Chips. Télévision. Sa grande spirale. Son cycle de la vie. Parce qu'il ne voulait pas qu'on le voit avec son nouveau visage, lui le monstre, celui qui ne ressemblait plus à rien, Papa avait fini par passer toutes ses journées enfermé. Enfermé avec la fumée de cigarette et la saleté, ses seules compagnes. Du moins avant que n'arrive la fille de la pétasse du coin. Et donc sa fille.

La pétasse du coin. Une déesse de la débauche et de la luxure comme il y en avait tant d'autres dans ce quartier de merde de Armansva. Tout comme il y avait des dealeurs à foison. Des drogués à foison. Des mafieux à foison. Des putes à foison. Une vraie fosse à lisier. Une fosse à lisier qui s'en foutait pas mal de la boite de Pandore et autres conneries qui n'avaient peut-être même jamais existées.

D'abord il y avait eu Narcisse. Peut-être dans les douches. Peut-être dans les toilettes. Peut-être ailleurs. Puis dans la salle d'accouchement de quelque hôpital. A cette époque Papa était pas encore défiguré. Il avait une petite barbe de trois jours qui lui allait bien. Un visage fin admirable. Sûrement celui-là même dont avait hérité Narcisse. Narcisse qui avait été un drame pour Maman. Une fille invisible pour Papa. Après ça Maman elle s'était calmée un temps. Il fallait à tout prix qu'elle perde ces kilos venus avec cette grossesse non désirée. Elle détestait déjà Narcisse. Elle détesterait son petit frère. Et pourtant. C'était elle même, oui, oui, celle-là. La salope du coin qui avait choisi de mettre au monde le petit frère.
Et pour ses kilos superflus... Peut-être à coup de jogging matinal. Peut-être à coup de restrictions. Peut-être à coup d'amphétamines. Peut-être.

Deux années plus tard et pouf. Voiture. Hurlements. Coups de freins et coups de poing. Voiture. Hurlement. Coups. Hôpital miteux. Naissance dans la (presque) joie et bonne humeur du deuxième gamin. Hinatéa. Non, non, il n'allait pas finir dans une benne à ordures ou au fond d'un lac. Heureusement pour lui, Hinatéa était un garçon. Parce que sinon ça aurait fait pouf ! dans le sac poubelle. A moins que Maman chérie n'aurait pas eu le courage, dans ce cas-là elle l'aurait plutôt abandonné dans un coin de rue avec pour compagnie les chats errants, les rats et quelques restes moisis de poulet frit au milieu des ordures. Au lieu de ça, ce fut dans un hôpital délabré du quartier que naquit Hinatéa. Là, la compagnie c'était l'humidité et les cafards. Et il y avait le père et sa gueule de traviole qui étaient énervés. Maman bien sur. Et Narcisse. La grande soeur de deux ans qui chialait en silence. Ajoutez-y une vieille odeur, de la peinture qui s'écaille, des médecins blasés. Et là vous êtes. Ou presque.
Pourquoi Maman avait donné un prénom de fille à son fils ? Excellente question. Peut-être qu'elle était bourrée ou droguée au moment de l'accouchement. Fallait demander ça à elle. Mais elle pouvait exhiber fièrement son trophée Maman. Ses yeux noirs. Les cheveux blonds de Papa. Maman pouvait le considérer comme "potable". S'il avait été moche, alors peut-être que là aussi ça aurait fait pouf ! dans le sac poubelle. Selon les points de vue, Hinatéa en naissant homme avait eu beaucoup de chance ou pas du tout. Fond de lac vaseux. Avec algues. Quelques bouteilles. Papier à chiotte usagé. Autres déchets en tout genre. Ou alors appart' dans immeuble moisi. Seringues. Papier peint en lambeaux. Mégots et doux parfum d'égout. A vous de choisir. Et Maman elle, elle avait choisit la deuxième solution.

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026unconscious333

Hinatéa s'ennuyait à mourir. Passer ses journées dans cet appartement de merde, ça devenait presque un cauchemar. Surtout si Papa était de mauvaise humeur. Tu pouvais rester dans ton coin oui. A regarder l'affreux papier-peint à fleurs roses sur fond vert qui se décollait. A regarder les rats se promener innocemment sur l'évier et la table. A regarder ce paquet de gâteaux vieux de plusieurs décennies traîner sur le tapis. Oui tu pouvais le faire. Caché dans ton coin, avec Papa te regardant de travers. Et comme n'importe quelle parole pouvait faire l'effet d'une étincelle dans un brasier tu te taisais. L'estomac qui avait envie de vomir à cause de la bouffe périmée qu'il avait avalée il devait se taire. Les putains de bleus ils se devaient de rester muets eux aussi. Tu te surprenais même à dire "chut" à ton estomac tellement tu avais peur. Du moins au départ. Oui tu pouvais le faire. Toi et ton papier-peint que tu connaissais par coeur. Mais il reviendrait quand même te chercher. Parce que manque de bol, l'antenne et l'antiquité servant de télévision feraient des caprices juste au moment de l'émission préférée de Papounet chéri. Ca c'était vraiment pas de chance. Et Papounet chéri il passerait ses nerfs sur la première chose venue. Et manque de bol, parce que cette première chose venue se serait toi et ton papier-peint. Il y avait bien cet immonde vase chinois recollé avec de la super glue récupéré par Maman dans une poubelle. Mais Maman elle serait pas contente. Elle la remarquerait cette cruelle absence. Par contre elle ne verrait jamais tes bleus bien camouflés pour quelque pull tricoté par la vieille voisine. Donc Papa il balancerait ses canettes, de bière ou de coca, sur toi. Ajoutez-y des cris de bête sauvage de Papa, des insultes (toujours de Papa), des coups de poing (encore de Papa). Et là vous y êtes. Ou presque.

Aujourd'hui Papounet était de sortie. Un véritable miracle. Et comme ça ne se reproduirait pas avant longtemps, toi Hina tu avais décidé de faire quelque chose. De bouger un peu de ton coin. Mais que faire dans un appartement qui ne contenait aucun jouet, aucun livre, aucune peluche ? Tu ne pouvais pas sortir non plus. Tu avais trop peur de croiser Papa. Alors tu décidas de regarder la télévision. D'habitude c'était l'os précieux à ton chien de père qui aboyait dès qu'on s'en approchait. Mais le chien était partie faire sa promenade, donc tu pouvais lui emprunter son os. Tu te levas, à la recherche d'un truc à regarder. Papa n'avait pas de vidéothèque mais des tas de dvd étalés un peu partout autour de la télé. Sans doute des trucs volés. Et la télé elle, elle était posée sur quelques parpaings. Sans doute volés eux aussi. Tu te mis à genoux pour trouver ton bonheur et tu sentis quelque chose qui craqua sous tes genoux. Tiens. Ca allait être celui-là que tu allais regarder. Celui que tu venais d'écraser. Pour une fois tu décidas de faire ce que tu avais envie. Tu avais envie de café. Donc tu te fis du café. Tu avais envie d'essayer la cigarette. Donc tu en pris une dans un paquet à Papa. Pour une fois tu te fichais des conséquences. Opération suicide ? Peut-être. Tu allumas la cigarette dans ta bouche. Tu fus le premier surpris parce que tu ne te mis ni à tousser, ni à cracher tes poumons. Remarquez que c'était pas si étonnant que ça. Rien que dans le ventre de ta Maman tu y avais été habitué Hina. Là. Alors. Sur le moment. Avec ton café et ta clope tu étais content. Tu mis le dvd dans le lecteur. Et là manque de bol tu tombas sur un truc de cul. Du haut de tes huit ans tu trouvais ça particulièrement dégueulasse. Pourtant, avec ta cigarette au bec et ton café tu regardais ça avec de gros yeux. Et là, manque de bol, Papa passa la porte prête à tomber de votre appartement luxueux. Oups.

" Qu'est-ce que... ?!"

Entre café, dvd de cul et cigarette Papa ne trouvait même pas l'insulte adéquate pour qualifier le criminel que tu étais. Là, tu avais franchement dépassé les bornes des limites Maurice. Un coup magistral aurait pu t'envoyer trois mètres plus loin si tu n'avais pas rencontré le mur et ton cher papier-peint avant. "Tu fumes maintenant espèce de p'tit con ?" Ta cigarette était en train de brûler le tapis et le café de se répandre au sol. Les acteurs du film ils disaient : "Oh oui !" tandis que Papa te mettait une baffe d'une violence inoubliable. Là tu hésitais. Te barrer en courant. Te défendre. Ne rien faire. Dans tous les c'était dangereux pour toi. Et puis tu finis par te dire : "Tant pis, au point où j'en suis..." et tu attrapas le premier truc que tu trouvas, et ce truc c'était un cendrier que tu balanças sur le visage déjà en morceaux de Papounet chéri. Tu y es allé un peu fort là Maurice. Et bam ! Papounet se mit à hurler et toi effrayé tu te barrais en courant pour t'enfermer dans les toilettes. Clic. Clac. Et puis plus rien. Ou presque. Juste la respiration haletante de Papa. Son courroux qui montait. Descendait. Montait. Descendait. Sans doute était-il en train d'imaginer comment défoncer la porte des chiottes. Toi, sur ta cuvette, avec ton haleine qui sentait le tabac tu pleurais en silence en pensant fort à Narcisse. Ta petite Narcisse.

"Allons, allons. Sors de là."

Non. Je ne veux pas. Ce n'est pas toi que je veux voir. Où est Narcisse ? Enfermée dans sa chambre ? J'aimerais tant qu'elle soit là. Ses doux cheveux. Sa douce peau d'opaline. Sa douce voix. Maman insistait en tambourinant à la porte des toilettes. Et toi, sur ta cuvette, tu refusais de sortir. Tu n'étais pas totalement idiot. Tu savais bien que dès que tu sortirais de là Papa viendrait te chercher. Et il te tabasserait malgré ce que disait Maman : "Il te f'ra rien alors sors de là." Non. Non. Non. Tu ne sortirais pas. Tu avais déjà mal partout. Et là tu entendis un "boum" et surprise ! la porte s'ouvrit. Papounet te choppa par ton tee-shirt et te mis une raclée devant Maman. Maman ne dit rien parce que c'était mérité. Papounet saignait pas mal à cause de toi Maurice. Il avait vraiment l'air d'un chien enragé comme ça, lorsqu'il montrait ses dents en hurlant, avec le sang et la bave dégoulinant sur son pyjama pourri. Mais au fait, qu'est-ce que Maman faisait là ? Elle était rentrée en même temps que Papa vous croyez ? Ca faisait un bail que tu l'avais pas vu Maman. En fait tu aurais pu être content de la voir si elle ne t’avait pas regardé te faire mettre une trempe par Papa. Bah. Toi et Narcisse vous n'aviez pas besoin d'eux. Vous aviez juste besoin l'un de l'autre.


Dernière édition par le Ven 17 Aoû - 0:36, édité 1 fois
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 19:04

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Donkey Rhubarb

Tu rêves d'un homme, d'un grand nounours marron et d'une petite fille. Tu ne les as jamais vus avant et eux non plus ne te connaissent pas. Tu observes en hauteur la scène qui se déroule devant tes yeux. La petite fille, pieds nus, vêtue d'une robe rouge est visiblement poursuivie par l'homme et le nounours. La gamine effrayée, elle hurle. Hurle. Hurle au secours. Mais personne ne vient. Tu entends quelqu'un dire : "Bienvenue dans votre journal." La rue où ça se passe t'est familière. Tu ne saurais dire en quoi, mais tu en es certain. Tu la connais très, très bien. Cartons. Poubelles renversées. Bouteilles d'alcool. Types louches. Ajoutez-y une odeur d'égout dégoutante. Et là vous y êtes. Ou presque. L'homme et le nounours disent quelque chose mais tu ne comprends pas très bien. Et soudain tu entends un coup de feu. Puis plus rien. Les deux types en blanc alors ils se retournent dans la direction du très violent "pan". Le nounours, la petite fille et l'homme ont disparus. Ils ont tournés dans une autre rue. Et finalement l'homme et le nounours reviennent. Les visages des hommes en blanc se déforment. Et boum !

Hinatéa se réveilla en sursaut. A peine deux heures qu’il dormait. Ouah quel rêve bizarre. En même temps comment ne pas être chamboulé après s'être pris une raclée semblable ? En même temps comment imaginer qu'en fumant une cigarette devant un film X à à peine huit ans on se ferait féliciter par Papa ? En même temps comment arriver à dormir correctement au milieu des cafards, des rats et de l'humidité ? ... Bah. Hinatéa se leva et poussa discrètement la porte de sa chambre. A pas de loups, il arriva jusqu'à la niche du chien : le canapé. Ledit molosse s'était visiblement endormi devant la télé. Le type dans l'écran il disait : "Bienvenue dans votre journal." Quoi ? Un journal télévisé à cette heure-là ? Comme il y avait beaucoup de bruit dehors Hinatéa décida par pure curiosité d'aller voir ce qui se passait.

"Viens ici petite conne !"

Un homme dans un costume de nounours marron poursuivait une fillette en robe rouge. Deux types en costume blanc et cravates noires l'air pas net discutaient tranquillement et les regardèrent passer sans ciller. Sans doute n'avaient-ils pas remarqué le desert eagle.50 dans la main de l'homme-nounours. Et puis là boum ! Les deux types et leurs costards, l'exemple typique des mafieux sûrs d'eux, sortir leurs propres armes. L'homme-nounours bondit et les abattis tous les deux. Comme ça. D'un coup. Suivit le silence après la bataille. La fumée s'échappant du flingue. L'homme-nounours qui ressemblait à une version pédophile des télétubbies (quoique les télétubbies fussent déjà louches) respira un grand coup. Lâcha un "putain la boucherie" avant de disparaitre dans une autre rue. Gisaient là les deux corps des types en blanc et dans une autre ruelle la fillette en rouge. Ces scènes sanglantes étaient particulièrement courantes dans le quartier mais Hinatéa n'avait jamais vu ça en direct. Hinatéa ne comprit pas bien. Il se demanda soudainement "et si elle était encore vivante ?". Il descendit donc les escaliers de l'obsolète immeuble où il vivait, se dirigeant d'abord vers les corps des deux mafieux. Mais les bouts de cervelle et le sang le dissuadèrent de s'avancer davantage lorsqu'il se trouva à un mètre d'eux. Marchant doucement, à peine effrayé par le spectacle, Hinatéa prit alors la même direction qu'avait choisie la fillette suivie de l'homme-nounours il y à quelques minutes. Mais se fut le même scénario. Tête explosée. Quelques morceaux de cervelle ici et là. Sang. Et encore morceaux de cervelle. Puis sang. Même scénario mais pas mêmes sentiments. Allez savoir pourquoi. Et Hina ça lui glaça le sang. Il fit donc rapidement demi-tour. Manque de bol, tout ce boucan, les coups de feu et tout ça avaient réveillé Papa et Hinatéa se retrouvait maintenant face à lui.

"Qu'est-ce qui s'est passé putain ? Et tu fous quoi dehors ? Viens ici !"

Papa et Hinatéa. Le chien et son chien. Hinatéa comprenait mieux maintenant. Une ampoule venait de s'allumer dans sa petite tête blonde. Il comprenait maintenant pourquoi tout ça avait un air de déjà vu. Et là, sur le coup, il pensa : "J'aimerais tellement rêver que Papa meurt."

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Never Forgive Me, Never Forget Me

Les chiottes et cette fameuse cuvette en bois auraient pu devenir ton refuge. Si seulement Papa n'avait pas défoncé la porte pour te mettre une trempe cinq années plus tôt... Depuis elle n'avait jamais été réparée. Qui l'aurait fait ? Maman ? Elle ne venait jamais à la maison. Narcisse ? Elle ne venait jamais à la maison. Papa ? Il hésitait déjà toujours longuement à bouger son gros cul pour aller jusqu'aux chiottes. Alors pourquoi faire. Papa s'il en avait eu un aurait mis un sceau devant son canapé afin de ne jamais devoir se déplacer pour faire ses besoins. Mais comme il n'en avait pas, il devait bouger. Juste de temps en temps. Et lui il pissait comme ça devant tout le monde. Et ça ne le dérangeait pas. En même temps, tout le monde, c'était qui ? Hina. Et Juste Hina. Pour quelques raisons obscures le joli visage de Narcisse se faisait de plus en plus rare dans l'coin. Juste un regard. Au moins. Et puis rien d'autre. La douceur de soeurette chérie avait pris le large en même temps que son innocence que Papa avait arraché peu à peu. Lentement. Mais sûrement. Ton refuge c'était plutôt la cage d'escalier. Au milieu du linge, des poubelles, des seringues et du papier-cul usagé. Tu t'asseyais dans le décor tristement familier et tu fumais. Cigarettes. Joints. Tu les piquais aux drogués du coin. Dès qu'un ou deux partaient trainer dans les escaliers tu leur piquais leurs clopes. Et eux ils remarquaient jamais rien parce qu'ils étaient défoncés en permanence. Et, chaque fois que tu enjambais un toxico pour barboter ses clopes tu te disais : "Moi aussi je testerai un jour." Pour qu'ils soient prêts à vendre leurs dents pour quelque saloperie illégale (car ils l'étaient vraiment), c'est que ça devait être vachement bien. Toi et tes treize balais c'est ce que tu te disais. Jamais un connard n'était venu faire de la prévention contre la drogue ou le sexe ici. Surtout pas ici. Dans le quartier des détritus ambulants. Alors toi tu pensais ce que tu voulais. Tu inventais tes propres informations. Tu fixais tes tristes règles. Et tes tristes règles c'était qu'il n'y avait pas de règles.

Papounet chéri il ne remarquait même plus quand tu sortais. Lui du moment qu'il était avec son os il ne voyait rien d'autre. A part souvent quand tu rentrais, il t'entendait. Parce que la porte de l'appartement (toujours prête à tomber) elle faisait un bruit pas possible quand tu l'ouvrais. Donc forcément le chien aboyait. Et il mordait aussi. Quelques coups et puis c'est tout. Tu avais fini par avoir l'habitude et tu t'y attendais. Tu ne t'opposais pas à Papa. Pas encore. Tu préférais ne rien dire. Comme si ça ne te faisait rien. Comme si c'était normal. La routine. Ta routine. Cigarettes. Joints. Coups d'poing. Cigarettes. Joints. Coups d'poing.

Alors toi, quand tu rentras après quelques cigarettes et une observation détaillée des boites aux lettres de l'immeuble, et que tu ne vis pas ton cher Papounet adoré devant sa télévision, forcément tu te posas des questions. Merde alors. Un miracle serait-il arrivé en ces bas-fonds ? Se serait-il mis à lire des grands classiques littéraires ? Aurait-il enfin décidé de se suicider avec le rideau de douche ? Toi, même pas honteux, tu espères vivement qu'une des deux solutions, A ou B, est la bonne. Et si seulement... Si seulement ça pouvait être réponse B... Et là alors, est-ce que tu as enfin honte ? Même pas. Toi et tes pensées aussi sordides que débiles vous observiez autour de vous. Tu marchas sur un des nombreux paquets de chips semés un peu partout dans la pièce. Quand tu entendis un cri en provenance de la cuisine tu décidas de t'y précipiter sans réfléchir. Et là tu tombas sur un spectacle plus sordide encore que tes pensées : Papounet d'amour en pleine tentative de viol sur sa propre fille. Tu ne dis rien. Y'avait rien à dire. C'était à vomir. Papa était à vomir. Encore une fois sans faire marcher ton cerveau tu te jetas sur lui. Tu ne compris absolument rien à ce qui se passa ensuite. Tu sentis une vive douleur au crâne et puis plus rien. Le noir complet.

Tu t'éveilles doucement. La première chose que tu retiens c'est qu'à l'avenir tu éviteras soigneusement de t'engueuler avec quelqu'un à proximité d'une cuisine. Cette saloperie de casserole avec laquelle Papa t'avait assommé t'avais fait un mal de chien. Etalé par terre, les mains sur la tête, tu lâches un gémissement. Tu regardes tes mains et ton sang venu les repeindre. Heureusement/malheureusement pour toi, rien de bien grave. Tes yeux parcourent la cuisine et ils tombent inéluctablement sur Narcisse. Narcisse et ses vêtements en morceaux qui sanglote. Tu la regarde. Tu la regarde mais ne dis rien. Est-ce qu'elle te déteste ? Tu fixes ses yeux et tu y lis la colère. Ouais. Des deux c'était bien toi le plus lâche Maurice. Vas-y crache-moi dessus Narcisse. Je le mérite. Oui tu le mérites et c'est pour ça que tu la laisse rejoindre sa chambre à quatre pattes sans rien dire. Il n'y a rien à dire. Tu as été parfaitement inutile sur ce coup-là Maurice. Tu sers décidemment à rien.

Hinatéa se leva, pris un couteau et vint frapper Papa avec. Pleins, pleins, pleins de fois. Et Papa chéri et son gros bide ils s'échouèrent lamentablement sur les côtes du tapis jamais lavé en dix années d'existence. Ouais. Tu aurais aimé dire ça. Tu aurais aimé faire ça. Mais tout ce que tu fis c'est t'assoir, poser les bras sur tes genoux et fourrer ta tête dans tes bras. Etant donné comment elle t'a regardé Narcisse te détèste maintenant. C'est ce que tu penses.

Hinatéa finit par se lèver pour finir sa soirée en beauté avec une splendide vision de Papa remontant sa braguette. Il eut alors une irrésistible envie de se jeter la fenêtre. Autant être le Lâche jusqu'au bout. Seulement voilà il n'y avait pas une assez grande distance entre le sol et ici pour que tu crèves. Finalement c'était bien Papounet le plus fort.
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 19:05

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The Day Of Night

La fille, Hinatéa il ne connaissait même pas son nom. Une fois de plus il faisait n'importe quoi. Mais là, sur le moment, il en avait rien à faire des conséquences. Il n'y avait toujours pas de règles. Et maintenant encore moins qu'avant.
Cette-fille là il l'avait rencontrée dans un bureau de tabac miteux. Maman, cette petite maligne, elle ne rentrait jamais à la maison. C'était inespéré de la revoir un jour, et d'ailleurs Hinatéa n'espérait pas. A vrai dire, là, sur le moment, il en avait vraiment rien à faire de la revoir ou pas. Et pas que sur le moment en fait. Maman, cette petite maligne elle ne revenait ici que pour foutre de l'argent dans sa planque. Et manque de bol, Hinatéa l'avait vue faire. La vieille voisine qui se nourrissait avec des croquettes et de la pâtée pour chien avait fini par rendre l'âme. Aussi Maman faisait usage de sa boite aux lettres (comme toutes les autres à moitié défoncée) - et c'est d'ailleurs pour cette raison que personne ne pensait à fouiller là-dedans, afin d'y cacher l'argent récolté on ne sait comment, on ne sait où. Mais c'était pas ça l'important. L'important c'est qu'Hinatéa avait attendu qu'elle mette un bon petit pactole avant de tout lui piquer. Ouais. Monsieur était, il fallait s'en douter, de ceux qui fumaient dix paquets par jour. Une le matin avant la douche. Une le matin après la douche. Une le matin avant le petit-déjeuner. Une le matin après le petit-déjeuner (d'accord, d'accord, il avoue, Hinatéa ne prend jamais de petit-déjeuner). Et vous pouvez faire la même chose toute la journée. En bon toxico en manque, notre jeune éphèbe était donc partie s'acheter des clopes avec l'argent de Maman. Sur le chemin il avait croisé quelques dealers, vendeurs de came ou de shit à qui il avait poliement refusé la marchandise parce que non seulement c'était trop cher pour lui mais en plus il n'imaginait pas qu'il dormirait cette nuit aux côtés d'une charmante demoiselle.

Il entra dans un bureau de tabac, au hasard. L'endroit ressemblait plus à sex-shop à cause de la musique et des posters de cul placardés sur le moindre bout de mur, de telle sorte qu'on ne savait même pas de quelle couleur il était. Mais Hinatéa qui avait toujours vécu à Armansva ça le choquait pas plus que ça. Le type derrière son comptoir avec tous ces trucs à gratter, il fit un signe de la tête avant de dire avec un petit sourire l'air à moitié endormi ou à moitié drogué, au choix : "Hey mec... Qu'est-ce tu veux ? ..." Et tandis qu'il se levait d'une chaise logiquement prévue pour le jardin pour prendre le paquet de cigarette à Hinatéa, ce dernier observait le chien aux yeux globuleux tranquillement assis à côté de la porte. "Comment un truc pareil peut choper un voleur ou un braqueur ?" pensa Hina. "Et de toute façon qui viendrait braquer un type comme lui ?". On avait presque pitié de ce malheureux drogué et son rouge à lèvres noir ainsi que de son sac d'os de chien qui perdait ses poils. Non pas que Hinatéa était l'ami des bêtes, au contraire, il ne supportait pas les animaux, notamment les chiens et les chats, mais le type derrière son comptoir et son animal lui étaient sympathiques. Même si. Même si c'était la première fois qu'il les voyait. Là, entra une fille. Elle avait au minimum cinq années de plus que lui au compteur. Elle était plutôt jolie cependant. Quand Hinatéa sortit du bureau de tabac elle le suivit, comme un petit toutou. Et elle dit : "Hé ! T'habites pas loin ?" en souriant.

"Pardon ?
- Ouais j'veux dire heu... J't'avais jamais vu avant.
- Des tas de gens m'ont sûrement jamais vu avant.
- En fait j'te trouve mignon."

Et là il avait répondu : "Ah oui ?" . Et il avait réfléchit. Ou pas du tout. Ca dépend dans quel sens on prend le truc. Il avait demandé à la fille si ça l'intéressait de venir chez lui, et devinez ce qu'elle a répondu ? …

Encore une fois en mode suicidaire - même si à quinze ans maintenant il pouvait se défendre (ce qu'il évitait de faire tout de même), il entra donc dans son immeuble pourri en compagnie de la fille. Celle-ci dit sur un ton presque pas ironique : "Waouh quel palace !" et Hinatéa répondit sur un ton presque pas ironique "Oui je sais. Pardon, y'a pas de portier mais il est malade et on a pas pu le remplacer." Entre les seringues et leurs drogués de propriétaires, toutes les autres immondices semées un peu partout dans les escaliers, ils réussirent finalement à se frayer un chemin jusqu'à l'appartement de Papounet chéri. Tiens justement, voilà le GROS problème. Papounet. Il fallait réussir à s'en débarrasser pour plusieurs heures. Justement Papounet, à l'instant même où Hinatéa et sa compagne arrivèrent sur le pallier, il se trouvait dans l'appartement vide de la feu voisine, dans les chiottes plus précisément. Bah ouais. Leurs propres toilettes étaient totalement bouchées et ça débordait de partout. Et même Papounet il avait préféré voir si chez la feu voisine c'était un peu mieux. Ca faisait un bail que la porte d'entrée de l'appartement de la feu voisine ne fermait plus. Par contre celle des toilettes était en parfait état. Hinatéa se dépêcha donc de foutre tous les meubles qu'il trouvait contre la porte des chiottes pour enfermer Papounet, qui, sans comprendre ce qui se passait se mit à hurler. "Et voilà." dit Hinatéa. "Il en a pour plusieurs heures avec ça." Un gros fauteuil. Une table. Une poubelle. Un autre gros fauteuil. Hurle autant que tu veux connard. Personne ne t'entendra ici. Ou du moins il fallait espérer. Et clac.

Dans la chambre d'Hina, lui et la fille se tapèrent plusieurs bières en guise d'entrée. Ils riaient et parlaient de n'importe quoi. Alors qu'Hinatéa était en train de l'embrasser, la fille, souriante, elle lui tendit un pétard en disant : "Tiens chéri." avant d'ajouter : "Marijuana." Et ils se partageaient le joint. S'embrassaient. Enlevaient un vêtement. Se partageaient le joint. S'embrassaient. Enlevaient un vêtement. Et dans l'appartement d'à côté, Papounet hurlait. Hurlait comme un veau. Comme le chien qu'il était.
... ... ... ... ... ... ... ... ... ...

Tu rêves de Narcisse et de quelqu'un. Narcisse et quelqu'un marchent ensembles dans la rue et...

"Ah putain quelle nuit..."

La fille courut jusqu'aux chiottes bouchées pour dégobiller. Et Hinatéa, à poil, il reprenait peu à peu ses esprits. Mal au crâne. Mal au ventre. Envie de vomir. Il s'habilla rapidement avec ce qu'il trouva par terre, manquant de mettre la jupe à sa compagne d'une nuit et de trébucher à cause d'une bouteille. La fille revint, en sous-vêtements, les cheveux en bataille, plutôt pâle. "Waouh c'était trop fort..." dit-elle en ramassant sa jupe avec un air à moitié endormi. Et, comme il entendit la porte de l'appart' s'ouvrir il dit à la fille de se cacher derrière la porte de sa chambre. Ce fut lui-même qui alla à la rencontre de Papa afin de vite fait prouver son innocence. Papa dit : "Espèce de connard ! Tu m'as pas entendu ?! Ose dire que tu m'as pas entendu ! C'est toi qui m'enfermé ?! Si c'est toi j'jure que tu vas morfler pauvre petite merde !" Et vlan. Une splendide baffe dont seul Papa avait le secret manqua de faire tomber Hinatéa tellement elle fut violente. Papa aurait bien mis aussi une splendide raclée menu complet avec baffes, coups de poing et coups d'pieds voire coups de casserole mais après des heures passées dans une pièce d'un mètre carré (soit à peine de quoi contenir son gros bide), il avait pas vraiment la force et alla donc dans la salle de bain pour faire ce qu'il n'avait pas fait depuis des décennies : prendre une douche.
Et voilà que la porte de l'appartement grinçait encore. Un voisin ? Un alcoolo s'étant gourré de porte ? Un drogué ? Un mafieux ? Et bah non. Rien de tout ça. Quelqu'un qu'Hinatéa ne s'attendait même plus à voir : Narcisse. A peu près deux semaines qu'il ne l'avait pas vue. Et là, pouf. Elle se trouvait devant lui. Une fille l'accompagnait, et la compagne à Hinatéa elle en avait eu marre de se cacher derrière la porte de sa chambre et donc elle se trouvait à côté de lui. Tous les quatre. Face à face. Ils avaient l'air fin. Hinatéa demanda sur un ton tout à fait neutre à sa soeur si elle était suicidaire. Il savait de quoi il parlait. C'est lui qui avait récupéré toute la colère de leur cher Papa lorsque Narcisse s'était barrée il y a deux semaines. Mais apparemment, il n'y avait pas que lui et sa copine qui avaient un petit peu abusé sur l'alcool.

" T’es devenu un bien beau garçon Hinatéa. Dommage que j’te vois pas grandir davantage. J’vois que t’as pas chômé cette nuit … "

Non il n'avait pas chômé. Drogue. Alcool. Sexe. Et voilà qu'elle donna l'ordre à la copine d'Hina de se pousser. La fille elle s'exécuta sans broncher. Non pas qu'elle avait peur ni rien. C'est juste qu'elle avait pas complètement dessaoulé et elle comprenait pas grand chose à ce qui s'passait. Et hop là elle t'attrape sa valise et fout ses affaires dedans. Ouais. Ok. Elle allait se barrer définitivement. Hinatéa il ne voulait pas vraiment que ça se passe comme ça. Lui il aurait bien aimé rester un peu avec elle... Mais voilà qu'une voix familière s'échappa de la salle de bain : "Pt’ain, c’est quoi ce bordel ?". Oh Papounet chéri. La copine n°2 (celle à Narcisse) elle sortit vite fait bien fait de l'appartement avec la valise de Narcisse. Et la copine n°1 vu qu'elle comprenait toujours rien elle se contentait de rester sur place. Et Narcisse, pour pas avoir à faire à son tendre Papounet elle suivit la copine n°2, prenant au passage le bras de son frère pour l'amener avec elle. Là elle eut à peine le temps de l'embrasser, leurs langues à peine le temps de se toucher, Hinatéa à peine le temps de comprendre, qu'elle partait déjà après un clin d'oeil adressé à son frère qui ne tenta pas de la rattraper. Les beuglements de Papa devaient sûrement s'entendre dans tout le quartier. Une foule d'insultes visant Narcisse. Papa sortit sur le palier, voyant Hinatéa avec une fille, et étant déjà fortement énervé il le frappa en hurlant : "C'est qui cette pétasse ?! Qu'est-ce qu'elle fout ici à moitié à poil ?" Hinatéa par terre lui sortit un "Vas t'faire foutre..." qui lui valu un coup d'pied. Pendant ce temps la copine n°1 elle criait en pleurant : "Mais vous êtes fou ! Arrêtez !" ...

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Overture to the Sun

"Très bien. Je vois que vous avez de l'expérience dans l'hôtellerie. Et bien c'est d'accord, vous êtes embauché."

Hinatéa resta incrédule devant les paroles et le grand sourire du patron du Coeur d'argent. Quoi ? Il prenait un gamin comme lui dans son hôtel-restaurant de luxe en gobant tout rond son cv et son diplôme trafiqués ? <- Utile d'avoir des contacts capables de prouesses en tout genre. Bah. Tant mieux. Hinatéa le remercia en lui rendant son sourire, sourire de stricte politesse toutefois qui disparu dès que le jeune homme eut passé la porte. Peut-être que sa belle gueule avait été pour quelque chose aussi. Les clients de ce genre de trucs ultra-hyper-énormément cher (notamment pour les cons comme Hinatéa) étaient souvent très capricieux. Si Monsieur voulait qu'on nettoie sa chambre mais que toutes ses affaires soient à la même place à son retour, alors il fallait noter l'emplacement de chaque objet, enlever les affaires de Monsieur, nettoyer sa chambre et tout remettre au même endroit au millimètre près. Si Madame voulait manger dans une assiette jaune fluorescent, il fallait amener à Madame une assiette jaune fluorescent. Même s'il fallait aller la chercher au bout du monde. Et toi le con tu n'as rien à dire. Toi qui ne pourrais même pas te payer ladite assiette même avec trois mois de salaire. Mais même avec un boulot mal payé, Hinatéa préférait ça plutôt que d'être milliardaire et mafieux. Il n'avait rien contre les mafieux hein, mais lui il se voyait pas comme ça. Non. Non. Lui il aurait aimé faire des études. Aller à l'école. Apprendre pleins de choses. Seulement voilà, il n'y avait jamais mis les pieds. Donc ce boulot de serveur dans un restaurant de luxe c'était pour lui une chance inoubliable. Bref. Nous disions que outre ses moyens crapuleux, sans doute que la belle gueule d'Hinatéa était pour quelque chose dans son embauche. Les connards de riches capricieux ils pouvaient très bien venir dans un restaurant juste pour une seule raison. Un tableau qu'ils apprécient. La couleur du sol. La tronche d'un serveur. Sans doute que le big bosse du Coeur d'argent avait pensé à ça.

La moitié du salaire plutôt moyen d'Hinatéa partit rapidement dans la location d'un appartement, dans son vieux quartier d'Armansva. Dans son vieux quartier d'Armansva mais loin de Papa. Avant de se barrer Hinatéa lui avait suggéré d'enfin se décider à se suicider. Il lui avait notamment parlé du fameux rideau de douche. Il lui avait dit : "Vas-y. N'hésite pas." Il lui avait même dit gentiment que si les fleurs bleu vert sur fond blanc ne lui donnaient pas envie de mettre fin à ses jours, alors dans ce cas-là il pourrait même lui acheter un nouveau rideau avec les couleurs et motifs de son choix. Hinatéa était vraiment trop bon décidemment. Papa en était resté sur le cul. Fleurs. Coeurs. Ronds. Carrés. Triangles. Triangles rectangles. Triangles isocèles. Triangles rectangle isocèle. C'est comme tu veux Papounet chéri lui avait dit Hinatéa. Bleu. Rouge. Rose. Orange. Jaune. Vert. A toi de choisir.

Hinatéa eut une étrange vision. Il se vit entrer dans un établissement nommé "Vision Nocturne". Et rejoindre la Confrérie Cassandre. Il sourit et espéra que maintenant, Papa d'amour avait fait son choix.

Autre(s) : Hinatéa abuse largement sur l'alcool et le tabac, il n'a cependant aucunement l'intention d'arrêter. Il fume également trop souvent des joints et n'hésite pas à sacrifier une bonne partie de son salaire pour quelques grammes de coke, et c'est d'ailleurs souvent ce qu'il le met dans la merde. On pourrait presque croire qu'il aime ça. Etre défoncé ou bourré au point d'en dégueuler ses boyaux toute la journée.

[Question subsidiaire] : Il faut dire merci à Sith ^o^ *calinouuuu<-aucasoùilpasseraitdanslecoinxD*


Dernière édition par le Dim 2 Sep - 14:51, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:14

Woooo

C'est comme pour la fiche de Narcisse en fait^^
Chapeau bas Very Happy
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:20

Merci =)
J'en ai passé du temps dessus ><' xD *etjepourraisposterquedansunesemainesnif*
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:23

Ouais je sais^^ Mais quand on voit le résultat Very Happy

*etjeseraispaslàpourtelire...*
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:28

Merci encore **

Nan ? Pourquoi ? Tu seras où ? T_T *j'auraisbienaiméposteravectoi><* ... *ducoupestencoreplusdégoûté,vachercherunecorde...*
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitimeVen 27 Juil - 23:33

En Irlande^^

Après, t'inquiètes, on en aura des occaz de poster ensemble Very Happy

Par contre si on pouvait bifurquer vers la partie flood... ça le ferait mieux XD
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MessageSujet: Re: H i n A . D .   H i n A . D . Icon_minitime

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