Ils en disent des choses

De la Soirée Spéciale Anniversaire

« Jolie voiture......qui est à l'image de la propriétaire... »

La belle s’autorisa un sourire amusé et ironique. Elle passa doucement une main sur le tableau de bord, semblant réfléchit avant de tourner son regard candide sur Wheezy. Elle mit calmement sa ceinture et ramena une mèche de ses cheveux rebelles derrière une oreille. Compliment accepté ? Bien sûr. Quant à décider si elle allait le prendre comme une tentative de charme de la part du black, elle aurait dit… non, en fait, elle s’en foutait bien qu’il la charme ou non. Un autre soir peut-être mais là, elle ne pensait qu’à ce qui les attendaient au Shadow’s Hotel, dans la chambre de ses appartements personnels…

Un lit ?

Un coffre, rempli de trésors…

Néanmoins… Elle répondit avec une certaine malice palpable à sa remarque.

« Pas tout à fait… Cette voiture, elle, se laisserait prendre en main par n’importe qui, s’il avait un peu de jugeote ou les clés, évidemment, … »

Son regard se détourna de celui de Wheezy et se portera sur l’extérieur qui défilait calmement. Elle ne pensait à rien en particulier, profitant juste du fait que ce n’était pas elle qui conduisait et se préparant à passer le reste de la soirée à bosser et à discuter avec l’homme assis à côté d’elle. Oui, Haven était capable de rester sage, même si certains s’imaginaient des trucs.

Et puis, elle s’amuserait beaucoup de voir Wheezy faire le premier pas vers elle…

« Peut être pourrais tu commencer à me parler des trésors que tu à obtenue??!! »

Surprise, elle sursauta légèrement. La voix avait surpassé le volume de la musique et l’avait coupée dans ses pensées. Elle se tournera vers lui, pensive toujours et mordillant machinalement sa lèvres inférieure. Chose qu’elle arrêta presque immédiatement.

« Peut-être… Il s’agit d’une liste… Une conséquente liste de noms… Des gens intéressants. D’un bon côté, tu as ceux qui nous seraient utile de recruter, ceux qu’il nous faudrait nous mettre dans la poche pour pouvoir faire avancer l’Apocaliptic Blow un max’ ! Et de l’autre… Les gêneurs, les traîtres et les gens à surveiller… Tout ça sur quelques feuilles… »

Elle sourit. Elle avait envie de garder encore un peu le secret de comment elle avait obtenu ces informations. Peut-être avait-elle peur que Wheezy lui ôte son jouet par avidité ?

« Ah ! J’ai aussi un doigt. »

Et là son rire perça l’air, s’alliant presque à la musique qui roucoulait dans la voiture. Le Shadow’s était en vue. Qui était Haven pour rire du fait qu’elle avait un doigt enfermé dans son coffre alors que la première fois qu’elle l’avait vu, non seulement elle avait eu une envie de vomir mais elle avait aussi eu envie de tuer Kurt… Il n’avait jamais reçu l’ordre de tuer ce traître qui avait failli la vendre à ses ennemis. Mais Kurt était « un chat sauvage », pour reprendre les propres mots de la belle. Il y avait encore du boulot avant qu’il ne devienne un véritable chat d’appartement.

Même si elle doutait qu’il se laisse jamais faire… Elle le sentait indomptable…

Mais on est toujours bien plus attiré par ce qui est hors de notre portée, non ?

A l’approche de la voiture, la porte du parking s’ouvrit tranquillement sur les deux jeunes assis à l’intérieur, dans le luxe et le confort d’un cuir de très bonne qualité. Haven désigna négligemment une place à Jackson et attendit qu’il ait coupé le moteur pour reprendre ses clés dans un « merci » accompagné d’un clin d’œil charmant avant de sortir. Comme l’homme devait le savoir, le chemin vers son appartement était simple : ascenseur, dernier étage, porte du fond, en face. Chemin qu’elle entreprit de parcourir. Car il faisait frais dans le parking alors que la nuit avançait. Et Haven n’était guère très chaudement habillée.

Invité

On pouvait facilement remarquer que l'attitude de Wheezy était de plus en plus sérieuse. L'air frais à la sortie de la boite et la concentration qu'il était obligé d'avoir pour tenir sur la route la voiture avait pour le moment calmé les hardeurs de la petite voix intérieure beaucoup plus intéressé par Haven elle même que par ses trouvailles.

Les traits du visage sérieux, le jeune homme noir ne semblait plus être le même que dans la boite, ses mimiques joyeuse avait laisser place, à un visage plus mature, plus adultes. Cela marquait parfaitement les deux attitudes que pouvait avoir Wheezy, il savait s'amuser quand il le fallait mais savait se montrer extrement sérieux, peut être était il le membre de l'Apo le plus sérieux, ou plutôt le plus professionnelle.

Le paysage urbain défilait et Wheezy fut presque surpris en entendant la voix d'Haven qui répondait à la question qu'il venait de poser quelques secondes plus tôt.

« Pas tout à fait… Cette voiture, elle, se laisserait prendre en main par n’importe qui, s’il avait un peu de jugeote ou les clés, évidemment, … »

Pour seule réponse, il tourna la tête vers elle et étira ses lèvres en un mince sourire amusé. Il ne tarda pas à reporter son attention sur la route. A mesure qu'il approchait du Shadow's, sa curiosité était de plus en plus forte, il était vraiment très intrigué par ce que pourrait lui dévoilé Haven, et ce sentiments devint encore plus important après les paroles de Haven qui venait de répondre à sa seconde question.

« Peut-être… Il s’agit d’une liste… Une conséquente liste de noms… Des gens intéressants. D’un bon côté, tu as ceux qui nous seraient utile de recruter, ceux qu’il nous faudrait nous mettre dans la poche pour pouvoir faire avancer l’Apocaliptic Blow un max’ ! Et de l’autre… Les gêneurs, les traîtres et les gens à surveiller… Tout ça sur quelques feuilles… »

Une nouvelle fois il tourna la tête vers la belle et son visage exprima alors un fort intérêt, qui pouvait bien être les gens à surveiller?? Des personnes connue?? Surement, de toute façon, la liste allait être surprenante, c'étiat toujours le cas, les gens que l'on croyait ses amis se révélaient souvent être des ennemies, tel était la vie.

« Si je comprend cette liste est vraiment très précieuse? Mais peut on être sur des informations quelle contient? Sa serait tout de même dommage que cette liste se révèle être fausse alors qu'on à déjà commencé à l'exploiter, tu ne crois pas? »

Il n'en dit pas plus, il attendait d'avoir la liste sous les yeux pour vraiment réagir, il restait sous réserve en quelques sorte...

« Ah ! J’ai aussi un doigt. »

Une nouvelle fois il ne répondit rien, du moins pour le moment , il se contenta simplement de froncer les sourcils. Il n'était vraiment pas fan de ce genre de « tortures », il avait vécu sa trop longtemps. La mort était suffisante comme supplice, il ne servait à rien d'aller plus loin. Tuer était déjà en total contradiction avec sa religion alors un geste de se genre se révêlait être impossible à effectuer pour Wheezy. Après quelques secondes de silence, il répondit enfin, d'une voix où se mélangeait, fatigue, concentration et lassitude.

« Tu sais que je ne suis pas fan de ce genre de chose, évite moi cela la prochaine s'il te plait...Haven... »

L'Hotel était enfin en vue, et Jackson se gara sur le parking sous les « ordres » de Haven qui lui indiqua qu'elle place emprunter. Il lui rendit ses clés tout en la remerciant de se moment et commença alors à se dirigeait vers la porte de l'ascenseur qui menait à la chambre de sa charmante compagnie. Une question lui vint alors à l'esprit.

« Personne n'a encore émit de soupçon sur la véritable utilisation du Shadow's??? »

C'était comme même « chanceux » que leur QG, n'eut été pas encore identifier, en temps normal sa ne durait jamais bien longtemps, mais en même temps il n'allait pas s'en plaindre, c'était très bien ainsi.

Il ferma son imposante veste qu'il avait prit en quittant son club, lorsqu'il sentit l'air se faufiler sur sa peau encore nue, on ne pouvait pas dire que le parking était agréable de climat, la température était basse et des courants d'air se sentait régulièrement, heureusement qu'il n'y restait que quelques secondes pensa Wheezy.

Se trouvant devant l'ascenseur, Wheezy appuya sur la bouton d'appel. Il n'eut pas attendre, l'ascenseur semblait les attendre. Ils purent alors tout deux prendre place à l'intérieure. Wheezy s'installa au fond, il laissa le panneau de « commande » à Haven car il n'avait plus souvenir de l'étage de sa chambre.

« Je te laisse faire, j'ai oublié... »

Lentement, elle sortit de sa poche un paquet de cigarette. L’une d’elles prise au piège entre ses lèvres opalines, elle l’alluma à l’aide d’un briquet tout simple et les deux objets reprirent leur place dans les méandres du peu de vêtements qui la couvraient. Elle avait froid et pourtant elle ne se pressait pas plus que ça.

« Personne n'a encore émit de soupçon sur la véritable utilisation du Shadow's??? »

Elle posa son regard clair sur le bronzé et pénétra dans l’ascenseur. La première bouffée de fumée chargée de nicotine emplit alors ses poumons avant qu’elle ne répondre avec calme et sérieux. L’état émotionnel dans lequel se trouvait Wheezy devait être contagieux ou bien le froid et la réalité se rapprochant, Haven reprenait une attitude convenant à la situation, elle aussi. Tout en entrant à la suite du second dirigeant de l’Apocaliptic, elle appuya négligemment sur le dernier étage.

« C’est un hôtel, un simple hôtel… Pour l’instant. Des gens vont et viennent… et moi j’y ai acheté mon propre étage. C’est plus proche de mon bureau que ma villa… et plus petit aussi. »

Elle posa son dos contre la paroi opposée à Wheezy. Les portes se refermèrent et l’ascenseur entreprit sa lente et paisible montée. Elle resta un instant à réfléchir sur le fait que son « déménagement » au Shadow’s aurait pu établir des soupçons… Mais Haven n’avait jamais supporté de vivre dans sa vaste demeure seule. Haven n’aime pas la solitude. Elle avait un jour pensé à la vendre… Mais elle n’avait pas eu le courage de se séparer du seul lien qui la reliait à son passé.

Elle fuyait la réalité.

Elle releva son regard vers Wheezy, se demandant tout à coup ce qu’elle foutait là.

Mais elle chassa la question avec promptitude.

« Je vis ici, c’est un risque, peut-être, si quelqu’un découvre un jour ce que je fais réellement de ma vie, mais je le prend. Je ne peux pas rentrer chez moi… »

Coupant court à toute réplique et toute continuité de conversation pour quelques secondes, les portes s’ouvrirent et Haven se décolla du mur pour se diriger vers la porte, tout droit, au fond. Sandy était là, son garde du corps personnel, il les regarda passer sans prononcer un mot, pas même surpris. Il commençait à connaître son métier. Après une petite série de chiffre tapé sur un écran et sa clé tournant dans la serrure, Val’ ouvrit la porte et fit galamment signe à son collègue d’entrer. La chambre était encore plongée dans la pénombre. Il pénétrait dans un salon richement décoré à l’ancienne, de l’époque victorienne. A droite, au fond, après deux marches se trouvait la chambre : lit bas et décor nippon. La salle de bain était invisible et la cuisine était plongée dans l’ombre, à gauche. Elle alluma la lumière tout en refermant la porte.

« Fait comme chez toi : tu veux boire quelque chose, c’est dans l’armoire au fond. Et si t’as faim, tu décroches le téléphone. »

Elle traversa le salon pour « monter » dans a chambre. Elle ouvrit grand sa garde-robe gigantesque et disparut un instant parmi les vêtements. Pas moins de trente secondes plus tard, après un petit bruit de métal frappant doucement contre le métal, elle ressortit, un rouleau de feuille dans les mains et vint s’asseoir sur l’unique canapé. Elle dévoila lentement la liste sur la table, posant le doigt entouré de la fiche d’état civil de la victime de son petit chat juste à côté.

Elle offrit un véritable sourire d’excuse alors à Wheezy. Elle n’aimait pas vraiment non plus ce genre de pratique, et apparemment l’identité du gars dont il était question ne lui était pas inconnue

« Ce n’est pas de la torture, c’est la seule preuve qu’un traître a sévi parmi nous. Mais il a été victime d’un tragique accident il y a quelques jours… Il n’a pas survécu. Quant à ces feuilles, il s’agit probablement des personnes « intéressantes ». Si tu remarques bien, en parmi les « personnes gênantes » nous avons un certain lieutenant… »

Elle le laissa analyser la liste à sa guise, écrasant ce qui restait de sa cigarette dans le cendrier.

« Et pour tout te dire, j’ignore si cette liste est réellement digne de confiance… Je n’ai pas encore eu le temps de le vérifier, mais il est intéressant d’y jeter un œil, tu ne penses pas ? »

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« C’est un hôtel, un simple hôtel… Pour l’instant. Des gens vont et viennent… et moi j’y ai acheté mon propre étage. C’est plus proche de mon bureau que ma villa… et plus petit aussi. »

Il ne put retenir un rire ironique intérieure. Elle semblait être un peu déçut de la taille de son « étage », s'il elle voyait l'apart dans lequel vivait Wheezy, elle serait effrayer. Pire, si elle voyait les taudis que la plupart de gens avaient, sa lui ferait drôle. Il oubliait souvent qu'Haven était l'une ou là personne la plus riche de Gallisco et sans aucun doute la plus belle.

Mais comme quoi posséder ses deux choses n'était pas forcement gage de bonheur, car on pouvait facilement pensé que Miss Valentine n'était pas une femme comblé, Wheezy pouvait presque se laisser pensé que sa vie le comblait certainement plus que celle de Haven pour cette dernière. Etrange comme il pouvait trouvé cela attristant pour sa collègue, s'il en avait le pouvoir, Wheezy, lui offrirait ce qui lui manquait...l'amour. Encore fallait il qu'elle soit capable d'aimer.

Le jeune PDG, était presque triste pour le jeune femme, sa vie semblait être que solitude et monotonie, lui au moins s'amusait dans sa boite et faisait des rencontres qui l'enchantait. Etre patron d'une boite de nuit avait pour avantages de ne pas connaître une monotonie total. Bien sur tout les soirs c'était le même cirque mais au moins il avait toujours l'espoir de faire des rencontres...

Une nouvelle fois, la douceur de la voix de Haven le ramena à la réalité.

« Je vis ici, c’est un risque, peut-être, si quelqu’un découvre un jour ce que je fais réellement de ma vie, mais je le prend. Je ne peux pas rentrer chez moi… »

Sans vraiment essayer de contrôler ses paroles, il répondit alors à sa collègue...

« Tu sais Haven, même si nous somme pas vraiment de grand amis, la vie que tu mène me rend triste pour toi......j'ai l'impression que tu n'est pas satisfaite de ton existence et sincèrement sa me touche... »

Il n'en dit pas plus, déjà qu'il avait surement franchi la limite du professionnalisme. L'ascenseur était arrivé à destination et Wheezy sortit de celui-ci d'un pas lourd à la suite de la jolie femme, se demandant s'il avait vraiment eut raison de venir ici se soir. Il savait à présent ce qu'il l'avait poussé à venir se soir. Dans son club l'effet euphorisant de l'ambiance et de l'alcool lui avait espéré qu'il pourrait peut être coucher avec elle se soir, mais à présent il trouvait cela ridicule. Non pas qu'il n'avait pas « envie » d'elle mais disons qu'il n'était plus vraiment dans cette ambiance. Wheezy traversait ses crises de « sérieux » que son collègues qualifiait « d'inquiétant » pour un patron d'un club.

Après quelques pas, ils arrivèrent dans l'appart de Haven, la première chose à remarquer était l'oppressante décoration. Dans le but de se sentir moins seule, de se sentir dans un espace moins vide?? Surement était-ce la raison qui avait poussé Haven à décorer ainsi son salon, mais en même temps ce n'était pas vraiment les affaires du jeune Jackson.

Il ne s'attarda pas plus loins que le salon. Il n'avait pas vraiment l'envie de visiter la chambre de sa collaboratrice. Du moins pas pour le moment, il n'était plus dans un esprit de battifolage, et la belle propriétaire semblait être dans le même cas, ses regard disons explicites s'était évanouie en même temps que les sourires sous entendus de Wheezy.

« Fait comme chez toi : tu veux boire quelque chose, c’est dans l’armoire au fond. Et si t’as faim, tu décroches le téléphone. »

« Merci Haven... »

IL n'avait que pour simple envie que d'un verre de Whisky de toute façon il n'avait plus à conduire,son retour chez lui se ferait à pides, chose qui zappa un peu plus le moral du jeune black.

IL prit à la lettre les paroles d'Haven et se dirigea vers l'armoire du fond, Dedans il trouva une bouteille de Whisky. C'était pas son préféré mais sa allait amplement suffire. Il empoigna la bouteille et prit un verre accommodé à la boisson. Il retourna s'assoir et se servit un verre dont il ne tarda pas à boire l'intégralité. Il se re-servit alors un verre.

Durant ce laps de temps, Haven avait disparut. Surement était elle partit faire une truc dans sa chambre ou bien autre chose. Il ne fit rien d'extravaguant, il attendit simplement que celle-ci revienne. Chose qu'elle fit qu'elle sedonde plus tard. Elle avait ramené cette fameuse liste, que Wheezy avait presque oublié.

D'une pochette tomba des feuilles puis un doigt. Wheezy regarda quelques secondes le fameux doigt avant de détourné la tête, non pas dégouté mais un peu déçut. Comme il l'avait dit, il n'était pas nécessaire d'imposer de tel supplice à un homme, lui prendre la vie était déjà assez chère payer. Il fit quelques mouvements de ses mains, seul lui savait la vrai signification qu'avaient ces gestes, une signification religieuse.

« Ce n’est pas de la torture, c’est la seule preuve qu’un traître a sévi parmi nous. Mais il a été victime d’un tragique accident il y a quelques jours… Il n’a pas survécu. Quant à ces feuilles, il s’agit probablement des personnes « intéressantes ». Si tu remarques bien, en parmi les « personnes gênantes » nous avons un certain lieutenant… »

Bien sur qu'il s'agit de torture. Mais bon, n'ayant pas envie de discuter plus longtemps sur ce sujet, il se tut, laissant les autres paroles d'Haven être traduit par son cerveau pour y répondre ensuite. Il passa un rapide coup d'oeil sur la fiche, surtout sur la liste des personnes « génante », plusieurs noms étaient famillier à Wheezy en particulier un.

« En effet, notre Lieutenant national fait partit de ses gens « génant » mais est ce vraiment une surprise? C'est surement le seul flic non rippoux de cette maudite ville. Je vois aussi sur cette liste un certain Dennis Mochoka, peut être sera tu aussi étonné de savoir que c'est celui-là qui m'a envoyé ses chiens de gardes ces jours dernier. Sa remet en question le pourquoi il voulait me voire mort, à cause de ma boite? Ou de l'Apo?? »

Lui même n'avait pas de réponse mais était à présent très curieux en a matière.

« Et pour tout te dire, j’ignore si cette liste est réellement digne de confiance… Je n’ai pas encore eu le temps de le vérifier, mais il est intéressant d’y jeter un œil, tu ne penses pas ? »

Il répondit presque immédiatement.

« Oui je suis d'accord avec toi, un coup d'oeil ne coute rien. Mais il faudrait vraiment s'assurer de la vérité de ses documents pour commencer le nettoyage, du moins pour ma part. Il y a quelques noms noms ici, à peu près trois qui ne risque pas de faire long feu dans cette ville. Des que j'ai la certitude que la liste est juste, ils disparaitront, je te passe les détails, je pense que tu à compris.... »

La liste était consulté, les autres documents ou plutôt preuves aussi, que lui restait il à faire ici?? C'était une bonne question qu'il n'allait pas se géner de poser.

« Bon maintenant que cela est fait, que veut tu faire le temps que je suis là?? »

Sincèrement il n'avait pas vraiment d'arrière pensé pour cette question. Son sourire un peu gêner le prouvait bien. Il trempa ses lèvres dans son Whisky et en but une longue gorgée comme pour se donner un peu de courage.

Elle s’était elle aussi servi un verre. Elle s’était levée, approchée de l’armoire et servi une vodka. La nuit était déjà bien avancée. Elle observa un instant le ciel par la grande baie vitrée qui surplombait toute la ville. Cela faisait peur en même temps que c’en était magnifique. Disons qu’il ne fallait pas avoir le vertige…

Elle se tourna vers Wheezy. Le jeune black était en train « d’analyser » la liste. Elle revint s’asseoir à côté de lui lorsqu’ils commencèrent à parler du lieutenant Martigan. Décidément, cet homme ne cessait vraiment pas de faire parler de lui. Il n’y avait effectivement aucune surprise à ce qu’il fasse partie des personnes gênantes. Son collègue avait totalement raison.

Ce n’était pas pour rien qu’il était l’un des dirigeants de l’Apocaliptic Blow non plus. Tout en avalant quelques gorgées de l’alcool blanc, Haven laissait son esprit vagabonder. La priorité était de vérifier si la liste était digne de confiance. Elle faisait confiance en Kurt ou non ? Non, du moins pas assez pour risquer la vie d’une dizaine de personnes. Kurt était un bon élément, mais il lui avait donné cette liste avec une telle attitude qu’elle pouvait aisément se demander s’il ne s’était pas foutu de sa gueule. De plus, cet homme avait un caractère difficilement « très appréciable », même si elle le supportait…

Elle regarda à nouveau le black, posant le verre sur la table.

« Oui je suis d'accord avec toi, un coup d'oeil ne coute rien. Mais il faudrait vraiment s'assurer de la vérité de ses documents pour commencer le nettoyage, du moins pour ma part. Il y a quelques noms ici, à peu près trois qui ne risque pas de faire long feu dans cette ville. Dès que j'ai la certitude que la liste est juste, ils disparaîtront, je te passe les détails, je pense que tu à compris.... »

Elle acquiesça lentement, comprenant tout à fait. Nul besoin de commentaire à cette remarque d’ailleurs. Son regard seul s’en trouvait explicite. Ils n’étaient pas du genre méchant, mais la nécessité voulaient qu’ils se « défendent » et gardent leurs secrets de la seule façon qui était encore compréhensible dans cette ville dévorée par le désespoir, la haine, l’argent et l’égoïsme.

Une moue légère étira ses lèvres, alors que son dos s’enfonçait un peu plus dans le canapé. Voilà. La liste était consultée et tout ce qu’il y avait à dire avait été dit. Wheezy posa alors la question qu’elle se posait elle même…

« Bon maintenant que cela est fait, que veut tu faire le temps que je suis là?? »

Ah ! Le temps qu’il était là… Quand comptait-il partir, déjà ? Et puis… Que faire ? Elle réfléchit, reprenant possession de son verre de vodka.

« Une partie de scrabble ? … »

Un sourire amusé étira ses lèvres. Elle se foutait de sa propre proposition. Qu’est-ce qui lui avait pris de dire un truc pareil ? Elle regarda son verre un instant.

« Non, j’ai mieux. On se commande un truc à grignoter, de l’alcool et on réfléchit. Il n’y avait pas que de cette liste dont nous devions parler… L’Apo a besoin d’un petit coup de pied aux fesses pour remonter dans l’estime du peuple… Et puis, tout dépend où tu comptes finir ta nuit, Wheezy… »

Elle sourit et reprit presque instantanément.

« Il y a plein de chambres dans cet hôtel. Tu peux aisément passer ta nuit ici. Même plus… Tu connais l’Halucian ? C’est une drogue qui est apparue dans les bas-fonds, il y a quelques mois. Il paraît qu’elle fait fureur. Son effet est captivant mais assez difficile à décrire. Tu devrais l’essayer… Il m’a fallu deux ans pour mettre au point cette formule… Cela te plonge dans un état tellement puissant… Le moindre son devient la plus envoûtante des musiques, la moindre caresse et te voilà au nirvana… Tous tes sens se retrouvent amenés à leur extrême et te procurent une sensation de bonheur inimaginable… »

Elle lui tendit une petite pilule rouge comportant un H gravé sur sa face supérieur. D’une autre poche, elle sortit sa petite sœur. La pilule était cette fois d’un vert fluo et comportait un D sur l’une de ses faces, plus arrondies que l’autre.

« Et elle, c’est la Dolorian… Sa petite sœur, je l’ai terminée il n’y a pas si longtemps. Elles ont plus ou moins le même effet, en fait. Elles partent du même concept. Mais celle-ci exacerbe tes sens pour te plonger dans un état où le moindre contact, le moindre échange avec l’extérieur te plonge dans une douleur inimaginable… Je ne la proposerais pas au public, non bien entendu… Mais tu imagines dans quel état on pourrait se trouver en avalant ces deux petites pilules ? »

Elle souriait faiblement. Elle ramena les deux sœurs dans une seule main qu’elle fourra dans une petite pochette en plastique qu’elle reposa sur la table.

« Il faudrait vraiment être masochiste… Ah ! Mais ce monde est masochiste… il ne se rend même pas compte de la douleur dans lequel il se plonge tout seul… »

Elle reposa son regard sur Wheezy.

« Alors ? Qu’est-ce que tu penses qu’il serait bon de faire goûter à l’Âme ? Halucian ou Dolorian ? Je pencherai personnellement pour la première. »

Invité

« Une partie de scrabble ? … »

Il ne put retenir un large sourire. Haven était tout aussi amusé et elle proposa rapidement autre chose. Le Scrabble n'était peut être pas une mauvaise idée pensa Wheezy amusé s'imaginant en train de joué. Il n'était pas mauvais en vocabulaire mais ce jeu était un peu trop « vieillot » à son goût.

« Non, j’ai mieux. On se commande un truc à grignoter, de l’alcool et on réfléchit. Il n’y avait pas que de cette liste dont nous devions parler… L’Apo a besoin d’un petit coup de pied aux fesses pour remonter dans l’estime du peuple… Et puis, tout dépend où tu comptes finir ta nuit, Wheezy… »

Ah.........c'était déjà beaucoup plus intéressant. Et puis il remarqua alors que mine de rien, il commençait à avoir un petit creux, pas une faim de loup, mais assez d'espace pour un petit grignotage. L'alcool? Jamais il ne dirait non à un verre de Whisk pourtant il ne se considérait pas vraiment comme alcoolique. Il buvait relativement souvent de part son boulot, mais il arrivait très bien à s'en passer si la situation l'exigeait. En ce qui concernait la petite discusion, sa ne pouvait pas faire de mal. Ils fallaient bien qu'ils se décident à agir un peu et quelle meilleur moment pour en discuter que maintenant?

La fin de la phrase eut pour effet d'étiré les lèvres du black dans un mince sourire malicieux. Ou comptait il dormir, il devait bien avouer qu'à présent il ne savait pas trop. Il s'enfila une longue gorgée de son Whisky avant de répondre.

« Je suis partant pour l'alcool et le grignotage. L'idée de réfléchir me dérange pas...même si l'alcool commence peu à peu à diminuer mes capacité de réfléxion.En ce qui concerne l'Apo, il serait dommage que l'on profite pas de l'occasion pour en discuter. Et pour te répondre à ta question de ou je compte finir le nuit.....sa dépendra en majorité de toi... » dit il mi amusé, mi malicieux.

Son regard se refaisait un peu plus brillant, pas aussi flamboyant que dans la boite mais c'était en bon cour. On pouvait en déduire que l'alcool avait des effets vraiment très euphorisant sur Wheezy et surement pareil sur la sublime Haven. La chaleur commençant à se montrer, le dirigeant enleva casquette et veste qu'il posa sur un fauteil non loin du canapé.

Ses tatouages et ses bras muscler étaient de nouveaux présent. A chaque fois qu'il regardait ses « oeuvres », il était prit d'un petit pincement au coeur. Sa lui rappelait bien trop dans quelles circonstance il les avaient fait. Il se mettait alors à penser à son ancienne vie, le temps de quelques secondes avant de revenir volontairement dans sa vie actuel beaucoup plus reposante à son goût.

« Il y a plein de chambres dans cet hôtel. Tu peux aisément passer ta nuit ici. Même plus… Tu connais l’Halucian ? C’est une drogue qui est apparue dans les bas-fonds, il y a quelques mois. Il parraît qu’elle fait fureur. Son effet est captivant mais assez difficile à décrire. Tu devrais l’essayer… Il m’a fallu deux ans pour mettre au point cette formule… Cela te plonge dans un état tellement puissant… Le moindre son devient la plus envoûtante des musiques, la moindre caresse et te voilà au nirvana… Tous tes sens se retrouvent amenés à leur extrême et te procurent une sensation de bonheur inimaginable… »

Le « même plus » le laissa quelques peu songeur que voulait elle vraiment insinuer par là??

Elle lui demanda ensuite s'il connaissait l'Halucian. Non, il connaissait simplement le nom. En revanche il ne connaissait pas la nature de cette pilule. Mais Haven lui combla cette lacune. Une drogue alors..........Wheezy n'était pas vraiment fan des drogues, la dépendance à l'une d'elle était quelques chose de très difficile, surtout au moment où l'on avait décidé de s'en débattre. Ayant vécu dans un ghetto, le jeune homme était passé par là et ne souhaitait pas trop retenter l'expérience. Il eut alors le loisir de contempler la fameuse pilule. Haven le lui tendait. D'apparence standard, seul le H gravé différenciait cette drogue d'un médicament.

Malgré les réticences de Wheezy face à la drogue, les effets que proposait celle de Haven était plutôt très attirant. Une simple caresse suffisait à atteindre le nirvana....il n'osa pas imaginer ce que certain acte pouvait procurer comme jouissance.

« Voyons, voyons Haven, proposer de la drogue à un homme sain comme moi!!!! Je doit bien t'avouer que les effets son vraiment alléchant, mais je suppose que comme toute autres drogues, il doit y avoir une dépendance plus ou moins importante?? »

Il marqua une infime pause avant de reprendre

« Et puis je pense que je préfère atteindre ou faire atteindre le nirvana d'une façon plus naturelle, même si sa doit être plus long. J'ai au moins la satisfaction de savoir que c'est moi qui l'est fait....si tu vois ce que je veux dire... »

Là son regard sous entendait quelques choses, et il ne fallait pas avoir bac+12 pour comprendre le sous entendue. Il ne put retenir un rire, allez savoir pourquoi......

Il fixa Haven quelques secondes avant de porté son verre à ses lèvres. Haven lui montra alors une autre pilule, la Dollorian.

« Et elle, c’est la Dolorian… Sa petite sœur, je l’ai terminée il n’y a pas si longtemps. Elles ont plus ou moins le même effet, en fait. Elles partent du même concept. Mais celle-ci exacerbe tes sens pour te plonger dans un état où le moindre contact, le moindre échange avec l’extérieur te plonge dans une douleur inimaginable… Je ne la proposerais pas au public, non bien entendu… Mais tu imagines dans quel état on pourrait se trouver en avalant ces deux petites pilules ? »

Une torture de plus voilà tout. Autant la première pouvait avoir des effets intéressante, autant la deuxième ne plaisait en aucun points à Wheezy même s'il savait pertinemment que ce n'était pas destiné pour les amis. Pour lui, une balle dans la tête cela suffisait à faire taire quiconque, mais bon certaine circonstance obligeait l'utilisation d'une drogue de ce genre avoua à contre coeur le patron.

« Il faudrait vraiment être masochiste… Ah ! Mais ce monde est masochiste… il ne se rend même pas compte de la douleur dans lequel il se plonge tout seul… »

Il répondit après avoir remit en place une dread-lock qui s'enfuyait.

« On va dire que le Dolorian est à proscrire en cas d'extrème urgence, quand la parole possède quelques choses de capital mais qu'elle veut pas cracher le morceau. Ensuite, je n'ose même pas imaginer ce que pourrait créer l'ingurgitation des deux pilules en même temps, comme tu l'a dit il faudrait être maso....mais y'en a....le monde est ainsi, mais qui n'est pas ne serait un peu masochiste...l'amour n'est il pas un peu masochiste dans certain cas??? »

Il sentit le regard de sa collègue sur lui. Il plongea alors le siens dans dans celui d'Haven et crut s'y perdre une nouvelle fois. Son regard clair était dangereux, on s'y retrouvait rapidement piéger, mais Wheezy savait s'en défaire un minimum.

« Alors ? Qu’est-ce que tu penses qu’il serait bon de faire goûter à l’Âme ? Halucian ou Dolorian ? Je pencherai personnellement pour la première. »

Un sourire puis un léger rire sortirent de la bouche de Wheezy, cette femme aimait faire souffrir les gens quelle que soit la façon.

« C'est un peu à contre-coeur que je dit que tes pilules peuvent être utilise. Pour moi, j'offrirais le Dolorian à l'Ame, il ne mérite pas de gouter à l'Halucian, sa serait donner de la confiture aux cochons, mais je pense que nous auront bien l'occasion d'offrir les deux pilules. »

Il semblait se rapprocher un peu plus d'Haven, il lui sembla même qu'à un moment sa main était partit effleurer celle de sa voisine de canapé.

Haven aussi commençait à avoir un peu faim. Elle se servit un verre de whisky dans son verre de vodka vide et décrocha le téléphone non loin, le tout sans quitter sa place. Elle commanda quelques en-cas et la réception lui promit de leur apporter ça le plus vite possible. Elle joua alors un instant avec son verre plein pour ensuite en prendre une longue gorgée.

« Je suis partant pour l'alcool et le grignotage. L'idée de réfléchir me dérange pas...même si l'alcool commence peu à peu à diminuer mes capacité de réflexion. En ce qui concerne l'Apo, il serait dommage que l'on profite pas de l'occasion pour en discuter. Et pour te répondre à ta question de ou je compte finir le nuit.....sa dépendra en majorité de toi... »

Dépendre d’elle ? Un sourire étira ses lèvres, malicieux et amusé à la fois. Il ne fallait pas dire ce genre de chose à Haven, cela finissait toujours pareil après. Et certains osaient encore rejeter la faute sur elle. Mais l’alcool et l’ambiance qui se faisait de plus en plus charmante si on ajoutait à cela des propositions sous-entendue… ce n’était assurément pas la faute d’Haven par la suite si cela se finissait dans un lit…

Wheezy ôta le superflu de ses vêtements. Son verre porté au bord de ses lèvres opalines, elle ne cachait pas le regard appréciateur qu’elle porta soudainement sur les muscles et les tatouages de son collègue… Ah ! S’ils ne travaillaient pas ensemble et qu’ils n’avaient pas d’autres sujets de préoccupation, elle lui aurait certainement déjà proposé le lit. Mais le fait qu’ils devaient discuter d’un travail urgent rendait l’affaire plus difficile et moins envisageable dans l’immédiat. Mais la nuit était longue…

« Voyons, voyons Haven, proposer de la drogue à un homme sain comme moi!!!! Je doit bien t'avouer que les effets son vraiment alléchant, mais je suppose que comme toute autres drogues, il doit y avoir une dépendance plus ou moins importante?? »

Elle sourit de nouveau, posant son verre. Elle secoua doucement la tête. Ses mèches dansèrent autour de ses yeux clairs dans un léger balancement de la droite vers la gauche et de la gauche vers la droite.

« Et puis je pense que je préfère atteindre ou faire atteindre le nirvana d'une façon plus naturelle, même si sa doit être plus long. J'ai au moins la satisfaction de savoir que c'est moi qui l'est fait....si tu vois ce que je veux dire... »

A cette remarque, elle eut un léger rire à nouveau. Un large sourire collé à ses lèvres, elle finit enfin par répondre.

« Je ne me permettrai pas, Wheezy, de te proposer une drogue à laquelle tu deviendrais accro ! Non… Le seul attrait de cette petite merveille réside dans ses effets et suffit amplement à rendre sa consommation régulière par les gens de cette ville. Il n’y a aucun élément chimique qui rende dépendant… Quant à tes préférences, c’est ton choix, très cher. Ce n’était qu’une simple proposition ! »

Se défendit-elle en levant légèrement les mains.

La conversation continuait donc. La demoiselle se surprit à apprécier la compagnie de Jackson. Leurs conversations avaient quelque chose d’amusant et d’attrayant. Elle aimait bien parler avec lui, que ce soit avec ou sans sous-entendu. Même des sujets qui la touchaient sans qu’elle ne le montre…

« On va dire que le Dolorian est à proscrire en cas d'extrème urgence, quand la parole possède quelques choses de capital mais qu'elle veut pas cracher le morceau. Ensuite, je n'ose même pas imaginer ce que pourrait créer l'ingurgitation des deux pilules en même temps, comme tu l'a dit il faudrait être maso....mais y'en a....le monde est ainsi, mais qui n'est pas ne serait un peu masochiste...l'amour n'est il pas un peu masochiste dans certain cas??? »

Elle le fixa un instant, reprenant une gorgée de whisky. Elle refusa tout simplement de répondre, l’absence de son sourire caché par l’absorption de sa boisson.

« C'est un peu à contre-coeur que je dit que tes pilules peuvent être utilise. Pour moi, j'offrirais le Dolorian à l'Ame, il ne mérite pas de gouter à l'Halucian, sa serait donner de la confiture aux cochons, mais je pense que nous auront bien l'occasion d'offrir les deux pilules. »

Mais il revint bien vite, son sourire. Elle remarquait que Wheezy se rapprochait d’elle. Elle planta son regard dans le sien. Elle sentit également sa main effleurer légèrement la sienne. Elle baissa un instant le regard sur ses muscles, ses bras, son torse, pour ensuite relever son regard vers son visage, ses doigts revenant chercher avec malice le contact léger de la peau sombre de l’homme assis juste à côté d‘elle.

« Il est parfois intéressant de voir la réaction du cochon nourrit grassement avant de lui faire comprendre qu’il ne mérite pas de telles gâteries… Ca aurait aussi l’effet d’un coup de semonce qu’ils ne seraient pas prêts d’oublier. Mais qu’as-tu contre mes petites drogues ? Il faut bien que je rentabilises mes années d’études de chimie ! En tant que PDG d’une entreprise, ce n’est pas vraiment mon passe-temps le plus courrant on va dire… De plus, il n’est pas spécialement besoin de tester les effets de l’Halucian dans un lit avec un partenaire… »

Elle pencha légèrement la tête de côté, souriant. Elle défendait les seuls « bébés » qu’elle pourrait jamais produire. Haven n’est pas si compliquée à comprendre, si l’on connaît certains éléments de sa vie. Hors, Wheezy ignorait encore beaucoup de choses sur la jeune femme.

Sa main libre vint alors remettre l’une des dreads de Wheezy en place, frôlant sa joue un instant avant de se retirer avec une certaine lenteur.

Invité

Pendant qu'il parlait, il observait Haven et ses gestes, il remarqua le regard un peu plus appuyé de sa collègue lorsqu'il fut dévêtit. Son sourire s'agrandit. Quelques secondes après elle secouait ses cheveux dans un gestes de balancier. Ne sachant pas vraiment pourquoi Wheezy trouvait cela amusant.

« Je ne me permettrai pas, Wheezy, de te proposer une drogue à laquelle tu deviendrais accro ! Non… Le seul attrait de cette petite merveille réside dans ses effets et suffit amplement à rendre sa consommation régulière par les gens de cette ville. Il n’y a aucun élément chimique qui rende dépendant… Quant à tes préférences, c’est ton choix, très cher. Ce n’était qu’une simple proposition ! »

Les paroles de la jolie femme ainsi que son mouvement de « défense » amusèrent beaucoup Wheezy, il eut un léger rire. Après la réponse, il ne put qu'une seule chose, la drogue qu'elle proposait était vraiment bien imaginé. Pas d'effet de dépendance physique, simplement une dépendance qualifié de « volontaire », mais il maintenait son point de vue, préférant être la cause d'un départ au Nirvana.

Les lèvres trempant dans le liquide fort, Wheezy observait ouvertement Haven pendant que celle ci lui répondait.

Il eut confirmation que sa main avait bien effleurée celle de son « amie » lorsque cette dernière revint chercher le contact après avoir « oscultée » visuellement Wheezy, ce dernier ne put retenir un mince sourire satisfait, il semblait au goût de Haven et sa lui faisait plaisir car inutile de préciser que la femme plaisait à l'homme noir. Qu'espérait il vraiment aux niveau d'une relation?? Lui même ne le savait pas vraiment. Mais pour le moment il était sur d'une chose, il gouterait au plaisir de la « chair » ce soir.

« Il est parfois intéressant de voir la réaction du cochon nourrit grassement avant de lui faire comprendre qu’il ne mérite pas de telles gâteries… Ca aurait aussi l’effet d’un coup de semonce qu’ils ne seraient pas prêts d’oublier. Mais qu’as-tu contre mes petites drogues ? Il faut bien que je rentabilises mes années d’études de chimie ! En tant que PDG d’une entreprise, ce n’est pas vraiment mon passe-temps le plus courant on va dire… De plus, il n’est pas spécialement besoin de tester les effets de l’Halucian dans un lit avec un partenaire… »

En plein dans le mille!!!!! Haven aimait « vraiment » faire souffrir les gens, mais fallait dire que son idée avait du sens. C'était un merveilleux moyen de punir l'Ame de la vie qu'elle faisait mener à ses « disciple ». Ou était l'âme lorsque Wheezy en avait eut le plus besoin? lorsqu'il c'était retrouver dans les cartons à faire les poubelles pour ne pas mourir de faim, le jeune Jakson en avait des tonnes des exemples comme celui-ci, alors les faire souffrir avec drogues ne semblait pas être excessif, simplement suffisant.

Son sourire s'effaça alors complètement lorsqu'elle lui demanda ce qu'il avait contre ses petites drogues. Il hésita quelques secondes, était-ce une bonne idées de lui parler de sa?? Sa ne risquait pas de plomber légèrement l'ambiance?? Oh et puis après tout, elle était une très proche collaboratrice, elle avait le droit de savoir, et puis pour le plombage d'ambiance suffisait juste de pas mettre trois couche et de ne pas sombrer dans l'émotif.

« Je n'ai rien contre tes drogues en particuliers mais contre les drogues en générale. Pour que tu comprenne, je vais te parler du pourquoi du comment. Je ne sais pas si tu est au courant mais je n'ai pas toujours était l'homme que tu à en face de toi....pour commencer je suis née et j'ai grandit dans les bas-fond de New York, à Brooklyne plus précisément, là où la misère était omniprésente. Ma mère est morte en me mettant au monde......Enfin passons les détails, je ne vais pas te raconter entièrement ma vie. A l'age de mes 11 ans, lorsque mon père n'avait plus assez d'argent pour me payer ma scolarité, j'ai fait comme tout les jeunes pauvre noir du quartier, je me suis mit à fréquenter la rue........et j'ai rapidement sombrer dedans. Je suis devenu dealer de drogue.
Pour conclure rapidement le deal et la drogue m'ont couter un séjour de 2 ans en prison, deux séjour à l'hopital ou la mort était prêt à me prendre, une bonne dizaine d'amis et pour terminer elle m'a prit la femme que j'aimais profondément, tu est la seule à le savoir mais je devais me marier avec elle deux semaine après que quelqu'un lui est volé la vie. Je pense que tu peut comprendre pourquoi je suis assez « réticent » à la drogue, quelle qu'elle soit.... »

Il avait dit tout cela avec un sourire mi triste, mi désolé. Cependant il ne tarda pas à ravoir un sourire plein de vie, qui avait surement pour but de « rassurer » Haven et pour remonter l'ambiance à son beau fixe.

Avant qu'il ne parle, Haven d'une main douce comme jamais il n'avait eut la chance d'être en contact était venu lui remettre une dread-lock qui se barrait sur le coté. Avant que la main d'Haven ne se soit retiré, Wheezy l'avait doucement attraper et ne l'avait pas encore lâché. Bien sur aucun geste agressif la-dedans, simplement de la douceur.

Lentement il tirait sur le bras d'une douceur presque amoureuse dans le but de rapprocher Haven; Sans dire un mot de plus, il s'approchait d'elle de son visage plus précisément, de ses lèvres pour l'être encore plus. Leurs lèvres n'étaient plus séparées que par un espace infime de quelques millimètres...

Sa main était prisonnière de celle de Wheezy…

Haven ne le quittait plus du regard, le bras en suspension, sa main dans la sienne et ses lèvres silencieuses. Le sourire du jeune homme s’était soudainement effacé, et cela vint l’intriguer quelque peu. Aurait-elle fait une bêtise ? Elle le fixait, attendant une réponse, qui vint. Elle l’écouta, étonnée de la douceur avec laquelle il la tenait, et de la tristesse de ses paroles…

Aucun des dirigeants de l’Apocaliptic n’avait donc eu une vie heureuse ?…
Aucun des habitants de Gallisco, plutôt ?

L’histoire de Wheezy avait quelque chose de poignant. Aucune comparaison avec la sienne et pourtant… Elle eut un sourire vague, compatissant. Si elle n’avait pas été Haven Valentine, elle se serait excusée d’avoir abordé ce sujet. Mais voilà… Elle était elle et rien n’y changerait. Mais cela ne voulait pas dire qu’elle était insensible et sans cœur. Elle avait juste fermé son cœur aux sensations telles que celles là. C’étaient bien les seules qu’elle n’aimait pas exprimer malgré sa gourmandise.

Mais avant qu’elle n’ait eut le temps de réfléchir à une réponse, à contre cœur d’ailleurs car elle n’avait aucune envie de répondre à cela, le sourire de Wheezy revint au grand galop. Elle remarqua soudainement que ses paroles n’avaient pas pour but de plomber l’ambiance qui s’était peu à peu réchauffée mais bien à expliquer son point de vue avant de continuer ce qu’ils étaient en train de faire…

Elle sentit alors l’homme exercer une douce traction sur son bras, l’obligeant à se rapprocher. Ce qu’elle fit. Sa main prisonnière glissa le long de son poignet alors qu’elle laissait le black rapprocher ses lèvres des siennes. Elle le fixait d’un regard profond, sans le lâcher une seconde, se rapprochant imperceptiblement et avec une lenteur qui n’avait pour but que de rendre meilleur encore le résultat.

Leurs lèvres se frôlèrent doucement… une caresse à peine plus perceptible qu’un léger souffle de vent…

Pour continuer dans un baiser plus appuyé… La langue de la belle venant lentement et tendrement se lier avec celle de son partenaire… Son corps se rapprochant du sien encore un peu… Les yeux clos, les gestes lents et empreints de douceur… Le tout possédait une sensualité inégalable, comme si elle ne tenait qu’à profiter de ce petit pouvoir qu’il lui permettait de prendre sur ses lèvres… Ou bien était-ce elle qui le lui permettait ? Sans rien prendre de plus pour l’instant.

Elle apprécia la douceur de ses lèvres, elle apprécia la caresse de sa peau contre la sienne, elle apprécia le goût ainsi le frisson qui parcourut instantanément son corps. Elle apprécia de sentir ses muscles se tendre imperceptiblement. Elle ne retint pas ses mains, qui, l’une posée sur le bras de Wheezy, l’autre se perdant quelque part du côté de ses côtes, offraient une légère pression sur les parties de son corps qu’elle caressait doucement…

Mais on frappa à la porte…

Le truc qui casse tout…

Haven ne sursauta pas, et ne s’écarta pas tout de suite. Mais elle s’écarta tout de même. Du moins, ses lèvres s’écartèrent. Ses paupières dévoileront alors à nouveau son regard. Elle se demandait un instant qui pouvait bien frapper chez elle à une heure pareille alors que Sandy était bien prévenu de ne laisser passer aucun gêneur… Elle se rappela alors le « casse-croûte » qu’elle avait commandé quelques minutes plus tôt.

Elle se maudit intérieurement de l’avoir vraiment fait, tout à coup.

Une moue légère se peignit alors sur ses lèvres…

« Tu as faim ? » Demanda-t-elle, comme si elle demandait la permission de s’écarter de son corps, de sa chaleur et de sa douceur pour s’approcher de la porte, l’ouvrir et accueillir le « souper » à l’intérieur de l’appartement.

Invité

Les révélations qu'il venait de faire n'avait pas pour but d'apitoyer Haven ou de créer un quelconque sentiment et la jeune femme l'avait comprit au grand bonheur de Wheezy. Dans quels buts avait il révélé quelques grandes lignes de sa vie?...lui même ne le savait pas...surement parce qu'il pensait qu'une aussi "proche" collègue devait savoir un peu de son passé, être mieux au courant de la situation passé de son camarade pour éviter des "bêtises".

L'homme musculeux commença l'exploration corporelle d'Haven. Cette dernière ne présenta aucune résistance lorsqu'il l'amenait à elle par une douce traction du bras. La femme se rapprochait, Wheezy voyait à présent chaque détail de son visage harmonieux. La perfection, voilà ce qu'était le visage d'Haven, aucune imperfection, tout semblait être fait pour que cette femme incarne la beauté suprème.

Le léger souffle d'Haven percutait agréablement le visage du jeune homme noir. Son regard sombre totalement perdue dans celui clair de la femme, Wheezy ne cherchait plus à s'en défaire, mais au contraire, il s'enfonçait volontairement dedans, jusqu'a être totalement submerger et ne penser qu'à cela. La lenteur de leurs gestes donnait à se moment une ambiance des plus "romantique", des plus sensuel et Wheezy en était totalement accro. L'amour torride n'avait pas vraiment d'attrait pour le patron de club. La sensualité et la douceur avait tout sens pour lui.

Un imperceptible contact se fit, à peine eut il lieux que les yeux de Wheezy s'effacèrent pour laisser place à des paupières fermer. Le deuxième contact arriva, il arriva quelques secondes après le premier. Cette jeune n'avait pas que l'apparence, elle savait de quoi elle parlait. Le baiser rapidement langoureux, langoureux mais non empreint du douceur des plus savoureuse. Les yeux clos, il gravait se moment dans sa mémoire, pour le garder à longue duré?...
Tandis que leur langue se lié, Wheezy sentait le corps de son "amie" se rapprocher. Une de ses mains devenue libre, vint lentement s'installer sur la joue de sa partenaire. Un mouvement de caresse pratique infime se faisait.

Wheezy restait toujours aussi admirateur de la douceur à tout niveaux d'Haven. Il pouvait affirmer que ce moment passer avec cette femme allait être un des plus agréable...il en avait besoin, l'envie de se sentir "aimer, "désiré", il avait besoin depuis ce tragique accident qu'il avait énoncé peu de temps avant à sa collègue.

Tandis que sa deuxième main allait d'un geste lent se positionner sur l'une des hanches de la belle, il sent sur ses cotes et sur son bras, la douceur et les caresses de celle qu'il "goute".

Alors qu'il comptait donné une vision encore plus "passioné" à leur baiser ainsi qu'à leurs caresse qui n'en manque pourtant pas, une personne toqua à la porte.

Bloquement, Wheezy semblait être figé, la peur? Non bien sur que non, l'exaspération est un meilleur terme, il ouvrait alors les yeux mettant fin pour le moment à ce moment qu'il qualifiait d'idyllique.. Haven semblait dans le même cas, du moins elle s'était stopper tout comme son partenaire, mais aucun des deux n'avaient encore rompus l'enlaçade. Du moins pas sur le coup, ce fut la dirigeante qui écarta légèrement ses lèvres. Il eut alors le loisir de plonger à nouveau son regard dans celui de la femme qui se trouvait à quelques millimètre de lui. IL tint le lien visuelle quelques secondes, avant de levé la tête, le visage formant une expression indescriptible, comme un homme qui vient de se faire sortir d'un rêve, mais d'un rêve bien réel. Un mince sourire apparait alors sur son visage toujours levé.

Un casse croute n'aura jamais était si peu désiré par le descendant Jackson. Ce fameux casse croute, m'enfin bref...

Toujours l'un contre l'autre, seul la tête de l'homme ayant bougé, Wheezy entendit la voix chaleureuse de sa compagne resonnait...

« Tu as faim ? »

A répondre franchement, l'état de son estomac ne semblait pas vraiment être de premier ordre, mais bon sa ne coutait rien d'aller ouvrir la porte, au moins il ne serait pas dérangé plus longtemps. Pour seul, réponse, Wheezy sourit. Suite à son sourire il se leva et se dirigea vers la porte.

La poigné dans la main, il la tourna pour se révéler au casse croute, tenue par un homme en costume. D'un mouvement ni agressif, ni méchant Wheezy s'empara du sac que tenait le "majordome" qui exprimait clairement sa surprise de voir un homme ouvrir. Surprise??? finalement non, son expression était compliquait à interprétait et puis franchement Wheezy avait autre chose à faire de beaucoup plus passionant.

Il souffla un mince...

"Merci"

Il ferma la porte après avoir mit dans la main encore en l'air du serveur un billet. Et non!!...la rancune ne fait pas partit des défaults de Wheezy, du moins il ne se formalise pas pour si peu.

Il revint aux coté d'Haven aussi vite qu'il était partit. Il posa la "bouffe" sur la table et demanda avec un sourire amusé

"Que souhaite tu manger?? Du Wheezy ou de cette banal nourriture??"

Hm, le moment avait été un petit peu « cassé », dirait-on… Les grands yeux gris d’Haven n’avaient pas lâché Wheezy une seule seconde, depuis le moment où il avait quitté ses lèvres jusqu’au moment où il s’était réinstallé à ses côté en passant par sa petite escapade à plus de 40 centimètres d’elle. Elle le fixait, et intensément. Le baiser qu’ils venaient d’échanger avait eu pour elle un goût étrange : une sorte d’interdit mêlée à la curiosité et à l’envie. Elle savait que profiter de la présence et du corps de son collègue masculin n’était pas une bonne idée à long terme mais celle à court terme était des plus tentantes. Et à la tentation, Haven ne peut résister.

Sa langue glissa sur la chair rose et tendre de ses lèvres. Elle ne désirait plus que capturer celles du dirigeant de l’Apocaliptic Blow pour ne faire qu’un à nouveau mais le temps était à la patience. Elle le vit se lever, glissant comme de l’eau entre ses doigts qui l’enserraient encore deux secondes plus tôt, et se diriger vers la porte. Chacun de ses mouvements éveillaient en elle à la fois malaise et sensualité. Elle resta immobile comme la pierre mais plus vivante que n’importe quel humain ici bas. Elle se mordit la lèvre et voulut se forcer à détacher son regard de l’homme à la peau bronzée mais n’en fit rien. Elle avait bien le droit de profiter de la vue, non ?

Si vous voulez l’en empêchez, elle vous attend. Mais de toute façon c’est trop tard. Oui je sais, je fais dans l’humour débile aujourd’hui… Mais il était tard dans ce grand appartement du Shadow’s Hotel, siège de l’Apocaliptic Blow, et la nuit les entouraient tous les deux, ainsi que tout ce qui peut accompagner la nuit, d’ailleurs… Haven avait faim.
De Wheezy ou de nourriture ? Quelle question ! Des deux !
Et lequel elle voulait goûter en premier ? Ah !... Le choix était trop dur à prendre…

Elle entraperçut du coin de l’œil la réaction du coursier. Intrigué, surpris et déçu en même temps. On devait avoir conté au petit bonhomme les « risques » qui entouraient ses aventures du côté du dernier étage de l’hôtel. Malheureusement, il n’aurait certainement pas la chance d’y goûter ce soir. Haven supposa que ses doutes ne durent être complètement anéantis que lorsque la porte se referma sur lui plutôt sèchement. Elle eut un vague sourire mi-amusé, mi-amer.

Non, elle n’était absolument pas amère dans le sens où Wheezy n’aurait pas dû rejeter le jeune homme. Elle était plus qu’heureuse qu’il l’ait renvoyé et récupérer la bouffe. Le coursier les aurait certainement dérangés jusqu’à l’énervement s’il n’était pas allé ouvrir. Le problème était tout autre : Haven en avait assez que son nom et son corps suscitent tout de suite certaines visions chez les hommes. Être un peut tranquille, voilà ce qu’elle voulait. Pourquoi croyiez-vous qu’elle se paie un garde du corps ? Parce qu’elle a des tonnes de fric et une renommée à en faire le Président ? Oui aussi, mais pas que pour ça.
Parce qu’elle est dirigeante de l’Apo, aussi oui. Bon, vous allez arrêter ?

Elle avait fixé Wheezy un instant sans le voir, le temps qu’il s’approche à nouveau et dépose la nourriture sur la table. Le temps que son corps revienne près d’elle et que ses oreilles puissent ouïr de la voix suave et grave du jeune homme, la sortant totalement de la torpeur que son absence avait suscité.

"Que souhaite tu manger?? Du Wheezy ou de cette banal nourriture??"

Elle chercha son regard et le retrouva, là, au milieu de ce visage sombre mais qui lui évoquait pourtant une certaine tendresse. Elle-même sourit légèrement. Sans trop savoir pourquoi. Ses sourires, en ce moment, allaient et venaient sans qu’elle ne prenne de contrôle sur les muscles de ses lèvres, ce qui faisait qu’elle pouvait sourire beaucoup, ou pas du tout en très peu de temps.

Elle laissa passer quelques secondes avant de répondre. Secondes pendant lesquelles ses mains revirent entourer le corps de son « collègue », se glissant autour de son torse sans aucune pression, juste une légère caresse. Ca, ça voulait dire « Tu ne pars plus ». Elle se colla de nouveau contre lui, non trop collante, juste près de lui. Ses lèvres vinrent effleurer son oreille, son menton prenant appui sur son épaule, dans le creux bien confortable que possèdent tous les hommes. Elle était bien, là. Elle aurait pu fermer les yeux et y rester un long moment sans bouger, mais au lieu de ça, elle répondit enfin.

« Les deux, mais pas au même moment. Et en premier, je choisis… »

Elle se mordit la lèvre, le suspens n’avaient rien de suspendu mais elle devait avouer que cela avait quelque chose d’enfantin et d’amusant.

« Toi. »

Elle caressa la peau chaude du cou de Wheezy du bout des lèvres, ses yeux se fermant.

[ Et c’est nul, c’est pas relu mais je suis au boulot et j’avais envie de profiter du fait que j’ai touuuuut mon temps pour faire ce que j’ai à faire pour poster vu que ça faisait longtemps que je n’avais pas répondu. Désolée. ]

Invité

Wheezy se leva lentement se séparant de Haven pour aller chercher cette nourriture « embétante », embétante dans le sens où celle-ci venait de casser un moment précieux, agréable...

Son passage vers la porte fut plutôt bref, il s'était emparé de la nourriture, avait remercié et récompensé le livreur et s'en était retourné vers cette charmante « créature » qui l'attendait sur le canapé, et autant vous dire que Wheezy ne s'était pas fait attendre. Cette femme éveillait chez le jeune homme une curiosité toute particulière, une curiosité qu'on ne peut pas ignorer.

Assis à coté d'elle il lui avait posé une question qui ne manquait pas de mordant. Il avait ouvert la bouche avec un sourire amusé, pour ne pas que sa question/demande fasse vulgaire. Se ne sont pas les paroles répondant à sa questions qu'il eut en premier mais les douce mains de sa cher collègue l'ensserrant agréablement. Tout ce geste avait était pratiqué sans force, tout en douceur et cela émoustilla Wheezy au plus au point même si sa ne se voyait pas. Cette façon d'agir était selon le dirigeant la plus plaisante dans un moment pareil. Les relations brutal et torride n'avaient vraiment aucun attrait....

Un message était plus ou moins facilement compréhensible dans cette enlaçade, Haven ne voulait plus qu'il bouge, qu'ils profitent enfin tout les deux d'un moment de tranquillité et c'est pas Wheezy qui allait dire le contraire, après tout c'est un homme et malgré son bon sens il n'allait pas refuser une proposition comme celle-ci. La seule différence que l'on pouvait noté entre le membre des Jackson et les autres hommes qui avaient goutés aux charmes de la jolie Haven était surement la sincérité. Wheezy faisait cela sincèrement, il n'était pas ici pour « baiser » la dirigeante de l'Apo mais pour avoir avec elle une soirée des plus plaisante, pour profité de cette beauté rare.

Après les mains, ce fut le reste du corps qui vint se coller à lui, toujours dans des mouvements tendre, doux....

Il laissa un frisson s'échapper lorsqu'il sentit la chair pulpeuse des lèvres de sa compagnie lui effleurer oreille et mentons. Il leva la tête au ciel et pria Dieu de lui pardonner son péché, bien sur tout était ironique dans ses pensées. Servant de reposoir, Wheezy ferma les yeux se laissant envahir d'émotion, de l'ambiance de cette soirée, pour ancré cela dans sa tête.

« Les deux, mais pas au même moment. Et en premier, je choisis… »

La phrase résonna à plusieur reprise dans la tête du jeune homme avant que celui-ci percute qu'elle allait lui donner cette réponse, la réponse à cette question qu'il lui avait posé et qu'il avait presque déjà oublié. Cette femme avait vraiment le don de chambouler un peu l'esprit de Wheezy.

Il se montra plus receptif à sa deuxième réponse, l'attendant avec un sourire amusé prononcé. Les yeux brillant de malice il regardait Haven au plus profond de son regard clair. Il aimait beaucoup l'important contraste de leur regard qui était aussi visible sur l'apparence générale. Lui était noir et elle blanche pour commencer, elle exprimait plus la froideur et lui la chaleur alors qu'elle, était plus connu pour réchauffer les coeur enfin façon de parler, lui était plus reconnue pour refroidir d'une façon définitives les personnes trop embétante.Ce contraste ne s'arrêtait pas là, mais bon on attend la réponse d'Haven alors il faut pas trop s'étaler.

« Toi. »

Elle avait répondut cela après c'être mordu la lèvre d'une façon « sensuelle ». Le sourire de Wheezy s'élargit largement au son de la voix d'Haven qui venait de lui exprimer son choix. La jeune femme ne perdit pas de temps, elle vint passer ses lèvres sur le cou du jeune homme qui reprit le sérieux que demander la situation.
Les yeux du noir se fermèrent à son tour pendant que sa main se balladait sur le cou de sa « copine ». Sa main descendait avec une estrème lenteur le long du cou. La destination final semblait être évidente à deviner mais Wheezy prenait un malin plaisir à faire durer se moment. Il s'approcha à l'aveuglette d'Haven, guidait par la chaleur de la femme et par son instint.

Il sentit alors les lèvres douces et généreuse de son homologue. Il les effleura simplement avant d'y revenir pour s'en emparer dans un baiser langoureux mais tendre, un long baiser que l'on aurait pus qualifier d'amoureux si Wheezy l'avait été...

[Bon c'est pas super, mais c'est tout ce que mon imagination à put produire ce soir, désolé....]

[ Faisons avancer l’histoire ]

http://fr.youtube.com/watch?v=mjahPOkD5gI

Retrouvons le décor de ce grand et riche appartement. La lueur tamisée laissait deviner les contours des meubles mais la nuit était tombée désormais et tout ce qui faisait la richesse et le luxe des lieux disparaissaient dans les ténèbres.

Les ténèbres… Tel était véritablement son monde, à la belle Haven Valentine. Elle cachait ses imperfections derrière un voile d’ombre et une fois la nuit tombée, laissait ses véritables envies prendre possession de son corps. Qui l’aurait cru ? Tout le monde… Tout le monde le savait… et tout le monde en profitait, tant était qu’elle laissât tout le monde pénétrer dans son lit. Bien sûr.

La chambre était silencieuse. On pouvait entendre deux respirations calmes dans la nuit noire. Le sol était jonché de quelques vêtements, qui semblaient tracer un chemin depuis le salon jusqu’au lit aux draps blancs en soie. Oh oui, elle était riche et ne se privait pas de plaisir tels que celui de se payer des draps et un lit extrêmement confortable ! Tout comme une femme de ménage, qui aurait le « plaisir » de ranger et de nettoyer le lit… Pas tout de suite bien entendu, parce que le dit lit était encore occupé…

Après une soirée des plus… intéressantes, Haven s’était laissée bercée par la volupté des bras de Wheezy. Allongée, nue, au milieu de tissu mis en vrac, elle somnolait paresseusement. Son corps fin et pâle allongé aux côtés de celui de l’homme à la peau très sombre formait un étrange spectacle. Allongée sur le ventre, elle sentait la chaleur et le poids du bras de l’homme dans le creux de ses reins. Elle n’avait guère envie de se lever. Elle était si bien là. Le réveil indiquait quelle heure ?

Hmpf… 4h30…

Elle devrait se lever d’ici une heure pour s’apprêter et partir au boulot. Et Wheezy alors ? Hé bien elle l’abandonnerait, comme tous les autres… Les autres ? Wheezy leur était-il comparable ? La question se posait, car elle venait de coucher avec son collègue de travail, son associé à la tête d’un groupe politique au but peu banal, son… son…

Elle tourna vaguement la tête pour poser ses yeux gris perle sur l’endormi. La nuit avait été intense et délicieuse. Mais quelque chose lui disait toujours que cela n’était pas une bonne idée. Ils n’auraient pas dû succomber à la tentation… Cela allait rendre leur relation ambiguë et difficile, elle le savait. Et elle ne le voulait pas… Que lui avait-il pris ? Quelle idée saugrenue lui avait fait perdre le sens des priorités ?!

Elle le savait mais ne l’avouerait jamais. Elle soupira légèrement et se rapprocha un peu du corps chaud. Sans couverture, elle avait froid et elle était bien trop paresseuse pour bouger plus de quelques millimètres afin de récupérer la couverture. Elle colla son visage dans le cou de l’homme et l’entoura de ses bras. Haven pouvait être collante quand elle dormait. Certains n’aimaient pas ça. Mais il n’avait qu’à récupérer la couverture s’il tenait à ce qu’elle se décolle.

« Wheezy… Pourquoi venons-nous de rendre les choses plus difficiles qu’elles ne le sont déjà, hein ? »

Elle le croyait endormi, alors elle avait murmuré tout contre son oreille, pour elle-même sans toutefois avoir peur qu’il l’entende et lui réponde. Peut-être que lui aurait une réponse… Et s’il n’en avait pas, et bien il faudrait trouver une solution avant que cela ne s’envenime…

Mais, ma belle, pourquoi cela s’envenimerait ?

Invité

Quelques heures s'étaient écoulées depuis que Wheezy avait demandé à sa collègue si elle voulait manger de lui ou de la nourriture « traditionelle ». Le jeune homme musculeux dormait à présent paisiblement. Ne dit t-on pas qu'un homme dort forcément après avoir « joué » avec une femme, même si cette dernière était magnifique. La nature voulait que le sexe masculin s'endorme après son acte préféré, peut être pour en profiter une nouvelle fois dans ses songes? Dans le cas de Wheezy la réponse était...oui...à peine avait il fermés les yeux que les images de cette soirée étaient revenues. Mais étant presque romantique dans l'âme, son subconscient ne s'était pas arrêté sur les détails « sexuels » mais plutôt sur tout le contexte sensuel, romantique qui avait donné tout ce charme à cette soirée...

Il se délectait en repensant aux deux corps se touchant, les mains parcourant chaque parcelles du corps « étranger ». Merveilleuse nuit en somme. Cela faisait quelques heures que Wheezy dormait profondément, non pas par fatigue mais comme je vous l'ai dit plutôt par nature. Il se réveilla alors, mais garda les yeux clos. Il sentait la chaleur du corps de sa collègue, quelle sensation rassurante et agréable...la douce odeur que dégageait Haven vint lui chatouiller ses narines, le laissant rêveur....

Amoureux le Wheezy? Non mais fallait dire qu'il espérait que ça irait un peu plus loin, ça ne pouvait pas se résumer à cela, cette femme était si.....si......indéfinisable, elle n'avait pas que l'apparence de merveilleux, l'emballage faisait baver et se montrait vrai et non mensonger. Nu dans ce lit si confortable, Wheezy n'arrivait presque pas à pensée, en même temps il ne voulait pas forcement envie de penser....il avait peur de perdre quelques souvenirs....

Ce qui aurait dû être un simple plan d'une nuit se dévoilait être plus complexe pour l'envie de Wheezy, c'était bien la première fois....mais que voulez-vous, après tout Haven n'était pas n'importe qui, ce mélange de douceur et de froideur était quelque chose de très attirant...

Il garda les yeux fermés encore quelques minutes, même quand Haven vint se coller à lui, il ne bougea pas, elle devait le croire endormit et il n'aurait voulu casser cette étreinte par un mauvais geste de sa part. Le contact de leur peau fit frissonner légèrement l'homme couvert de tatouage...les bras de sa « belle » d'un soir l'enlacer tandis qu'il sentait les atouts d'Haven s'écraser légèrement contre son dos. Ce n'était pas de refus un petit câlin, car mine de rien il ne faisait pas vraiment chaud à cette heure de la nuit, surtout que la couette était au sol et qu'apparemment tout comme la dirigeante, il était bien trop feignant pour aller la chercher.

Soudainement le silence apaissant qui régnait en maitre dans la chambre fut brisé par la voix mélodieuse de la femme aux yeux profond.....

« Wheezy... Pourquoi venons-nous de rendre les choses plus difficiles qu'elles ne le sont déjà, hein ? »

Oui pourquoi avaient t-il rendus les choses plus complèxes? Sa Wheezy avait son idée personnel mais ne pouvait pas deviner tout seul celle d'Haven, surement qu'elle avait couchée avec lui par simple désir comme Wheezy, mais à présent, en était t-elle au même point que lui? Cela l'homme sombre en avait sa petite idée et ce n'était pas pour le réjouir, Haven avait une réputation après tout, sa réputation....celle d'être une femme « facile »...surement qu'elle ferait comme avec tout les autres....

Il hésita encore quelques secondes, puis finalement il montra par un mince soupir qu'il était bel et bien là, réveiller et apte à répondre. Il se tourna alors, son visage se trouvant à quelques centimètres de celui de sa collègue de lit....il sentait le souffle chaud de celle-ci. Dun ton sérieux mais non moins « sympathique », il lui répondit. Son visage exprimait à la fois le sérieux et la joie, la joie d'être en face d'elle, de se trouver à ses cotés.

« Nous avons rendu cela plus difficile dans le cas où nous ne sommes pas d'accord pour la suite des évènements....tout dépend de ce que nous voulons...oui peut être avons rendue la situation bien trop complexe...ou non, nous l'avons plutôt « arrangée »... »

Pas beaucoup de sens ses paroles, mais bon que voulez-vous il est quatre heures et demie du mat et puis voilà, le pauvre Wheezy avait bien du mal à s'expliquer, à dire ce qu'il avait envie de dire...

Chaleur… Chaleur et douceur. C’était bien d’être allongée là, dans le noir total avec pour seule compagnie un homme qui se fondait dans les ténèbres, mais bel et bien présent. Elle aurait aimé arrêter le temps. Elle est comme ça, Valentine… Elle aime les hommes à sa manière. Elle a un problème, Haven. Aime-t-elle trop ou pas assez ? Aime-t-elle en réalité ? Est-elle encore capable de ce genre de chose ? Elle n’en sait rien mais elle fait tout pour fuir l’amour tout en en conservant une part, la meilleure, … d’après elle. Pour elle, dit-elle. Egoïste ? C’est la nature de l’homme d’être égoïste, et ceux qui vous dirons le contraire ne sont que des hypocrites démocrates.

Les yeux clos, elle aspirait cette chaleur, cette douceur et cette odeur. Wheezy avait raison. Elle-même finissait par s’en rendre compte : le bonheur artificiel que lui fournissait ses pilules n’arrivait pas à la cheville d’un bonheur naturel entre deux êtres. Haven ? Amoureuse ? Non, elle n’était pas heureuse là, elle était juste… bien. Et c’était assez rare en soit qu’en son fond intérieur cette petite demoiselle se sente totalement bien.

Mais voilà, Wheezy n’était pas un homme qu’elle pouvait jeter à sa guise. Il n’était pas un homme qu’elle pouvait éviter ou encore moins bannir de sa vie. Voilà pourquoi elle avait posé cette question… Elle ne se faisait pas d’illusion sur ses chances avec lui. Ca finirait mal s’il demandait à continuer… mais elle n’était pas sûre de vouloir arrêter maintenant.

C’est tout elle, ça, se poser des questions sur la fin alors que ça venait à peine de commencer…

Peut-être était-ce là pour ça qu’elle n’était jamais restée plus d’une semaine avec un homme ?

Ou bien pour le trouble psychologique qui rôdait dans son crâne qu’elle n’avait jamais osé montrer à un psychiatre… ?

Wheezy était réveillé. Il venait de le lui signaler par un discret soupir auquel elle avait répondu par une étreinte un peu plus soutenue en le sentant en même temps se retourner. Non, elle était bien là… Hmm… Se retrouver face à face n’avait pas que des inconvénients, mais elle n’avait pas envie de se replonger dans la réalité de son regard tout de suite. Pourquoi diable avait-il fallu qu’elle pose cette question ? Soit. Elle reposa sa tête contre le coussin, plantant son regard clair dans les prunelles noisette du black, ses bras fins toujours l’entourant. Froid… et puis son corps était tout doux au touché…

« Nous avons rendu cela plus difficile dans le cas où nous ne sommes pas d'accord pour la suite des évènements....tout dépend de ce que nous voulons...oui peut être avons rendue la situation bien trop complexe...ou non, nous l'avons plutôt « arrangée »... »

Elle cligne des yeux. Quoi ? … Pas trop compris le sens de la phrase. Elle réfléchit un instant. Pas facile d’essayer de décrypter quand la seule envie de votre esprit c’est de se coller un peu plus et de sombrer dans un sommeil réparateur. Mais il sait que c’est important, son esprit. Parce que si elle ne dénoue pas cette affaire, son sommeil ne sera que superficiel… ou du moins ce qui lui restait de sommeil, en fait… elle avait déjà oublié que c’était bientôt le matin… Pour elle du moins, le black lui avait l’habitude de dormir le jour…

Puis, au diable les pensées, elle le regarde. Ses doigts qui viennent effleurer le contour de ses joues, pour chasser les dreads qui traînent un peu partout autour de sa tête sombre. Elle se rapproche un peu et l’embrasse à nouveau, encore une fois, pour ne pas oublier le goût de ses lèvres. Puis elle les lui rends, cette voleuse de lèvres, pour fermer les yeux et soupirer à son tour.

« Désolée, en général je ne couche pas avec des gens que j’aime bien… »

Ca aussi c’était une phrase sortie comme ça, sans réfléchir. Tout comme les suivantes …

« Faire la part entre le sexe et les sentiments c’est pas donné à tout le monde, et si on continue et que tu n’y arrives pas, j’ai pas envie que ça empiète sur le reste… Mais… hmm… cette nuit n’a pas de prix, et j’donnerai n’importe quoi pour recommencer… »

Et elle le savait qu’elle le ferait, malgré l’amitié qu’elle voulait sauvegardé entre eux… C’était une façon de dire qu’elle se plierait à ce qu’il veut lui : continuer ou laisser cette situation là où elle en était pour reprendre les rênes de leur relation où elle en était avant cette rencontre au Fidia’s…

Invité

Aucun mot ne pouvait décrire cette sensation d'intense bonheur. Collé à Haven, Wheezy s'ennivrait de l'odeur de sa partenaire. Ses yeux parcourait chaques millimètre de son visage. Elle était tellement belle, qui pouvait oser prétendre ne pas être attirer par cette femme? Surement pas Wheezy....

Il venait de se retourner, l'étreinte de la femme s'étant intensifier suite à son soupir...pas désagréable. Le jeune black avait son regard sombre absorbé par celui clair de la dirigeante. Perdu dans ses pensées, il avait ensuite parler. A voir le visage d'Haven, celle-ci n'avait pas du tout capter sur le coup. Compréhensible, car en y repensant sa phrase était vraiment bizzard, mais bon le pauvre patron venait de se reveiller après tout.

La belle ne répondit pas tout de suite, au lieu de cela elle laissa place à un court moment de « romance ». L'homme musucleux sentit alors une main douce lui redessiner le conteur de ses joues,Haven s'occupe de lui enlever ses dreads-locks voyageuse. Il aurait dut les attacher comme toujours.....la faute à cette soirée splendide...innoubliable. Ce fut avec un petit sourire complice qu'il accueillit ses lèvres... une fois....deux fois....il attendit une troisième fois, maiss celle-ci ne vint pas.

Wheezy avait rouvert les yeux, il l'avait regarder fermer les yeux et soupirer, un sourire « compatissant » s'était alors inviter sur son visage presque invisible dans la pénombre. Quelques secondes plus tard, la jeune femme avait répondut, du moins avait commencée.

« Désolée, en général je ne couche pas avec des gens que j’aime bien…Faire la part entre le sexe et les sentiments c’est pas donné à tout le monde, et si on continue et que tu n’y arrives pas, j’ai pas envie que ça empiète sur le reste… Mais… hmm… cette nuit n’a pas de prix, et j’donnerai n’importe quoi pour recommencer… »

Sa première phrase laissa un Wheezy à la fois amusé, surprit et touché. Elle l'aimait bien, s'était déjà bien mieux que la moitier des hommes avec qui elle avait dut coucher. Il s'en sortait pas trop mal le patron catholique.

Le reste des paroles mirent quelques secondes à avoir un sens dans l'esprit quelques peu endormit de Wheezy. Il resta silencieux un moment. S'il avait capté entre les lignes, elle lui laissait le plaisir de choisir. Etait-ce la première qu'elle laissait le choix à un homme après une nuit? En tout cas sa voulait clairement dire qu'il y avait tout de même quelque chose, ou alors c'est qu'il était un sacré coup au lit.

Le choix était déjà prit pour Wheezy, cette soirée et cette nuit ne pouvait se terminer quelques choses, il savait que son choix pourrait avoir de terrible conséquence, mais il préférait prendre le risque, « l'enjeux » était bien trop attirant pour abandonner comme sa....il le regretterait de ne pas continuer. Sa réponse si rapide ne voulait pas dire qu'il était complètement dingue de cette femme....non il y avait simplement quelque chose qu'il le poussait à continuer.....

Il planta son regard dans celui d'Haven et prit la parole, d'une voix un peu encombrer.....c'était toujours comme sa au réveil, son lieux de travail sans arrêt enfumé n'y était pas pour rien. Si seulement il pouvait se permettre une interdiction de fumer dans son établissement, mais bon sa notorioté ne lui permettait pas.

« ...Cette nuit n'a également pas de prix pour moi.....et justement sa m'attristerais que ça termine comme sa....sa ne peut se terminer par un simple au revoir comme si rien ne s'était passé. Tu est magnfique Haven....tellement douce et attachante malgré la froideur que tu exprime.....je peut pas te laisser partir comme.....quelque chose me pousse à continuer..... »

Comme d'habitude sa phrase n'était pas directe, simplement emplie de sous-entendu gros comme des buildings. S'était toujours la même chose, il n'osait pas dire explicitement ce qu'il ressentait ou voulait lorsqu'il était en compagnie d'une femme qui lui plaisait. Il avait toujours eut recourt à ce genre de technique.

Sans attendre la réponse d'Haven il avança sa tête de quelques centimètres pour fusionner ses lèvres avec celle de la « déese ». Il l'embrassa longuement, passionement, tendrement comme s'il avait peur que sa ne soit le dernier.

Moi… J’étais de celles qui disent jamais non, les Maries couchent toi là dont on oublie le nom… Moi, je n’étais pas de celles à qui on fait la cour, j’étais de celles qui sont déjà d’accord.

Je l’observe… Wheezy Jackson… Il est là qu’il me parle, il est là qu’il me dit de belles paroles. Mes yeux qui ne décrochent pas des siens. Pense-t-il réellement ce qu’il dit ? J’en doute un peu… Ou bien alors il ignore certaines choses… Oui, il ignore tout de moi. Il ignore pourquoi… Et je ne le lui dirais pas. Ce serait avouer une faiblesse. Et Haven Valentine, dans son mensonge, elle est forte, belle, désirable, élégante, fière et inaccessible à ceux qu’elle n’a pas choisi elle-même. Haven Valentine sait ce qu’elle veut… Mais Val, la p’tite fille qui est encore en moi, … Elle est faible et elle le sait. Alors elle fait tout pour montrer le contraire.

Pour beaucoup d’entre vous, je suis la première fois, de celles qui comptent, mais pas tant que ça. Vous veniez chez moi, mais dès le lendemain, vous refusiez en public, de me tenir la main…

Quelque chose le pousse à continuer, quelque chose le pousse à me garder… C’est trop tard, tu partiras toi aussi. Et tu ne me prendras rien en partant. Non Wheezy. Je veux bien continuer nos petites galipettes, mais tu ne me prendras rien de plus que du sexe. C’est tout ce que c’est, un bon moment passé au lit que nous pourrons recommencer autant de fois que tu le désireras. Mais rien de plus, rien de plus…

Je me répétais : " faut pas que je m'attache " Vous vous pensiez : " il faut pas que ça se sache "… Mais une fois dans mes bras, vos murmures essoufflés, c'est à moi, rien qu'à moi qu'ils étaient destinés !

Et le voilà qui m’embrasse… Oh oui, il embrasse bien. Il m’embrasse comme si j’étais la seule qui comptait dans ce monde pour lui, avec tellement de sentiments que cela me submerge, un peu comme ce baiser dans ce bureau un jour il y a quelques temps… Non, ne pas penser à lui… C’est Wheezy que j’embrasse, Wheezy qui est penché sur moi tandis que mon corps s’enfonce dans les couvertures et le matelas confortable… Matelas, avale-moi. Couvertures, faites-moi disparaître. Je n’en peux plus, il va me dévorer s’il continue. Comment rester froide et intouchable face à de tels sentiments ? Il m’embrasse comme si c’était le seul, le vrai, le dernier baiser qu’il me donnait… Je sens mon cœur cogner dans ma poitrine avec une force peu commune. Je vais étouffer. Je ne veux pas mourir.

Enlacée contre vous à respirer vos cheveux, je le sais, je l'affirme : vous m'aimiez un peu. Certaines tombent amoureuses… C'est pur, ça les élève ! Moi, je tombais amoureuse comme on tombe d'une chaise…

Et si je te disais, Wheezy, que demain peut-être, si tu n’étais pas là, ce serait quelqu’un d’autre qui m’écartait les jambes ? Moi je n’aurais pas de rancœur à le laisser faire. Toi, serais-tu en colère ? Et moi ? Aimerais-je que tu sois jaloux ? Aimerais-je que tu éprouves quelque chose pour moi ? Et si c’était le cas, moi éprouverais-je quelque chose pour toi ? Pourquoi me retournes-tu le cœur comme ça Wheezy ? Cela fait mal, l’amour. Voilà pourquoi je ne mets jamais des personnes que j’apprécie dans mon lit…
Parce que je ne veux pas les apprécier encore plus… Arrête… Arrête de m’embrasser, arrête de me serrer contre toi… Quelle heure il est ? 5h30 ! Il est temps de se lever, il est temps de se doucher. Oui, je suis fatiguée, mais je dois être au boulot à 7h. Oui, il me reste une heure et demi, mais toi tu peux continuer à dormir si tu veux. Tant que moi je fuis pour laisser le temps à mes pensées de se calmer, pourquoi pas ?

Vous faisiez moins les fiers et les autres filles, perfides petites saintes, m'auraient tondu les cheveux à une autre époque… Celles qui ont l'habitude qu'on les cajole, ignorent la solitude que rien ne console…
Je m’écarte de lui, lentement, à contre cœur… Je lève mes yeux gris vers les siens. Depuis quand je fais dans le sentimentalisme, moi ?

« Je vais prendre une douche… Tu peux continuer à dormir. Reste ici aussi longtemps que tu veux, après tout l’hôtel est ta propriété aussi en quelque sorte… »

Mince sourire. Je ne sais pas pourquoi, cette phrase sonne bizarrement. Désolée. Pas fait exprès. Je me lève, lentement. Les draps de soie glissent sur ma peau nue pour la dévoiler aux ombres qui nous entourent et, pieds nus, je me dirige vers la salle de bain.

C’est un peu comme un au revoir sans être un adieu alors que nous sommes ensemble pour encore quelques temps, une heure maximum, le temps que je me prépare. Mais… J’ai comme le pressentiment que moins je parlerai, mieux cela vaudra…

Invité

Le baiser venait de prendre fin, mit à part le bonheur que ce geste procurait, Wheezy se sentait bizarre. Comme si les deux personnes n'étaient pas sincères...après tout comment on pouvait s'attendre à de la sincérité venant de ces deux personnes....l'une était réputée pour avoir l'accès à son lit facile et l'autre avait un passé lourd, très lourd, un passé qui n'avait toujours pas cessé d'exister.

Que voulait t-il lui? Il cherchait à rester avec Haven par sentiments ou simplement pour les galipettes? Lui-même ne le savait déjà plus. Il y avait un blocage évident de la part des deux personnes.....pour des raisons certes différentes mais un blocage quand même. Leurs s'étaient alors décollées, Haven avait alors prit la parole.

« Je vais prendre une douche... Tu peux continuer à dormir. Reste ici aussi longtemps que tu veux, après tout l'hôtel est ta propriété aussi en quelque sorte... »

Rester autant qu'il le veut? Comment devait t-il le prendre? N'ayant pas envie de se prendre la tête Wheezy ne chercha pas plus loin et se laissa effrondrer sur le matelas, s'engouffrant encore plus dans ce matelas haute gamme. Haven hors de lui il s'enroula dans les couvertures sombrant alors immédiatement dans un léger sommeil....sommeil qu'il aurait préféré ne pas avoir....

Ca y'est comme à chaque fois qu'il couchait avec une autre femme, son sommeil se tranformait en horrible cauchemar, son passé sentimental revenait le hanter....n'avait il pas fait son deuil nom de dieu....fallait croire que non du moins c'est ce qu'il pensait. Il voyait toujours la même chose, Milya et lui dans leurs meilleurs moments. Le cauchemar se déroulait toujours de la même façon, sa commençait par leur rencontre...leur premier baiser....leur première nuit....puis ensuite venait chaque moment marquant de leur histoire. A chaque fois un moment « romantique » de son ancienne idylle était mis en relief dans l'un de ses chauchemard, comme si une autorité divine le narguait.

Cette fois-ci n'échappa pas à la règles. Il se voyait un soir d'été devant une maison quelques peu abimé, la maison de Milya...lui habilléd'un somptueux costume, qu'il avait dû surement se payer avec ses deals, sortait alors de la maison une jeune femme ravissante...Milya, vêtue d'une robe rouge de soirée à tomber par terre, elle lui allait si bien, le dernier cadeau que lui avait fait Wheezy. Ce soir était spéciale, Wheezy avait décidé de lui faire sa demande de mariage. Il l'avait fougueusement embrassé avant de l'inviter à grimper dans une limousine qu'il avait loué pour l'occasion.

La soirée s'était alors déroulée dans un restaurant romantique de New-York même, selon Milya, il était le premier à l'y avoir emmené....à New York. Violon, roses, ambiance tamisé, romantisme tout s'était déroulé comme il l'avait souhaité. Les deux amoureux s'étaient échangés de nombreux baisers ou autres regards significatifs. Et en fin de soirée au moment du dessert, un serveur était venu apporter une petite boite......cette petite boite contenait la fameuse bague.

Il se vit alors ensuite le genoux au sol, une phrase, que toute personne souhaitait dire ou entendre, sortit de sa bouche, sa voix à ce moment avait été altéré par la peur et l'excitation.

« Milya Miller, veux tu faire de moi l'homme le plus heureux? »

Alors que le Wheezy endormit s'attendait à voir les images du « oui », son cauchemar changea immédiatement, en quelques secondes il se retrouvait le jours de l'accident, un flingue sur la tempe de sa chérie, appuyant alors sur la gâchette du gun, explosant par la même occasion la boite crâniènne de cette si charmante femme.

Soupir très bruyant et réveil en sursaut comme à chaque fois....cela terminait toujours comme ça, son subconscient l'accusait ouvertement de la mort de sa chérie, ce n'était pas lui qui avait appuyé ou même pointer un flingue sur sa future femme, c'était bel et bien un de ses dealers mexicains....dealers qui s'étaient vus rafler leur marché par un jeune caid noir....Wheezy. Alors oui il en était en partit responsable de sa mort, mais était t-il nécessaire de la faire souffrir ainsi?

En tout cas, Wheezy se retrouvait torse dresser, corps transpirant, au milieux du lit d'Haven, était elle encore là? Oui dans la pièce. Avait t-elle prit sa fameuse douche? Il n'en savait fichtrement rien et s'en moquait royalement.

D'un geste de tête vigoureux il remit en arrière ses dreads et se plaça alors le visage dans les mains...pour se remettre de ses émotions....pas facile de vivre çà. Sans lever la tête sa voix résonna alors dans la pièce, un sérieux presque imposant se faisait entendre.

« Désolé......les fantômes du passé qui me hante..... »

Il savait que cela était une erreur....cette nuit...cet hotel

[ Désolée du retard T_T ]

Depuis quand faisait-elle dans le sentimentalisme ? Sous sa douche, la belle Haven se laissait aller aux délices de l’eau chaude. Douleur et bonheur en même temps, elle se sentait vivante dans cette chaleur bouillante.

L’eau dégoulinait dans ses cheveux et sur sa peau, brûlant chaque parcelle de son corps. La belle dirigeante de l’Apocaliptic Blow laissa ses pensées vagabonder un instant, appréciant le temps de repos qui lui était offert, court mais délicieux. La salle de bain respirait du silence ambiant, uniquement entrecoupé par le son léger de l’eau sur les parois et le souffle lent du seul être vivant qui s’y trouvait. Silence, Silence, silence dans la tête d’Haven.

Une dizaine de minute plus tard, la cascade fut stoppée et la porte de la douche s’ouvrit. Elle saisit une serviette de bain presque plus grande qu’elle et s’enroula à l’intérieur. Douceur pour consoler la peau bouillante. Elle s’essuya les cheveux, se brossa les dents, s’essuya complètement, se remaquilla, se coiffa simplement. Elle laissa ses cheveux libres mais lisses avant de sortir et de rejoindre la chambre pour s’habiller.

Wheezy s’était endormi. Sur le pas de la porte, dans l’embrasure lumineuse, Haven l’observa quelques secondes… Allongé en travers de son lit, l’homme à la peau noire semblait dormir paisiblement, un sourire conquis aux lèvres. A quoi rêvait-il ? La Belle l’ignorait. Et elle ne désirait pas le savoir. Elle n’avait plus le temps de réfléchir à ce soir, d’autres préoccupations l’attendaient dans la journée, et elle devait s’y préparer. Elle se dirigea vers la penderie et commença à s’habiller, recherchant son ensemble noir préféré parmi le monceau de tissu qui formait sa garde-robe.

Elle remarqua à peine que Wheezy s’agitait soudain au milieu des draps. Un mauvais rêve ou bien il avait simplement trop chaud. Cela n’était pas vraiment son problème. Aujourd’hui, elle devait revoir le bilan de clôture de Messia avec l’un de ses meilleurs comptables. L’erreur n’était pas admise…

Elle enfilait ses chaussures lorsque son collègue se réveilla soudainement, la faisant sursauter par la même occasion. Elle se tourna vers lui, surprise, l’observant curieuse et intriguée. Que lui arrivait-il ? Elle se redressa, fronçant les sourcils en remarquant son torse trempé de sueur et sa mine … horrifiée ? Il secoua la tête et son visage disparu de la vision sombre d’Haven. Puis la voix sérieuse… trop sérieuse… de Wheezy résonna légèrement dans la pièce :

« Désolé......les fantômes du passé qui me hante..... »

Elle se figea. Puis d’un geste mécanique, elle enfila sa deuxième chaussure avant de s’approcher un peu du lit, ne le quittant pas du regard. Elle l’observa comme ça pendant deux bonnes minutes, minutes lourdes d’un silence étrange. Haven ? Qu’est-ce que tu fais ? Tu vas être en retard, il est presque l’heure…

Puis soudain, elle détourne la tête et les talons. Elle saisit son sac, ses clés, sa veste… et c’est sa voix à elle qui répondra, avec presque le même sérieux, et une franchise à faire peur.

« Appelle-moi ou reviens me voir lorsque tu sauras ce que tu voudras, Wheezy… »

On ne guérit pas le passé…

Elle en était incapable pour sa propre existence, alors elle n’allait pas se mettre a essayé de guérir les blessures des autres…

Elle quitta l’appartement en laissant l’homme derrière elle…

Qu’il la rattrape un jour, si c’était ce qu’il voulait. Qu’il passe son chemin, sinon. Haven était comme ça… On la prenait avec le choix de la garder ou non lorsqu’elle le voulait bien…

Et c’était exactement le choix qui était donné à Mr Jackson aujourd’hui.