~~Pandore~~ Bienvenue en ces temps troublés |
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Wesley Martigan Membre
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 09/07/2007
ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Tournant Sam 11 Aoû - 22:02 | |
| (début: https://pandore.1fr1.net/Armago-L-ile-au-Nord-c2/La-Main-Blanche-f8/-p539.htm#539) Il s’était passé un certain temps depuis que j’avais nagé en le bassin au requin. Heures, jours ? Je n’en savais rien, j’avais comme perdu tout sens du temps après m’être saoulé comme un dément à la santé d’Isak dans les rades de la ville. J’avais émergé à peine le temps d’entendre mon portable… Elle avait rappelé et me fixait rendez vous en un lieu qui n’était ni de son monde, ni du mien. Une douche, un café et me voici arrivant à l’endroit désigné.
L’hôtel Antilles… Ce lieu minable des bas quartiers était pourtant fort connu à Gallisco. Les couples adultères s’y retrouvaient, les deals les moins légaux se concluaient en les chambres sans confort de la bâtisse. Ici personne ne pose de questions, qui que tu sois tu as ta piaule contre une poignée de monnaie. Et c’est ici que j’allais tourner définitivement une page de ma vie.
J’ai une de ses têtes…. Mes bleus et autres cicatrices me donne une apparence de boxeur. Et oui, on n’échappe pas à une rencontre avec un requin et des truands sans en ressortir indemne. Y a que James Bond pour faire ça et aller à une réception impeccablement engoncé smoking. Et en plus il emballe la belle à la fin alors que moi… La belle en question va me détester, mais c’est nécessaire pour sortir cet étrange sentiment de mon crâne. J’avance vers le comptoir calmement alors.Une chambre. J’attends quelqu’un, si on vous demande Wesley, indiqué ma porteLe gros tas qui tient la réception me regarde à peine, le secret est la devise de la maison et me tend une clef acquiescant à mes paroles. Chambre 21, deuxième étage, première à droite, ça fera 10 billets.Je sors l’oseille, payant le porc. Ca va j’ai les moyens, pas besoin de remboursements. Je passe dans le hall ou certaines filles de petites vertus m’aguichent, me lancent des paroles pour me promettre mille plaisirs. Pas de ça pour moi mesdames, mon plaisir de cette soirée va être de me faire frapper ou insultée par une femme qui est d’un autre monde que le mien. L’escalier poussiéreux et branlant gémit sur mon passage alors que j’arrive à la porte indiquée.
Une…chambre, un lit fait au milieu, un coin toilette salle de bain. Volets fermés, atmosphère lourde, mais bonne nouvelle je suis le premier de la journée à occuper le lieu donc c’est propre. Je suis en avance, j’attends donc, m’allongeant un instant sur le lit. Pensées, pensées qui m’assaillent. Qu’étais je aller faire en cette galère ? Ne pouvais je pas garder ce que j’ai trouvé pour moi même et ne rien dire à cette femme ? Non il avait fallu que je fasse mon malin. Le lieu qu’elle avait choisi pour l’échange m’avait surpris et peut être ne serais ce pas elle mais un tueur qui viendrait m’exécuter. Mais pouvait elle confier cette tache à un tiers ou préfèrerait elle le faire elle-même ?
Wesley boy, c’est bien, tu réfléchis, tu te rends compte de l’idiotie de ta vie et de tes rêves. Aller, une fois que la demoiselle aura récupérer les affaires, que tu lui auras dit ce que tu as sur ce qui te reste de cœur, change toi les idées. Tient une enquête difficile où elle ne sera sans doute pas, le trafic d’halucian, cette saloperie apparue depuis peu sur le marché. Oui ça ça devrait être dans mes cordes et ça devrait me permettre d’oublier certains trucs qui font mal.
Ca frappe… La porte s’ouvre sans attendre et j’ai à peine le temps de redresser mon corps martyrisé pour fixer celle qui y entre…
Dernière édition par le Mar 14 Aoû - 18:39, édité 1 fois | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Sam 11 Aoû - 23:11 | |
| Haven au volant de sa voiture… Elle observait le paysage défiler. Pensive. Inquiète. Ses doigts tapotaient machinalement son volant. L’année 2761… Lorsqu’elle avait entendu ça, un sceau d'eau glacée lui était tombé sur la tête. La peur et l’inquiétude… Et la sensation de froid agressif restait collée à sa peau. Qu’avait découvert Martigan ? Elle ignorait totalement s’il y avait lieu de s’inquiéter ou non… Elle avait donc choisi l’hôtel Antilles… juste « au cas où ».
Mais le pire de tout, c’est que le souvenir de cette nuit lui revenait de plus en plus précisément en mémoire… - Citation :
- La soirée avait commencé comme une autre de ces foutus soirées. Samedi soir. Mon père et ses réunions… La maison était donc quasiment vide. Seuls restaient les employées destinés « en petit bonus » à veiller sur la sécurité de moi, simple adolescente. Mais ces derniers temps, je restait de plus en plus souvent dans ma chambre à éviter tout le monde. On adressait ça à ma crise d’adolescence, tout comme mes sautes d’humeur… Mais franchement, ça m’arrangeait plus que cela m’énervait. Ainsi j’en rajoutais parfois une couche.
J’étais mal depuis le départ de mon frère et le divorce de mes parents. Livrée à moi-même, seule avec mon père, c’était un véritable chagrin d’amour qui me rongeait les sangs, parce que mon frère était parti et que mon petit ami m’avait trompée. Deux chagrins d’amour étaient trop pour une jeune fille qui vient alors à se rendre compte qu’elle est enceinte…
Je savais de plus qui était le père de l’enfant…
Cela ne pouvait être qu’une seule personne…
Enceinte à 16 ans… J’avais une peur bleue et personne pour me soutenir… Mon père, s’il l’apprenait, ferait taire l’affaire, me retirerait toute sa confiance et me ferait avortée. C’était inévitable… Et c’était ce qui s’était passé… Non pas tout à fait… Mais le reste de ses souvenirs devraient attendre, parce qu’elle se trouvait enfin face à l’hôtel Antilles. Elle coupa le moteur de la voiture qu’elle avait emprunté à Jimmy. Elle cala un peu plus profondément sa casquette sur sa tête et ses lunettes fumées sur son nez. Il était « tôt », certes mais trop tard pour porter ce genre de chose. Haven s’en foutait. Sortir à visage découvert avec sa notoriété était dangereux. Elle cala le petit revolver dans son dos, entre le bord de son jeans sombre et large, sous son t-shirt de simple facture,… avant de l’ôter de là et de le fourrer dans son sac. Elle était mieux là, décida-t-elle, un peu stressée. Elle prit alors son sac et sortit.
Elle n’avait pas l’intention de se servir de son arme. Qui n’était d’ailleurs pas la sienne. Mais elle avait l’étrange sentiment qu’elle pourrait-être utile « au cas où ». Elle avait peur. Peut-être sans raison. Et pourtant le secret qu’elle croyait que Wesley tenait sur elle n’était pas réellement un secret « dangereux ». D’autres s’en foutraient… Mais il laissait noter un faiblesse dans sa carapace… Et Haven n’aimait pas ça du tout… Et puis, ce flic n’était réellement pas quelqu’un qu’elle pouvait se permettre de laisser vivre très longtemps.
C’est donc tout en sachant qu’elle ne tuerait personne mais préparée à le faire en cas extrême qu’Haven se présenta à la réception de l’hôtel des bas-fonds, sous le regard plus qu’appréciateur de certains clients présents dans le hall. Elle leur jeta un regard mauvais derrière ses lunettes. Elle se demanda un instant ce qui lui avait prit de choisir cet endroit… Ce genre d’hommes, comme celui-là bas qui avait soudainement tourné son regard vers elle et qui ne l’en décollait plus, … elle les savait du genre à ne pas demander avant de prendre ce qu’ils désiraient et Haven était seule. Elle n’avait pas pris le risque d’emmener Sandy avec elle. Elle se dépêcha de prendre le numéro de la chambre.
Elle l’obtint lorsqu’elle remarqua du coin de l’œil le monsieur se lever lentement. Elle fila dans les escaliers et se dépêcha sans même s’en cacher de se rendre à la porte de la chambre 21 et de frapper. Le souffle légèrement court vu qu’elle venait de monter deux étages au pas de course sans s’arrêter, elle entre sans attendre que Wesley lui ait ouvert la porte. Et elle la refermera tout aussi sec en posant son dos contre.
Et une fois dedans, elle soupire comme si elle venait d’échapper à un gros carnivore prêt à la dévorer aussi sec que le requin qui avait failli manger le petit bonhomme qui se tenait devant elle…
Oh – my – god !
Elle cligna des yeux.
« Vous avez une mine affreuse, Wesley. »
Elle re-cligna des yeux. Elle décolla son dos de la porte et la ferma à clé. Elle posa son sac, ses lunettes et son chapeau sur le lit, s’approchant donc. Et finalement, elle croisa les bras en lui faisant face.
Vêtue d’un jeans sombre et d’un simple t-shirt blanc, Haven semblait attendre, surplombant de sa petite taille le grand lieutenant, son regard clair mais rempli d’une émotion plus noire. La peur avait laissé place à une colère froide face à une surprise désagréable dont le suspens était beaucoup trop long à son goût.
« Vous disiez avoir des documents me revenant de droit, … qui me concerneraient, de part ma famille et de mon… agression… en 2761… Je suis curieuse de voir ce dont il s’agit… Ainsi que de savoir comment vous les avez obtenus. De part la vue de votre visage, je n’ai pas l’impression que vous avez user de diplomatie pour vous les approprier… Dites-moi, vous avez encore toutes vos dents ? »
Elle sourit, amère et sarcastique. Pétrie par l’inquiétude, l’étonnement, la peur et tout le lot d’émotion qui s’alliaient parfaitement à la situation, elle n’attendait qu’une chose… De pouvoir se sentir enfin libérée du poids que la simple existence de Wesley Martigan pesait sur sa conscience… | |
| | | Wesley Martigan Membre
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ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Re: Tournant Dim 12 Aoû - 17:48 | |
| C’est elle… La princesse fait son entré en cette chambre sombre. Elle semble terrifiée, à croire qu’un des macs du bas lui a fait des propositions. Complètement stupide pour elle de venir ici, même déguisée, elle est si… attirante dirons nous pour éviter des qualificatifs plus vulgaires. Soupir et son regard masqué par des lunettes se tourne vers moi…Surprise, surprise, et oui, pas eu le temps de passer par mon chirurgien esthétique.
Vous avez une mine affreuse, Wesley.
Ca je m’en étais rendu compte tout seul. Pas besoin de toi pour me rendre compte que je n’étais pas dans mon état normal. Mais il est vrai que tu ne fréquentes que des playboys toujours sur leurs trente et un et que je suis différent…..Trop sans doute.
Un tour de clef dans la porte, elle s’avance. Je me mordille les lèvres observant sa démarche des plus sensuelles. Le pire c’est qu’elle ne s’en rend visiblement pas compte, c’est naturel chez elle. Chapeau, lunette et sac qui aboutissent prêt de moi, elle est à quelques centimètres alors me fixant d’un regard qui me donne des sueurs froides… Je sens que cette conversation va être plus compliquée que prévu.
Vous disiez avoir des documents me revenant de droit, … qui me concerneraient, de part ma famille et de mon… agression… en 2761… Je suis curieuse de voir ce dont il s’agit… Ainsi que de savoir comment vous les avez obtenus. De part la vue de votre visage, je n’ai pas l’impression que vous avez usé de diplomatie pour vous les approprier… Dites-moi, vous avez encore toutes vos dents ?
Sourire, sourire….Elle semble m’en vouloir. Bon sang ce n’est pas vrai, tout ce que j’ai fait c’est de vouloir l’aider. Y a des jours Wesley boy où tu ferais mieux de rester couché. Mes yeux se fixent alors en les siens, je sens son parfum emplir mes narines doucement. Puis je réponds d’un ton que je veux froid.
Ne vous inquiétez pas pour mes dents, elles vont très bien…. Certes je n’ai pas votre charme mais les personnes d’en face n’étaient pas non plus du genre à discuter. Commençons donc par le commencement, je vais vous dire comment j’ai obtenu les fameux documents.
Voila c’est l’heure, ma voix se fait calme plus posé, certains dirons même plus ironique dans le ton.
Notre histoire commence comme toutes les histoires par il était une fois. Il était une fois donc dans une ville pas si lointaine que ça un petit lieutenant. C’était un garçon normal, pas meilleur ou pire qu’un autre… Et un jour ce petit lieutenant donc croisa une princesse et éprouva un sentiment étrange à son égard. Néanmoins il comprit vite qu’il n’appartenait pas au monde de celle-ci et voulu disparaître de sa vie…
Sourire amère alors en pensant à la scène du fidia’s, je continue à la fixer continuant le cour de mon histoire.
Mais dans la même ville vivait une méchante sorcière aux cheveux roux. Elle n’aimait pas la princesse, elle n’aimait pas beaucoup de monde d’ailleurs. Elle avait donc envoyé des serviteurs cherché des informations un peu partout et ceux-ci avaient bien travaillé. Ils avaient trouvé pleins de choses gênantes sur la princesse en interrogeant certains domestiques, notamment le journal intime de celle-ci. Le but de la sorcière était de faire connaître au monde la vie de la princesse, de façon à ce que cela suscite une perte de confiance dans le peuple, une chute de certaines actions et qu’elle s’empare des richesses de la princesse. Malheureusement pour elle, un groupe de puissants nobles l’a fit assassiner. Mais eux aussi cherchèrent le dossier car ça n’était pas des amis de la princesse. Alors un serviteur prévint le petit lieutenant, et, malgré le fait qu’en théorie, il ne devait plus voir la princesse, il se mit en quête des documents.0h ce ne fut pas facile, les sbires du groupe de noble cherchèrent à l’en empêcher, et il du les combattre. Il affrontât aussi le gardien du trésor, une étrange créature et il failli périr. Mais cette partie de l’histoire vous intéresse sans doute moins… Au final, après maints épreuves, il récupéra le trésor donc..
Je fais alors une pause, ne baissant pas le regard, malgré l’émotion qui transparaît en ma voix. | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Dim 12 Aoû - 19:19 | |
| Il avait tenté la sécheresse mais cela n’avait pas porté ses fruits très longtemps. Top émotif, le Wesley. Haven se tenait face à lui sans mot dire, le laissant raconter son histoire. Ses grand yeux gris soutenant fermement le regard du jeune homme…
Il avait commencé son histoire comme un conte que l’on raconte aux enfants. Cela avait plutôt perturbé la jeune femme. Elle mit un moment à comprendre quel était son rôle là-dedans. La princesse, disait-il ? Elle, une princesse ? Elle se serait plutôt vu comme… la méchante belle-mère ou encore un personnage inventé rien que pour elle, tiens…
Quand à la méchante sorcière aux cheveux roux… Elle ne mit pas beaucoup de temps à comprendre qu’il s’agissait de Jarael O’Connor. Cette femme ne l’avait jamais aimée. Haven n’avait jamais vraiment compris pourquoi d’ailleurs, mais elle ne lui avait jamais présenté de main non plus. Une distance les séparaient depuis leur première rencontre et aucune des deux n’avait eu envie de la combler. Mais Jarael la haïssait donc au point de lui voler ses propres richesses ? Ou bien était-ce de la simple cupidité ?
Mais Jarael était morte… Assassinée par quelqu’un dont elle ignorait l’identité. Mais Martigan semblait avoir déjà réglé le problème…
Toutefois, l’élan de panique reprit possession des tripes de la jeune femme…
Son journal intime ? Mais son père ne l’avait-il pas fait détruire ? Elle ne se souvenait plus exactement quand elle avait noté l’apparition mais elle en avait déduit que son père le lui avait prit pour s’assurer que personne ne mettrait la main sur ses secrets… Elle avait fait la bêtise de les retranscrire ! Elle avait reçu un beau savon pour cela d’ailleurs…
Elle fixait Wesley comme s’il venait de lui apprendre… ce qu’il venait de lui apprendre. Il avait en sa possession des documents révélant exactement ce qu’il s’était produit cette nuit-là. Sans même qu’elle s’en rende compte, elle recula d’un pas. Machinalement, elle ramena une mèche rebelle derrière l’une de ses oreilles, ne lâchant pas ou presque le lieutenant du regard.
Cela la gênait énormément qu’un type comme lui ait pu découvrir ce qui n’aurait jamais dû être découvert. Même son psy, qu’elle avait viré il y a longtemps, n’avait jamais su ce qui s’était passé.
« … Donc le petit lieutenant décida d’aller voir la … princesse … dans l’espoir de lui demander des explications et de lui rendre ses secrets avant de disparaître complètement de sa vie pour suivre de nouvelles aventures exaltantes dans le noble but de débarrasser la ville de la pourriture qui la ronge de l’intérieur… C’est plus ou moins ça, non ? »
Elle soutenait toujours le regard du lieutenant, puis elle s’approcha, comblant le pas.
Un sourire étrange était né sur ses lèvres tandis que ses doigts venaient effleurer l’une des cicatrices encore visible sur son visage.
« Il paraît que Jarael avait un requin blanc caché dans ses sous-sols… Enfin c’est ce qu’on dit… On dit aussi qu’elle ne commandait nulle viande dans aucune boucherie pour nourrir l’animal. Je ne crois pas que ces bêtes-là soient végétariennes… »
Elle soupira, s’asseyant sur le lit, pensive. Elle releva les yeux sur l’homme. Sa peur s’y lisait aisément, malgré la glace.
« Vous êtes l’un des flics les plus propres de cette ville, tout cela ne colle pas… Qu’est-ce que vous voulez ? Vous n’avez tout de même pas décidé d’aller affronter tout ça pour me rendre ces documents sans compensation ! Vous détenez l’un des secrets qui pourraient aisément faire couler mon entreprise, voire plus… Qu’attendez-vous, Wesley ? Qu’est-ce qui vous motive dans tout ça ? Eclairez-moi ! Faites-moi comprendre ! Dois-je avoir peur de vous ou bien vous faire confiance ?! » | |
| | | Wesley Martigan Membre
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 09/07/2007
ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Re: Tournant Dim 12 Aoû - 22:13 | |
| Donc je finis mon récit , ce qui semble provoqué un certain trouble chez elle. N’ai pas peur princesse, les originaux sont en ma possession et personne ne pourra te menacer. Elle recule, me fixant toujours de ce regard gris qui me trouble tant…. Avant de jouer avec ses cheveux.
… Donc le petit lieutenant décida d’aller voir la … princesse … dans l’espoir de lui demander des explications et de lui rendre ses secrets avant de disparaître complètement de sa vie pour suivre de nouvelles aventures exaltantes dans le noble but de débarrasser la ville de la pourriture qui la ronge de l’intérieur… C’est plus ou moins ça, non ?
J’acquiesce de la tête. Enfin non c’est presque ça… Pas besoin d’explications, juste… Lui dire certaines choses sans doute, essayer d’en finir une bonne fois pour toute avec ce sentiment qui me rongeait…
Elle s’approchera à nouveau, ses yeux me fixant toujours. Puis sa main effleure la peau de mon visage, blanche et douce. Choc électrique à nouveau en moi, mais je me contiens, je ne suis pas ici pour la séduire.
Il paraît que Jarael avait un requin blanc caché dans ses sous-sols… Enfin c’est ce qu’on dit… On dit aussi qu’elle ne commandait nulle viande dans aucune boucherie pour nourrir l’animal. Je ne crois pas que ces bêtes-là soient végétariennes…
Oh non, je confirme. C’est même assez vorace comme poisson, bien que ça puisse rester des jours sans manger. Et j’avais survécu… Ca n’était pas mon heure. Elle s’assoit à mon coté, présence si proche, toujours ses yeux pointés sur les miens. N’ai pas peur petite, le loup se comporte comme un chien avec toi…
Vous êtes l’un des flics les plus propres de cette ville, tout cela ne colle pas… Qu’est-ce que vous voulez ? Vous n’avez tout de même pas décidé d’aller affronter tout ça pour me rendre ces documents sans compensation ! Vous détenez l’un des secrets qui pourraient aisément faire couler mon entreprise, voire plus… Qu’attendez-vous, Wesley ? Qu’est-ce qui vous motive dans tout ça ? Eclairez-moi ! Faites-moi comprendre ! Dois-je avoir peur de vous ou bien vous faire confiance ?!
Voila nous y sommes… L’explication de mon comportement, des risques que j’ai pris pour elle. La compensation ? Juste m’écouter jusqu’au bout, ne pas te détourner. J’ai la voix qui tremble un peu quand je parle…
Haven, Haven… Vous savez bien que je ne suis pas si propre que ça, que la plupart de mes méthodes sont discutables… Cette recherche par exemple je l’ai faite sans aucun….aucune directive officielle. Non ses documents sont à vous et je vais vous les rendre sans aucune demande de ma part…. Juste de m’écouter avant de …. Partir. Je sais que, que….
Ah que c’est dur à sortir de ma bouche, mais il le faut, il faut lui dire.
Dans le bureau….Quand je vous ai embrassé… J’ai senti en vous, sous votre carapace de femme d’affaire, la jeune fille qui écrivait ce journal, celle que j'appelle une princesse. Vous êtes très belle Haven, mais ce n’est pas ça qui a déclenché chez moi cette attirance à votre égard et qui m’a fait nagé avec un requin… Non ce qui m’a attiré c’est elle, celle qui a écrit ce journal et qui survit quelque part en vous. Vous devez pensez quel imbécile je suis… Mais c’est pourtant la vérité, je regrette de ne pas l’avoir connu, cette fille rêveuse qui croyait au prince charmant…. Tout ce que j’ai fait c’est pour elle, cette partie de votre être qui subsiste au fond de vous, sous cette apparence de femme d’affaire impitoyable croqueuse d’hommes. Je me doutes que vous trempez dans des affaires pas nettes, que vous devez être une des dirigeantes d’une de ses sociétés secrètes à la mode ces derniers temps…. Mais je m’en moque, je ne cherche même pas à savoir quoi…. Parce que cette fille m’a touché, voir plus, parce que je sais qu’au fond de vous elle subsiste….C’est idiot n’est ce pas ? Allez vous pouvez le dire que je suis complètement stupide de croire en de telles choses.
Des larmes dans les yeux cette fois, vite étouffées… Pas encore tout dit mais attendons sa réaction. | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Mer 15 Aoû - 13:39 | |
| Je suis là, assise à côté d’un flic qui a lu mon journal intime et qui tient à me le rendre avec la meilleure des intentions…
Etrange, non ? Il aurait pu au moins s’abstenir de le lire… Je crois qu’il aimerait que je réagisse. Mais pour dire quoi ?
Je suis assise à côté de Wesley Martigan, Lieutenant de la police internationale de Gallisco. Il vient de me dire qu’il sait exactement ce qui m’est arrivé lors de ce jour étrange de l’année 2761 qui a failli me coûter la vie et qui a pris celle de mon enfant… Cet homme, qu’une liste me dit « A assassiner », vient de me dire des choses qui me laissent totalement… désemparée ?
Je ne sais pas où regarder. Je regarde mes mains, mais je n’y vois que des mains… je regarde le mur d’en face mais il ne me donne aucune réponse… Je ne veux pas regarder Wesley… Je sais que mon regard en dit beaucoup trop. Je ferme les yeux et inspire profondément. Calme toi, Val’. T’as le flingue dans ton sac…
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Les yeux clos… Elle réfléchissait. Les mains jointes posées sur ses cuisses, elle jouait avec des doigts comme si cela pouvait lui apporter quelque réconfort. Elle avait envie d’hurler, de frapper, de pleurer et d’être seule. Mais non, elle se trouvait là avec le lieutenant. Partir ? Pour aller où ? Elle ne pouvait de toute façon partir avant de récupérer ces foutus documents. Et elle avait l’impression qu’il ne les lui donnerait pas avant qu’elle ne parle, qu’elle ne dise quelque chose…
Mais n’avait-elle pas au fond d’elle-même une envie d’en parler ? C’était un secret qu’elle gardait depuis si longtemps… Mais ce n’était pas à Martigan qu’elle voulait en parler. Il n’y avait qu’une seule personne qui avait un jour mérité de recevoir la vérité sur ce qui s’était réellement passé mais elle ne l’avait plus revu depuis si longtemps… Mort ou disparu, elle l’ignorait, mais ce qu’elle savait, c’est qu’il n’était pas là, dans cette chambre alors que son cœur battait la chamade, alors que la cicatrice semblait vouloir se rouvrir avec force pour laisser s’échapper le sang pourri et infecté qui coulait dans ses veines.
« Vous n’avez rien de stupide, Wesley… »
Elle rouvrit lentement les yeux pour les poser sur le flic. Enfin si, peut-être y avait-il quelque chose de stupide dans cet homme. Le truc, c’est qu’elle ne savait pas exactement quoi. Mais mentir était la seconde nature de la belle. Elle ne pouvait pas laisser tomber toutes ses habitudes du jour au lendemain…
« Enfin, peut-être… Disons que vous êtes « attiré » par une fille qui n’existe plus depuis dix ans que sous la forme de souvenirs enfouis… »
Dans un sens, oui, elle avait envie de le frapper. Dans l’autre, elle avait envie de lui sauter dans les bras. Elle ne fit ni l’un ni l’autre. Elle resta droite, son regard posé sur lui. Ni froid, ni chaud. Indécise, Haven semblait voir cette situation sous un nouvel angle. L’angle du « Y a un flingue dans mon sac, mais ais-je vraiment envie de tuer le seul homme encore en vie qui connaisse mon secret ? ».
Tout en essayant de donner un nom et une origine à la bouffée de chaleur qu’elle avait ressentie quand Wesley avait commencé ses « explications ».
Elle soupira lentement, n’arrivant à donner de réponse à aucune de ses questions…
« C’est tout ? » Demanda-t-elle alors avec une simplicité étrange. | |
| | | Wesley Martigan Membre
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 09/07/2007
ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Re: Tournant Mer 15 Aoû - 17:30 | |
| J’avais donc dit ce que j’avais sur le cœur à cette femme, livré ce que je ressentais depuis ce fameux baiser en mon bureau. Et cela avait du la touché car elle évitait savamment mon regard tout en jouant avec ses mains. Que ressens tu donc à mon égard à cet instant précis, princesse ? Suis-je un monstre de te dire cela ? Long moment où les silences veulent plus dire que les mots. Puis la réponse vient….
Vous n’avez rien de stupide, Wesley…
Tu ouvres tes yeux me fixant à nouveau mais je n’arrive à rien n’y lire, tu sembles si embrouillée toi-même.
Enfin, peut-être… Disons que vous êtes « attiré » par une fille qui n’existe plus depuis dix ans que sous la forme de souvenirs enfouis…
Ca j’en doute princesse… Je me trompe peut être mais j’ai eu l’impression de la sentir lors de notre baiser. Je préfèrerais effectivement qu’elle n’existe pas, cela simplifierait les choses et je ne serais pas alors aller risquer ma vie dans un bassin. A moins qu’effectivement tu n’ais raison et qu’il y ai une part de stupidité dans mes actes. Un soupir puis cette voix qui calmement s’adresse à moi :
C’est tout ?
Je n’en obtiendrais pas plus ce soir…. Ca ne résout rien si ce n’est de mettre enfin au clair certaines choses vis-à-vis de moi… Silence de ma part avant de répondre, toujours planté dans son regard.
Oui je crois que c’est fini…Enfin presque….
Je sors donc les deux chemise, l’une marquée Haven valentine, l’autre à mon nom.
Voila tout y est…. Votre journal, les témoignages certifiés de domestiques morts mystérieusement depuis… Les dernières traces de ce triste épisode encore en circulation…Libre à vous d’en faire ce que vous voulez… Et pour être vraiment quitte j’y ai joint le mien… Vous avez autant le droit d’en savoir sur moi que moi sur vous…
Mission accomplie, je les lui tends en la fixant… Tu crèves d’envie de l’enlacer, de l’embrasser à nouveau mais tu n’en feras rien Wesley Boy, ça n’est pas la peine de te ridiculiser à ses yeux une fois de plus.… Juste une chose avant de se séparer, princesse.
Si jamais un jour…. Celle qui n’existe sous forme de souvenirs selon vous mais que je crois enfoui au plus profond de vous se réveille…. Si elle désire parler à quelqu’un, avoir une épaule où s’appuyer ou simplement une aide…. Vous avez mon numéro, n’hésiter pas Haven, je serais toujours là pour cette part de vous…
Et ce disant ma main effleurera sa joue avant de se retirer lentement, toujours ce regard perdu dans tes yeux si…troublants.
Voila j’en ai fini…. Pardon de vous avoir déranger pour cela…. J’aurai pu envoyer cela à votre demeure ou bureau mais…. Même si nous sommes de deux mondes différents, même si je n’ai pas le charme des hommes que vous fréquentez, même si pour vous je ne suis qu’un petit lieutenant minable, je tenais à vous dire cela….
Fin de l’histoire ? | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Jeu 16 Aoû - 21:49 | |
| Lentement, elle avait saisi les chemises. Son regard sembla surpris d’y lire son nom, comme si elle n’avait pas vraiment assimilé la vérité, mais aussi celui de Wesley Martigan. Sa raison lui dit « Prend-le ». Son cœur aussi… Mais alors qu’est-ce qui la fera hésiter ? Elle la saisira tout de même. Savait-il qu’elle avait déjà fait enquêter sur lui ? Bref… Elle n’allait pas le lui avouer non plus. Elle glissa les chemises dans son sac. A côté du flingue… Qu’elle se réserva bien de dévoiler au flic assis à côté d’elle d’ailleurs. Non, il resta caché, le p’tit.
Elle l’écouta, essayant toutefois de fuir son regard. Il n’y avait plus rien à dire. Elle allait rentrer chez elle et mettre ces deux dossiers en lieu sûr où personne ne pourrait les dérober s’ils ne connaissaient pas l’existence du lieu et la manière d’y accéder. Inutile de faire durer la torture. Martigan est masochiste… Haven aussi dans un sens. Mais quelque chose lui dit de partir. Vite et loin… Quand elle était petite, elle aimait se cacher dans la salle de bain, dans la baignoire, avec son gros ourson en peluche…
Ce n’est pas le moment de te rappeler ces souvenirs, Haven. Et pourtant, malgré elle, malgré lui, Martigan aurait peut-être opéré un changement chez Haven. Qui sait ? Seul le temps et les circonstances le diront. Mais il était sûr que ce soir, la belle se terrera dans sa tanière et n’en sortira pas avant le lendemain. Ou peut-être, au contraire, sortira-t-elle pour se changer les idées. Ouais, bon plan…
Elle se lève donc, posant son regard gris sur l’homme toujours assis sur le lit. Adieu ? Non, ils se reverront. Elle plaqua son sac sur son côté, sous son bras, se mordant la lèvre comme cherchant ses mots. Que dire, bon sang ?
« Je ne vous dirais pas que je suis heureuse d’avoir eu cette conversation, Lieutenant. A vrai dire, j’aurais sûrement préféré ne pas vous revoir pour un tel sujet. J’ignore encore si je garderai ou détruirait ces dossiers… Mais j’aimerai vous dire une chose, qui je l’espère restera confidentielle… »
Elle sourit malgré son ton froid et sec. Oh oui, elle se la joue dure. Haha ! Bonne blague ? Non, rappelons qu’elle est un petit peu fâchée tout de même. Pas au point de s’énerver, mais pas au point de sauter de joie non plus…
« Vous embrassez très bien. Et vous ignorez quel charme vous dégagez. Une aura de mystère et d’ombre vous entoure… Cela charme pas mal de filles… Vous laisseriez tomber le côté justicier et gros dur,… »
Elle eut un sourire mi-amusé, mi-ironique qu’elle laissa bien vite s’envoler. Elle remit dans un soupir son chapeau et ses lunettes.
« Je sais, ça ne sert à rien. Mais je les aime bien. Bonne nuit, Wesley et ne vous inquiétez pas je trouverai la porte toute seule… Adieu. Ah ! Et vous devriez éviter de goûter au poisson, je crois que vous êtes allergique. »
Sur cette touche d’humour pas drôle, la demoiselle se dirigea vers la porte, seule… Il aurait été fâcheux que la situation du bureau se répète, non ? Elle saisit la poignée après quelques pas, et sortit en refermant le battant derrière elle. Inspiration. Expiration. Prochaine étape : la voiture.
Le couloir de l’hôtel n’était pas désert. A cette heure, cela aurait été étrange pour un tel endroit. Néanmoins, elle passa « presque » inaperçue, se contentant de se diriger vers les escaliers pour descendre rapidement dans le hall. De là, elle alla vers la porte. Le hall non plus n’était pas désert. Heureusement, elle ne vit pas l’homme de tout à l’heure… Euh, pardon, malheureusement.
Non, Haven n’avait pas envie de se taper cet homme. Mais voilà. Elle se dirigeait tranquillement vers sa voiture. Si elle l’avait vu, elle aurait peut-être couru ou aurait dégainé le flingue qu’elle avait dans son sac. Mais elle ne l’avait pas vu. Arf ! Saloperie de lunettes de soleil… Les rues d’Armansva sont piquetées de nombreuses ruelles et autres carrefours qui ne menaient parfois nulle par… Et, dans les ombres de ces dites ruelles, avec des lunettes fumées, on ne voit pas très bien les mouvements.
En même temps, elle se doutait qu’un jour elle finirait par se faire avoir. Mais il faut dire que ce soir, cela avait été la dernière de ses préoccupations. Elle n’avait pas regardé par dessus son épaule. Et lorsqu’elle avait enfin entendu les pas rapides dans son dos, c’était trop tard…
Le choc fut plutôt violent. Elle se sentit propulsée contre un mur, et la rencontre de son ventre, sa poitrine et sa tête avec le béton lui coupa tout nettement le souffle si bien qu’elle n’eut pas le loisir d’hurler avant de sentir une main se plaquer férocement sur ses lèvres. Une main d’homme bien évidemment. Ses lunettes s’étaient brisées sur le sol, tombées puis écrasées sans pitié. Elle n’eut pas non plus le loisir de plonger sa main dans son sac, son bras droit férocement tordu dans son dos à la limite du possible. Elle s’attendait déjà à sentir ses os et ses ligaments se briser sous la pression. L’homme qui la maintenait ainsi était fort. Elle se maudissait parfois d’être petite, belle et faible… M’enfin bon, c’était la vie…
Elle sentit le souffle chaud de son agresseur contre son oreille. Elle en grimaça de dégoût et essaya de dire quelque chose mais elle n’entendit elle-même que des « hmpf », ses paroles stoppées par la barrière de chair qui l’empêchait en même temps de respirer convenablement. Elle ferma les yeux…
« Tu la fermes. »
Elle commençait tout justement à aimer le mur. Leur séparation fut aussi brutale que leur rencontre et elle manqua de perdre l’équilibre tandis que ses pieds essayaient tant bien que mal de suivre la cadence, malgré le fait qu’ils frôlaient à peine le sol. Les ombres l’entourèrent. Le tout s’était passé très vite. Personne n’avait dû apercevoir l’enlèvement soudain d’une jeune femme dans une rue déserte puis emmenée de force dans une toute petite ruelle toute sombre se terminant en cul de sac…
C’était toutefois sans compter sur le caractère bien trempée de leur victime que ses agresseurs croyaient qu’en la menaçant si faiblement, elle allait se faire aussi douce qu’un agneau. Non, ses dents se refermèrent soudainement sur la main qui l’empêchait de respirer. Elle put soudain aspirer une grande goulée d’oxygène.
« Salope ! »
Avant de se prendre un bon coup de poing… Aie, ça fait mal. Elle trébucha, libre. Elle se releva à la vitesse de l’éclair mais elle ne fit même pas un demi-pas. Un homme plus fort encore la saisit lorsqu’elle lui rentra dedans. Elle se débattit de nouveau, plus furieuse qu’une furie. Et se reprit un autre coup de poing. Elle admira les étoiles.
« Tu restes là, sale garce ! »
« Hé ! N’abîme pas la marchandise ! »
« Elle mord, ta putain de marchandise. Conasse ! J’en ai pas fini avec toi ! Et tu risques pas d’apprécier. »
Hé bah… On pouvait dire qu’elle était dans de sales draps… Sans mauvais jeu de mot… | |
| | | Wesley Martigan Membre
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 09/07/2007
ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Re: Tournant Jeu 16 Aoû - 22:32 | |
| Les dossiers se retrouvaient à présent entre les douces mains de la belle princesse. Ca y est, mission terminé Wesley boy, ton rôle dans sa vie s’arrête ici pour le moment. Elle évite à nouveau mon regard, pensive et si fragile…
Enfin elle se lève après avoir rangé les dossiers et ses yeux gris se replongent sur moi, m’observant alors qu’elle cherche ses mots.
Je ne vous dirais pas que je suis heureuse d’avoir eu cette conversation, Lieutenant. A vrai dire, j’aurais sûrement préféré ne pas vous revoir pour un tel sujet. J’ignore encore si je garderai ou détruirait ces dossiers… Mais j’aimerai vous dire une chose, qui je l’espère restera confidentielle…
Tu aurais préféré quoi princesse ? Que ce soit un autre que moi, une ordure qui s’en soit emparé… Oui j’ai remué la vase qui recouvrait ce triste épisode, oui je l’ai rappelés à ton souvenir….Mais c’était pour ton bien… Tu possède à présent les seules preuves existantes, personne ne pourra s’amuser à te menacer… Que va tu me dire de si confidentiel ? A mon tour mon regard se plante dans le tien alors qu’à nouveau j’ai un frisson…
Vous embrassez très bien. Et vous ignorez quel charme vous dégagez. Une aura de mystère et d’ombre vous entoure… Cela charme pas mal de filles… Vous laisseriez tomber le côté justicier et gros dur…
Euh c’est à moi que tu parles là ? Je… Ce baiser, Haven était unique en son genre, en général j’embrasse pas….J’ai embrassé personne depuis Irina et elle me disait sans cesse que je n’étais qu’un adolescent inexpérimenté… Même à 25 ans… Ce compliment si il est sincère me touche venant de toi princesse…A moins qu’il ne soit juste moqueur, je ne sais. Voila chapeau et lunettes remis, un dernier regard dissimulé vers moi…
Je sais, ça ne sert à rien. Mais je les aime bien. Bonne nuit, Wesley et ne vous inquiétez pas je trouverai la porte toute seule… Adieu. Ah ! Et vous devriez éviter de goûter au poisson, je crois que vous êtes allergique.
Elle trouve même la présence d’esprit de plaisanter. Bruit de la porte qui se referme… C’est fini je suis seul cette fois. J’ai envie de boire, j’ai bien fait je suis venu avec une bouteille de ce liquide ambré et alcoolisé venant des mes ascendants irlandais…
Et merde…. Vision, vision, voila que mon don se manifeste. Une ruelle glauque, trois hommes…Ils maintiennent une femme qui se débat et leurs intentions sont claires. Tu es un abruti Wesley, tu l’as laissé partir dans ce quartier glauque sans l’escorter jusqu’à son véhicule. Aller va la sauver si tu peux, imbécile.
Fonce, fonce petit flic…Tu traverses le hall de l’hôtel comme un bolide, bousculant sans aucuns égards hommes et femmes. La rue… Je cherche du regard le véhicule de la princesse…Trouvé, une voiture plus propre que la moyenne de celles qu’on trouve dans ce putain de quartier. Non loin de la une ruelle d’où s’échappent des bruits. Pas le temps de réfléchir je bondis.
Ils sont trois, allure de voyou, look plutôt petites frappes en cuir ,en train de rire et de palper la belle encore habillée. Au moins je serais arrivé à temps. A cette distance, avec l’obscurité et Haven, tirer dans le tas risquerait de la blesser. Je fonce donc comme une espèce de taureau furieux sur le salaud qui s’apprête a enlever le maillot de la belle… Oh ils m’entendent arriver mais trop tard, la course me donne l’élan nécessaire pour emmener un des mecs au sol, roulant avec lui, et lui cognant la tête contre le sol. Un de moins….Et les deux autres font alors une erreur et relâchent haven qui tombe au sol afin de sortir des couteaux. Je dégaine alors Lolita… Là je peux tirer sans risques. Lame contre flingue, le choix est vite fait.
Eh mec déconne pas…On voulait juste s’amuser…. Tire pas…On se casse promis….
Un geste de la main et voila mes deux gaillards partis alors que je m’approche de la princesse, la prenant dans mes bras pour la porter à l’abri, vers sa voiture…Contact, contact… Et toujours ce frisson en moi en la sentant si proche, si vulnérable.
Là, Haven….C’est fini, je suis arrivé à temps, ils ne vous feront plus de mal…. Je suis là…
Paroles rassurantes certes mais…. Etait ce donc une si bonne idée que cela de la prendre en mes bras ? | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Jeu 16 Aoû - 23:03 | |
| Les yeux clos et une douloureuse envie de vomir lui taraudant les tripes, Haven est prise au piège… Son sac gît par terre à deux mètres, trop loin pour qu’elle l’atteigne. Ils n’y font même pas gaffe. Pff, idiots simplets… Aux mains bien trop baladeuses…
Elle entend leur rire mais les zappe. Elle ne veut rien entendre. Si elle pouvait se trouver ailleurs ce serait bien aussi. Comment ça, pas possible ? Rho ! Allez ! Non ? Dommage… Pourquoi n’as-t-on pas encore inventé la téléportation ? Même le mot n’est pas dans le dictionnaire… Or, il existe ce mot, non ?
Bref, Haven était entourée de trois mecs fin prêts à la violer sur place et tout de suite. Génial ! Ou pas… Elle ne voulait même pas y penser. Que penser mis à part « je veux m’barrer, je veux m’barrer, lâchez moi bande de mufles ! » ? On se disait aussi…
Sauf que, étant donné que Haven a beaucoup de chance, que le don de Wesley doit bien servir à quelque chose et qu’il faut justement que Wesley ait choisi ce don là pour être utile dans l’histoire et donner une touche encore plus dramatique à l’affaire… Hé bien, elle eut vraiment de la chance parce qu’elle ne sait pas du tout comment elle aurait fini la soirée si elle s’était vraiment faite violée là…
Elle serait sans doute morte, allez savoir…
Sauf qu’elle restera en vie… Hé oui !
Elle entendit des bruits de pas, et puis le bruit caractéristique de la chair frappant sur le béton, mais celui du sol cette fois. On la lâcha soudainement. Et, sous le coup de la surprise et suite au choc émotionnel qui l’emplissait encore, en plus de l’état dans lequel deux coups de poing l’avait laissée, elle tomba sans force par terre, elle aussi. Aie au bras… En plus, il est froid le sol… Et au lieu de se relever, son réflexe sera de se rouler en boule pour combattre la froideur, les yeux toujours clos.
« Eh mec déconne pas…On voulait juste s’amuser…. Tire pas…On se casse promis…. »
Pff, pourquoi ils n’ont pas cette réaction face à une femme sans défense, hein ? Non mais… Elle ouvre les yeux et pose son regard sur la scène… Tiens donc… Martigan… Haven récupère d’un simple mouvement son sac avant de le voir approcher. Elle aurait bien plombé l’un des mecs, mais elle n’en avait ni la force ni la possibilité. Alors elle les regarda partir… Avant de sentir les bras de Wesley l’entourer à nouveau. Elle ne résista pas, elle en était bien incapable.
Foutue soirée…
Il sent bon, Marty…
« Là, Haven….C’est fini, je suis arrivé à temps, ils ne vous feront plus de mal…. Je suis là… »
Elle ferme les yeux, son visage pelotonné contre son torse… Pas un mot, pas un geste,… Elle hésite… entre pleurer et rire… Parce que vraiment, il y a de quoi rire…
Wesley Martigan venait de la sauver…
Elle ne résista pas et son corps fut secoué de quelques rires tristes et dépités… Un étrange mélange…
« Décidément, c’est pas ma soirée… J’ai la tête qui tourne… »
Elle posa une main sur son crâne en se redressant, son autre main posée sur le bras de Wesley, non moins pour s’en écarter un tout petit peu que par peur de tomber. L’impression s’estompa un peu.
« Merci… »
Non, ces mots ne lui arrachèrent pas la gorge et elle était tout à fait sincère. Elle n’avait guère plus le courage de mentir ou de jouer la comédie ce soir.
« Vous avez le don d’arriver au bon moment vous… Il faudrait que je rentre chez moi… Je vais aller me coucher… Oui, ça c’est une bonne idée… Sans doute la meilleure de ma journée... » | |
| | | Wesley Martigan Membre
Nombre de messages : 137 Date d'inscription : 09/07/2007
ID Nom: Martigan, Wesley Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième oeil
| Sujet: Re: Tournant Ven 17 Aoû - 18:48 | |
| Je la tiens dans mes bras, tentant de la rassurer… Fini, le cauchemar est fini, les types sont loin alors que je sens sa tête appuyée sur mon torse. Etrange impression, qui aurait cru un jour que ses deux êtres que tout séparait à la base, la belle et sulfureuse Haven Valentine et le petit lieutenant Wesley Martigan se retrouveraient ainsi…. Peut être parce que le fossé qui les sépare n’est pas si immense en vérité et qu’un pont se construit ? Qui sait ? Pour une fois le don du lieutenant ne lui montrera rien sur ce qui les attend…
Elle éclate alors d’un rire incontrôlable et nerveux. C’est une réaction normale après ce qu’elle vient de vivre. Calme toi ma princesse, reprend tranquillement tes esprits. Enfin elle s’exprime :Décidément, ce n’est pas ma soirée… J’ai la tête qui tourne…Aller c’est bien, tu reprends courage… Demain cette histoire ne sera plus qu’un mauvais souvenir. Pour une fois je remercie ce don que je maudits si souvent. Grâce à lui j’ai pu te sauver. Main sur son crâne, elle se redresse, prenant appui sur moi, quittant mes bras... Là respire…Merci…Le mot est doux à entendre, sincère et à nouveau mon cœur se met à palpiter la chamade. Arrête Wesley boy, arrête….Vous avez le don d’arriver au bon moment vous… Il faudrait que je rentre chez moi… Je vais aller me coucher… Oui, ça c’est une bonne idée… Sans doute la meilleure de ma journée...Effectivement ce n’est pas idiot. Moi aussi je devrais, j’ai mal partout, ma charge ne m’a pas laissé indemne et j’en ressens la douleur, même si je n’en montre rien. Néanmoins j’ai encore une chose à faire.Je suis… content d’être arriver à temps Haven, je… Enfin, je vais vous conduire chez vous, vous n’êtes pas en état de prendre le volant, je me garerais à l’extérieur de façon à ce que personne ne nous aperçoit ensemble… Je récupèrerais ma voiture plus tard en me faisant conduire par une patrouille….. S’il vous plait…Elle hésite, mais n’est pas en état de dire non… Voiture, clef, je m’installe au volant et elle sur le siège passager, direction le lieu qu’elle m’indique. Silence alors que je conduis d’une main sure vers notre destination. La radio va peut être nous dérider…
Avez-vous déjà été victime de la malédiction des autoradios ? Vous savez un moment de tristesse en votre vie, vous décidez d’allumer la radio et paf une chanson qui vous enfonce encore plus, vous rappelant à la réalité.Et bien là c’est ce qui se passait, enfermé en cet habitacle, conduisant la belle en son château, la musique nous envahissant peu à peu (morceau : http://fr.youtube.com/watch?v=wJRh0PlWB6g ), les paroles résumant notre situation présente… Ou presque…
Aller Wesley, on est arrivé… Tu te gares dans une rue déserte à à peine cent mètres de la destination de la princesse. Tu te tournes alors vers la passagère…Silence, silence, alors qu’à nouveau ta main caresse la peau de sa joue, si douce et chaude…Voila on est arrivé…. C’est le moment de se séparer… Mais…. Tu as mon numéro…. Si un jour tu veux me revoir… Enfin…Oh là Wesley l’émotion te fait aller trop loin… Tu en es même rendu à la tutoyer. Allons bonhomme, crois tu qu’une fille qui fréquente tant de monde a à faire d’un gars comme toi ? Souviens toi de la scène du Fidia’s, où une fois Wheezy là, tu n’existait plus… Quoique….Qui sait ce que réserve le facétieux destin ? Tu te penches alors vers elle et tu déposes un baiser sur ses lèvres… Non pas le genre de baiser que tu lui as déjà fait, là c’est un simple baiser sans la langue, rapide et furtif, le genre de gestes qui ne prête pas à conséquence, celui qu’un mari fait à sa femme avant de partir, un simple geste d’affection, simplement tes lèvres sur les siennes et « smack »… De la simple affection, tu es sur Wesley Boy ou tu essais de t’en persuader toi-même ? Mais pour toi c’est un tel choc électrique ce simple contact. Tu n’insistes pas plus, ça serait déplacé… Tu sors donc de la voiture, attendant qu’elle fasse de même avant de lui rendre les clefs et donc à nouveau de toucher sa peau.Bon bah, au revoir Haven…Essayer de vous reposer et d’oublier ces tristes moments…C’est simple comme au revoir, ça Wesley. Tu auras tout le temps d’y songer alors qu’elle s’éloigne avant de rentrer chez elle doucement. Il te semble la voir se retourner un moment, te fixer de ses grands yeux gris si élégants avant de rentrer en sa demeure. Vérité ou vision de ton cerveau malade ? Il est temps de partir, tu as de la route là… L’air frais quand tu marches à la recherche d’une voiture de patrouille caresse ton visage éclairé par la lune… Un dernier regard vers le bâtiment, lumière qui s’allume, ta gorge qui se serre… Et te voici parti. | |
| | | Haven Valentine Dirigeant(e)
Nombre de messages : 257 Age : 42 Localisation : Perdue / Chez Kurt Date d'inscription : 06/07/2007
ID Nom: Valentine, H. Camp: Apocaliptic Blow Caractérisitque: Attirance
| Sujet: Re: Tournant Mar 4 Sep - 15:28 | |
| « Je suis… content d’être arriver à temps Haven, je… Enfin, je vais vous conduire chez vous, vous n’êtes pas en état de prendre le volant, je me garerais à l’extérieur de façon à ce que personne ne nous aperçoit ensemble… Je récupèrerais ma voiture plus tard en me faisant conduire par une patrouille….. S’il vous plait… »
Regard… Je le regarde… Que dire à ça ? Ce « S’il vous plait » ressemble à la dernière supplication d’un mourrant… Pas le temps de répondre de toute façon, même pas le temps de savoir si c’est une bonne idée ou non. Mes pensées vont à 2 à l’heure ce soir. Sans doute le choc… Voilà qu’il prend mes clés et s’installe au volant de ma berline. Soit… S’il y tient. Mais j’ai tout de même assez d’esprit pour me dire « Pas au Shadow »… Alors j’ouvre la portière, avec un soupir discret et laisse mon corps prendre place assise à côté du flic. Qu’est-ce que tu fous là, Haven ? T’as pas vraiment le choix…
J’ai franchement pas envie de rentrer chez moi… Pourtant, le lieu que je lui indique, ce sera « La Villa Valentine », autrement dit une villa des hauts quartiers, l’opposé d’Armansva, un lieu abandonné au luxe de mon père. Parfois, je me dis que j’aime cette maison, mais pas ce qu’elle représente. Parfois, c’est l’inverse. Et comme je n’arrive jamais à me décider, je n’y retourne que rarement, une fois par semaine peut-être… Grand maximum.
Et bien, je n’aurais pas à y aller dans deux jours, c’est un point positif sur lequel je peux me raccrocher. Le gardien que je paie pour garder la maison en mon absence ne s’en plaint pas, lui non plus.
La voiture file et je remarque enfin que Wesley a allumé la radio. Brillante idée… Ne pas écouter, c’est moins difficile que de ne pas entendre. Dans tous les cas, la musique est belle et les paroles sont tristes. J’en pleurerai si je ne me retenais pas.
Je ne le regarde pas. J’évite son regard, j’évite tout de lui. Pourquoi ? Parce que je lui avais déjà dit au revoir dans l’hôtel. Inutile d’en rajouter. Ramène moi chez moi, Wesley, et va-t-en… Laisse moi à ma vie, pourrie peut-être, mais au fond je l’aime bien. J’souffre pas. Et si je souffre, j’ai inventé un petit truc qui fait partir la douleur. Tu vois, je vais bien. Alors ne t’acharnes pas, s’il te plait…
Et puis, la voilà… Ma maison… Me laisse pas ici, Wes’, j’aime pas cette maison… J’avale tant bien que mal ma salive avant de sentir le contact de ta main sur ma joue. Je me retourne, la dite main venant alors se coller contre mon visage. Putain, Wesley ! Arrête… Mais tu t’arrêtes pas…
« Voila on est arrivé…. C’est le moment de se séparer… Mais…. Tu as mon numéro…. Si un jour tu veux me revoir… Enfin… »
Me laisse pas seule ici, mais ne vient pas avec moi. J’aurais aimé dire ça, mais j’peux pas. Non, impossible. Qu’est-ce que t’as qui fait revivre ce genre de sentiment en moi ? J’pensais l’avoir fait disparaître… Mais non… Et alors que je réfléchis à comment le tuer une nouvelle fois, ton visage s’approche… Enfoiré, fait pas ça. Comment veux-tu que je réfléchisse maintenant ?…
3, 2, 1. T’es parti. T’as déjà ouvert la portière. Et moi je cligne des yeux. D’accord… Très bien… Je sors aussi. Tu me rends mes clefs et ma main reste plus longtemps que nécessaire dans la tienne. Graaande inspiration.
« Bon bah, au revoir Haven…Essayer de vous reposer et d’oublier ces tristes moments… »
Oublier… Ahaha… Facile à dire. J’relève mes grands yeux vers toi. Regarde les biens parce que c’est peut-être la dernière fois que tu les vois…
« Au revoir, Lieutenant. »
J’peux plus contrôler ma voix. J’ai l’air de la pire des garces, là, à le remercier ainsi de m’avoir raccompagnée. Mais j’y peux rien. Je tourne les talons. Ma gorge est serrée et mon estomac fait des loopings. Je monte les escaliers, j’arrive devant la trop grande porte. Mes clefs… Et hop. J’peux même pas ne pas le regarder encore une fois, là bas, misérable, tout petit… J’serre les dents pour ne rien dire et j’entre comme si ma vie en dépendait soudainement.
Et je ferme violemment la porte derrière moi.
Dans 5 minutes, je suis partie…Vers « Kurt joue… mais à quoi ? » | |
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