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 Insouciance quand tu nous tiens.

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Calypso Lusiana
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Calypso Lusiana


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MessageSujet: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeVen 17 Aoû - 16:22

De: Vaccinations: [Scénario 1]

Bouffée d'air. Ah que cela faisait du bien de respirer l'air pollué de Gallisco! Mais personne ne s'en plaignait, de toute façon. Les gens ne connaissaient pas l'air pur, que ce soit à Gallisco ou ailleurs, et ce depuis des décennies... voire des siècles. Avaient-ils seulement vu un jour un beau ciel bleu sans nuages? Non. Le ciel était et avait toujours été grisâtre, comme les jours où l'on pressent qu'il y a un orage à venir.
Dans l'un de ses bouqin, la Lusiana avait déjà lu les descriptions d'un beau ciel bleu. Cela lui donnait envie, d'ailleurs. Tout comme celui de pouvoir voir un jour la couleur rouge orangée du soleil couchant. Un auteur d'un siècle à présent lointain avait déclaré qu'il n'y avait rien de plus beau. Quelque part au fond d'elle même, elle en était intimement persuadée. Car au fond, à bien y regarder, qui avait-il de beau à Gallisco?

Cela allait faire presque une heure que la courtisane arpentait les rues de bétons et autres nouveaux matériaux résistants qui composaient les bâtiments et le sol d'Organa. Autour d'elle, des gens à la mine triste, tous vêtus de noir. Elle, dans sa robe pourpre, était celle qui arborait les couleurs les plus vives... c'était pour dire. Ils marchaient tous, le regard vide, pressé par le travail qui les attendait, pressé par l'envie de rentrer chez eux, de dormir un peu pour mieux recommencer le lendemin. Ou de foncer dans le quartier des plaisirs, pour oublier quelques instants dans les bras d'une femme à quel point leur vie pouvait être pourrie. Population en déroute, qui ne savait plus vraiment qui il fallait croire, et qui il fallait craindre. Et cela menait tout simplement à la résignation. Et tout le monde le sait très bien, c'est de la résignation qu'une dictature tire sa puissance. Et au milieu de tout ça, une femme. Une putain, une fille de joie, une catin, un objet. Si dure et si fragile, prête à tout pour qu'un jour, tout soit différent. Mais ce n'était pas demain la veille que les changements s'effecturaient. En effet, qui pouvait croire une catin, même la plus grande qu'il soit, déclamer qu'elle et une poignée d'autres personnes pouvaient voir l'avenir? Personne. Tous ici étaient trop rationnels pour croire une chose pareille. Qui à Gallisco pouvait recevoir un tel don? C'était tout bonnement impossible. Et le pire dans toute cette histoire, c'était que n'importe qui à Cassandre ne pouvait confier son secret, au risque de finir ses jours à l'asile, purement et simplement.

Légère au mileiu de tout ces gens au pas lourd, elle avançait pour aller elle ne savait où. Il y avait de ces moments où elle n'avait pas vraiment de but. Pas de déprime non. une envie d'insouciance par contre. Aller là où ses pas la ménerait. Et ce fut ainsi qu'elle se retrouva sur la place de la Bourse de Gallisco. C'était une immense place, qui grouillait de monde, à l'extrème des rues des sièges des industries, où les gens étaient blasés. Là, ça criait, les gens étaient vifs nerveux, excités. On criait, on pleurait aussi. Calypso était précisément devant la Bourse, là où certains devenaient riches, et d'autres pauvres. A n'importe quel heure du jour et de la nuit, la Bourse fonctionnait et ameutait du monde... le principe d'une bourse en fait. Au gratte-ciel gris était fixé un immense écran géant, ainsi que des hauts parleurs. Et l'on annonçait les chiffres, à une vitesse incalculable. Et les actionnaires autour, notaient rapidement les chiffres, pour se poser finalement l'éternelle question: Vendre ou attendre?


"Omale +1,5. Verno-Le Gris -0,3. Messia +1,83, Verpinemia +1,73, Astocalia + 0.6, Mangoriu -0,4..."

Et puis la belle n'était pas assez concentrée pour pouvoir entendre la suite. Elle avait simplement compris qu'il y avait beaucoup de "plus". Une bonne chose pour l'écnomie, et indirectement une bonne chose pour l'Âme. Mais une bonne chose également pour la population. C'était le paradoxe dramatique que le gouvernement avait su créer de manière particulièrement habile. Ah le pouvoir de l'argent! Comme s'il n'y avait que ça de vrai. A croire qu'il n'y avait pas de place pour les coeurs incorrompus. Alors qu'elle commençait à s'éloigner progressivement, elle entendit un hurlement dans son dos qui lui glaça le sang. Elle se retourna et puis:

"C'est magnifique! Je suis riiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiche!!!!"

Hurlait joyeusement un homme d'une quarantaine d'années. Il y aurait eu un homme heureux aujourd'hui dans Gallisco. C'était aussi pour ça qu'elle aimait voir les cours de la Bourse. Mais parfois certains font preuve d'une gaieté un peu trop... débordante?
En effet, l'homme s'était mis à prendre tout le monde dans ses bras. Et puis il fut juste en face d'elle. Ce fut à ce moment là que Calypso se maudit.


"Mais c'est... Décidément aujourd'hui est mon jour de chance! Calypso, permettez moi de vous serer la main"

Au lieu de ça il lui secoua le bras comme un prunier...

"J'irais bien faire un tour au Pêché, y aura t-il une place pour moi?"

"Oh vous savez... tant que vous payez..." avait-elle dit avec un petit rire amusé.

"Qui sait? Peut être m'accueillerez vous dans votre couche?"

*Hum... ça par contre je n'y crois pas trop...*

Et puis l'homme sans alla, laissant une Calypso quelque peu dépitée par cet homme pour le moins... ouvert...
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeSam 18 Aoû - 17:54

"Les Crucifères (brassicacées), volume 1 : le brocoli". Hinatéa posa son verre d'amakuchi sur la table en haussant les épaules. Comment un livre pareil avait pu se retrouver chez lui ? Etait-ce vraiment lui, entièrement lucide, pas bourré du tout, qui, dans les rayons de quelque supermarché ou pire de quelque librairie avait acheté cette daube inutile ? Là. C'était grave. Hinatéa devrait immédiatement se rendre aux gentils messieurs en blancs afin de ne pas se promener tranquillement dans les rues de Gallisco. Un fou dangereux comme lui qui achetait des livres sur les brocolis ne devait pas être en liberté. Il secoua la tête et continua quand même sa lecture, sans même savoir ce qu'étaient des "brassicacées" ni ce qu'était un "brocoli". Une fleur peut-être ? Un animal de la préhistoire ? Et la préhistoire c'était quoi ? Il fut affligé de son immense ignorance lorsqu'il lu sur la quatrième de couverture : "Tout sur le héro des légumes !" Ne lui en voulez pas, s'il vous plait... Hinatéa n'avait jamais mangé ni jamais vu un légume de sa vie. Il se souvenait que quand elle était petite Narcisse réclamait souvent des carottes et Maman lui répondait tout le temps : "Fais pas chier. Les légumes ça coûte la peau du cul et en plus c'est dégueulasse." Il regarda l'heure sur une pendule ridicule en forme de chat que lui avait offert une fille quelconque qui n'avait trouvé comme explication que : "Il te ressemblait." Le chat affichait : "3h38".

Hinatéa lit : "Le mot « brocoli » est dérivé du latin bracchium signifiant « branche », en référence à la forme du légume qui fait penser à des arbres miniatures. Habituellement de couleur vert foncé à vert sauge, le brocoli peut aussi être blanc ou pourpre (violacé)." Oulah. C'était quoi ça le latin ? Hinatéa ne savait pas qu'il fallait être savant pour lire des livres sur les légumes. Ou peut-être... Peut-être qu'il ne fallait pas être savant. Il ne fallait pas être complètement con, voilà tout. Bref, il ne fallait pas être comme Hinatéa. Il reposa le livre et reprit son verre de saké avant d'aller s'effondrer dans le canapé. Quelques minutes plus tôt, comme d'habitude totalement abruti parce qu'il n'arrivait pas à dormir, il avait piqué sa petite crise. Il avait lâché un gémissement de désespoir et donné un coup à sa lampe de chevet de merde qui était venue s'écraser lamentablement sur le parquet. Il avait tourné en rond un instant et puis il avait pris cette horreur de livre. S'il regardait la télé ? Certainement pas. Il haïssait la télé. Il ne la supportait tout simplement pas. Il n'en avait même pas chez lui. Comment on pouvait être assez con pour payer afin d'avoir une telle fosse à lisier chez soi ? Hinatéa ne comprenait pas les gens. Les gens étaient cons. Il était con. Bref. N'ayant absolument rien à faire, il décida de se rouler un petit joint, ce qu'il fit consciencieusement. Etalé sur son tapis avec son pétard, il se sentait bien Hina. Ca c'était son pays des rêves à lui. Il y resta quelques heures, flottant sur un faux nuage, et quitta son fantastique paradis pour aller dégueuler son seul repas de la journée précédente. Après quoi il s'était endormi, une ou deux misérables petites heures infiniment courtes comparées à celles passées à se retourner dans son lit sans pouvoir fermer l'oeil, mais c'était déjà ça. Il se réveilla en ayant mal au crâne - à croire que c'était devenu normal et habituel chez lui, et de mauvaise humeur. Il balança à la poubelle ce livre inutile qui causait inutilement de brocolis - ça ne le gênait visiblement pas de balancer l'argent par les fenêtres, et ne supportant plus d'être enfermé dans son appartement sortit rapidement de chez lui. Vêtu d'un jean, d'une chemise à moitié déboutonnée et d'une cravate rayée rouge et noire desserrée, ça se voyait qu'il s'était habillé avec les premiers trucs qu'il avait trouvés. Mais ça ne lui allait pas si mal finalement. Comme Calypso, il avait traîné dans les rues sans autre objectif que de traîner dans les rues. A Armansva il avait croisé quelques prostituées et les avais soigneusement évitées avec un air dégoûté. Quelle que soit l'heure de la journée ces pétasses étaient partout ! L'une d'elle s'était même approchée du jeune homme en lui disant :

« Allez viens mon chou, j'peux t'faire un prix si tu veux ! »

Hinatéa avait décidé de ne pas user de sa salive pour insulter cette traînée et s'était contenté de lui jeter un regard noir qui la persuada de ne pas insister. Si Hinatéa aimait les prostituées ? Ah, ah, ah ! Il les détestait autant qu'il détestait la télévision autant qu'il détestait manger. Et dire... Et dire que Narcisse, sa propre soeur en étant une. Elle travaillait même au Péché Originel. C'était presque comique. Et heureusement pour elle il ne le savait pas encore.
Ses pas l'avaient mené sur la place de la Bourse de la ville. Hinatéa ne savait pas ce qu'était la Bourse autant qu'hier encore il ne savait pas ce qu'était un brocoli. Il était tellement ignorant, tellement inculte que ça lui donnait parfois des envies suicidaires. Il marchait les mains dans les poches, sans trop regarder où il allait et s'arrêta net quand en face de lui à un mètre se trouva...

« Tiens ! La patronne du Péché Originel... » murmura t-il pour lui-même - bien que Calypso l'entendit certainement, pensant alors le contraire (certainement quelque chose comme : "Putain c'est bien ma chance je croise toutes les prostituées de Gallisco aujourd'hui...") du type de toute à l'heure qui avait serré la main de la prostituée. Tout le monde la connaissait. C'était une véritable célébrité. Alors qu'il envisageait de s'éloigner pour éviter de passer à côté d'elle, un type horrible, 50 - 60 ans peut-être, des dents en moins et une petite moustache grise et sale s'accrocha au bras d'Hinatéa et lui dit en souriant avec un air et une voix de psychopathe :

« Hé, hé ! Elle est bonne hein ?! » Le jeune homme déjà de mauvaise humeur le regarda d'un air dégoûté avant d'arracher ses sales pattes solidement collées à son bras et de lui dire d'un ton mauvais : « Mais casse-toi gros dégueulasse ! » Le vieux se mit à rire comme un dément, admirant la prostituée de haut en bas avec un air licencieux, et puis s'éloigna enfin.
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Calypso Lusiana
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MessageSujet: Re: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeDim 19 Aoû - 18:02

*Reste pas plantée comme ça! N'oublie pas qui tu es!*

Si au niveau du caractère, Calypso était naturelle, ce n'était pas systématiquement le cas concernant le parraître. La manière de se tenir, de marcher, de sourire, et même de parler faisaient peut être partie intégrante de sa personalité à présent, un jour tout cela avait été calculé sous les bons conseils de Silvano. Et si à présent elle effectuait ses gestes comme on le lui avait appris il y a un peu plus de quinze ans, il arrivait parfois à la belle d'avoir envie d'abandonner tous ces codes, ou encore convenances. Combien de fois avait-elle eu envie de s'habiller comme une loque, d'apparaître démaquillée, décoiffée, de se vautrer dans un siège et de passer sa journée à regarder la télé tout en mangeant des produits achetés au fast food d'à côté? Combien de fois avait-elle eu envie de crier, de hurler tout l'énervement que les gens autour d'elle sucitaient? Combien de fois avait-elle eu envie de claquer toute ces petites filles de bonne famille qui ne laissaient jamais passer l'occasion d'aller se faire prendre par tout ce qui passait? Combien de fois, encore, avait-elle eu envie de cracher à la figure de ceux qui la jugeaient comme une simple fille de mauvaise vie voire pire, un objet?

Mais elle ne pouvait se permettre tout cela. On l'avait fait rentrer dans un cercle vicieux dont elle ne pouvait se permettre de sortir. Tous ces gens autour qui la regardaient, attendaient peut être également un mauvais pas de sa part. Si tu trébuche Lusiana, on espère pour toi que tu auras des gens pour te relever... mais si tu tombes... tu seras leur pâté pour chien. Mais pour l'heure jamais personne n'avait réussit à faire perdre publiquement le sang froid de la belle. Ses larmes, ses cris intérieurs, ses colères, elle les gardait pour elle, le soir, à l'heure ou tout le monde dort...
Tous donc, conservait cette image d'une Calypso digne. Mais parfois, un petit sourire entendu a plus d'effet qu'un "Je t'emmerde"...

Elle sortit donc de sa pseudo torpeur dans laquelle l'homme l'avait laissé. Elle avait alors réalisé: une vulgaire putain avait-elle donc une meilleure éducation qu'une homme nouvellement riche? Ces gens là ne respectaient-ils pas des codes qu'ils exigeaient pourtant des autres? C'était honteux... Mais tant pis. Un garçon d'une douzaines d'années passa ensuite par là. Il vendait le journal du jour. La belle lui en achetra un. Dans certain des titres, elle put lire "Ryan Nelson: arrêté de manière... expéditive". Et son petit doigt lui disait qu'elle connaissait l'auteur de l'arrestation. En dessous on lisait aussi: "La PDG d'Omale retrouvée morte... empoisonnée". Humpf... Elle allait ouvrir le journal pour lire l'article page 4 parlant de Nelson (et surtout pour espérer y lire le nom de son ami) lorsqu'un murmure... certainement pas assez murmuré parvint à ses oreilles. La patronne du pêché... Youhou à part putain, bonnasse et chienne elle a un nom quand même! Une fois la scène avec le vieillard achevée, Calypso roula son journal pour le ranger dans son sac, s'avança de son pas leste près du jeune homme, qui semblait-il, avait le sang chaud. Ses yeux laissaient penser qu'il était typé asiatique. Ses cheveux blonds l'étaient-ils naturellement? Au bout de quelques secondes à l'observer, elle conclut...


*Mignon... Mais plutôt grincheux*

Alors qu'elle passait à côter de lui, elle commença d'une voix calme:

"Vous savez, il s'est contenté de dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas..."

Et puis un étrange sourire, suivit d'une nouvelle réplique dite sur un ton presque espiègle:

"Au fait, la putain à nom. Calypso Lusinana parraîtrait... Sur ce bonne journée..."

Ajouta t'elle finalement avec un petit clein d'oeil.
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeLun 20 Aoû - 15:03

Hinatéa avait l'impression qu'un marteau cognait dans sa tête, sans discontinuer. Un vacarme incessant. Exactement comme la télévision de Papa qui dégueulait ses images et ses sons et ses voix, qui tuait à coups de "nouveau shampooing 3 en 1 aux actifs de fruits" ou de "crème anti-rides 10 ans de moins". Elle te martelait de "cuisine multifonctions" et de "reproductions miniatures des vieilles voitures chez votre marchand de journaux". Des trucs totalement, parfaitement, assurément inutiles mais qu'il fallait absolument posséder. Et Papa il était au paradis devant une pub pour les gels douche comme Hinatéa était au paradis quand courait dans ses veines ou son cerveau une petite substance illégale. Chacun sa drogue. Chacun sa merde. Ce qui était certain c'est que cinq heures de télévision faisaient moins de mal qu'un gramme de cocaïne. Et c'était justement pour ça qu'Hinatéa préférait la dope à la TV. Fusiller sa petite santé déjà fragile et fragilisée c'était son passe-temps préféré. Personne ne viendrait s'en plaindre. Tout le monde s'en foutait. Alors pourquoi hésiter ?
En tous cas son mal de crâne - ajouté aux deux insignifiantes heures pendant lesquelles il avait eu la chance de dormir, expliquait sa mauvaise humeur et son agressivité. Non pas que c'était dans ses habitudes d'être comme ça, bien au contraire - et heureusement, mais en tous cas il comptait bien vite se rattraper et retrouver son habituelle désinvolture.

Tiens, elle avait acheté le journal... Un détail sans aucune importance. Hinatéa lui ne l'achetait jamais et ne possédait ni télévision ni radio. Autrement dit il ne se tenait absolument pas au courant de l'actualité. En fait avouons carrément qu'il s'en tapait pas mal. Etre au courant des exploits de quelque con qui s'était planté en voiture avec ses gosses et sa femme à l'intérieur, du meurtre de certains truands qui sans aucun doute le méritaient, du viol d'un gamin par un psychopathe pédophile, ça n'avait absolument aucun intérêt. Ouais Hinatéa était égoïste et monstrueux. Et il ne s'en cachait pas. Jamais il n'avait vu tous ces gens, alors pourquoi pleurerait-il pour eux ? C'était leur problème. Et puis de toute façon si une information pouvait un tant soit peu l'intéresser il en entendrait certainement parler à son boulot, lorsque les serveurs avaient un petit moment de répit ou dans quelque conversation de riches au milieu des "comment manger un homard" ou "meilleurs façons de porter une cravate".

« Vous savez, il s'est contenté de dire tout haut ce que d'autres pensent tout bas... »

Ouais. Non. Lui il ne pensait certainement pas qu'elle était "bonne". Et c'était sans doute le seul de tout Gallisco à penser ça. A vrai dire Hinatéa n'était pas vraiment intéressé par les filles, mais n'entendez pas par là qu'il était homosexuel... Oui Calypso était une belle femme, voire même très belle femme mais Hinatéa ne voyait même pas cette beauté parce que pour lui il n'y avait que Narcisse. Narcisse et personne d'autre. Souhait pulsionnel interdit. Ah, ah. Oui il lui était interdit d'aimer sa soeur, mais Hinatéa s'en foutait totalement.

« Au fait, la putain a nom. Calypso Lusiana paraîtrait... Sur ce bonne journée... »

Et ? Pourquoi elle lui donnait son nom ? Ca n'intéressait pas Hinatéa d'avoir le nom d'une prostituée, puisque de toute façon il ne comptait certainement pas la revoir. Mais... Il comprit soudainement qu'il avait déjà entendu ce nom... Merde alors. Bien sur c'était le nom de la maquerelle du Péché Originel mais aussi... De celle qu'il avait eue au téléphone ! Quel con Maurice. Quel con. T'aurais dû faire le rapprochement tout de suite, combien de fois avais-tu entendu ce nom dans ton bon vieux quartier d'Armansva ? Mais quelle ironie. La représentante de Cassandre était une prostituée. A croire que c'était fait exprès. Hinatéa pour la première fois posa son regard glacial sur elle, et malgré son mal de crâne, malgré son horreur de prostituées décida de faire un effort pour ne pas tout de suite partir en courant. Il lui fallait avouer que s'il avait entendu beaucoup de choses à son propos c'était jamais en mal, et puis si elle était représentante de Cassandre ce n'était pas pour rien.
Il constata une chose qui n'avait rien à voir : elle était aussi grande que lui. Voire même un peu plus grande. Un contraste saisissant avec sa soeur, si minuscule, si chétive. Alors que son caractère était totalement l'opposé de son apparence. Cette pensée fit vaguement sourire le jeune homme qui s'adressa alors à Calypso sur un ton tout à fait neutre :

« Calypso Lusiana ? Vous êtes la représentante de Cassandre ! » son sourire d'agrandit. Visiblement il était tout à fait calme, soit exactement le contraire de ce qu'il était il y a quelques minutes à peine. Hinatéa était très satisfait d'être redevenu normal. Il faut dire aussi il y avait de quoi s'énerver quand une telle immondice comme ce vieux s'accrochait à vous comme un caniche en chaleur à la jambe de son maître. Il était tellement laid qu'il lui rappelait une certaine personne... Devant sa putain de télévision...

« On s'est parlé au téléphone. » Ajouta le jeune homme, même si elle devait s'en souvenir et s'en douter. Dire que sa soeur travaillait chez elle. Dire que sa soeur avait aussi le Troisième Œil. C'était fort.
Hinatéa n'ajouta pas quelque chose comme "enchanté de vous rencontrer" parce qu'il ne l'était pas vraiment. Il ne donna pas non plus son nom, peut-être lui avait-il déjà dit, peut-être alors s'en rappelait-elle ou peut-être qu'elle ne s'en rappelait pas. A vrai dire Hinatéa était heureux de rencontrer la représentante de Cassandre mais pas la prostituée. Et puis il considérait le fait de sourire et de ne pas être parti comme un effort de sa part.


Dernière édition par le Sam 1 Sep - 0:42, édité 1 fois
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Calypso Lusiana
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MessageSujet: Re: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeVen 24 Aoû - 2:47

Le regard glacial posé sur elle, Calypso se demanda soudainement: qui es-tu toi? Que se passe t-il dans ta tête? Mais qu'importe. Car à ce moment là, le jeune homme n'était encore qu'un jeune homme parmis tant d'autres... Et elle aurait probablement continué son chemin si le jeune homme n'avait pas réagit. Cassandre. S'il en parlait cela ne faisait alors nul doute: il faisait partit de la confrérie. Elle se retourna alors, et d'un regard plus grave l'observa.

"C'est donc vous..."

Elle fut bien forcée d'avouer que voir apparaître un sourire sur le visage du jeune homme la stupéfia... surtout après le regard qu'il lui avait lancé. C'était comme si d'un seul coup, le fait qu'il sache qu'elle était la réprésentante de Cassandre la faisait augmenter dans la hiérarchie du respect. Mais si tel était le cas, alors elle n'avait pas gravit beaucoup d'échelons. Car le jeune homme n'avait pas pris la peine de se présenter. Et ce n'était pas la première fois d'ailleurs.

"Oui, je me souviens de votre voix. Et maintenant je n'oublierais pas votre visage. Cependant vous le savez très bien, notre don ne nous permet pas de lire les pensées. Ainsi, si vous pouviez me donner votre nom, ce serait fort aimable... et accessoirement poli."

Puis elle ajouta un petit sourire entendu. Après quoi, elle li fit signe de la main, l'invitant à la suivre. En réalité, la détermination de son regard montrait qu'elle ne laissait pas le choix au jeune homme. Elle l'emmena jusqu'à la terrasse d'un café, et s'assit.

"Soyons clair. Cassandre n'est pas un club d'incompris. Nous avons un don inestimable, et celui-ci doit être utilisé à bon escient pour faire avancer les choses. Aussi les relations entre membres doivent être basées sur la confiance, sinon rien n'avancera. Je ne veux pas jouer aux héros, mais nous avons de quoi pouvoir aider à construire un avenir meilleur. Pour nous, ceux que l'on ne connaît pas... Et ceux que nous aimons... Ainsi si deux personnes ne peuvent se faire confiance, cela ne marchera pas. Dans un premier temps, si vous avez quelque chose à dire qui vous tracasse, ne vous gênez pas, même si cela concerne ma profession. Je veux bien comprendre que prostituée n'est pas bien vu, et qu'il y a beaucoup de préjugés concernant les personnes de notre... condition. Je ne sais pas votre point de vue sur le sujet, mais je ne tiens pas à être mal jugée par quelqu'un de Cassandre. Car si tel était le cas, comment celui-ci pourrait me faire confiance hein?"

Le serveur arriva, et prit les commandes. Ce fut à ce moment là que la femme commença à avoir la migraine.

"Veuillez m'excusez, je vais me passer de l'eau sur le visage. Tenez, en attendant prenez mon journal, lisez à la page 4. Vous lirez probablement le nom de Wesley Martigan. C'est un lieutenant de police, et il est aussi de Cassandre. C'est également... un ami."

Bien évidemment il était hors de question pour elle de rentrer plus dans les détails, du genre que dans ses pensées elle le voyait autrement qu'un ami. De toute manière, qui aurait été capable de comprendre qu'elle puisse être amoureuse? Elle n'était même pas sûre que Wesley soit le comprenne aussi. Car les prostituées n'ont pas avoir de sentiments amoureux. Non, on n'a pas à en avoir lorsque tout un tas d'hommes nous passe dessus contre de l'argent... Du moins c'était ce que l'opinion publique pensait... c'était ce que trois quart des gens pensaient... Mais pour l'heure elle avait mal au crâne. A trop réfléchir aussi... Et puis ce foutu vaccin. Tandis qu'elle allait vers les toilettes, elle se posa la question suivante: ce type était-il fiable? Elle avait déjà Mortis, et ne tenait pas à tous les accumuler.

>>>Hopital


Dernière édition par le Ven 7 Sep - 18:40, édité 1 fois
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Hinatéa
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MessageSujet: Re: Insouciance quand tu nous tiens.   Insouciance quand tu nous tiens. Icon_minitimeMer 29 Aoû - 22:57

[C'est pourri, pardon.]

Hinatéa pense. Hinatéa pense "éboueurs". Voilà un métier utile. Pas très enrichissant certes, mais fort utile. Voire même indispensable à la société. Imaginez une grève d'éboueurs, quel bordel ça ferait. Des amas d'immondices trônant sur les trottoirs... A part à Armansva où ça gênerait personne, ailleurs l'odeur risquerait de créer des émeutes. Ok, ces connards vous réveillaient à 4h du mat' avec leur saloperie de camion et leurs cris de bêtes. Ce qu'ils disaient ? Aucune idée. Sûrement quelque chose comme : "Hey chope la poubelle là-bas !". Ou "Putain les connards un sac troué plein d'eau...". Vous pouviez vous foutre de leur tronche à ces types qui passaient la nuit/matinée à ramasser votre merde, mais ils étaient quand même nécessaires. D'un côté la prostituée elle aussi était nécessaire, du moment où le sexe l'était également. Tous ces puceaux, ces moches, ces cons dont même une chien ne voudrait pas trouvaient enfin quelqu'un pour copuler avec eux. Au moins quelques fois dans leur vie de merde. Le client pourrait être horrible, borgne, obèse, totalement débile ou totalement con la prostituée ne lui dirait jamais : "casse-toi tas d'lard !". Parce que la prostituée avait besoin de cet immonde cachalot comme cet immonde cachalot avait besoin de cette pétasse. Mais en même temps, qu'est-ce qu'on en avait à foutre qu'un affreux obèse, un homme à poitrine se sente seul et abandonné ? Regardez-le. Ses plis de graisse. Ses dessous de bras touffus comme la fourrure d'un mammouth. Son odeur affreuse de sueur. Regardez comme il est repoussant. Tout le monde s'en fout de ce gars-là. Personne ne l'avouera mais tout le monde le pense. Voilà la vérité. Et Hinatéa le pense aussi. Peut-être même plus que quiconque...

"C'est donc vous..."

Remarque très pertinente. Bah oui. Il se trouvait que le gamin qu'elle avait eu au téléphone ressemblait à une fille, était très con, inculte, détestait les prostituées et les gros, était impoli et en plus de ça aimait sniffer de la coke sur les lavabos du Coeur d'argent. Dire qu'il avait un petit visage angélique ah, ah ! Finalement il était comme ses parents, idiot et détestable mais beau. Finalement il était comme sa soeur. Une saloperie de drogué de merde. Mettez-lui une baffe, il le mérite et personne ne vous en voudra. Et peut-être même qu'il vous demandera de recommencer. Oui vas-y. Frappe-moi. Fais-moi souffrir.

"Oui, je me souviens de votre voix. Et maintenant je n'oublierais pas votre visage. Cependant vous le savez très bien, notre don ne nous permet pas de lire les pensées. Ainsi, si vous pouviez me donner votre nom, ce serait fort aimable... et accessoirement poli."

Qui pouvait oublier un mec qui se payait une telle tronche de bonne femme ? Franchement. Si c'était un problème ? Pas vraiment. Les filles, les vraies, elles adoraient ça. A croire que leur mec idéal était une fille. A croire que leur mec idéal devait être blanc comme un cul, anorexique, porter des bas résilles et avoir les cheveux longs. A croire que Hinatéa était comme ça. Poli ? Poli... ? Politesse ? Hinatéa ne connaissait pas ça... Maman et Papa n'avaient pas daigné lui apprendre ce truc-là. Pour quoi faire ? Pour demander "auriez-vous l'obligeance de pas me passer un gramme de stimulant du système nerveux ?" Non franchement. Aucun intérêt. Ce que vous pouvez retenir c'est qu'une prostituée est plus polie qu'Hinatéa. Lequel décida de faire un petit, tout petit effort supplémentaire, parce que cette prostituée là était disons... Un peu spéciale (prostituée + Cassandre).

"Hinatéa Doen."

Et là Calypso lui fit signe de la suivre tout en lui faisant clairement comprendre qu'il n'avait pas le choix. Ah oui ? Vraiment ? Et qu'est-ce qui l'empêchait de se barrer là, maintenant ? Qu'est-ce qui l'empêchait de tout simplement lui dire : "Va te faire foutre connasse." ? Non rassurez-vous, Hinatéa n'était pas comme ça. Il n'allait pas se barrer maintenant, pas déjà. Et puis il savait se montrer docile le petit, après tout ce n'était pas pour rien si son père était un chien. Calypso l'amena sur la terrasse d'un café et elle s'assit. Hinatéa fit la même chose, son sourire ayant déjà disparu. Hinatéa n'aimait pas les terrasses. Il préférait l'intérieur. Délicieuse fumée de cigarette, adorable odeur de bière, magnifique senteur de merde en provenance des chiottes. Ce n'était pas Hinatéa que ça gênait, oh non. Non seulement parce qu'il avait l'habitude, mais en plus parce que la plupart du temps il ne sentait rien du tout. Son sens de l'odorat ne fonctionnait pas la plupart du temps. Parce que la plupart du temps il n'en avait même plus de sens de l'odorat. Une oeuvre de Dame Cocaïne. Vous pouvez dire aussi : anosmie.

"Soyons clair. Cassandre n'est pas un club d'incompris. Nous avons un don inestimable, et celui-ci doit être utilisé à bon escient pour faire avancer les choses. Aussi les relations entre membres doivent être basées sur la confiance, sinon rien n'avancera. Je ne veux pas jouer aux héros, mais nous avons de quoi pouvoir aider à construire un avenir meilleur. Pour nous, ceux que l'on ne connaît pas... Et ceux que nous aimons... Ainsi si deux personnes ne peuvent se faire confiance, cela ne marchera pas. Dans un premier temps, si vous avez quelque chose à dire qui vous tracasse, ne vous gênez pas, même si cela concerne ma profession. Je veux bien comprendre que prostituée n'est pas bien vu, et qu'il y a beaucoup de préjugés concernant les personnes de notre... condition. Je ne sais pas votre point de vue sur le sujet, mais je ne tiens pas à être mal jugée par quelqu'un de Cassandre. Car si tel était le cas, comment celui-ci pourrait me faire confiance hein ?"

Et patati, patata. Hinatéa retint à peine la moitié. Il avait l'air d'en avoir rien à foutre, ce qui n'était pas tout à fait vrai. Il avait juste un peu, un tout petit peu de mal à se concentrer. Oui donc en gros, elle avait comprit que Hinatéa buggait quand il s'agissait de son charmant métier. Il n'était pas le premier ? Sans aucun doute (et ça voulait tout dire ! pourrait dire Hina =)). Ce n'était pas un problème, Hinatéa était d'une franchise inégalable. Il sortit un cigarillo (il le tenait entre le pouce et l'index) qu'il s'alluma avec un vieux briquet en plastique en forme de voiture (le truc qu'Hinatéa trouvait franchement de mauvais goût), avant de dire :

"Heu ouais... D'accord." Conscient que sa réponse était non seulement débile, mais en plus ne servait strictement à rien, il réfléchit rapidement et ajouta : "Hum... Oui heu... Je vais être honnête alors." Il avait un peu de mal. Imaginez un marteau piqueur vous suivant partout. "En fait je déteste les prostituées, et encore le mot est... Heu... Faible. Et je refuse de vous dire pourquoi, pas la peine de chercher à savoir. Et ce n'est pas une question de préjugés. Croyez-moi ou pas mais j'ai décidé de quand même vous faire entièrement confiance." Ok, paradoxal. Il fallait l'avouer... Mais Hinatéa était comme ça tout simplement. Demandez-lui ce que vous voulez et il répondra très franchement. Il n'y avait qu'à ce questionnaire bidon pour la vaccin qu'il avait menti, car c'était selon lui largement justifié. Hinatéa était débile mais ce genre de trucs il s'en méfiait. Il ajouta : "Maintenant reste à savoir si vous, vous me faites confiance à moi..." Ca c'était moins sur.

Un serveur vient. Et patati et patata. "Qu'est ce que je vous serre ?" La **** et bien fort s'il vous plait. Ah, ah. Mamounette, même s'il était bien une femme, avait déjà répondu ça à un serveur dans quelque bar miteux d'Armansva. Délicieux souvenirs d'enfance. Hinatéa n'avait pas terrain de jeu, Hinatéa avait papier-peint à fleurs bousillé par l'humidité dans un coin sombre. Hinatéa n'avait pas comptines Hinatéa avait "putain bordel". Hinatéa n'avait pas câlins, Hinatéa avait coups d'poings. Hinatéa se retint de dire une connerie quelconque et il ne dit rien.

"Veuillez m'excusez, je vais me passer de l'eau sur le visage. Tenez, en attendant prenez mon journal, lisez à la page 4. Vous lirez probablement le nom de Wesley Martigan. C'est un lieutenant de police, et il est aussi de Cassandre. C'est également... un ami."

Qu'est-ce qu'il en avait faire que ce Martigan soit son ami ou son chéri ? Aucune importance pour Hinatéa. Lieutenant de police ?! Décidemment c'était un véritable complot... Comprenez bien que quand on passait son temps à faire des petites lignes avec une jolie poudre blanche floconneuse on préférait éviter les gentils messieurs munis de charmants uniformes et de sympathiques accessoires. Les menottes c'était bien uniquement quand c'était une jolie blonde à forte poitrine vêtue d'un costume de policer version porno qui vous les mettait. Si Hinatéa aimait bien ça ? Bordel, non certainement pas... Malheureusement pour lui même à cette époque bien avancée il était strictement interdit de se bousiller la santé volontairement. Prendre en quelque sorte le contrôle de son avenir. De sa mort. Tout le monde ne rêvait pas de ça ? Hinatéa prit le journal, page quatre. Et, plutôt que de gentiment se mettre à lire de quoi ça causait, il s'affala sur le journal et ferma les yeux, ses longs cheveux blonds étalés sur la table. Il pourrait même s'endormir là, pour... Des années. Et puis... Une musique pourrie le sortit de sa somnolence. Saloperie de portable de merde.
Il appuya mollement sur un bouton.

"Yeah, Hina ?
- ...
- Hina ?
- ... Quoi ?
- J'ai d'la putain d'coke chéri ! Me suis dit que ça t'intéresserait.
- De la quoi ? ...
- Cocaïne.
- Ah. Heu... Ouais. Ok j'arrive.
"

Planter Calypso ? Oui c'était exactement ce qu'il était en train de faire. Après tout elle s'était barrée aux chiottes elle... Non et puis Hinatéa en avait besoin. Vraiment besoin. Là. Maintenant. Il prit un vieux papier qu'il trouva dans la poche de son pantalon, un vieux stylo qu'il trouva dans la poche de sa chemise et gribouilla un "Excusez-moi j'ai reçu un appel urgent et j'ai du partir. Vraiment désolé." Merde. Elle allait sûrement penser de lui que c'était qu'un petit con inutile. Et si ça se trouve elle avait même raison. Tant pis. Tant pis. Tant pis répéta Hinatéa dans sa tête en se levant. Rien n'était plus important sur le moment que de prendre le contrôle de son avenir, et Hinatéa il allait le faire à l'aide d'une petite paille et d'un petit rail de beaux flocons blancs.

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