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 Avec un livre

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Hveörungr
La Bouche
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MessageSujet: Avec un livre   Avec un livre Icon_minitimeMar 25 Sep - 23:10

Un, deux pas dans le silence. Le vieux sol de marbre, richement décoré, si mal entretennu. Il n'y a pas un bruit, pas un son ici.
C'est le Silence. Un, deux pas dans le Silence!


*
* *


Même l'écho est étouffé par le silence.

Pas un bruit, pas un son - même s'il voulait troubler ce silence, même si je criais, rien ne se ferait entendre: au mieux, un murmure. De mes pas même l'écho est étouffé par le silence. J'avance, j'avnce, entre les livres: poussière accumulée sur les étagères, personne ne vient lire ces livres, ces trésors. Seul, seul, je suis si seul dans cet immense lieu! Ce lieu rempli de savoir, de quiétude - où rien ne se dit, où personne ne vit, où rien d'autre que le silence n'habite. Rien, rien, il n'y a rien pour me parler dans cet étrange lieu. Il n'y a rien que des livres, et des livres impies. Des noms étranges, oubliés, peuplent les étagères - qui connait encore Maupassant, Nothomb? Quels sont les vrais auteurs qui écrivent pour écrire? Ici, on ne trouve que les écrits d'une fausse intelligentia. Des parodies, des faux livres, des livres qui ne veulent rien dire. Des livres que le peuple oublie, des livres que le silence referme, des livres que la poussière recouvre. Il n'y a rien ici pour le peuple! Comment enseigenr à la masse si tout ce qu'on lui propose est de ce niveau? Il n'y a rien à dire, et que pourrais-je dire, dans ce silence mort?

Même l'écho est étouffé dans le silence.


*
* *


Deux, trois pas: des livres sombres et poussiéreux. Des rats qui courent, des rats qui courent partout! On s'ne fout de ses livres, ils ne sont bons qu'à nourrir des rats! Deux, trois pas, au milieu des étagères.

*
* *


Il faut parler à la masse.

Ce n'est pas avec des livres qu'on parle à un peuple; c'est avec de la propagande. Ce ne sont aps des livres qui permettent de se faire entendre, car les livres, ici, très peu de gens en lisent. Il n'y a que les plaisirs du peuple, les bas et vils plaisirs du peuple qui puisse l'atteindre. Il ne faut pas donner des livres à la masse: elle réflechit sur ses livres, elle peut les contredire, elle peut donner son avis dessus, elle peut en discuter. Le film, lui, passe trop vite pour qu'on y réplique: les images s'enchaînent, et, de fil en aiguille, il laisse une impression à la masse. C'est le film qu'il faut au peuple, pas le livre. Peu de gens maintenant comprenne cela. Il y eut des scandales, quelque temps auparavant: des propositions anarchistes qui émergeaient. Il auerait fallu mater le peuple, et lui donner les bonnes idées: tuer la révolte, fusiller les rebellés, doubler la dose de propagande et agir discrètement. Le film était, à mon sens, l'art direct, celui qui permet à tous de comrpendre, celui qui évite à tous de réflechir. C'est mon art préféré, parce qu'il faut se faire comprendre par tous.

Il faut parler à la masse.


*
* *


Je m'ennuie, trois quatre pas dans le grand couloir! Il n'y a personne.

*
* *


Des livres, des livres poussiéreux, des livres qui traînent partout.

Il n'y en a pas un qu'on ai lu depuis dix ans. Des livres couverts de poussière, mangés par les rats, salis et noircis: il n'y a rien de plus répugnant que tout ces livres par terre; c'est l'art noble jeté à terre, c'est la décadence et la désuétude, c'est la perte de tout, c'est la perte de l'humanité, c'est la perte de la pensée. Je dirige déjà un peuple d'animaux, si même mes "amis" ne valent guère plus que cela, mon monde est à refaire. Tout est moisi, pourri, sali comme ces livres, ici: il faut utiliser des moyens pauvais pour faire des choses mauvaises. Il faudra que je souille mes mains pour accomplir mes rêves, il faudra que je fasse tuer, il faudra que je corrompe - mais ce monde est déjà assez corrompu, je peux me permettre de l'entacher un peu plus. Il faut détruire pour reconstruire, il faut briser pour réparer, il faut mourir pour renaître. Il faut faire de nombreuses choses pour en arriver à une seule, mais la seule chose que je veux, c'est rappeller l'Innomable. La bible, ce n'est qu'un livre, un livre rongé par les rats. Comme tout ça.

Des livres, des livres poussiéreux, des livres qui traînent partout.


*
* *


Quatre, cinq pas dans la bibliothèque. Un seul livre a su retenir mon attention, un seul que les rats aient épargnés. Je m'asseois.

*
* *


Je me sens seul.

Le silence m'est pesant. Je dois toujours sourire, et là, il n'y a rien que des livres, des livres morts, pas un miroir, pas un de ces "amis" si méprisables, pas un de ces mécréants. Losje n'a pas pu sortir, Losje ne peut plus me voir. Losje, je ne te vois plus! Losje, tu me fuis? Losje, que suis-je pour toi? Ta vie, non? Lsoje, je suis seul, pourquoi tu n'es pas là? Pourquoi tu ne me suis pas? Je me sens seul, au milieu de ce silence et de cette poussière. Il n'y a personne pour me parler, personne qui me comprenne comme toi. Je suis si seul... Au milieu de ces livres, au milieu de tous ces mots abjects, impies et mécréants: rien, rien ne me réconforte, je suis seul, et ignoré par une foule de caractères tous petits noirs et fixes. Losje, pourquoi tu n'es pas là? Losje, pourquoi tu ne m'attend pas? Losje, sors de là où tu es! Losje, pourquoi tu n'est plus là? Je ne vais pas bien.

Je me sens seul.


*
* *


Cinq, six pas... Sillage de livres derière moi, un livre à la main, un long couloir de livre. J'aime cet endroit, j'aime ce silence. L'odeur des vieilles pages jaunies, le sol de marbre froid, la vieille étagère en bois, j'aime ça. Cinq, six pas...


[que poste qui veule XD]
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Charlie Waltz
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MessageSujet: Re: Avec un livre   Avec un livre Icon_minitimeMer 26 Sep - 11:24

[je m'incruste ^^ ]

=> L'hôpital, scénario 1




Clap, clip, clap, petite pluie d'avril
Ta mélodie est un enchantement,
Enchantement, enchantement.
Clip, clap, clip, clap. (Bambi)

Charlie leva les yeux. Le ciel s’était perlé de milliers de gouttelettes. Un ciel étoilé, ça ressemblait tellement à un ciel étoilé, ce ciel de soir que personne ne pouvait plus admiré depuis des années tellement le nuage de pollution était épais. Une goutte arriva enfin sur le bout du nez de la jeune femme. Glacée. Ce n’était plus ces jolis diamants qui émerveillaient les yeux qui tombaient alors du ciel, mais des lances de glace qui vous transperçait jusqu’à l’os. Etrangement la musique de Bambi revint à la femme. Si la réalité pouvait seulement être aussi belle que la fiction…

Ses mains enfoncées dans ses poches dans une recherche désespérée d’un peu de chaleur. Pourtant elles durent ressortir affronter ces soldats venus du ciel pour remonter le col de la jeune femme. Elle y enfonça alors le menton le plus profondément possible, le cou rentré dans ses épaules remontées instinctivement. Bien que transie par le froid elle marchait toujours avec assurance, évitant les flaques d’eau trop profondes et les marécages de boue lui barrant le chemin. Pourquoi n’avait elle pas pensé à prendre une écharpe ? Elle se maudissait d’avoir été aussi optimiste en sortant de son petit appartement. Pourquoi n’avait elle pas pris la navette directe pour la bibliothèque ? Pourquoi pleuvait il pour le premier jour de repos qu’elle avait depuis longtemps ? Tant de questions sans réponse, son subconscient avait décidé pour elle la veille au soir…

Un bâtiment de blanc et de verre se dressait devant elle, un immense escalier menant à une porte en bois entrouverte. Charlie gravi les escaliers quatre à quatre, son souffle formant de petits nuages de buée devant elle, s’évaporant quelques secondes plus tard lorsqu’elle passait au travers. Arrivée à la porte elle dû pousser de toutes ses forces pour pouvoir faire bouger l’immense battant de bois. Qu’elle idée de mettre un truc aussi lourd ici !!! Mais bon, tout était bon pour décourager les lecteurs. La grande bibliothèque regorgeait de nombreuses merveilles tel la caverne d’Ali baba, et pourtant ce devait être le bâtiment le moins fréquenté de L’île du Nord, Armago.

Son arrivée, bien que discrète, retentie comme l’arrivée d’un troupeau d’éléphants dans un magasin de porcelaine tant la pièce démesurément grande était silencieuse. Le bibliothécaire ne bougea pourtant pas, le nez coincé entre deux pages d’un épais bouquin, piquant un somme en attendant une quelconque animation qui n’arriverai jamais. La jeune femme retira son manteau qu’elle alla accrocher au portemanteau qui pendait tristement au mur d’entrée, puis elle se secoua comme un chien s’ébrouait. Elle se sécha comme elle pu avec un mouchoir en soie qui avait été épargné par la pluie. Ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules, indisciplinés et ruisselants.

Charlie parti alors à la chasse au trésor. La lecture était un loisir inavouable dans la société dans laquelle elle vivait. Les livres étaient boudés, et la censure qu’infligeait le gouvernement dont elle faisait partie n’arrangeait rien. Pourtant Charlie était, dans son immense égoïsme, heureuse que la bibliothèque ne soit que rarement fréquentée, elle devenait alors son royaume dont elle était la reine absolue. Elle se dirigea avec aisance vers les premières étagères, frôlant du bout de ses longs doigts la tranche de ces livres poussiéreux avec un frisson de plaisir. Tout en déambulant dans ce royaume d’encres et de papiers elle fini par se retrouver nez à nez avec un homme. Son premier étonnement fut dû au fait qu’il y avait quelqu’un dans la grande bibliothèque, chose rare… Il était pâle, très pâle… Un joli visage ovale encadré par des mèches blondes, surplombants des yeux bleus et des lèvres pâles. La deuxième source de surprise vint lorsqu’elle reconnu l’homme.

« Vous ? »

La surprise lui faisait dire des bêtises. Quel mot idiot que celui-ci… Hveörungr… N’importe quel imbécile l’aurait reconnu…La Bouche… Evidemment elle l’avait déjà vu de près lors des réunions, mais jamais en tête à tête. Et elle ne lui avait en fait jamais parlé. Restant silencieuse face à lui et à l’Oeil, n’offrant le son de sa voix qu’en un murmure à l’oreille de la Main. Elle le regardait de ses grands yeux, plus violets que bleus sous la lumière tamisée de la bibliothèque. Ne sachant pas vraiment elle-même ce qu’elle attendait. Sans vouloir donner une excuse à l’avocate : n’était-ce pas étrange de retrouver deux membres de l’état dans un lieu qu’ils s’étaient si habillement occupés à censurer ?

Silence… Silence plein de questions… Silence poussiéreux. Silence brisé par le ‘plic, ploc’ des gouttes qui descendaient les cheveux de la jeune femme pour aller s’écraser au sol.
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MessageSujet: Re: Avec un livre   Avec un livre Icon_minitimeMer 26 Sep - 18:52

Plic ploc, des petites gouttes qui tombent. Qui est-ce? Qui est-ce donc que ce témeraire citoyen qui ose entrer dans la bibliothèque? Pourtant il y en a très peu. Peut-être que c'est à cause de la pluie, pour être au sec... Peut-être pas.
Plic, ploc!

*
* *


C'est Mademoiselle Waltz! J'ai déjà entendu parler d'elle, c'est une nouvelle, une jeune motivée, une bonne personne au sein de l'Âme. Mais croit-elle bien? Croit-elle ce qu'il faut? Ses cheveux sont trempés, son pantalon sali par l'eau de dehors. Elle a froid, je l'intimide probablement, et elle ne sait pas vraiment où se mettre. Ca, ça serait vrai si c'était n'importe qui; ce n'est pas n'importe qui. Sourire charmeur, livre dans la main gauche - tend la droite, sers lui la main, en bon politique que tu es. Ca me dégoute, toutes ces personnes qui font semblant, qui se croient des vrais membres de l'Âme - tous ceux-là qui croient mal. Un sourire aux lèvres, un des plus chaleureux - crois-tu bien, petite Charlie? - et la main tendue en avant, comme si c'était une réelle joie que de te rencontrer. De toute façon, un peu plus d'hypocrisie dans ce monde: il y en a tant, ça ne se verra pas. De nos jours il faut savoir mentir pour tout, pour vivre, pour crever dignement.

"Bien le bonjour, mademoiselle. Que vous amène-t-il en ce lieu?"

*
* *


Plic... Ploc... petites gouttes qui tombent! Plic, ploc, que c'est répétitif. Comme tous les jours qui se suivent, après un plic, un ploc. Rien de bon et rien de neuf. Plic... Ploc...

*
* *


"J'étais moi-même en train de chercher un livre... Je n'ai, hélas, pu trouvé qu'une vieille version. C'est fort regrettable."

Une vieille version... va-t-elle remarquer l'hypocrisie? et saura-t-elle se taire? C'est moi qui ai réduit le budget de la librairie, bien normal qu'on ne trouve que de vieilles éditions; sauras-tu te taire, petite Waltz? Ou bien te sentiras-tu obligée de répondre? Crois-tu assez bien? Crois-tu suffisament en ce système pour te taire? Est-ce que, comme moi, tu penses que c'est possible de le remettre à neuf, et d'en faire quelque chose de brillant? Et pourrais-tu comprendre comment je pense? Crois-tu assez bien, petite Waltz?
Garde ton sourire! reste chaleureux, comme si de rien n'était. Tu la testes, elle ne doit pas savoir pourquoi. Elle ne doit pas savoir ce que toi, tu cherches à faire. Reste tel que tu es! Ne lui montre pas ce qu'il faut cacher. Il en faudra bien quelques uns pour t'épauler, et tu dois d'abord vérifier qu'elle est sûre. Seulement, les rumeurs la montrent proche de la Main... Que faudrait-il faire? Mon jeu va être dur à jouer.


*
* *


Plic, ploc! Tes cheveux sèchent, ils ne font plus le même bruit. L'eau tombe de moins en moins, et plic... ploc... Tes cheveux vont sécher. Plic! Ploc!

*
* *


Alors, que vas-tu répondre, petite Charlie? J'ai hâte de jouer avec toi, petite Charlie! Vraiment, que vas-tu faire? Je vais te tirailler, je vais te mener à bout pour voir ta résistance. Je vais briser tes sûretés peu à peu, doucement, lentement, et je ferais de toi quelqu'un de loyal, quelqu'un qui me comprenne... Ou bien je te laisserai mourir, lentement, pitoyablement, sur le bord d'une route. Je détruirai un à un tes amis, au nom de l'Âme, je déferai les rêves que tu as en toi - je ne garderai que ce qui me plaira. Et que feras-tu, petite Charlie? Aimes-tu assez l'Âme pour me laisser te briser? Vas-tu te laisser faire? Vas-tu me laisser jouer mon jeu difficile? Et m'accompagneras-tu, après? C'est sincèrement si simple de sourire, c'est si simple de tendre la main, c'est si simple d'être quelqu'un de gentil! C'est si simple de manipuler tout ce monde, c'est si simple de se montrer froid, c'est si simple de gagner. Me laisseras-tu faire? Ne veux-tu pas te débattre?

"Mais vous êtes trempée! Je peux vous proposer quoi que ce soit?"

*
* *


Plic.
Ploc.


[bon, c'est pas super, je sais >_< désolé]


Dernière édition par le Dim 30 Sep - 20:03, édité 1 fois
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Charlie Waltz
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MessageSujet: Re: Avec un livre   Avec un livre Icon_minitimeDim 30 Sep - 14:24

[si j'adore Shocked ]

La lueur d’étonnement fut rapidement anéantie des yeux de Charlie. Il ne fallait pas montrer ses faiblesses en société, surtout pas devant une personne telle qu’Hveörungr. Un sourire poli répondit au sourire charmeur de l’homme. Il fallait sourire, étirer ses lèvres jusqu’au ciel… Sourire…Dans le plus grand des désespoirs il fallait sourire, cacher l’être qu’on était derrière cette façade s’étirant en essayant désespérément d’atteindre les étoiles…

Droit, ses cheveux blonds suivants ses mouvements de tête, un livre à la main…Il lui souriait, chaleureux, il lui tendit la main qu’elle serra aussi fermement que ses mains fines le lui permettaient. Il brisa enfin ce silence empli d’hypocrisie et de questions… Car des questions, ce n’était pas ce qui manquait dans l’esprit compliqué de la jeune femme. Fallait il lui faire confiance ? Bien évidement… Ou…peut être pas… Avait il vu la petite lueur d’admiration au fond du regard qui se voulait impassible ? Depuis qu’il était au pouvoir la jeune Charlie l’admirait. Cette aisance et cette assurance lorsqu’il s’adressait à la plèbe. Bien qu’il ne posséda pas le don aura, une sorte de magnétisme émanait de lui. Un magnétisme presque palpable tellement il était fort.

Mais bien qu’elle admira cette personne sur laquelle elle avait pris exemple, elle resterai fidèle à la Main. Son seul vrai ‘patron’ au sein de l’âme. Si la Main lui ordonnait de suivre la Bouche, elle le ferait, si la Main lui demandait de trahir la Bouche, elle le ferait. Pendant qu’il parlait, évoquant des banalités, Charlie opta pour une ‘stratégie’. Il fallait qu’il lui fasse confiance… Tout comme elle avait réussi à gagner celle de la Main. On ne savait jamais… de toute façon elle en était sure : derrière ce beau sourire et ses airs charmeurs, cet homme pensait tout autre chose. Comme tout les politiciens… Seul les simples citoyens n’avaient pas encore compris que le monde n’était qu’hypocrisie, mensonges dissimulés derrière de belles paroles.

Elle ne releva pas le fait que le livre était une vieille édition tout simplement parce que la bibliothèque n’avait pas reçu de nouveaux livres depuis une éternité. Depuis que l’on lui avait retiré toutes ses subventions. Les livres ouvraient vers une nouvelle manière de penser, vers de nouvelles idées. S’était trop dangereux, pour entamer une nouvelle aire, avec un nouveau gouvernement, il fallait éradiquer ce danger.

Elle se tu. Elle souri. Elle fit un petit hochement de tête pour appuyer le ‘fort regrettable’. Que cherchait il à faire ? Pourquoi annoncer ce genre de chose alors qu’on était soi même à l’origine de certaines décisions ? Que cherchait il à lui faire dire ? Elle se tu. Il valait mieux ne rien ajouter… Fallait il le considérer comme un adversaire ou comme un ami ? Charlie n’avait jamais perdu contre qui conque… Mais sa célèbre assurance s’effritait devant ce chef d’état qui avait lui aussi fait ses preuves … Arriverait-il à la faire défaillir ? A la miner a tel point qu’elle ne pourrait se relever ? Non il ne fallait pas douter… Souri, ne doute pas…

-Mais vous êtes trempée! Je peux vous proposer quoi que ce soit?

Plic…ploc… Effectivement l’eau de ses cheveux dégouline le long de ses épaules. Comme si elle venait de s’en apercevoir elle chassa une goutte d’eau qui avait longé la courbe de sa joue pour aller se déposer sur le coin de ses lèvres étirées au maximum.

« Non merci… ça ira...»

Silence, valait il mieux se taire ou parler ? Il fallait continuer sur ces banalités… Essayer de découvrir ses véritables intentions. Elle effleura de nouveau la tranche d’un livre, soulevant un petit nuage de poussière.

« Effectivement il est dur d’obtenir ce que l’on cherche… Je suis navrée que vous n’ayez pu obtenir ce livre dans un meilleur état…Personnellement je cherchai moi aussi un ouvrage mais je doute que je puisse le trouver ici… »

Encore un sourire hypocrite. Même lors de ses jours de repos il fallait qu’elle se cache… Qu’elle cache son âme, qu’elle se protége… Mais cela valait le coup… Pour purifier ces terres, pour créer un nouveau gouvernement sans faille, sans faiblesses. Un gouvernement parfait…

Hveörungr.

Il en était capable lui…Avec les deux autres...


« Quel dommage… »
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MessageSujet: Re: Avec un livre   Avec un livre Icon_minitimeLun 15 Oct - 23:19

Ah! mais pourrais tu comprendre? Gloire et magnificience, à tes yeux, sont-elles plus que promesses et que mots vains que l'on rappelle? Sont-elle plus que des promesses, des vagues lueurs d'espoir? Rien que des mots en l'air! Et y crois-tu? Et qu'en fais-tu? Et le veux-tu? Moi, je le veux. Moi, je veux faire de cette patrie quelque chose de glorieux. Je veux laisser derrière moi un Etat plus grand que celui que j'ai trouvé. Je veux faire de cet Etat quelque chose qu'on chérira. Pour l'instant, il n'en est rien: juste une vague idée, une ébauche à finir. Veux-tu faire de cet Etat une perle rare, Charlie Waltz? Veux-tu rendre ton Etat beau? Veux-tu rendre ton Etat magnifique et glorieux? Ah, mais pourrais-tu comprendre? Gloire et magnificence, y vois-tu plus que des mots?

"Comme beaucoup de choses ici-bas qu'on ne trouve pas alors qu'on les désire, en effet."

Petit ton gêné, un air un peu déçu: je ne sais même plus si c'est jouer la comédie. Je ne sais pas si je mens, je ne sais plus si je mens, je ne fais que dire ce que je dois dire - pour l'Innomable, pour sa gloire et la magnificience de son oeuvre. Je n'ai plus que ce désir dans mon coeur, maintenant que j'ai tué tous les autres, mais tenant que plus rien, même pas elle, ne me retient.
Je n'ai plus rien à perdre! - j'ai tout à gagner. Je n'ai plus rien à craindre - et je ne crains plus rien.


*
* *


Je t'aurai! je t'aurai! Toi, je t'aurai, et je n'aurai toujours rien à perdre!

*
* *


"Cependant, je pensai tenter de remédier à cela."

Oh oui, je vais remédier à tout ça! Ce monde lamentable, ces gens mauvais, ce peuple malsain, cette vie pathétique: je vaix tout faire bouger, je vais secouer toute cette pourriture et je transformerai tout ça en quelque chose de sain. Je vais pour le moins tenter! Et même, je suis en train de le faire maintenant, et même, je m'efforce de le faire maintenant. Je déteste suffisament cette lente agonnie, je déteste suffisament cette corruption de Son oeuvre pour vouloir à tout prix y remédier. Je détete ce monde, mais j'ai foi en sa réussite. S'il est accompagné, il deviendra sublime. Il deviendra parfait, beau et glorieux. Je Lui rendrai hommage et je continuerai à faire prospérer ce monde, pour Lui. Mais seul, je ne peux pas le faire: il me fait des bras, des bras solides et puissants, des bras fort et sûrs. Seras-tu un de ceux qui m'aideront? Charlie, ma petite charlie Waltz, voudras-tu m'aider à construire un monde et à tout chambouler? Viendras-tu m'aider? Parce que si tu ne viens pas, j'irai te chercher, et je t'aurai, je t'aurai! Et même avec ça je n'aurais toujours rien à perdre, parce que tu n'es rien, rien à mes yeux qu'une aide utile. Utilisable, même. Viens, viens, aide-moi à construire un nouveau monde: c'est tout ce qu'il y a encore à faire dans ce chaos impossible.
De ce chaos je tirerai ma Gloire et ma Magnificience.


*
* *


De toi je me servirai pour faire tout ce dont j'ai envie!

*
* *


Et je parle, et je parle encore: je raconte ce que je veux, et je ne sais même plus si je mens. Du moment que ça va dans mon sens, je le ferai vrai, sinon, ce n'est pas la peine de le dire. Je n'ai rien à dire, rien à penser de plus que ce qu'il me faut - et s'il faut penser à tout, je penserai à tout, et s'il ne faut rien dire, je ne dirai rien. L'heure n'est plus à regarder ni à réfléchir: il faut désormais agir et prendre des risques. Et le premier risque que j'ai, c'est toi, ma petite Charlie Waltz. Tu es exactement celle que je cherche pour faire ce que je veux.

"Mais je ne peux faire ce que je veux comme je le souhaiterai; il me faudrait de l'aide, et des personnes du même avis que moi."

Vas-tu m'aider? Vas-tu être cet instrument que je cherche? Crois-tu avoir seulement le choix? Bien sûr, bien sûr que je vais me servir de toi! Tu n'as aucune chance d'en réchapper. J'ai décidé de te briser, de t'échouer et de t'égrare pour que tu sois parfaitement celle qui me faut. Je veux te faire descendre peu à peu. Et pour tout parachevr, il ne me manque qu'un instrument. Un seul, un que j'aimerais tant avoir, un qui me fuit éperduement... mais pas pour toujours. Je suis si sûr de réussir, maintenant: je sais que je peux le faire.
Je le ferai.


*
* *


Toi, toi tu es à moi!




[toujours une lenteur de réponse ^^" pour ce post, j'ai fait comme j'ai pu, mais pas d'inspi ni de temps u_u désolé.]
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