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 La planque

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Kurt Mortis
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MessageSujet: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 3:16

Tous personnage aussi peu banal que Kurt a besoin d'un endroit pour qu'il soit a l'abris, un endroit secret et caché, un endroit isolé pour pouvoir se caché, se reposé un tant soit peu a l'abris des regards et des ennemis innombrables...

Il existait un pareille endroit a Armansva, l'ancienne zone des bas fond, celle-ci était dorénavant désaffecté, plus personne ne passait par ici, selon la rumeur, se serait en raison du grand nombre d'explosion et d'agression qu'il y'avait eu ici, parait-il...mais Kurt lui s'en fichait comme de l'an 40, l'air était frais, et semblait grandement pollué...
Sur plus d'un kilomètre carré, il n'y avait plus âme qui vive, enfin pas officiellement, l'accès a cette zone était d'ailleurs interdite, mais Kurt, au fil de ses balades nocturnes, avait eu tous le temps de faire un trou dans la barrière qui entourait la zone...
Il connaissait le kilomètre par coeur, et avait établi son antre ici...

Le "ici", s'était une maison dans un état proche de la décombre, il y'avait un toit ça oui, l'électricité était donné par un générateur au sous sol qui devait être désactivé quand il pleuvait, les murs était pourris et il y'avait une sale odeur de pourris mêlé a l'odeur de cigarette et des différentes drogues que Kurt prenait fréquemment, Une maison a l'image de son squatteur, isolé, pourris jusqu'a la moelle, instable mais pourtant autonome vis a vis de la société...

Pourtant, la maison était vaste, énorme même...

Kurt défonça la porte d'un coup de pied, ayant les bras occupé par Haven qui ne semblait pas dans un bon état, la porte sortit de ses gong et tomba lourdement au sol, Mortis poussa une injure que l'on comprendra comme "chier", il gravit lentement les escalier qui était prêt a s'effondré et amena
La jeune femme dans une chambre, la meilleur de la maison, sa propre chambre, elle était décoré sobrement: une table en bois ancien, en face un lit ou plutôt un tas de matelas taché entassé sur le sol, il y'avait un luxe énorme, deux lampes dans cette chambre, une accroché au plafond jaunâtre a cause de la fumée de cigarette et une autre juste a coté des matelas, posé sur un tas de cd de musique...

Kurt déposa Haven qui ne devait pas être loin de tourné de l'oeil sur le matelas, elle était encore dans le lourd manteau de cuir qu'avait Kurt avant de prendre une inspiration...


"Bordel...et j'en fait quoi maintenant?..."


Il réfléchit un moment avant de fermé lentement les yeux...encore obligés de faire ça...
Kurt avait été de nombreuses fois blessé, les nombreuses cicatrices qu'il avait sur le corps en était la meilleur preuve et à chaque fois, il avait appelé un médecin, docteur Burd, un type qui s'y connaissait bien dans ce genre d'opération fait a la sauvette, c'était un pro dans cette activité...
Sauf qu'il ne demandait pas de l'argent mais de coucher avec Kurt a chaque fois en échange de ses services...
Si Burd avait été un beau jeune homme, Kurt l'aurait fait avec plaisir, mais le problème était qu'il était vieux, très vieux et que la première fois que le Docteur lui avait demandé de payé l'addition restera a jamais un souvenir traumatisant...

Bah...

Kurt sortit son téléphone et composa le numéro du toubib tous en caressant la joue d'Haven, elle était brûlante...


Le docteur était venu dans l'heure, il avait accepté la proposition de Mortis et avait extrait la balle sans difficulté, il avait raccommodé Kurt dans des états bien pires que cela...
Deux heures après l'arrivé du doc, Kurt et le toubib s'enfermèrent dans une autre chambre...


"Elle devra se réveillée demain ou après demain, sinon, tu peut la balancée au ordures, allez..."

Burd leva la main vers le visage de Mortis, le toubib était a nouveau habillé, Mortis non...
Le gigolo saisit la main du médecin et fit une grimace...


"...tire toi vite fait...et parle de cet endroit a personne sinon..."


"Ho t'inquiète gamin, ça me servirait a rien, ton beau petit c*l vaut bien plus cher que tous le reste"

L'air content de lui, Burd descendit les escaliers avant de partir...
Pendant ce temps, Kurt fixait Valentine étrangement...



Deux jours après, Mortis avait réparé la porte, elle était plus solide maintenant, et pendant que Haven continuait de dormir d'un sommeil bien plus calme, Mortis avait mit sur elle pour caché sa nudité son manteau de cuir noire, ses vêtements était bon pour la poubelle et il n'avait pas hésité a les brûlé, a coté des matelas entassé où dormait Haven, il y'avait une tenue propre, pas très digne d'une milliardaire, plus digne d'une prostituée a vrais dire, mais c'était tous ce qu'avait trouvé Mortis...

Alors qu'elle s'apprêtait a se réveillée, Kurt lui était au rez-de-chaussée, faisant son sport habituel, vêtu d'un simple pantalon militaire...

Quand elle se réveilla, Haven avait pu entendre un chant interprété ou plutôt une tirade musicale par notre dandy...le voici:


"...J'aimerait te prendre par la main...
Et t'entraîné vers les étoiles...

Les yeux dans les yeux...
Brillant de milles feux

Car la lumière d'un amour éternel...
Est vraiment la plus belle..."


Douceur étrange de la part d'un gigolo, mais il avait l'habitude d'être seul ici...ce qui le poussait son imagination...
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Haven Valentine
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 4:18

Wesley… Myke… Set… Steve… La blondasse… Wesley… Ses yeux… Son regard… Le sang qui coulait de sa blessure… Son arme tombant au sol, comme un signe d’abandon… Son pas vers lui… La porte s’ouvrant à la volée… La douleur de la balle qui s’enfonce dans sa chair… Le regard du flic mort sous son propre coup de feu… les cris… la course… la fuite… un homme… plaquage contre le mur… douleur… douleur… le froid… un cri… puis… un visage…

Kurt !

Ouverture violente des paupières et immense inspiration. Aie ! Je retombe sur le matelas comme une poupée de chiffon… sans force…
Paupières qui se referment… Douleur à nouveau… Où suis-je ? En vie… Moi qui pensais mourir dans cette ruelle, sous les coups et le viol de ces deux salauds … Bah non…, je suis là et bien en vie. Ma foi… C’est pas plus mal, dans un sens.

Je tente de calmer ma respiration précipitée et j’ouvre plus lentement les yeux. Le soleil, pâle imitation de ce qu’il apparaît réellement être derrière la pollution qui enveloppe notre chère planète nommée Terre, traverse sans mal quelques rideaux pourris tirés en travers des fenêtres à demi condamnées. Les murs s’effritent, rongé jusqu’à la moelle par l’humidité et la vermine. Et une odeur âcre et désagréable flotte dans l’air…

Je suis allongée sur le dos, sur une espèce de matelas à l’odeur bizarre lui aussi, mais chaud et confortable. Je dors depuis combien de temps ?…
Ce qui me sert de couverture ? Un manteau… Un manteau qui me semble familier… Mais j’en ai vu tellement de manteaux… Que je serais bien incapable de dire à qui il appartient. Je me sens nue sous ce manteau… Finalement, les deux enfoirés ne seraient pas morts et m’auraient emmené ici pour profiter de moi encore un peu ?…

Non… C’est le manteau de Kurt… C’était bien son visage, la dernière image dont je me souviens… Et j’ai un frisson d’effroi à chercher à me rappeler des détails. Un noir intense… J’étais sur le point de tomber dans les pommes… J’ai dû avoir rêvé…

Lentement, je me redresse, frissonnant, de froid cette fois. J’ai mal partout, comme si mes muscles engourdis avaient passé trop de temps ensommeillés pour vouloir me répondre tout de suite comme je le désirais. Et mon épaule droite me faisait encore un mal de chien… Si j’arrivais à bouger le bras, cela restait au prix d’une grimace de douleur. La balle avait tapé sous la clavicule, en plein dans le muscle. Pas d’organe vital, non, mais la perte de sang aurait pu me coûter la vie… D’ailleurs… Qui m’avait soignée ?…

Je me lève, lentement, précautionneusement. Aucune envie de rester dans ce lit plus longtemps. Et j’avise les vêtements posés au pied du lit. Pas les miens… Mais vu leur état, je me doute un peu de leur destin… Repose en paix, pauvre pull. Il est mort jeune…

Je me sens bien trop lasse pour perdre de l’énergie à m’habiller… Surtout avec un seul bras. Alors, j’enfile le manteau noir et le referme autour de moi, comme un peignoir, avec toute fois beaucoup plus de respect pour le vêtement que je n’en aurais eu avec un peignoir… Puis je descends.

L’escalier, c’est une autre paire de manche, mais pas insurmontable. Je marche un peu comme un robot, c’est assez comique en soi, si on aime se ridiculiser. Et au final, je finis par m’arrêter au milieu des marches. Pas de fatigue, mais de surprise, face à la voix que mes oreilles viennent de percevoir…

"...J'aimerait te prendre par la main...
Et t'entraîné vers les étoiles...

Les yeux dans les yeux...
Brillant de milles feux

Car la lumière d'un amour éternel...
Est vraiment la plus belle..."


C’est bien la voix de Kurt… Du moins il me semble… Mais… J’ignorais que le chant faisait partie de ses attributions !… Je finis par descendre les marches, un peu plus rapidement, pressée de confirmer mes soupçons…

Maison franchement grande, tout de même… Il me faut traverser un couloir, avant de trouver la pièce dans laquelle il se cache… Torse nu, le bougre, en train de faire sa gym, chantant comme un pinson,… Et moi ? C’est une Haven en piteux état qui se retrouve à observer son informateur avec des yeux ronds et fatigués. Pensais pas que bouger demandait tant d’énergie… Mon dos trouve l’appui du mur le plus bel enchantement qu’il soit au monde, et je respire, comme si j’avais oublié depuis la chambre que l’air était nécessaire à la vie.

Je le fixe alors, je l’observe. Et je ne trouve rien à dire… Je pourrais lâcher un « Merci » mais cela me paraît tellement saugrenu dans cette situation qu’il reste coincé dans ma gorge. Je lui dois la vie… et techniquement, cela me met en très mauvaise posture, lorsque l’on connaît les tenants et aboutissants de notre « relation », entre le gigolo et moi…

« … Bonjour… » Finis-je par lâcher, à défaut d’autre chose…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 4:54

Un bonjour bien mal placé d'ailleurs, car alors que notre Kurt réfléchissait, le voila presque sursauté...
Tellement pris dans ses pensées qu'il en avait oublié que la dame était en haut...

Ha cher Haven...toujours aussi peu pudique hein?...
Le corps svelte, huilé par la transpiration, tatoué à de nombreux endroits du gigolo se tourne lentement vers Valentine et la fixe pendant un instant avant de continuer ses abdos, rassuré...


"...Bonjour...bien dormi?"

Dit-il presque ironiquement, comme lorsqu'on dit bonne nuit à un type que l'on aime pas vraiment...étrange, en général Kurt se fout bien de la politesse...
Puis, tout fatigué qu'il est après avoir passé toute la matinée a entretenir ce corps qui fait bavé beaucoup de gens, Mortis se lève, les yeux dans le vague avant de tourné la tête lentement vers Haven...

Fait gaffe Mortis, tu as tendance à te ramollir quand elle est dans les parages...
Fier? Kurt? Et comment, comme beaucoup d'homme d'ailleurs, Kurt n'aime pas vraiment faire éloge de ce qu'il ressent...et pourquoi? Oui! Vous avez tapé le gros lot! Pasque monsieur ne ressent pas grand chose...
Cynique? Et alors?...


"...Café?..."

Et bah il avait l'air fin tous les deux tient, les deux se forçait a être distants...

Mortis fit un sourire blême avant de se rapprocher d'Haven...
Et de la dépassé sans s'intéressé plus a elle avant de s'arrêté deux pas derrière elle


"...Je peut savoir ce que tu foutait dans cette ruelle...tu sait ce qu'il t'aurait fait?..."

Kurt les connaissait assez bien pour savoir que Haven aurait passé les dix prochains jours a comprendre ce que valait une prostituée qui était capturée par des voyous...enfermé dans une cave, elle aurait été violé par combien?...dix, vingt, cents hommes peut être?...

Bam, en gros et dans le langage Mortisien, ça voulait dire "Tu sait que tu m'as inquiété? J'ai eu vachement peur tu sait?"...
Mais ça, un gigolo n'avait pas le droit de le dire à la grande Haven Valentine...

Il continua son chemin jusqu'a une cafetière posé dans un coin de la salle de sport improvisé, plusieurs tasses était empilé, c'était peut être les seul truc propre dans le coin...
Et voila, ça recommençait, a chaque fois qu'Haven était dans le coin, Kurt ne savait plus quoi faire, lui qui avait un don pour manipulé, il se foutait bien qu'une femme de plus ou de moins se fasse violé dans une ruelle sombre...
Oui...mais pas elle...
Un brin de tendresse de la part de Kurt?...Jamais de la vie!
...Tous du moins, pas en apparence...

Mortis remplit deux tasses d'un café presque tiède et revint sur ses pas avant d'en tendre une a la dame


"...Boie..."

Autoritaire le petiot...
Après ceci, Mortis revint dans la salle et tira une chaise avant de s'installé dessus, fixant Haven avec un regard se voulant sans grande émotion...

Il écarta les jambes et posa sur sa cuisse droite sa tasse avant de passé sa main derrière lui et de saisir une serviette, la passant sur son corps pour l'essuyé de toute la sueur, question d'hygiène, ici la douche était froide alors autant évité de devoir passé trop de temps dessous…


"...Tu me raconte ou alors on parle pas de la journée?..."

Finit-il par dire avec un sourire amusé...
Amusé par lui même...

Mortis tira une chaise du pied et la plaça a un mètre devant lui avec un regard qui voulait dire "installe toi"
Sauf que ce genre de mot, Kurt ne les disait pas souvent, et encore moins en présence d'Haven…
Mortis sortit aussi de sous un tas d'altère une bouteille de whisky, la fameuse bouteille qu'il avait pris a Calypso cette fameuse nuit ou Kurt avait trouvé une mère…
Il en versa un peu dans son café et soupira lentement en fixant les tatouages et les cicatrices sur son propre corps…
Un vrai enfant perdu…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 13:32

C’était une scène assez spéciale, quand on repense aux différents moments qui marquèrent à la fois ma vie et celle de Kurt.

Nous ne nous étions autrefois rencontré qu’au Shadow’s Hotel, siège et quartier général de l’Apocaliptic Blow et alors, j’étais en pleine forme. Ici, je sentais non seulement que je me trouvais sur son territoire mais également seule, et aussi fragile qu’un fétu de paille. Et cela avait quelque chose… d’effrayant en soi…

Je surpris Kurt, ce qui m’étonna à peine moi-même. L’homme occupé à entretenir ses abdos s’arrête un moment et se tourne lentement vers moi. Nos regards se croisent l’espace d’un instant, et je ne sais même pas moi-même quelle émotion dévoilent mes yeux clairs. Et je m’en fous. En fait. Puis il reprends ses exercices, comme si je n’avais pas la moindre importance.

Et ce n’est pas moi qui vais l’en blâmer…
Je reste appuyée contre le mur, sans dire un mot de plus, l’esprit hagard et le regard fixe sur lui, ses tatouages, sa tenue, … tout ça… Sans répondre à sa question stupide. « Bien dormi ? » … Comme un bébé malade…

Puis il se lève, ayant apparemment fini de s’épuiser, et me regarde à nouveau, comme sans me voir. « Café ? » Me demande-t-il. J’aurais haussé les épaules si j’avais pu, mais à défaut de pouvoir le faire, j’hoche simplement la tête, sans grande conviction tandis qu’il s’approche, et me dépasse comme si je n’existais pas, ou presque…

"...Je peut savoir ce que tu foutait dans cette ruelle...tu sait ce qu'il t'aurait fait?..."

Je sursaute presque à la question, tournant mon regard vers lui, qui s’est arrêté derrière moi, à deux pas…

« Savoir ce qu’il m’aurait fait ?… J’en avais une petite idée oui… » Que je murmure, toujours, mon regard se mettant à briller des larmes qui n’auraient pas dû être là. Je détourne mes yeux et contient l’eau salée. J’avais pensé tout haut, mais Kurt a continué son chemin sans plus de commentaire.

Ce mec était véritablement une énigme… Plus j’essayais de comprendre, moins je comprenais. Pourquoi il m’avait sauvée ? Aux dernières nouvelles, j’avais plutôt l’impression que je l’énervais, voir qu’il me détestait… Et pourtant, je me retrouvais ici, soignée, en voie de guérison, vêtue … ou presque, et je me sentais, d’une certaine façon, en sécurité.

Il me tendit alors une tasse de café tiède. Je me rappelle alors que je n’aime pas le café… Mais je la prends quand même, de la main gauche, surtout lorsqu’il me lance de ce ton autoritaire l’ordre de boire.
Le pire, c’est que j’obéis. J’avale une gorgée de ce breuvage amer. Et je le suis du regard.

Kurt n’est pas seulement beau… La totalité de ses gestes semblent faits pour séduire. J’avale le café, qui semble avoir un peu de mal à s’engouffrer dans mon estomac qui n’a rien avalé depuis un moment…

"...Tu me raconte ou alors on parle pas de la journée?..."

Il sourit et me désigna une chaise. Trop proche de lui, me dit mon cerveau, comme si je devais m’approcher d’un animal dangereux… Ou bien que j’étais encore trop apeurée pour faire confiance à quelqu’un. Je m’approche tout de même, prenant le temps de me décoller du mur sans me faire mal.

Alors je m’installe, ne le quittant pas des yeux. Kurt Mortis… Qu’est-tu vraiment ? Nouvelle gorgée de café. Et je me détache de lui pour observer un instant la pièce, réfléchissant à ce que j’allais lui dire. La vérité ? Sans nul doute. Mais à partir d’où ?

Je le fixe à nouveau… et soupire légèrement.

« On nous a balancé… Une connerie monumentale… Ils avaient bu, ils étaient soûls déjà quand j’ai débarqué hier soir. Puis les flics ont débarqué à leur tour… Ils ont tués ceux qui résistaient, et moi et un autre nous sommes enfuis par derrière. Mais ils nous attendaient par là aussi… »

Wesley… Je me blottis un peu plus dans le manteau de Kurt. Puis je continue, sentant le regard du gigolo fixé sur moi.

« Ils ont tué Myke, et je me suis pris une balle avant de réussir à me sauver, en tirant dans le tas. J’ai couru, aussi loin que je pouvais de cet enfer… Avant de me rendre compte que j’étais complètement perdue… et je suis tombée sur ceux que tu as tué… »

Je relève lentement les yeux sur Kurt et soutient l’échange alors. Qu'est-ce que j'attends, au fait ? Rien... Même pas de la compassion...

« Merci. »

Nouvelle gorgée de café, regard qui s’égare vers le sol, juste un instant.

« J’ai dormi combien de temps ?… »
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Kurt Mortis
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 18:16

Trahi?...
Ca n'étonnait pas vraiment Kurt, après tout il faisait ça en permanence lui même et il pouvait très bien comprendre, les flics n'y allaient pas de mains mortes quand il s'agissait d'avoir des informations...
Une douleur au cote se faisait encore sentir encore Mortis rien qu'a cette pensée...

Elle prend le café, elle semble avoir peur, cela fit sourire le dandy, mais pas un sourire réconfortant loin de la...
Mortis baisse la tête vers son café a l'alcool et réfléchit un long moment, le silence s'installe...m'ouais...
Merci?...


"...Bah...le plus important c'est qu'ils ont pas le temps de te touché...Mais fait moi le grand bonheur de me prévenir la prochaine fois que tu te balade seule dans le coin, j'aimerait pas apprendre que des voyous ont trouvé une jolie femme..."

Prévenant le Mortis...
Il sort de son pantalon un paquet de cigarette et lève les yeux vers Haven, il s'en allume une, tire quelque taffe avant de se redresser et de tendre lentement le bras vers les lèvres de Valentine pour y insérer la clope


"...Fume va..."

Il fit un sourire et passe dans le dos de Haven avant de se penché de façon a ce que sa bouche arrive tous près de l'oreille de la jeune femme, il soupire un moment alors que son coude se pose sur l'épaule non blessé d'Haven...

"...Je vais trouvé un truc a mangé..."

Ces mots sonnait comme "jvais retrouvé le type qui t'a balancé, toi tu bouge pas..."
Mais la, Kurt se ferait trop rassurant...
Et malheureusement, il s'était bâtit une véritable forteresse autours de son coeur, la franchir serait impossible...

Mortis se redressa et passa sa main sur la tête d'Haven dans un geste digne d'un père qui rassure son gosse...
Moqueur? Oui je sais...


"Tu aime le chinois réchauffé j'espère?...Nan pasque ici on mange pas du...c'était quoi déjà le truc que tu m'avait fait mangé quand j'était venu chez toi?"

Dit Mortis sur un ton moqueur
Elle semblait avoir peur de lui, décidément...Mortis se sentait parfois bien seul...
Fleur intouchable va...
Kurt s'éloigna pendant quelque minute, passant dans le long couloir, Haven l'avait entendu s'éloigné, puis lorsqu'il revint, il avait une barquette de riz cantonais dans son bras et une clope au bec bien sur

Lui qui n'avait aucune manière, le voila a bichonné sa patronne mieux que personne durant sa vie...
Il posa la barquette sur les genoux d'Haven en lui faisant un clin d'oeil avec un sourire forcé avant de reprendre sa tasse et de la siroter en silence...


"Tu as dormie pendant deux jours, t'inquiète pas, je connaît le type qui t'a raccomodé...c'est pas un enfant de coeur mais il est doué...tu sera bientot dans un bon état...Il s'est souvent occupé de moi"


Si on y réfléchissait un peu, avoir quoi Kurt avait pu payé?
A Armansva, rien n'était gratuit et la vie d'un type coûtait moins cher qu'une heure au chaud ou qu'un bout de pain…

Bordel, elle se sentait obligé d'apparaître devant lui pas vraiment habillée?...
Au fil des ans, Kurt en avait marre de la nudité...il avait l'impression de voir plus souvent des gens nus que des types habillés...

Comment la rassuré?...Voyons voir...
Un Kurt qui tentait d'occupé une femme?...
Faut dire que dans cette tenue, le pauvre gigolo était plus habitué à ne pas avoir a parlé...

Changeons de discussion...


"...Haven?..."


Kurt ne tenait pas en place, signe de nervosité chez lui...
Il se dirigea vers la fenêtre et fixa l'environnement extérieur...il était gris, sale, poussiéreux, pourris jusqu'a la moelle, un vrais bout d'enfer descendus sur terre...
En même temps, le paradis sur terre n'existait pas...donc autant qu'il y'ait un enfer non?...


"J'ai pas mal de cicatrices...mais au niveau de la taille, tu me bat..."


Dit-il en pensant à l'énorme marque qu'elle avait au niveau du nombril...


"...Faut dire aussi que..."

Il se tut et soupira en souriant de dépit, non Kurt, ne dit rien...
On se la ferme et on laisse la ptite dame causée, ça vaudra mieux, il n'avait aucune envie de s'étendre sur des sujets douloureux…
Et puis elle lui en devait une, lui non…
Voici une autre facette de Mortis, un personnage sordide et solitaire, bien loin de l'homme futé et instable du dehors…
Un Kurt pour chaque environnement…


Kurt dérangeait peut être la jeune femme, il prenait des manieres dont elle n'était pas habitué, il s'aprochait beaucoup et tous le reste...
Mais en même temps, combien de type l'aurait déja allongée par terre dans cette tenue?
Non, a ce moment préçis, Mortis était bien au dessus de tout ca...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 19:36

Cette situation me choque de plus en plus… Presque plus de recevoir une balle dans l’épaule… Kurt Mortis, l’homme insaisissable, le gigolo le plus coursé d’Armansva, face à moi, presque… rassurant ? Prévenant ? … Gentil ???… Naaan, je suis en train de me faire des films. Secoue la tête gentiment, Haven, et vide toi l’esprit. Laisse faire… Bois un peu de café… Non, je ne peux plus en avaler. Je suis bien réveillée. Je pose la tasse, à moitié vide.

Il a l’air de ne rien avoir à foutre de mes remerciements. Tant pis. Ca m’apprendra…

« J’essayerai d’y penser,… »

… La prochaine fois que je me baladerai toute seule dans les bas-fonds, et que j’aurais envie de te voir égorger deux autres mecs… Je le fixe, comme ne sachant plus trop quoi penser de lui. En même temps, c’est pas faux vu que je ne sais absolument plus quoi penser de lui.

Je ressers un peu le manteau autour de moi tandis qu’il s’allume une cigarette. Soupir… Dans quelle galère je suis, hein ? La police doit être à ma recherche à l’heure qu’il est… Je n’imagine pas ce que va devenir Messia lorsque ma disparition deviendra officielle. Pas d’héritier, pas de testament… L’entreprise était déjà en mauvaise posture… Dans deux mois, elle n’existera sans doute plus… Quant à l’Halucian ? Ah ! Je pourrais toujours en préparer pour moi, ou Kurt, si ça lui chante, mais je n’ai plus le cœur à tenter l’impossible. Remonter tout un commerce pareil alors que votre photo est placardée dans tous les commissariats, c’est suicidaire.

J’allais être obligée de faire profil bas, de me cacher, de … disparaître. Et d’oublier totalement Wesley Martigan. Pour son propre bien… et pour le mien aussi…

« Fume, va. »

Il me sort de mes pensées et me fait en même temps sursauter en me calant la clope entre les lèvres. Doigts de la main gauche qui la saisissent légèrement, tandis que j’acquiesce de nouveau d’un signe de tête et j’en tire quelques bouffées, la nicotine envahissant mes poumons me calmant alors avec une efficacité étonnante… Tandis que mes lèvres découvrent un soupçon du goût de celles de Kurt sur le bord. Soupçon de Whisky et de café…

Je ferme les yeux un instant. Un instant de trop… je sens soudain son souffle contre mon oreille. Pourtant… une impression de déjà vu… Je reste immobile, les yeux mi-clos. Son coude prend appui sur mon épaule et je tourne légèrement la tête, ses lèvres entrent alors dans mon champ de vision, pour prononcer une phrase tellement anodine avec un ton tellement peu anodin… Non, je confirme, Kurt Mortis essaye bien d’être rassurant…

C’est moi, ou ça ne colle pas du tout avec mes précédentes visions de lui ? …

De plus, … Je ne voyais même pas comment me rassurer moi-même… Comment redevenir la femme impitoyable et froide que je suis d’habitude, comment retrouver mon aplomb… vu qu’on vient de détruire toutes les bases sur lesquelles mon existence s’était bâtie…

Puis sa main dans mes cheveux me rappelle que je n’ai pas pris de douche depuis deux jours, depuis le soir où j’étais couverte de sang et traînante dans les rues les plus infectes de Gallisco… Je suis vraiment très loin de ce que j’étais il y a à peine trois petits jours… Comme quoi, une existence peut changer en très peu de temps…

"Tu aime le chinois réchauffé j'espère?...Nan pasque ici on mange pas du...c'était quoi déjà le truc que tu m'avait fait mangé quand j'était venu chez toi?"

« Du saumon. »

Je relève la tête complètement et croise alors son regard, un brin moqueur. Puis il partit. Et je fumais alors tranquillement en l’attendant. Silence…

Quelques minutes plus tard, il est déjà de retour… Bizarrement, ça m’a parut plus long. Dans un sens, sa simple présence me rassure en même temps qu’elle m’inquiète. Cet homme est capable de tout… Même de me faire à manger… ( O_o… )

"Tu as dormie pendant deux jours, t'inquiète pas, je connaît le type qui t'a raccommodé...c'est pas un enfant de cœur mais il est doué...tu sera bientôt dans un bon état...Il s'est souvent occupé de moi"

Je jette alors un coup d’œil sur ses cicatrices et ses tatouages, à nouveau. Ouais, je vois… J’avale deux bouchées, pas plus, de ce riz réchauffé sans goût. Pour le côté cuisine, finalement, on repassera…
Puis je regarde mon épaule… Sous le manteau, elle porte différentes couleurs : rose, rouge, violet… J’aurais encore une cicatrice… Deux… Symbolisant les deux fois où j’avais failli, dans mon existence, ne pas revenir de la mort…

"...Haven?..."

« Hm ?… » Je relevais à nouveau la tête, mais il n’était plus face à moi, mais devant la fenêtre à observer le paysage. Décidément, il ne tenait pas en place ! Qu’avait-il, à la fin ?…

"J'ai pas mal de cicatrices...mais au niveau de la taille, tu me bat... Faut dire aussi que…"

Ah… On y était. Quoi que, cette fois, il n’avait même pas couché avec elle avant de lui poser la question. La plupart des gens étaient passé dans son lit avant. Enfin, elle ignorait si en deux jours, le jeune homme n’en avait pas profité,… mais bizarrement, son intuition lui disait que non…

Elle réfléchit un instant. Jamais elle n’avait raconté la même chose, jamais elle n’avait fait qu’effleurer la réalité… Les journaux parlaient, à l’époque, d’une agression…

« Si tu veux conserver ton titre du plus couturé de nous deux, prends un couteau de cuisine, fous-toi enceinte et essaye de tuer ton gosse par toi-même pour conserver la réputation dorée de ton père… »

Je le fixe, m’attendant à tout moment à découvrir sa réaction face à ça, mais finalement je soupire avant, continuant.

« Ce qui, au final, ne sert à rien. J’ai passé un mois à l’hosto. J’étais jeune, et très stupide. Surtout suicidaire. Et tout cela n’est même pas une excuse. Les journaux ont publié « une agression ». Personne n’a jamais su la réelle version des faits sauf… »

Mon père, Wesley Martigan et toi, maintenant, Kurt…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 21:23

Sauf...

"...ceux qui ont réussit a t'acculé dans tes derniers retranchements hein?..."

Kurt fixait toujours pensivement l'extérieur, sans aucune réaction face au discours que venait de lui Haven...
Il en avait vu des prostituées dans le même cas de figure...
C'était le bon moment non?...
Mortis commençait à prendre du poil de la bête, face a une Haven grandement diminuée, il était a nouveau le maître...
Pauvre Haven, elle était maintenant aussi fichée qu'un gigolo qui avait fait froti-frota avec une photocopieuse du commissariat du coin...
Mortis gloussa un moment a cette idée avant de partir directement dans un fou rire incontrôlé…
Les nerfs les plus solide avait parfois besoin d'être détendu…


"...Tu sait que tu est dans la merde jusqu'au cou?..."

Dit-il en se retournant, un étrange sourire au lèvre...
Mortis avait une idée et ça devait pas être glorieux encore...


"...Haven, Tu sait, ça me fait rire, tu est une très belle femme et très intelligente et tu t'es fait avoir comme une gamine, j'ai l'impression que tu a voulu jouer dans une cour que tu ne connaissait pas...vouloir faire joujou avec les mafieux d'Armanswa, c'est complètement con...c'est vrais, tu a voulu trop et trop vite...toi ton truc, c'est les paillettes, les journalistes, les caméra, tu n'est pas de l'Armanswa et tu a voulu jouer avec des types qui avait grandit dedans, tu sait, c'est vraiment pas malin, c'est pas le tout d'avoir de l'argent ici bas, il faut aussi savoir baissé la tête...c'est pas comme les beau quartiers où on peut faire classe, faire tranquille sa petite mijaurée et où on peut jouer la carte de l'égocentrisme et la fausse modestie...ici, y'a que deux règle, être intelligent et savoir fermé sa gueule quand il faut...et toi tu est arrivé avec tes revenus qui se compte en milliard, tous le monde qui ne cause plus que de ton Halucian...forcement ça a fait plein de jaloux...comment j'ai fait pour te reconnaître tous de suite a ton avis hum?...
Ici, c'est la chienlit de la société, y'a aucune loi sauf celle dicté par les mafieux et les gros bonnet du coin, vouloir t'invitée a leur table, c'était un beau rêve...mais voila, y'en a un qui t'a balancé quand il a vu qu'un parrain proposait en échange d'information plusieurs centaines de milliers de dollars...et la, même ton beau sourire et ton corps de déesse valait pas plus cher..."


Pourquoi disait-il cela?...Par sadisme? Peut être...mais il avait raison...

"...Mais voila, le problème, c'est que tu as survécu, tu t'en est tirée et ça personne aurait pu l'imaginé, les flics t'on pas trouvé et ça veut dire que maintenant tu vas être recherché par les policiers, par les chasseurs de primes et par les mafieux, ça veut dire cents pour cents de la population locale quoi...
Donc, tu met ton jolie petit minois dehors, tu est morte, ça c'est un fait, que tu le veuille ou non, ton seul allié maintenant...c'est moi...
Maintenant, on va jouer a un jeux, tu veut?..."


Mortis commençait a se rapproché lentement...

"...Mon plan, c'est d'attendre un mois, patienté tranquillement que tous les junkie que tu as fait avec l'Halucian être en manque...tu verras, pour survivre ici, il faut soit allez au bordel tous les soirs, soit prendre de l'Halucian...
On va donc attendre un moment, tu va les laissé voir comment ils se passe de ta pilule rouge, dans une semaine, il n'y aura plus aucun Halucian a vendre, ce qui veut dire que tous le monde va devoir se passé de paradis pendant trois bonne semaine...C'est ça le principe de la drogue ...Et la, tu recommence a en faire, pas beaucoup au début et beaucoup moins fort que les originaux, il se vendront plus cher que de l'or et la Haven, tu baise tous le monde, les flics comme les mafieux et tu sait pourquoi? Pasque tu as été plus intelligente qu'eux...Et ils pourront plus rien faire contre toi la...je m'occuperait de les vendre, tu sera le fond, je serait la forme..."


Mortis saisit la cigarette entre les lèvres d'Haven, elle était presque finit avant de la jeter dans un coin de la pièce, il avait un grand sourire rassurant...
Finalement, il revint enfin à sa place originale, devant Valentine, il s'assit en face d'elle et la fixa tout en continuant de fumer sa propre clope...


"...Mais en attendant, tu va me faire le plaisir de levé les yeux, de me faire un grand sourire pour me remercier de t'avoir sauvé les miches, ça me rendra beaucoup plus joyeux qu'un merci fantomatique tu verras, tu vas te sortir les doigts du cul et te remettre sur pied...Je comprendrais jamais ces gens qui ne sont pas content d'avoir survécu, ils se sentent obligés d'avoir des sentiments...Ces gens la me font gerbé...Tu fait partit de ces gens la Haven?..."

Dit-il en ayant un grand sourire d'enfant...
La vie semblait toujours plus simple avec un ami comme Mortis...
Naïveté? Non...
Juste que la vie est bien plus simple quand on ne fait pas dans les sentiments et quand on aucune maniere...

Kurt était véritablement un personnage particulier, unique en son genre, il était parfois terrifiant, parfois rassurant, et étrangement, cette diversité ne semblait pas le choqué...
Instable, ça devait être le mot...


"…Alors tu te lâche, tu respire, tu profite de mon petit bout d'enfer paumé, on a un kilomètre pour nous tous seuls alors tu pense bien que personne viendra t'emmerdé ici…Et tu va prendre une douche, j'ai pas osé te lavé après l'opération, je me suis dit que ça allait te faire hurlé alors…"

Tain…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeSam 5 Jan - 22:52

"...ceux qui ont réussit a t'acculé dans tes derniers retranchements hein?..."

C’était si bien dit que je ne rajoutais rien… J’observais les courbes de ses épaules alors qu’il me tournait le dos. Terriblement bien fait… Mais Kurt Mortis n’était pas que le physique… Et cela… J’allais très bientôt le comprendre…

Le rire qui venait de le secouer, dans une crise sensée détendre ses propres nerfs, me glaça alors le sang… Et j’eus alors le très mauvais pressentiment que je venais de lui donner la dernière clé pour la victoire… Il venait de gagner au jeu que nous nous étions tacitement lancé, ce soir là de notre première rencontre dans le Grand Salon du Shadow’s Hotel…

"...Tu sait que tu est dans la merde jusqu'au cou?..."

C’était comme cela que ça avait commencé. Et il s’était retourné. Mon regard se figea alors dans le sien, et pendant les quelques minutes où il ne cessa de parler, je ne pus le quitter des yeux. J’étais figée, tandis qu’il sembla prendre un malin plaisir à aligner une série de mots plus blessants les uns que les autres…

Je ne ressentis même pas la colère qui aurait dû suivre à ces paroles. Car il disait vrai, totalement vrai… J’avais peut-être du mal à l’accepter, mais c’était ainsi, c’était la vérité : Kurt Mortis venait de me casser, totalement, et en beauté, comme on jette avec violence une petite poupée de verre et qu’on en écrase les morceaux restant ensuite. Il me livrait mes erreurs, toutes fraîches et présentées sans aucun enrobage…

Et je devrais faire avec tout ça. Pas le choix. Je payais mes erreurs, et la seule chose que je pouvais faire…

C’était accepter que Kurt Mortis soit mon seul allié…
Accepter que j’étais morte, sans lui…
Accepter que je devrais compter sur lui, lui faire confiance… Pas trop quand même…

Ne plus avoir peur en le voyant approcher comme il le faisait maintenant, avec ce regard de vainqueur légèrement sadique et fier. Ecouter son plan… Putain de bordel de … ! Mais ce mec… Qui c’était ? Qu’on me donne le nom de son géniteur ! Il est tout proche et je fixe son épaule, les yeux ronds. Aucun mot ne sort de ma bouche, et s’il n’avait pas pris la cigarette, elle serait tombée toute seule.

Je fixe encore un instant le vide avant de me tourner vers lui, lentement, buvant ses paroles comme si je n’avais jamais entendu le son d’une voix auparavant.

"...Mais en attendant, tu va me faire le plaisir de levé les yeux, de me faire un grand sourire pour me remercier de t'avoir sauvé les miches, ça me rendra beaucoup plus joyeux qu'un merci fantomatique tu verras, tu vas te sortir les doigts du cul et te remettre sur pied...Je comprendrais jamais ces gens qui ne sont pas content d'avoir survécu, ils se sentent obligés d'avoir des sentiments...Ces gens la me font gerbé...Tu fait partit de ces gens la Haven?..."

… J’éclatais de rire à mon tour, sans pouvoir me contenir plus longtemps. Les yeux clos, pliée en deux sur ma chaise, je toussais ensuite, plaquant une main sur mon épaule douloureuse, mais souriant , riant toujours. Ah ! Ahahaha ! Ca fait mal, putain !

"…Alors tu te lâche, tu respire, tu profite de mon petit bout d'enfer paumé, on a un kilomètre pour nous tous seuls alors tu pense bien que personne viendra t'emmerdé ici…Et tu va prendre une douche, j'ai pas osé te lavé après l'opération, je me suis dit que ça allait te faire hurlé alors…"

Je ris encore un peu, essuyant d’un revers de la main les larmes de douleur qui se glissent sur mes joues. Kurt Mortis ! L’homme que je ne comprendrais jamais, réellement jamais, et que je me foutais désormais de comprendre, parce que je venais de me rendre compte que je le préférais nettement comme ça : incompréhensible, imprévisible, complètement… lui… unique…

« Kurt… » J’essayais de me reprendre, calant à nouveau mon dos dans cette foutue chaise inconfortable. Ah ! Bon, fini de rire, j’ai dit… « Dit moi que t’as récup’ mon portable et les petites pilules qui étaient dans la poche de mon jeans avant de t’en débarrasser ! Je me ferais un plaisir de les détruire tous les deux moi-même si c’est le cas… Tu sais quoi ? Je crois que je t’adore. Mais si t’aimes pas les gens qui ont des sentiments, je ne te le montrerai pas. »

La douleur se calme… Je ferme les yeux, les paupières rouges de fatigues, et je penches la tête en arrière, comme si cela pouvait m’aider à respirer. Puis je fixe le plafond quelques secondes.

« Elle est où, ta douche, Kurt ? »
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 0:27

Sacré Mortis....
Remarquez, avec Haven qui était maintenant pris entre un fou rire et une crise de douleur, il y'avait de quoi se demandé si l'un comme l'autre n'était pas bon pour l'hôpital psychiatrique...
Mais bon, ça fallait pas le dire...

Quand elle finit par relevée la tête pour se laissé allez a un éclat de rire Mortis prit le temps de soupiré...ça faisait du bien pas vrais?...


"...Non rassure toi, j'ai vidé tes vêtements et j'ai mit tous ce qu'il y'avait dedans sous les vêtements que j'ai posé dans ta chambre, la douche se trouve en haut, tu tourne a droite en sortant de l'escalier et c'est la porte en face de toi, prend ta douche tranquille et repose toi un peu, même après deux jours de sommeil tu m'as pas l'air d'être en bon état...moi je vais continué un peu a faire ce que je faisait puis je vais sortir, je reviendrais tard mais j'aurait...une surprise pour toi...en attendant...tu peut faire ce que tu veut, te reposé ou fouillé un peu les environs..."

Mortis se leva, passa lentement sa main sur la joue de Haven avec un regard qui voulait dire tous simplement "Laisse toi allez..." Puis il se détourna...

Mince...c'est elle qui avait le manteau...
Chier...

Mortis était mal coiffé et devait pué la transpiration, mais autant laissée la petite dame se lavé et se reposé tranquille...


"...Ha, et j'y pense...Sait-tu qui parmi tes employés vie dans L'Armanswa?...Je vais retrouvé le type et ce soir je te le ramènerais...c'est la guerre et tu doit bien faire comprendre a tes ennemis que tu n'est pas du genre pacifiste...Quelque noms, un ou deux cadavres et te voila a nouveau tranquille"

Le dandy fit un sourire avant de se retourné, devait-il passer chez Haven pour récupéré certaine de ses affaires?...
Non, il ne tenait pas plus que cela à ce qu'elle reste de trop dans sa vie, pas de façon permanente...
Ce mois allait être difficile pour Mortis...
Et pour Haven aussi d'ailleurs, Kurt était un homme instable, il pouvait être doux comme un agneau comme il pouvait être dangereux au possible...
Le problème avec Mortis, c'est qu'il suivait chacune de ses envies avec la ferveur d'un inquisiteur...


Finalement, Le jeune homme ramassa sa tasse de café, la bue cul sec sans demandé son reste avant de reprendre la tasse de la jeune femme...

"...Je ramènerais aussi du café chaud au passage..."

Mortis se grata un moment la tête avant de jeté sa cigarette dans le même coin que sa compatriote qui était toute contente d'avoir une soeur...
Pauvre cigarette, elle était usées, puis balancées...
Comme beaucoup de personnes vous allez me dire...

Finalement, le jeune homme se coucha a nouveau a terre, prêt a recommencé son sport

"Bonne douche..."

Dit-il, tout d'un coup plus sec...

Pas de sentiments...
Rappelle toi Kurt, les envies naissent des sentiments, tant que tu n'as pas de sentiments envers Haven, elle ne risque rien...
Il était aisé de la protégé des mafieux, des policiers et de tous les autres hommes de la terre...
Mais saurait-il la protégé de lui même?...

Cette pensée l'horrifiait plus que tous...


*...c'est donc cela ma limite?...Avoir peur d'avoir des sentiments...Je me connait...Et je sait que a chaque fois...Ca tourne mal...*
Le Masque n'était jamais loin…Cette part de lui qui était si…si dangereuse, si sombre, cette part qu'Haven avait vu dans les yeux du jeune homme quand il l'avait sauvé, cette part qui n'hésitait pas a tué et a faire bien pire…et pourquoi?...Car sans cette part de mal en Mortis, voila longtemps qu'il aurait perdu la partie face a la vie……
Oui…il ne fallait pas qu'il s'attache à Haven…C'était sa malédiction…

Dans ces pensées, notre jeune dandy soupira lentement...
Le cynisme de sa vie était si...
Pas de mot...
Kurt n'avait pas besoin de mot...il était comme il était...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 2:07

Je me sentais mieux… Et cela même si j’avais diablement mal et que j’étais loin du meilleur de ma forme. Deux jours de repos ? J’avais l’impression qu’il me faudrait bien un mois de sommeil pour retrouver la Haven énergique qui courrait partout dans les bureaux de Messia, dans le Shadow’s Hotel, ou encore dans tout Gallisco. J’avais dû perdre une quantité assez conséquente de sang, ce soir là… A me souvenir de la sensation poisseuse de mon pull sur ma peau… Ca devait être ça.

Puis qu’importait. J’étais coincée ici pour minimum un mois, d’après le plan de Kurt. Alors, il valait mieux que me reposer soit la première des priorités… Comprenait-il ce que cela voulait dire ?… Et moi ? Cela faisait des années que je n’avais plus partagé un lieu de vie avec … la même personne, tous les soirs… si on pouvait appeler ça partager…

Je repose les yeux sur Kurt et sent alors sa main caresser ma joue. Mes paupières qui s’écarquillent légèrement pour exprimer une certaine surprise, puis un sourire, vague, qui naît sur mes lèvres, assez froid, amer. Se laisser aller ? … Non, il n’aimerait pas vraiment ça…

Elle s’apprêtait à se lever à son tour, pour suivre ses indications sur la position géographique de la salle de bain, pressée d’en découvre avec cette crasse et ce sang séché qui la recouvrait trop à son goût, mais il lui posa alors une question qui la fit rester immobile, et plonger son regard dans une expression pensive. Qui vivait en Armansva ? Parmi ceux qui travaillaient là ?… Tous… Ceux qui n’étaient pas morts, alors… C’était quoi leurs noms, déjà ?…

« Steve MacSevenson, s’il est encore en vie, et Etan Harrods… C’est les deux seuls que je n’ai pas vus refroidis par les flics… Et il y avait aussi une blonde… La copine de Steve. J’connais pas son nom. »

J’avais froncé les sourcils sous le souvenir, et regardais désormais Kurt s’enfiler tout le café cul sec. Pas étonnant qu’il ne tienne pas en place, s’il avalait des litres de cafés comme ça… Bon sang… Après un mois, combien de mort y aura-t-il ? Qui de moi ou Kurt finira par ne plus supporter l’autre en premier ? J’avais peine à imaginer dans quel état de nerfs je serais après un mois enfermé entre ces quatre murs… Avec pour seule distraction, un psychopathe que je n’arrivais pas du tout à cerner, des formules chimiques et … des spéculations sur ce qui se déroulait pour Messia et l’Apocaliptic Blow.

"...Je ramènerais aussi du café chaud au passage..."

« Sympa »

Toujours ce vague sourire, partagé entre vérité et mensonge. Je me lève enfin. Ouf, la terre est basse ! Allez… sous la douche !

Je prends quelques instants pour le regarder se rallonger, prêt à recommencer sa gym. Je l’écoute me souhaiter froidement d’apprécier la douche. Te force pas, Kurt, que mon regard semble dire, avec le sourire qui va avec. Je commence à marcher vers le couloir.

« Au fait, je suppose que si tu sors, tu veux ton manteau ?… »

Je passe à l’angle, n’attendant pas vraiment de réponse. Hors de sa vue, j’ôte difficilement le seul rempart à ma nudité. Lui, il me verra simplement disparaître, puis un bras réapparaître, un bras nu qui lâchera le tissu noir et épais sur le sol. Et me voilà qui monte les escaliers, après avoir traversé le couloir. Et je vais m’habiller comment moi ? J’ai une vague idée… Mais d’abord, douche ! A droite, donc…

Dix minutes plus tard, je suis sous un jet d’eau glacé…
Je suffoque un peu, mes poumons s’accommodant mal à ce froid qui pénètre alors mes pores, s’insinuant jusque dans mes os. Mais pour mon épaule, ma peau et mes cheveux, c’est une bénédiction. J’ai froid, mais cela me fait un bien fou. La douleur s’atténue, engourdie et j’arrive à bouger mon bras droit un peu plus librement.

Je passe un long moment sous cette eau glaciale, jusqu’à ce que j’aie l’impression d’être enfin propre. Mes lèvres sont bleues, mes doigts hurlent mais je leur demande néanmoins de saisir l’une des serviettes qui traînent. Et je m’éponge enfin, chassant cette eau de mon corps qui n’aspire qu’à retrouver sa chaleur naturelle. Je retourne dans la chambre, toujours aussi nue.

J’observe mon corps un instant… Je touche l’épaule qui redevient lentement douloureuse. Il faut que je m’habille mais lorsque j’essaye de lever le bras, ma raison m’arrête, lorsque la douleur devient trop forte… Alors je m’abaisse et je saisis la boite de pilule que Kurt a sauvé de mes vêtements. Je l’ouvre… et voilà deux cachets qui s’enfoncent dans le fond de ma gorge et tombent dans mon estomac.

Et alors je m’habille, grimaçant, mordant ma langue pour ne pas hurler. J’ignorais totalement si Kurt était toujours là où non, mais je ne comptais pas descendre pour lui demander de m’aider… Non… Je n’étais pas encore assez désespérée pour ça…

J’enfilais le pantalon moulant sans trop de mal. Le plus dur fut le t-shirt. Et lorsque ce fut fait… Je m’allongeais sur le lit et ne bougeais plus. Fermer les yeux et se rendormir, jusqu’à ce que Kurt revienne, dans quelques heures…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 2:58

Haven lui rendit son manteau assez vite, dommage...Kurt aurait bien voulu...
Bah quoi...il restait un homme avant tout non?
En même temps, il avait eu tous le temps de maté pendant les deux jours...

La voila qui monte...good night damoiselle!...

Bon...a nous maintenant...
Au moment ou Kurt entendit la douche s'activé, il se releva, mit son manteau qui sentait encore l'odeur du sang mêlé a l'odeur naturelle d'Haven avant de s'allumé une clope...
Rude journée en perspective...
Un regard vers sa montre, quinze heure...il serait de retours dans quatre, juste le temps de faire parlé quelque personne...
Mortis dégagea le tas d'altère dont il avait sortit la bouteille pour cherché ce dont il avait besoin...
Devant lui, trois couteaux magnifiquement coupants, deux à crans et un normal, il rangea un couteau à cran dans sa poche intérieur, un autre dans son pantalon et enfin le dernier dans le pli entre sa chaussure et sa chaussette...
Prêt?...
Ha...
Il prit aussi au passage la bouteille de whisky puis partit en claquant la porte, un sourire béat aux lèvres...
Heureux d'avoir une femme de confiance à son retour...
Oui, Kurt aimait bien cette idée...


Trois heures et demi plus tard, un bruit dehors, si Haven dormait, elle ne l'avait pas entendu, sinon...elle avait pu entendre une sorte de gémissement, plus une sorte de couinement...
La pêche avait été bonne...

Kurt franchit la porte d'entré, dans un bras, un plateau repas tous ce qu'il y'avait de plus banal, deux sandwiche, les boissons qui allaient avec et le meilleur café du coin...
Derrière lui, il traînait un type attaché et bâillonné, trop assommé pour pouvoir faire autre chose que gémir un peu...
Kurt y avait perdu sa bouteille et un couteau, il était lui même dans un sale état, l'homme s'était débattu et plusieurs hommes de mains étaient sur place...
Des habits déchirés, un oeil au beurre noir et une petite plaie en plus au bras gauche, celui la même qui tirait l'homme...

Mais...

Kurt descendit les escaliers menant a la cave, une cave dans un état encore pire que le reste de la maison, mais il y'avait aussi quelque chaînes et une table solide...
Mortis attacha l'homme a la table, lui fouta une dernière droite, plus par vengeance que par nécessité puis remonta les escalier pour venir cherché Haven dans sa chambre, il hésita un moment...était-elle habillée?...
Mais bien sur...ces quoi ces question a la con la? Et puis merde au pire hein...

Il ouvrit la porte et s'approcha lentement, il passa la main dans son manteau, ouvrit sa poche intérieur pour en sortir...
Une bouteille de champagne...


"...Bien dormie la belle au bois dormant?...je t'avait promis un cadeau, je ne connaît pas de meilleur remède contre l'ennuie que l'alcool...Et...j'ai découvert que celui qui t'avait trahit...c'était Steve MacSevenson, un fumier de première, quand j'ai cherché sa petite amie, j'ai découvert qu'elle avait été tuée pendant la rixe...je l'ai foutu a la cave et il attend plus que nous...mais avant, reprend un peu de force..."

Mortis fit un sourire blême, il devait ressemblé a un fantôme avec sa tronche en sang, mais bon, ça c'était pas grave, Mortis avait plus l'habitude qu'autre chose...
Une dure de dur ce dandy mine de rien...

Finalement, il fixa un moment la jeune femme et sa tenue...
Ca ne lui allait pas vraiment...il faillit avoir un autre fou rire, mais la situation ne devait pas vraiment être propice a rire ensemble...Quoique...


"...Tu sait que ça te va vachement bien les vêtements de prostituée?" Dit-il avec un grand sourire moqueur qui n'avait aucune méchanceté.

Finalement, Mortis apporta les plateau repas dans la chambre, s'installa en face de Haven, assis sur le sol pendant qu'elle était encore sur les matelas, il lui tendis un plateau repas en ayant l'air amusé de la situation avant de prendre un sandwiche...


"Avant de faire ce que je vais faire...il vaut mieux mangé contrairement à ce qu'on raconte, sinon on tourne de l'oeil vite fait..."

Ne posant même pas la question "tu veut regardé?" sachant très bien que Haven n'avait rien de ces mafieux qui aimait voir des gens torturés, il soupira lentement en avalant son repas...
Et sa tronche dans tous ça? Kurt s'en fichait comme de l'an quarante...
Il enleva son manteau, révélant en plus que Monsieur avait une entaille assez profonde dans le bras...
Si il avait été seul, il aurait appelé le doc Burd à l'aide...
Mais pas devant Haven...il ne tenait pas a ce qu'il la voit...Ou pire, que Burd lui demande a elle de payé...

Mortis continua son repas en regardant la jeune femme d'un air amusé...
Comment Mortis avait-il pu trouvé le courage de l'amenée dans son antre?


"...C'est bon?"
Dit-il, curieux de voir si Haven commencait a s'habitué a la basse qualité de la nourriture dans le coin...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 3:37

Elle dormait, oui, lorsqu’il rentra accompagné de sa « surprise ». Blottie sur les matelas, la demoiselle qui avait retrouvé un certain aplomb dans sa beauté physique grâce à cette délicieuse douche, s’était allongée sur son côté non blessé et avait ramené ses genoux contre elle, pour combattre le froid qu’elle ressentait quand elle s’était endormie.



Je ne me souviens pas de mon rêve. Mais j’étais déjà à moitié réveillée lorsque j’entendis Kurt grimper les marches craquantes de l’escalier de sa grande maison. Je ne sais pas ce qui m’a réveillé réellement en vérité, je ne sais même pas si j’ai dormi, je suis toujours aussi fatiguée que lorsque je me suis allongée sur les matelas. Je n’ouvre toutefois les yeux que lorsqu’il s’arrête, à quelques pas de moi. La première chose que je vois, ce sont ses chaussures. Puis je redresse la tête, les yeux et l’esprit encore embrumé. Et je me redresse, un peu brusquement.

Heureusement, je ne croyais pas aux fantômes, sinon j’aurais hurlé. Je cligne des yeux. Qu’est-ce qu’il a voulu faire ? Essayer de battre le record de la semaine sur le nombre de litre de sang perdu par jour ?… Je l’écoute à peine à moitié, mais lorsqu’il prononce le nom de Steve, mon regard change. Il s’assombrit, mais je ne commente pas.

« Bien… » C’est tout ce que je lui réponds, calmement, essayant de ne pas trop montrer mon énervement. Il n’avait pas besoin de se jeter dans une telle situation pour lui ramener ce salopard.

Je me redressais totalement, trouvant un peu plus de confort dans une position assise, lorsqu’il lâcha cette phrase, une phrase qui me fit grincer les dents, et lui jeter un regard furax. Je jette un coup d’œil vers le petit tube orange qui gît sur le sol, une bonne douzaine de cachets blancs y dormant tranquillement. J’ai encore ce foutu goût de sang dans la bouche en plus.

« Rien à foutre. » … C’est sans doute le manque de méchanceté dans son regard qui m’a empêché de sortir ma réplique plus cinglante, et le fait que je ne voulais pas lui avouer que j’avais dû me droguer pour supporter la douleur de mon épaule pendant trente secondes.

Je secoue vaguement la tête, chassant l’énervement, appelant le calme. Il s’installa en face de moi, et mon regard tomba alors sur ce qu’il avait apporté. Haussement de sourcil. Je le prends alors qu’il me tend le plateau.

"Avant de faire ce que je vais faire...il vaut mieux mangé contrairement à ce qu'on raconte, sinon on tourne de l'oeil vite fait..."

Il me ramène donc à la réalité. Steve est en bas dans la cave, attaché, un animal en cage… Et apparemment, il ne compte pas jouer au scrabble avec… Bah tiens, cela ne m’étonne même pas, même si je n’imagine pas, et je n’ose pas, ce que veut dire Kurt par « faire ce qu’il allait faire ». J’avale, quelques bouchées. Ils ont encore oublié le goût dans la recette…

Du coin de l’œil, je ne quitte pas mon hôte du regard. Etrange de manger en sa compagnie, si calmement, alors qu’il saigne, blessé, et qu’il a attaché l’homme qui m’a trahie en bas, attendant son jugement… Mais voilà qu’il ôte son manteau, et je ne peux me résoudre à rester impassible plus longtemps…

"...C'est bon?"

« Infecte. » Répondis-je, sincère, avant de reprendre, fronçant les sourcils. « Kurt, pourquoi t’appelles pas ton toubib ? Faut soigner cette entaille, ça ne peut pas rester comme ça… »

Je plante mon regard dans le sien, cherchant une réponse. Elle n’était pas pressée de faire face à Steve, même si sa colère avait envie de bouillir, elle termina de manger en fixant toujours Mortis et sa plaie béante sur le bras.
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 4:03

Oula...réveille difficile hein?...
La douce avait l'air pour le moins énervée...Il faut dire qu'elle avait de quoi, Kurt prit son mal en patience et ne répondit rien
Acceptant son sort, après tous la douleur, ça énerve ces bien connus... Toute fois, son regard perdit beaucoup de sa douceur quand elle parla de médecin...
Pauvre conne...

Mortis ferma les yeux et soupira lentement, pauvre d'elle...

Pendant un peu près une minute, il ne répondit rien, se contentant de mâcher en silence, la tête basse, les yeux fermés...
Puis, il releva la tête d'un seul coup et fixa Haven d'un regard entre le triste et le furieux...


"...Pasque ce type demande pas de l'argent...il demande qu'on couche avec...Et désolé, j'ai déjà accepté pour qu'il te répare...mais une seconde fois, même moi je pourrais pas..."

Dit-il avec la froideur d'une tombe...
Mortis soupira, il n'avait plus faim rien qu'a cette idée, il se leva, fit une révérence a Haven, jeta son sandwiche par la fenêtre et alla dans la salle de bain, il sortit de sa trousse de secours un fil de fer et une aiguille...
Vivre avec une femme, c'est s'assuré en plus sa bêtise?...

Mortis descendit a la cave, rien qu'a voir le rythme de ses pas, il était furieux...pauvre type en bas, il allait morflé...

Un cri, des bruits sourds, comme si quelque chose se tape contre un mur, puis un dernier cri pendant que Mortis remonte, un cri de douleur cette fois , pas une agonie non, juste le râle d'un type qui vient de se prendre un mur de béton dans la face...

Lentement, Mortis revient en haut, il passe directement dans la salle de bain, Haven pu entendre l'eau coulée un bon moment...
Il avait besoin de se calmer un coup...

Finalement, le dandy réapparut dans la chambre au bout de quinze minutes, un sourire soulagé aux lèvres...
Il était propre comme un sous neuf, sauf que bien mouillé d'un coup, il n'avait plus de sang sur le visage et avait une tête assez réjouie en soit, a la place de l'entaille, monsieur Mortis avait plaqué un pansement pour caché la couture qui ne valait rien et qui était très mal faite...


"...Pardon mais parfois Haven...Tu ne comprend pas l'environnement...Mais bon, passons..."

Mortis s'assit sur les matelas, fixant la jeune femme dans ses yeux d'un gris pale rare, très rare, sauf que contrairement à l'habitude, elle n'avait plus de maquillage autours...

Il n'avait aucun envie de faire un sermon, la phrase qu'il avait déjà lancé avait déjà du la refroidir...

Kurt fit un sourire moqueur en la regardant...
Comment une femme qui en avait autant bavée pouvait être aussi naïve?...
Il faut dire que des toubibs qui demandaient ce genre de payement, ça ne devait pas exister dans les beaux quartiers...


"...va pas trop mal ton épaule?..."

Mortis s'allongea sur les matelas devant Haven, juste à coté de ses pieds si je puis dire, les mains derrière la tête, les yeux fixant le vague dans le plafond...
Il attendrait qu'elle soit endormie pour s'occuper de l'autre en bas...
Mortis prit dans sa main la bouteille de champagne et l'a ouvert d'un simple glissement de poignet dans un "boum" caractéristique avant de tendre la bouteille...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 6 Jan - 12:53

Sa voix me coupa le souffle, froide et tranchante comme une lame… et ses yeux… me rappelèrent un instant les deux perles profondément noires que j’avais cru apercevoir la nuit où il m’a trouvée. Je me suis figée, lâchant alors tout ce que je tenais… Puis il détourna son attention de moi, et je sentis la tension se désintéresser un peu de mes muscles…

« Ce mois va être long… » Murmurais-je en regardant Kurt Mortis sortir de la chambre, furieux.

Je venais encore de faire une connerie apparemment… Mais qu’est-ce que j’en savais moi ?… Puis… Il… Il avait couché pour me sauver ?! Moi ? Lui ? Le docteur ? … Qu’avait-il de si terrible, cet homme, pour que le gigolo soit dans un tel état alors que j’avais à peine énoncer l’idée ? … J’entendis une porte claquer, et je devinais plus ou moins que ce devait être la porte de la salle de bain…

Et je restais à nouveau seul, dans cette chambre, qui ne méritait son nom de chambre que grâce aux « meubles » qu’elle comportait. Je repoussais le plateau repas et m’allongeait sur le lit en soupirant.

Bon sang, oui, ce que ce mois allait être long !

Et me voilà réfléchissant aux divers moyens de quitter cet endroit plus tôt que prévu. Mais j’avais beau chercher, je ne trouvais pas d’échappatoire… Kurt était invisible, dans l’Armansva. Invisible… ? Non, plutôt insaisissable… Moi ? Je n’y connaissais que très peu et j’étais loin de pouvoir m’y promener sans risques. A chaque fois que j’avais essayé, on était venu me sauver, juste à temps… Je ne devais ma liberté présente qu’à la chance que Kurt se soit trouvé dans les environs de mon agression…

Je l’entends vaguement descendre les escaliers, comme un furieux… Inconsciemment, cela me fait peur et je me blottis un peu plus dans le fond du matelas. Soupir, encore et encore. Et si je me creusais un trou pendant que j’y étais ?! Je me faisais pitié moi-même à avoir peur comme ça, et la pitié m’a toujours dégoûté… Mais j’ai eu un aperçu de ce que Kurt était capable de faire… La plaine de douleur du prisonnier en bas se répercuta dans la maison aux murs de carton… J’avais peur ? Et alors ? Je crois que c’est amplement justifié, là, non ?

Il remonte, mais ne revient pas dans la chambre. Puis j’entends la douche couler… Et je fermes les yeux, espérant peut-être m’endormir…

Mais en vain…

Quinze minutes plus tard, je fixe toujours le plafond… Et la porte s’ouvre. Je sursaute violemment, me tournant vers l’homme qui entre… Mais je me calme alors en remarquant son air réjoui et je l’observe approché, jetant un coup d’œil au pansement de secours qu’il s’est lui-même collé sur le bras.

"...Pardon mais parfois Haven...Tu ne comprend pas l'environnement...Mais bon, passons..."

Je reste pensive un instant et me rallonge, le sentant aussi s’installer sur les matelas et découvrant alors ses yeux sombres plongés dans les miens. Et mon désarroi doit tellement se voir que je préfère fermer les yeux.

« Et bien… J’aurais tout le temps pour apprendre cet… « environnement », désormais… »

Amère… Je lui fais un peu de place dans le lit.

"...va pas trop mal ton épaule?..."

Je sens que je vais avoir tout mon temps pour découvrir toutes les aspérités de ce plafond. Il s’allonge, je soupire faiblement. Je suis navrée de vous annoncer, cher lecteur, la mort prématurée de deux comprimés de vicodine de plus.

« Je survivrai. »

Coup d’œil puis je saisis la bouteille de champagne… Et la porte devant mon regard, cherchant la blague… Du vrai champagne ? En Armansva ? Tiens, j’y croyais pas.

« Décidément, Kurt, t’es vraiment… » Vraiment quoi ? J’hausse une épaule et j’avale une bonne gorgée du liquide pétillant. « Tu fais peur… » Que je murmure enfin, fermant les yeux et lui rendant sa bouteille.

Dernière fois que je dis la vérité sur ce que je pense à Kurt Mortis, du moins, en ce qui le concerne personnellement…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 13 Jan - 1:51

La peur...
Une arme comme une autre dans les mains d'un être humain acculé...
Une arme comme une autre dans les mains d'un être avide de sensation
Une arme comme une autre dans les mains d'un être sans foi ni loi
Une arme comme une autre dans les mains d'un être humain isolé...
Imaginé ces quatre cas de figures en un...et vous comprendrez que "l'arme comme une autre" devient alors l'un des deux sabres de ce combattant ambidextre qu'est Kurt Mortis...
Jouant sur la peur comme sur la tentation, Mortis était loin d'être bête, il inspirait la peur, assez pour que l'on ne l'approche pas, tous en inspirant cette envie irrépressible de l'accueillir a bras ouvert pour l'amené vers son lit...
Un duo redoutable en somme, tel un démon, Kurt était un être dangereux mais aussi terriblement tentant...tout le monde le connaissait et pourtant tout le monde le voulait...


"...Hum...oui peut être, je fait peur...Mais en même temps, y'a pas six heures, tu disait que tu m'adorait...alors...tu m'adore...ou alors je te fait peur?..."

Dit-il sur un ton joueur en reprenant sa bouteille de champagne...

Il fallait comprendre Mortis, lui qui était habitué à être seul depuis 23 ans, le voila attaché à deux personnes, a deux femmes, révélant alors des failles dans l'armure qu'il s'était fait...
Car si Mortis jouait au démon avec le monde, il ne se voyait pas faire le moindre mal à la mémé ou à Haven...

Lentement, la main de Mortis vint caressé le pied, puis la jambe d'Haven alors qu'il reprenait son discours


"...Tu sait Haven, ma vie n'a jamais été et n'est pas rose...tous le monde a envie de moi...et je fait peur a tous le monde...c'est étrange, mais j'ai toujours eu ce réflexe...celui de me caché derrière une armure d'indifférence ou d'amusement comme si la vie était un long jeu a mes yeux...et elle l'est...mais…je me lasse de cette vie si amusante mais parfois si monotone...j'ai essayé de brisé ce rythme avec toi, je me suis montré...gentil? Aimable et plein de tendresse, presque apprivoisé...j'ai tenté de connaître ce sentiment qu'est l'amitié ou l'amour, j'ai tenté de connaître le confort d'un homme moyen a de nombreuse reprise...avoir une femme, des amis fixes, un logement fixe...mais jamais je ne suis parvenu a trouvé cette paix intérieur qu'on certains hommes, cette paix de savoir que quelqu'un pense a vous en bien et que vous serez toujours le bienvenu quelque part...Pour un être comme moi, la stabilité est interdite...c'est ce que je crois…et ça me fait mal, j'aime que tu soit la, j'ai l'impression de touché du doigt ce qu'on les hommes normaux mais en même temps je n'y suis pas habitué et…j'aimerait tellement avoir..."

Mais pourquoi lui racontait-il tous cela?...
Kurt tira sur sa cigarette avant de boire une lampé de champagne…
Bah…les sentiments pour toi mon petit Kurt, c'est interdit…
Lentement, Mortis se redressa en fixant d'un air absent le mur en face, il prit un grand bol d'air…


"…Pardon, je ne sait pas pourquoi mais parfois…bref, tu ne t'ennuie pas trop ici?"

Changement de sujet radical, Mortis n'aimait pas trop se dévoiler, quand un être n'a connu que l'indifférence, on aime pas vraiment faire le grand dadais un peu bête et amoureux…
Amoureux? Mortis? C'est une question qui n'aura sans doute jamais de réponse…

Voila longtemps que le temps des amours puérils des adolescents était partit pour Kurt, l'avait-il jamais connut ce temps?
Mais heureusement, Kurt eu un sourire en coin, comme ont ceux qui se savent piégés mais qui continue de joués

Il ferma les yeux pendant un moment avant de regarder Haven avec ce même sourire, fixant ses yeux gris comme un homme fixe un ami qui l'aide a trouvé des mots à dire à une jeune fille charmante


"…Ha au fait, j'y pensait, tu veut peut être quelque chose? Des affaires ou n'importe quoi…"

Voici donc le Mortis gêné, un type serviable, presque acculé qui tentait vainement de caché sa bourde derrière un flot de paroles stupide et sans queue ni tête
D'ailleurs, le ton même de Mortis montrait qu'il était gêné, comme lorsqu'un gamin réservé doit dire son devoir a haute voix devant toute sa classe en sachant qu'il allait faire rire…
En réalité, Mortis avait peur de l'inconnu…
Alors, il repensa a elle lors de leur seconde entrevue, Mortis avait alors commencé un massage mais par méchanceté ne l'avait pas terminé…
Il ne put repoussé un gloussement qui pouvait passé pour un rire étouffé
L'imagination de l'homme peut dans ces cas la allez très loin, surtout dans l'esprit de Mortis

Mais, après sa déclaration, il n'était certes pas convenu de lui dire "retourne toi, je vais te détendre", surtout que dans ses lèvres "détendre" prenait alors une toute autre forme…

La main posée sur la jambe d'Haven, la douce main qui se voulait de prime abord rassurante se releva lentement…
Pour revenir sur le matelas…


"Et si on jouait à un jeux ? Si je gagne, tu oublie ce que je vient de dire, si tu gagne, je devient pour le mois ton chien-chien…Ca te va?"

Dit-il avec le sourire d'un enfant joueur en sortant un jeux de carte…
Remarquez, il était déjà plus ou moins le chien-chien de la petite dame mal à l'épaule, mais l'humour était encore ce qui permettait à Mortis de se détendre les nerfs et ce jeu serait parfait pour ça…
Une partie de poker, rien de mieux pour qu'un homme se détende…
Non mais vraiment, vous avez déjà vu un type comme Kurt qui passe la soirée a joué aux cartes avec une belle femme comme Haven?
Idée derrière la tête?...peut être…
Mais bon, de toute facon, Kurt n'aimait pas s'engagé avec les gens, surtout quand il n'était plus le seul maitre de la relation...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 13 Jan - 2:48

Vivre comme le commun des mortels était une belle utopie que les non-communs pouvaient se permettre d’imaginer, de temps à autre. Mais il ne fallait pas faire état de zèle. Avoir trop d’espoir en cette vie virtuelle et inaccessible à nous, les parias, était parfois mortel. Néanmoins, je pensais vraiment que cette réaction était normale, presque humaine. Comme s’il fallait rêver pour vivre, avoir de l’espoir, même pour un but irréalisable. Moi-même, il n’y a pas si longtemps, avait voulu frôler ce paradis. Et quand je pensais que souvent, les hommes et femmes qui vivaient « comme tout le monde » rêvaient d’une autre vie, plus palpitante, plus excitante, cela m’exacerbait au plus haut point. Je ne pouvais pas m’imaginer, moi, dans leur position, car je savais d’expérience que la vie qu’eux rêvaient était trop noire, trop sombre, trop dégoûtante pour pouvoir l’aimer pleinement. Ils voulaient de l’action ? Mais l’action dont-ils rêvaient souvent menait à la mort, à la tristesse et à la solitude. Et pourtant, ils oubliaient cela dans leurs équations toutes belles et parfaites. Comme les parias oubliaient sans doutes quelques paramètres dans les leurs…

« L’herbe a toujours l’air plus verte dans la prairie d’à côté », murmurais-je à l’attentions de Kurt, assez faiblement.

Sa main sur ma peau me fit frissonner. Peur ? Adoration ? Que ressentais-je vraiment envers cet homme ? Quel sentiment m’emplissait ? J’avais du mal à l’analyser. Etait-ce de la peur ? Que voulait dire ce mot, d’abord ? Non, Kurt Mortis ne me terrifiait pas. Pas vraiment. Il faisait naître en moi l’excitation de l’inconnu. Découvrir quelque chose fait toujours naître en nous quelque chose ressemblant à la peur, un stress pouvant être bon ou mauvais…

J’aurais aimé qu’il continue, qu’il se confie. Cela avait créé une certaine atmosphère, plus légère et apaisante… Mais il s’est arrêté en plein milieu, le regard vague et absent. Je ne bougeais pas, restant allongée sur le dos, fermant à moitié les yeux et appréciant tout simplement le léger silence et la sensation toujours présente de sa main sur ma jambe.

Avoir quelqu’un qui pense à soi… Avoir quelqu’un qui l’attend quelque part… Avoir un endroit à partager avec cette personne… C’était un rêve que j’avais failli réaliser un jour, avant de comprendre que moi aussi, je serais une paria et qu’il me serait ensuite impossible de m’approcher plus près de cette… illusion ? En même temps, cela n’aurait jamais pu aboutir à quelque chose de concret… Du moins, c’est ce que l’on se dit, dix ans plus tard…

"…Pardon, je ne sait pas pourquoi mais parfois…bref, tu ne t'ennuie pas trop ici?"

M’ennuyer ? Je fixe ses yeux, qui semblent chercher quelque chose. Il changeait de sujet avec un tact inexistant.

« Non… Je peux mal de m’ennuyer, tu ne penses pas ? »

Un sourire, ironique, sarcastique, choisissez… Elle est comique sa question. Comment s’ennuyer avec lui, je vous le demande ! Même si je n’avais rien à faire, que j’avais envie de sortir, de savoir ce qu’il se passait dehors, de savoir si Wesley était toujours vivant, de savoir si Messia s’en sortait, de savoir ce que l’Âme présidait, ce qu’elle racontait à mon sujet… On devait me rechercher, me traiter de tous les noms, … J’ignorais tout de ce qu’il se passait dehors… Et je n’aimais pas ça…

"…Ha au fait, j'y pensais, tu veut peut être quelque chose? Des affaires ou n'importe quoi…"

Gêne ? Est-ce bien cela que je ressentais dans sa voix ?… Cela pouvait se comprendre. Moi-même je n’en étais pas encore venue à me confier à lui. S’il avait continué, peut-être que je lui aurais raconté la vérité sur la soirée où il m’a trouvé ? Peut-être lui aurais-je tout dit sur la cicatrice qui était bien visible sur mon ventre pâle, entre le jeans taille basse et le t-shirt qui découvrait la moitié de mon corps. Des vêtements de putes, c’était peu dire… Mais c’était mieux que rien…

« C’est vrai que tu pourrais… mais ne te sens pas obligé… J’ignore combien de personnes extérieures à l’Apocaliptic Blow connaissent mon adresse au Shadow’s… S’il y a eu une fuite pour la planque, peut-être y en a-t-il aussi eues pour celle-là… »

Pensive, je ne penses pas à lui dire tout de suite ce dont j’ai besoin. D’autres vêtements, c’est évident. Le reste ? En ais-je vraiment besoin, après tout ? Et puis, entrer dans la chambre d’Haven Valentine au Shadow’s Hotel n’est pas sans risque. On pourrait soupçonner Kurt Mortis d’en savoir plus sur l’endroit où je me cache qu’il n’en laisse paraître. Et il prend déjà trop de risque pour moi. Je déteste me sentir redevable envers quelqu’un…

Sa main quitta ma jambe, emportant avec elle une sensation qui me détournait plus ou moins de la douleur de mon épaule, qui s’apaisait néanmoins avec le temps. Ou alors était-ce que je m’y habituais, à cette chaleur lancinante ? Peut-être les deux…

"Et si on jouait à un jeux ? Si je gagne, tu oublie ce que je vient de dire, si tu gagne, je devient pour le mois ton chien-chien…Ca te va?"

Jouer ?… Il ressemblait à un gamin amusé, avec ce sourire et ce regard. C’était… dans un sens, assez mignon. Je secoue vaguement la tête avec un sourire presque tout aussi amusé que lui. Mais j’avoue avoir du mal à égaler son talent en la matière.

Une partie de poker ? Pourquoi pas… Qu’avais-je à y perdre ? Je n’oublierai pas ce qu’il venait de dire, mais je jouais très bien la comédie quant à « omettre » certains détails. Je me redressais, m’installant en tailleurs face à lui et rejetant mes cheveux gênants derrière mes épaules.

« Ca me va. Chercherais-tu ta revanche face à la dernière manche, Kurt ? »

Nous avions déjà joué à ce jeu… et j’avais gagné… mais uniquement parce que Kurt avait fait une erreur… Là, j’avais nettement l’impression que ce ne serait pas aussi facile.

« … Je peux te poser une question ? »

Un instant d’attente, alors que je plonge mon regard dans le sien. Pourquoi je demande la permission, moi ? Ca, j’en sais rien.

« Tu comptes dormir ici ? »

Question assez tendancieuse, je l’admets, et mon sourire laisse un certain mystère planer quant à la vraie nature de cette question, mais je sais une chose : les matelas étaient trop petits, d’après moi, pour deux personnes souhaitant dormir tranquillement sans… autre chose de plus. Aucun de nous deux n’avait besoin de dessin pour comprendre de quoi il s’agissait.
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 13 Jan - 4:00

Notre jeune dandy était content, fier de lui d'avoir réussit a changé de sujet, quand bien même la personne en face de lui lui était plutôt favorable, il était, a ses yeux, allez bien trop loin...
Encore deux minutes et Mortis se retrouvé a lui dire "je t'aime" en chantant un air de figaro en prime

Nan mais vraiment, aucune limite!

L'herbe est toujours plus verte a coté?...
M'ouais...Pourquoi pas...
Mais quand l'herbe que l'on a, c'est un désert aride...
Forcement, on préfère vivre sur le gazon que sur le béton non?
Encore que si c'était le cas...
Bref...

Lorsqu'elle sort ce sourire ironique que Mortis ne connaît que trop bien, Kurt gloussa encore une fois à sa façon, on lui avait aussi que dans le genre, Kurt n'était pas un personnage avec lequel on s'ennuie...
En même temps, ça favorise les relations, et l'inaction et le pire ennemis d'un type instable comme lui, si il ne fait rien, il réfléchit trop et c'est mauvais pour un type qui vie sur les apparence de trop pensé


"Oui bon, pardon, dit tous de suite que dans le genre calme je suis digne d'un bon film d'action hein?

Mortis fit un sourire amusé avant d'écraser sa cigarette sur le reste d'un plateau repas

Et oui, gène, c'était bien ce qu'elle avait en face de lui et encore maintenant, Kurt ressentait encore le reste de ce sentiment assez embarrassant pour un type de l'envergure de Mortis...


"...Hum...bof...a moins que tu n'ais envie de passé le mois habillée comme ça, en ce qui me concerne je ne m'en plaindrais pas!...c'est toi qui voit Haven..."

Et allez...
Le bon vieux Mortis recommençait à sortir, voila...une demie heure qu'il n'avait pas fait une allusion a quelque chose de corporel, c'était bon signe


"Mais, tu as bien vu que niveau habits, je suis pas mauvais, je peut prendre pas mal d'identité...Qui sait, et si une jeune femme attirait un de tes gardes dans ta chambre dans le but de faire des galipettes...Et si la jeune femme assommait ton garde avec une lampe ou un autre plat de...Saumon!...J'aurait tous le temps pour te prendre quelque affaires je crois...Mais j'imagine que la situation deviendrait gênante pour toi après cela...alors on oublie...toute façon, avec l'argent que tu vas te faire après...T'aura de quoi rasé le bâtiments trois fois de suite pour le reconstruire!"

Mortis soupira lentement avant de la regardé se redressée pour se mètre en face de lui, attirée par le jeu? Fort bien!
Puis, elle posa cette question qui l'amusait grandement...


"...Une revanche? Si je me souvient bien, c'est moi qui suit repartit avec l'argent non? Et puis tu me disait que j'avait gagné...je t'offre plutôt une chance de te refaire devant mon formidable talent!"

Moqueur? Noooon a peine! Juste un peu, presque rien, pas grand chose...
Oui...énormément...je sais...
Mortis la fixa un moment avant de s'allumer une clope et de distribuer les cartes entre eux, cartes retournées...

Il allait lui répondre à son avant-dernière question quand la dernière survint...Le fixant un moment dans ses gestes...
Alors qu'il regardait les cartes, Mortis releva lentement les yeux vers Haven...

Direct quand elle voulait la Haven, si Mortis avait un tact inexistant, Valentine a coté c'était une amazone vêtue d'une peau de bête et d'une hache a deux mains comme on en voit dans certains mauvais films...
Il fit un grand sourire absent, termina méthodique de distribué les cartes, avant de regardé son jeux...


"...Hum..."

Dit-il pensivement en sur jouant son jeu d'acteur...
Mortis fixa un moment Haven dans les yeux, soupira sa fumée de cigarette, saisit dans sa main gauche la dite clope, se pencha en avant et sans crier gare et sans demandé quoi que ce soit embrassa Haven alors que sa main libre se posait a nouveau sur la jambe de la dame...

Détachant presque trop tôt ses lèvres de celles de son invitée, il eut un sourire fier d'un conquérant ayant pris un autre empire et remit sa cigarette dans sa bouche comme un croupier dans les casinos


"Et bien...C'est ton lit ici Haven et, tel un vampire, je ne vais nul part si je ne suis pas invité!"


Dit-il fièrement en terminant sa tirade par un regard vers le plafond...
Marrant, mais la partie de Poker, d'un coup, il s'en foutait comme de l'an quarante...


"...Mais et toi?...Tu compte dormir? Non pasque sinon, en tant qu'hote, je me doit de t'occupée!..."

A vrais dire, il se foutait de la partie, du type assommé en bas attendant son heure, des mafieux, des policiers et du reste du monde comme de l'an quarante...
A un kilomètre a la ronde, il n'y avait que Mortis, Haven et quelque rats...le périmètre était donc a eux....
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 13 Jan - 4:41

J’avais envie de me changer, de changer de vêtements et de retrouver le confort de mes anciens habits, mais demander consciemment à Kurt d’y aller me gênait. Je me sentais parfaitement inutile dans cette position, comme un poids mort que l’on traîne par obligation. Il lui suffisait d’une pensée et d’un geste pour me jeter dehors. Et j’ai pas envie de sortir… pour me retrouver dans une cache de fer rouillé avec des flics derrière à me regarder comme un bout de viande qui n’attend qu’à être cuit à la broche.

J’ai encore trop de chose à faire en étant libre que pour me laisser foutre en cage comme un vulgaire oiseau ou animal sauvage.

« Hé bien vas-y dans ce cas, … Prends ce que tu peux… Quelques vêtements, ça suffira… Et ce qu’il y a dans le coffre… »

Mon regard dans le sien, je n’aime pas ça, mais moins que la haine que je porte à ces vêtements. Une fois redressée, d’ailleurs, mon bras gauche se place instinctivement devant la cicatrice visible. L’effacer est impossible, alors il faut bien que je fasse avec. Et puis, je n’aime pas les hôpitaux, pas la peine de me parler de chirurgie plastique. Mon corps est très bien comme il est ! Même si cela paraît un peu paradoxal comme idée, cette marque me rappelle de ne pas oublier mon passé, de ne pas recommencer les même erreurs, …

J’avais laissé Kurt partir avec l’argent ? Ah… C’était bien possible. Mais la soirée s’était finie en queue de poisson, si je me rappelle bien. Je ne me souviens plus trop de pourquoi d’ailleurs. J’avais mal au bras, à cause de deux brutes qui avaient failli me le déboîter, une heure auparavant. Et Kurt m’avait un peu énervée, et j’avais un rendez-vous, il me semblait. Enfin, qu’importait aujourd’hui ? Revanche ou non, cela restait un jeu ! Qui s’annonçait palpitant !…

Ou pas…

Il distribuait les cartes, réfléchissant à ma subtile question, le regard concentré sur ses gestes. Je me mis à regarder les cartes, moi aussi, me demandant un instant ce qu’il pouvait bien y avoir de si intéressant là dedans. Des chiffres sur des morceaux de cartons… Ah ! C’est vrai qu’il s’agit d’un jeu, c’est la combinaison de certains chiffres qui est intéressante là dedans… Mais bizarrement, quand je relève le regard, j’ai l’impression qu’il s’en fout du jeu…

Classe quand même, le Kurt… Trop peut-être ?…

Je fatigue, je crois…

Et c’est alors que je m’apprête à détourner les yeux que je sentis sa main se reposer sur ma jambe…

Paf !

J’ignore lesquelles, de ses lèvres ou de sa main, touchèrent mon corps en premier. Je restais les yeux écarquillés à fixer son visage collé au mien, ne ressentant que la caresse divinement pécheresse de Kurt Mortis. J’ignore pourquoi, tout d’un coup, j’avais du mal à accepter son identité…

Et puis il s’écarta.
Trop tôt.
Beaucoup trop tôt.
Je clignais des yeux une seconde, puis fronçait les sourcils.

"Et bien...C'est ton lit ici Haven et, tel un vampire, je ne vais nul part si je ne suis pas invité!"

« C’est drôle, j’avais plutôt l’impression qu’il s’agissait de ta chambre, à la base, hm ?… »

Le sourire qui ornait ses lèvres, je le connaissais. Et j’avais l’impression d’avoir échanger les rôles, soudainement, d’être ma propre victime, d’être sa proie, qu’il avait réussi à acculer dans un coin avant de la tenter avec un bout de viande plus gros qu’elle.

"...Mais et toi?...Tu compte dormir? Non pasque sinon, en tant qu'hote, je me doit de t'occupée!..."

Fermer les yeux un instant et tenter de dériver ses pensées vers autre chose. Ce mois allait être vraiment long, si déjà la première nuit que je passais éveillée avec Kurt se passait déjà dans un lit. En même temps, n’est-ce pas ce que j’ai toujours fait ? Oui, mais pas avec Kurt… Kurt était trop tentant pour se laisser aller, pour se laisser tenter. Pour Kurt, le jeu c’était de résister, avant de craquer, mais c’était encore trop tôt pour craquer… Le jeu ne faisait que commencer.

Mais qui avait craqué ? C’est lui qui venait de m’embrasser !

Putain, Haven ! Secoue toi, merde ! Sort de ta bulle de stupidité deux secondes !

Parce qu’il l’a dit lui-même ce matin… D’une certaine façon…

« J’ai dormi pendant deux jours, et même si je suis encore fatiguée, mon corps proteste contre le sommeil. »

Fixer Kurt Mortis, resté à une distance bien trop courte de moi, sa main toujours sur ma jambe et ses lèvres à portée… Résister ? Je préfèrerais encore aller tenter ma chance dehors plutôt que de résister, en ce moment…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeMar 15 Jan - 0:58

Et oui, Kurt était un poisson trop divin, un poison trop virulent pour se laisser aller au premier regard...
Encore que, en y réfléchissant, Mortis n'était pas du genre difficile, question de survie, en réalité, un simple "couche toi la" aurais pu bien allez a un gigolo mais...
Kurt était loin d'être n'importe quel gigolo...Il était le roi, le king, le boss, le gourou, la star...
Et dans ce métier, mieux valait parfois faire croire aux autres...


"...Mon lit?...Oui a la base mais...Comment dire...Puisque tu dort dedans, il n'est plus a moi...qui va a la chasse perd sa place comme on dit..."

Dit-il avec un sourire amusé digne d'un manipulateur menant toujours ses proies vers le supplice corporel et/ou spirituel...

Craquer? Croit tu Haven?...
Lentement, Mortis vint se placé derrière Haven mais alors bien juste derrière, assez pour qu'elle puisse sentir le souffle lent et saccadé du jeune homme, assez pour qu'elle sente l'odeur de vanille, invitant au péchés mieux que milles visions, du jeune homme...

"...Du calme Haven...Du calme...J'ai beaucoup a faire ce soir...Et puis...Tu me connaît, je n'aime pas me vendre au premiers rendez vous...ce que j'ai fait...c'est juste pour voir si le jeu en valait la chandelle...On la fait cette partie alors?..."

Dit-il en rangeant ses cartes entre le pantalon et ce qu'il y'avait en dessous sur Haven...
Lentement, l'homme embrassa l'oreille de Valentine avant de se redresser...


"...Rappel toi, j'ai un type a...faire parlé en bas...et puis dans ton état, il ne vaut mieux pas faire ce que nous allions faire...Cela ne sera pas bon...Maintenant...Dort et fait comme si tu avait confiance en moi..."

Le dandy soupira lentement en jouant avec les cheveux de la femme…
Il finit par susurrer dans l'oreille:


"…Demain matin, ne descend pas à la cave…surtout…je te ramènerais des affaires en revenant…"

Un vrai barbe bleu du futur le Kurtou…
Sa voie mélodieuse et sombre, comme une symphonie de la nuit, révélait un attrait physique grandissant et une envie de jouer…A quel jeu?...
Me dite pas que vous avez pas encore compris hein?...


"…En attendant...Fais comme si j'était le Mortis qui t'a ramené ici, le type qui t'a donné une raison de pas t'en faire…Laisse toi allez au son de ma voie, laisse toi bercé, laisse toi rassuré…"

Parlons en de sa voie d'ailleurs, une vrais voie de magicien, sombre, réconfortante, presque hypnotisant…

"…Dort mon ange…"

Dit-il en posant sa main avec une délicatesse infinie sur la main de la femme qui était sensé cachée la plus morbide cicatrice…
Envoûtant, étrange, spirituel…tel était la voie et la présence de Kurt au coté de la jeune femme dorénavant…Presque…
Lentement, la main libre du jeune homme passa dans le dos, caressant avec mille précautions…
Sans qu'elle ne le sente arrivé, Haven se retrouva a tenté de resté éveillée…
Une lutte bien vaine, Mortis connaissait le corps mieux que personne…

Mille caresses dans un massage plus que relaxant, à ce niveau...s'en était presque…
Soporifique…


"…Dort pour moi, dort pour ton ange noir…"

Susurra lentement Kurt dans l'oreille de la jeune femme qui était maintenant prise au piège entre les bras du gigolo maître dans son art, mélangeant plaisir avec manipulation…
La respiration haletante, lentement, le jeune homme déposa la tête de la jeune femme sur le matelas avant de se penché au dessus d'elle…la fixant avec un sourire compatissant…


"A demain…"

Kurt claqua des doigts, Haven sentit les lèvres du jeune homme sur les siennes et puis…plus rien…le noir le plus complet…
Un vrai sommeil de bébé l'attendait…
Sous la forme d'un échos, elle entendit Kurt s'éloigné lentement, sortant de la pièce en fredonnant un air qu'elle aurait oubliée demain matin…

Tel un fantôme, le voila disparut et Haven, tel une héroïne de ces opéra romantique laissé seule dans sa chambre, connaissant pour la première fois l'art d'un génie…


"…j'ai gagné…"


Fin du spectacle!
Le lendemain matin, Haven se retrouvera dans une maison vide, sur le lit sera posée une fleur noire...
Alors Haven, descendra tu a la cave ou obéira tu a Mortis?
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeMar 15 Jan - 2:32

J’avais bien raison : Il était bien trop tôt pour craquer. Le jeu ne faisait que commencer !
Je suivais du regard les commissures de ses lèvres, qui se pliaient et s’étiraient dans des sourires toujours plus intrigants les uns à la suite des autres… Toujours face à moi, le gigolo débattait de la présente propriété du lit. Le mien ? Chasse ? Place ? S’il y tenait, ce n’était pas moi qui allait m’en plaindre, mais que ressentais-je alors ? Une certaine gêne de lui avoir « volé » son lit. Enfin, je le lui rendrai…

Mais le voilà qui bouge. Mon regard devient alors celui de la proie qui guette les gestes du chasseur tout en réfléchissant encore si elle doit fuir, se batte ou accepter son sort. Lentement, il se place derrière moi… Mon souffle qui s’accélère, perceptiblement. Son odeur qui se colle à moi, délicieuse et invitant au pêché. Kurt Mortis sent la vanille. Respirer, même si j’ai peur d’étouffer. Et puis sa voix, … Mes yeux se closent à moitié, la chambre disparaissant.

"...Du calme Haven...Du calme...J'ai beaucoup a faire ce soir...Et puis...Tu me connaît, je n'aime pas me vendre au premiers rendez vous...ce que j'ai fait...c'est juste pour voir si le jeu en valait la chandelle...On la fait cette partie alors?..."

Il a rassemblé les cartes. Il veut jouer ?… Maintenant ?… Non, je ne crois pas.

« J’ignorais que c’était… » Inspiration profonde, je bloque dans ma phrase tandis que sa main se glisse sous le pantalon moulant qui me recouvre les jambes. Drôle d’endroit pour ranger un jeu de cartes… « … désormais considéré comme notre premier rendez-vous… »

Me calmer, c’est facile à dire. Calmer mon esprit, c’est faisable, pas les réactions automatiques de mon corps. Mais le voilà qu’il se redresse… pas assez… Oui, Kurt, je me rappelle du type qui attend en bas. J’aurais préféré que tu ne me le rappelles pas, là, tout de suite, que tu me laisses transiter un peu entre rêve et réalité. Mais j’ouvre à nouveau les yeux, fixant le mur face à moi. Mon état se porte très bien ! … Pour une femme qui s’est pris une balle deux jours plus tôt. Mais c’est vrai, il a raison… Ce ne serait pas bon, pas drôle, pas intéressant. Non, pas ce soir. Un autre alors ? Ne pas se presser, continuer de jouer est bien plus amusant…

« Dort et fait comme si tu avais confiance en moi... »

Ses doigts dans mes cheveux… me rappelaient alors une époque révolue, sans image, sans son, sans odeur… Juste la sensation d’un souvenir proche, comme si j’avais dû me rappeler quelque chose, ne faisant que l’effleurer, sans pouvoir la toucher. Son soupire me frôla l’oreille, chaud, il m’arracha un frisson. Lui faire confiance ?… Dans un sens, je lui portais une certaine confiance… Faible… Trop faible pour que je m’endorme dans ses bras sans que mon esprit y oppose une certaine résistance. Et pourtant… Je ferme les yeux.

Ne pas descendre à la cave demain matin… Affaires en revenant… Le merci reste dans ma gorge, je n’ai guère envie de répondre à cela…

"…En attendant...Fais comme si j'était le Mortis qui t'a ramené ici, le type qui t'a donné une raison de pas t'en faire…Laisse toi allez au son de ma voie, laisse toi bercé, laisse toi rassuré…"

J’ignorais que Kurt pouvait être aussi … doux ? Sensuel ? Oh, je le savais doté d’une certaine douceur et sensualité, mais je ne m’attendais pas à une telle réaction de sa part…

Ses paroles devenaient réellement troublantes… Le Mortis qui m’a ramené ici ? Un instant, mes muscles se tendent, alors que sur mes paupières closes, j’observe le noir, sans aucune lueur, me rappelant ce regard que j’avais pu entrapercevoir une nuit, dans une ruelle… Mais cela ne dure qu’une seconde, avant que je ne me concentre plus que sur sa voix et je me laisse bercer, … rassurer…

Mon souffle se ralentit…

"…Dort mon ange…"

Le revoilà... Le souvenir d’une époque lointaine... Et les mains de Kurt… qui glissent sur ma peau… Comment un homme qui a pu connaître de telles difficultés peut-il être aussi doux et délicat ? Comment pouvait-il ?… Oh, peu importe…

.


Oui, Haven sentait le sommeil arriver. Drôle de tableau que d’observer la jeune femme si froide et si égoïste à l’habitude se laisser totalement aller dans les bras d’un homme à qui elle ne portait assez pas confiance. Elle qui ne dormait jamais plus d’une heure dans le lit de quelqu’un d’autre, qui fuyait toujours, s’arrachant à la douceur dans laquelle, justement, Kurt la faisait plonger ce soir. Son dos caressé par la main libre de son « sauveur »… Sa tête qui reposait contre son épaule… Sa main sous la sienne… Elle était… Bien ! Et fatiguée…

"…Dort pour moi, dort pour ton ange noir…"

Un nouveau frémissement, plus exquis cette fois… Oui, elle était là, prise au piège de sa voix, de ses bras, de sa magie… Mais elle n’en avait plus cure à ce moment-là, plus du tout. Comme si tout était loin, et qu’elle était seule … avec un magicien.

Elle se sentit s’endormir, mais pas son changement de position. Elle était désormais allongée sur le lit. Elle ne pouvait plus voir le regard de Kurt, mais elle sentait sa présence, autant que le souvenir toujours au bord de sa conscience.

"A demain…"

La douceur de ses lèvres… à nouveau. Elle ne répondit toujours pas, ses lèvres restant entrouvertes, son esprit venant de trouver le sommeil, son souffle se calquant sur ce dernier, ses muscles se détendant. Un vrai sommeil, cette fois, qui ne se laissait plus troubler par la douleur qui avait, apparemment, été délogée pour un instant.

.


L’écho de ses pas… S’approche-t-il ou s’éloigne-t-il ?… J’ouvre les yeux… Ma chambre… Non pas celle de Kurt, mais bien la mienne. Ma chambre d’enfant… Du rose et du rouge qui se mêlent, avec une touche d’or. Du luxe. Je n’avais jamais manqué de quelque chose, lorsque j’étais petite… Pas même d’amour, même si je ne savais pas encore vraiment de quoi il s’agissait…

Je suis nue sous les draps… Une voix m’interpelle. Lointaine. Elle hurle ! Du bas des escaliers, du hall. Il faut une certaine voix pour qu’elle puisse porter jusqu’ici. La maison est grande, trop grande. Je veux me relever, pour savoir qui m’appelle comme ça mais un bras me retient et me colle à nouveau contre le matelas.

Et j’ai l’impression de revoir une scène que j’avais tant voulu oublier… CES yeux me fixent à nouveau… Comment pourrais-je les oublier ?… Ce sont les miens,… les nôtres… comme une malédiction qui tient à se faire connaître par un signe bien distinctif…

J’ouvre la bouche, pour dire quelque chose… Mais lorsque j’ouvre les yeux, tout a disparu…

Je suis de nouveau dans la chambre de Kurt, qui baigne dans les rayons d’un soleil timide. Et j’inspire, comme si j’avais cessé de respirer le temps d’une nuit.
Et je m’attends presque à me sentir à nouveau nue, avec un corps contre le mien. Mais non. Soupir rassuré. Ce n’était qu’un souvenir… Que je chasse à nouveau de mon esprit. Je suis seule. Et il n’a pas dormi ici. Son odeur a déjà disparue de mes vêtements… tout comme la douceur de ses lèvres sur les miennes.

Je me lève, bien décidée à ne pas rester dans un lit plus de temps qu’il n’en faut, un frisson me parcourant encore, me glaçant le sang. Et une voix qui me susurre à nouveau à l’oreille « Ne descend pas à la cave… »… Mais il n’y a personne dans la maison, ça s’entend… Sauf à la cave…

Ne pas descendre…

Je suis en bas, au rez-de-chaussée. Assise, entourée d’une couverture de fortune pour chasser le froid de l’hiver, j’observe le paysage par la fenêtre. J'ai passé une drôle de nuit... Reposante... Quelle heure est-il ? Où est-il allé ? Que faire ?... Il n'y a rien à faire...

Un mois dans cette maison… à attendre Kurt tous les jours ?…

Je vais finir par devenir folle…

En vue du souvenir qui m’a envahie cette nuit, c’est déjà en bonne voie…

Mon ventre proteste, mais mon appétit est coupé… Je jette un coup d’œil à la porte de la cave…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeMer 16 Jan - 11:47

Alors que nombre de personnes semblaient pour le moins gênés par la chute de température, ce n'était certes pas le cas de Mortis qui lui, vêtu d'un pantalon kaki et d'une veste de cuir pour simple vêtements, rentrait, arborant la tête d'un homme pour le moins crevé, un sac plastique sur son épaule...
Un coup d'oeil a sa montre, il était bientôt midi, finalement Kurt avait fait vite...
Vite...un bon lit...

Lentement, Mortis poussa la porte, s'attendant à voir Haven encore dans son lit, il lança son manteau dans un coin et s'avança...


"...Chier...Froid..."

Rumina t-il dans sa barbe en soupirant...
Il entra dans la salle où se trouvait la jeune femme, la tête dans ses pensées, quand il la vit, il releva la tête vers elle et lui fit un grand sourire...
A voir sa tête, elle n'était pas descendue...Fort bien...

"Salut Haven...Bien dormie?..."

Dit-il sur un ton amusé, il fallait qu'Haven dorme pour que le jeune homme puisse faire tous ce qu'il avait à faire...
Lentement, Kurt rangea dans sa poche deux billets de cents avant de sortir du sac une bouteille en plastique remplie de café encore chaud


"Boit, tu doit crevé de froid...Dans le sac, y'a des trucs a mangé si tu a faim...moi..."

Un sourire provocant qui voulait dire "prête pour un autre jeux?"...
Lentement, le jeune homme croisa les jambes alors qu'il était devant elle, de sorte que leurs visages étaient maintenant justes face à face...


"...J'ai aussi ramené quelque vêtements, je vais enfin pouvoir te regardé sans avoir envie de te touché...hum?..."

Mortis alluma une clope, se redressa, prit dans le sac un jean, le déposa auprès d'Haven et regarda un moment l'ancienne dame riche avant de s'asseoir a l'autre bout de la pièce…
Pour Haven, tout indiquait que Mortis avait une singulière envie de dormir, sa respiration, son regard fatigué, sa façon lente de fumé sa cigarette…
D'ailleurs, ni une ni deux, Kurt s'allongea sur le sol, presque apathique, le jeune homme mit sa cigarette dans la bouche, se mit sur le flanc et regarda dehors…

Susurrant un air ancien et peu connu aujourd'hui, Mortis écrasa sa cigarette sur sa botte et soupira, pris de quelques spasmes…
Mortis se releva, dévisagea Haven avant de lui faire un clin d'œil


"Ha…et bonne nouvelle, personne est venu au Shadow's Hotel, me demande pas pourquoi et comment je sait, mais c'est comme ça, apparemment, le lieutenant qui s'occupe de ton affaire pensent que tu es allez chez les mafieux…Sont cons ces flics, avec eux, les gens sont autant protégé que le cafard sous ma botte..."


Un rire gai et enjoué
Mortis partit dans une danse de son invention, mélange de pas normaux et de pas irréguliers, de geste majestueux avec la cigarette, il passa sa main dans le sac, lança plusieurs choses au pied d'Haven comme quelque vêtements qu'elle reconnaissait mais aussi tous ce qui se trouvait dans le coffre, y comprit un doigt qui commençait a daté, cette vision fit sourire Mortis avant qu'il ne le range dans un bocal a poisson vide et brunâtre…
Il sortit enfin du sac un sandwiche et le tendit à Haven avec un regard autoritaire
Enfin, le dandy amusant, amusé, terrifiant et gambadant s'assit en face d'Haven en allumant une autre cigarette, l'autre avait disparu dans la section "lancé de trouvailles"


"…Haven?...Veut tu te vengée jusqu'au bout?..."

Encore cet air énigmatique et profond qui rendait le gigolo assez impressionnant, une question étrange pour un type étrange donc.

"…C'est a toi de voir si tu veut faire payé tous le monde…les flics, les mafieux qui t'on balancé…ça serait la meilleur solution…histoire de leur faire comprendre que tu ne déconne pas…Alors?"

Infatigable, Mortis était vraiment infatigable, voila plus de 48 heures qu'il n'avait pas dormit et il arrivait encore à être sérieux…

Mais il est fait en quoi ce type?...Enfin moi je sait, mais si je vous le disait, vous trouveriez son défaut et moi je veut pas alors nada! Nameho! Kurt est parfait! Il est fou, beau, fort, super Kurtou est la, vers l'infini et l'au dela!

Un sourire pour détendre l'atmosphère, Mortis prend son chapeau de magicien et le met sur la tête d'Haven avec ce grand sourire enfantin, Kurt avait remarqué que ce sourire était bien pour ne pas effrayé la belle dame chez lui…
Tient, d'habitude, Kurt n'y allait pas avec des pincettes…étrange…
Sa torse nu a cet instant et imberbe frissonna un instant, un bref instant, démontrant que malgré tous ce qu'il s'employait a faire, Mortis était humain et que même lui ressentait le froid
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeJeu 17 Jan - 0:39

Haven était donc assise dans la pièce qu’on ne pouvait nommer. Préciser si cet espace était sensé être un salon, un living, une salle à manger, ou autre chose, semblait dérisoire. Elle semblait avoir servi à tout et à rien en même temps. Nous l’appellerons donc simplement La Pièce. Vous comprendrez très bien à l’avenir. Je laisserai Kurt le soin de vous préciser exactement de quoi il s’agit si seulement l’envie lui vient.

Une couverture serrée autour de ses frêles épaules, elle fixait la fenêtre sans la voir, les nuages sans les voir eux non plus. Sa main blanche et fine se glissa lentement dans sa poche. Elle n’avait aucune nouvelle du monde extérieur. A travers le tissu, elle sentit le jeu de carte de Kurt. Il avait résister à la nuit ? Coriace, le paquet. Mais ce n’était pas ce qu’elle cherchait. Ses doigts se resserrèrent sur le téléphone portable et elle le sortit de sa poche trop serrée. Vivement que Kurt lui ramène des vêtements plus amples, elle avait l’impression d’être… Un coup d’œil sur son corps bien trop dévoilé à son goût… une pute, tout simplement.

Hors, Haven Valentine est une adepte des plaisirs de la chair, non une pute. Il ne fallait pas tout mélanger ! … Elle ouvrit le portable et l’alluma.
Il était certainement sur écoute… Mais elle connaissait ces tucs-là. Depuis longtemps déjà, elle avait fait sécuriser sa ligne un minimum et, même si elle ne l’avait pas été, ce qu’elle comptait faire ne la mettrait pas en danger. Le temps que quelqu’un s’en rende compte, le petit appareil serait déjà en miettes et donc, la localiser serait impossible. Les sécurités ralentiraient assez les flics pour quelques secondes. Voire quelques minutes, mais elle n’avait pas besoin d’autant de temps.

Après avoir configuré son mobile pour que son appel se fasse sous un numéro masqué, elle prit une grande inspiration et… Répertoire ouvert, elle chercha le nom d’un homme… I… J… M ! Voilà… Martigan… Appeler ? Oui ! Et elle colla l’appareil à son oreille. Tuuut… tuuut… Chclac. Il a décroché. Ou bien quelqu’un d’autre. Son souffle s’arrête, ses muscles se tendent, dans l’attente d’un mot, d’une parole, d’une voix inconnue ou trop bien connue…

« Allô ? »

Wesley était vivant… Un souffle, elle reprend sa respiration à grande goulée. Mais lui n’aura pas le loisir d’entendre sa voix. CHCLAC ! Refit la ligne téléphonique. Téléphone refermé violemment et, de son bras libre, envoyé contre un mur au loin, où il éclate comme du verre. C’est fragile ces choses-là…

Voilà, Haven Valentine pouvait reprendre son masque, un sourire froid naissant sur son visage. Wesley Martigan vivant, plus aucune pensée pour troubler son esprit en convalescence. Elle se réinstalla confortablement et reprit son observation du paysage. Quelques secondes plus tard, elle cligna des yeux, la porte s’ouvrait dans grincement apparemment propre à cette maison. Kurt était rentré. Mais elle ne tourna pas la tête pour autant, les derniers rayons du soleil disparaissant derrière un gros nuage sombre.

Porte refermée. Kurt entre dans la pièce, torse nu. Et le regard couleur perle de la belle, perdu sous les mèches rebelles ébènes se pose enfin sur lui, admirateur et tout simplement froid. C’était le regard qu’elle avait toujours posé sur tout le monde, avant. Ses cheveux avaient poussé depuis la dernière fois qu’elle avait joué avec Kurt, lorsqu’elle était encore au sommet. Désormais, ils n’étaient pas coiffés, quelque peu en bataille, mais toujours lisses et formés de ténèbres.

« Salut Kurt… Mieux que toi, on dirait ! » Un sourire naquit faiblement sur ses lèvres, aussi froid que son regard et pourtant assez chaleureux si on connaît bien cette jeune femme.

Il s’approcha sous ce regard et commença à fouiller le sac en plastique. De cette façon, Haven avait l’impression de voir le Père Noël version Armansva débarquer devant elle avec un joli cadeau. Très joli cadeau, remarqua-t-elle lorsqu’elle vit la bouteille en plastique remplie d’un liquide béni nommé CA-FÉ !

Elle ouvrit grand les yeux et son sourire doubla d’intensité. Elle tendit la main comme une gosse et saisit la bouteille toute chaude de ses mains glacées. Mamaaaaaaaaaaaan, du caféééé ! Ah non, Maman Valentine s’est barrée et n’est jamais revenue, même lorsque sa fille faisait la une des journaux pour hospitalisation.

Elle ne lâcha pas Kurt du regard même lorsque le liquide brûlant coula dans sa gorge. Chaleur bénie ! Et répondit alors ensuite à ce sourire provoquant par un regard tout aussi provoquant.

"...J'ai aussi ramené quelque vêtements, je vais enfin pouvoir te regardé sans avoir envie de te touché...hum?..."

« Hmm… » Léger froncement de sourcil amusé puis une moue légère qui vient gâcher son beau visage. « Parce que cela t’embêtait ? »

Il la narguait avec sa cigarette. Sa moue ne changea pas lorsqu’elle vit le pantalon se poser au sol grâce à la main de Kurt. Elle soupira légèrement. Se changer, cela voulait dire qu’elle devait bouger. Hors, elle n’en avait pas envie pour le moment, son corps se réchauffant un peu grâce au café. Kurt sortit de son champ d’action. L’homme semblait exténué. Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi ? Elle l’observa, ses gestes lents et atones, sa mine fatiguée, …

« Tu devrais aller dormir, non ?… »

Il se releva et se tourna vers elle, plantant son regard dans le sien. Elle le soutint. Elle n’avait pas son don pour endormir les gens, et elle ne comptait pas essayer de jouer le rôle de Kurt ce matin.

"Ha…et bonne nouvelle, personne est venu au Shadow's Hotel, me demande pas pourquoi et comment je sait, mais c'est comme ça, apparemment, le lieutenant qui s'occupe de ton affaire pensent que tu es allez chez les mafieux…Sont cons ces flics, avec eux, les gens sont autant protégé que le cafard sous ma botte..."

Ah ! Le changement de sujet ! Classique mais fonctionnel. Nouveau sourire qui naît sur ses lèvres alors semble mi-soucieux, mi-rassuré. Il se transforme néanmoins en regard étonné lorsque Kurt se mit à rire et à danser. Oh oui, il avait vraiment besoin de sommeil. Pourtant, elle trouva ça très comique, sur le coup.
Jusqu’à ce que le doigt décomposé se posa à ses pieds. Son estomac se retourna. Lui qui était déjà dans une position délicate devint réellement douloureux. Elle grimaça et détourna le regard lorsque son compagnon d’infortune le prit et le plaça dans un bocal. Il lui tendit ensuite un sandwich. Elle le regarda alors, avec un regard qui se voulait … mignon ? Euh pitoyable ? Qui ne marcha pas de toute façon face à celui de Kurt. Elle saisit le pain, à contre cœur.

Elle mordit dedans et mit trente bonne secondes pour avaler le morceau mâché et remâché. Gloup. Il tomba dans son estomac et elle s’apprêtait à en reprendre un autre lorsque Kurt parla à nouveau.

"…Haven?...Veut tu te vengée jusqu'au bout?..."

Elle leva les yeux vers lui, la bouche encore ouverte. Elle la referma, fixant Kurt… Impressionnant, oui, c’était le mot. Qu’avait-il encore en tête ? Elle posa la nourriture qui n’avait d’attrayant pour elle que le goût particulier d’un sandwich des bas-fonds.

« Bien sûr que je le veux… »

Elle avait l’impression d’accepter une demande en mariage Oo…

"…C'est a toi de voir si tu veut faire payé tous le monde…les flics, les mafieux qui t'on balancé…ça serait la meilleur solution…histoire de leur faire comprendre que tu ne déconne pas…Alors?"

« Qu’est-ce que tu crois ? » Elle fronça légèrement les sourcils, étonnée qu’elle lui pose la question. « Parce que je reste bien cachée chez toi et que je cherches pas de plan machiavélique pour détruire tout le monde, je n’aurais plus envie de me venger ? Je les ferais payer, Kurt, avec ou sans ton aide, ne t’inquiète pas. Tous autant qu’ils sont. »

Un sourire entendu, un regard dur et froid. Et voilà que l’homme posait son chapeau de magicien sur la tête de son invitée passagère. Chpouf ! Ses yeux qui disparaissent derrière ses mèches noires. T’es où Kurt ? Uh ? Elle te voit plus d’un coup. Elle aimait bien ce chapeau, en plus, fait gaffe. Elle risque de le garder pour elle, comme ton manteau Very Happy.

Elle redressa quelque peu le bord du couvre-chef, attrapant l’un de ses pantalons et fouillant l’une des poches. Si elle avait bon souvenir… Bingo ! Un paquet de cigarette ! Plus que deux à l’intérieur, mais c’est suffisant. Par contre, absence de feu. Un regard suppliant à Kurt.

« T’as du feu ? » Genre ! Comme s’il n’en avait pas ?

« A quoi tu penses, exactement, Mortis ? Je croyais que ma vengeance devait attendre un mois. Or, après seulement quelques heures, tu recommences à y penser. Tu devrais vraiment dormir, tu sais ? T’as l’air épuisé ! Tu ne peux pas refaire ta petite magie sur toi ? Je te prête mon lit si tu veux ! »

Elle se redressa, lâchant la couverture qui glissa de ses épaules. Elle saisit un pull et… un froncement de sourcil, un coup d’œil sur Kurt… Et voilà qu’elle repense à ce qu’il lui avait dit avant qu’elle ne s’endorme la veille au soir. « Comme si elle lui faisait confiance »… Elle lui tendit le pull. Elle ravala sa salive, et le peu de fierté qui venait de se manifester dans son cerveau fut rejeté.

« Monsieur Mortis, Haven Valentine sollicite votre aide… »
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeDim 20 Jan - 23:16

Demandé l'aide de Mortis?...
Ca ne ressemblait pas à Haven de se comporter comme cela...
Elle semblait trop...proche?...
Enfin, si, ça lui ressemblait...mais pas a la Haven que Mortis avait sauvé, cela ressemblait plus a la Haven qui avait fait appelé Kurt dans son bureau, comme lorsqu'on demande a un chien de rentré a la maison...

Lentement, un sourire se dessina sur les lèvres du gigolo...


"...Me dérangé?...Hum oui, disons que malgré ton état, moi, je reste un homme..."

Dit-il avec un sourire taquin
Oui...elle avait raison...il devait dormir...


"...Hum...m'ouai, je devrait...d'ailleurs je vais y allez..."

Il répondit avec le soupire le plus las et plus fatigué qu'Haven ai put voir chez lui...

Mortis alluma une autre cigarette, soupira de déplaisir, fit un grand sourire bien que fatigué lorsqu'elle releva son chapeau et lui fit un clin d'oeil quand elle lui répondit qu'elle voulait se vengé...
De toute façon, cela n'aurait plus d'importance...
Mortis lui avait prêté sa maison, c'était tout...
Rien d'autre...

Lentement, se retourna en direction des escaliers quand par deux fois, oui deux mes amis, elle lui demanda quelque chose: du feu et de l'aide pour enfilé son pull...

Rhaaa...

Mortis sortit son briquet, alluma la cigarette d'Haven et la sortit de la bouche de la jeune femme alors qu'il saisissait en même temps le pull...

Non pasque bon, quand on fume, ce n'est pas recommandé de mètre un autre vêtement...
Maintenant Mortis, résisté a la tentation...

Il plaça la cigarette de la femme dans sa bouche après avoir jeté la sienne qui était déjà finit et s'avança vers Haven, l'air quelque peu hésitant dans la démarche a faire...
A vrais dire, on ne lui avait jamais demandé de...faire une chose aussi simple que mettre un pull a une personne...
Serait-il prit dans une quatrième dimension? Ho non mon dieu nooon!

Bref, Mortis s'avança, se plaça derrière Haven et l'aida a enfilé le pull, la jeune femme pouvait sentir son souffle sur sa propre oreille...
Pauvre de Kurt...
Il réprima violemment une indisposition dans son pantalon, se retourna, lui fit un dernier clin d'oeil, lui mit la cigarette dans la bouche et s'avança vers les escaliers, sans plus ni moins...
Il gravit les escaliers...
Mortis n'était pas en état de se contrôlé, que ce soit corporellement ou mentalement, mieux valait donc allez dormir avant qu'il ne plaque Haven contre un mur et ne se paye en partie de jambe en l'air avec elle...
Non pas que cela le dérangerait plus que cela, Haven était une femme magnifique mais...
Si il couchait maintenant avec elle, il se verrait obligé de coucher avec elle durant le mois entier, voir même après...
Et Mortis fuit les obligations comme les chats fuient l'eau...

Bref, plutôt mourir que mourir donc...

Il arriva dans sa chambre, à moins que ce ne soit celle d'Haven, soupira une bonne nuit et tomba comme une enclume sur le lit...

Sans plus, ni moins...

Chaque geste de Mortis, malgré ce qu'il semblait, avait une explication logique…
Enfin un peu de repos…
Demain, Mortis s'occuperait plus d'Haven...mais en attendant...dodo...
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeLun 21 Jan - 20:44

Inspiration, expiration, inspiration… Exquise sensation… Le poison à la nicotine qui envahissait les poumons… Comment pouvait-on clamer que cette petite chose si délicieuse pouvait tuer ? Presque un millier d’années que les écolos rabâchaient les oreilles de l’humanité avec leur propagande éternelle. De toute façon, quelle personne sensée pensait encore qu’un jour, elle mourrait des méfaits du tabac ?… L’espérance de vie était si petite pour plus de la moitié de la population que se noircir un peu les poumons étaient le cadet de leur soucis…

Le souffle de Mortis glissa contre son oreille, aussi doucement que le tissu doux et que ses mains froides. Pourquoi se retenait-il ? Avait-il peur, en touchant Val’, en faisant ce que nombre d’hommes avaient fait avant lui de lier quelque lien avec la jeune femme ? De briser quelque chose ? De signer un quelconque accord tacite qui les lieraient irrémédiablement ensemble pour le mois à venir ? S’il s’agissait de l’une de ces choses, n’était-ce pas que Kurt ne connaissait pas « Haven Valentine » ? La demoiselle était celle qui se laissaient aller à ses pulsions, à ses plus délicieuses tentations. Et ce, sans réfléchir au lendemain. Si Kurt avait pris Haven là et maintenant, il n’aurait été en aucun cas obligé, du point de vue de la jeune femme, de réitérer l’exploit le lendemain, le surlendemain, ou la semaine d’après. Combien de temps deux êtres de leur mentalité « enfermés » ( du moins pour l’un d’eux ) dans une maison… combien de temps résisteraient-ils ?…

Les yeux perlés de gris reflétèrent, alors que les paupières sombres de la jeune femme les laissaient réapparaître, un délicat rayon de soleil. Au dehors, les gros nuages gris avaient créé une faille en s’écartant et le timide astre phare de la Terre daigna faire acte de présence un instant. Un instant seulement…

« Bonne nuit, Kurt. »

Un sourire s’était dessiné sur le visage de porcelaine. La poupée froide refaisait surface. Elle qui avait l’air si solide avait déjà montré à plusieurs reprises et à plusieurs personnes qu’il n’en était rien, mais conserver ce masque de glace faisait non seulement parti de sa personnalité, mais des choses essentielles qui permettait à Haven Valentine de survivre en ce monde. Que serait arrivé à la gentille gamine pourrie gâtée si elle n’avait pas appris à manipuler l’argent et son père à ses fins ? Elle aurait suivi sa mère ? Son frère ? Elle n’était pas comme eux. Elle avait hérité du caractère de Papa, et Papa le savait très bien. Mais il avait sous-estimé le potentiel de sa fille. Et la fille s’était sur-estimée. L’épée de Damoclès qui avait toujours été suspendue au dessus de la gorge des Valentine était tombée et avait répandu le sang de la famille…

Mais le coup n’avait pas été mortel. Encore une expiration, nouvelle inspiration. Le rythme des pas de Kurt le long de la rampe d’escalier se fait rapide. Les marches craquent. Trop pressé de se rendre dans la chambre, trop pressé d’être seul. Haven, elle, n’était pas pressée d’être seule… Et pourtant, le silence retomba de nouveau dans la pièce déserte… Le silence ? Pas tant que ça…

Le vent frappait sur les carreaux et s’immisçait dans chaque fissure qu’il trouvait de l’extérieur pour refroidir l’intérieur. L’humidité se manifestait dans un incessant plic-ploc agaçant. Le corps tombant de Mortis sur les matelas délogea plusieurs centaines de grains de poussière du plafond dans la pièce qui faisait face à celle que la Belle occupait. La Bête tombée dans le sommeil, Belle avait le droit de faire ce qu’elle désirait… Mais, dans cet histoire, pas de conte de fée, pas de meubles ou d’argenterie magique pour la guider dans ses réflexions. Elle était seule… Avec sa vengeance.

Pendant un moment, elle observa la pièce en finissant sa cigarette. Elle n’était pas à sa place ici… Cette maison, cet homme, cet environnement, comme il disait… Elle n’avait jamais été à sa place dans l’Armansva mais elle n’avait plus de place ailleurs dans Gallisco… On disait peut-être que tout le monde pouvait se faire un nom sur la dernière île de l’Archipel, mais celui d’Haven Valentine était révolu, que ce soit ici ou ailleurs… Bannie, trahie, perdue, et voilà qu’elle se retrouvait dans un enfer… Kurt était son enfer. Bien qu’elle appréciait l’homme sous certaines coutures, ses autres aspects lui étaient trop difficiles à comprendre pour qu’elle ait réellement confiance en lui. Elle avait bien vu qu’elle l’avait légèrement déstabilisé, avant de lui soutirer un sourire, lorsqu’elle avait prouvé qu’elle avait bel et bien retrouvé son caractère à elle, qu’elle se refusait d’être plus longtemps le petit chiot blessé qu’il avait sauvé d’une noyade certaine…

Elle se méfiait de Kurt, autant qu’elle se méfiait de cette porte qui devait mener à la cave, autant qu’elle se méfiait d’elle-même et de sa capacité à quitter cette maison. Car elle l’aurait pu… Sortir, aller dehors, fuir cette puanteur et cette crasse… Mais pour trouver quoi ? Puanteur et crasse, un autre enfer, plus de difficulté et une perpétuelle peur d’être démasquée et vendue à la police. C’était loin, très loin, de ce que la jeune femme désirait pour le moment. Et pourtant, dans son esprit persistait un doute…

Elle sortit de la pièce et avisa le manteau négligemment posé par terre. Puis la porte… Oui, le doute persistait… Si elle ne partait pas maintenant, tout de suite, aurait-elle une nouvelle occasion de passer cette porte ?… Le regard se détourne ensuite un tout petit peu sur la gauche… Et cette porte là ? La porte qui mène sur un escalier… Les escaliers qui descendent et qui mène à…

Elle se fige, la main sur la poignée. Elle la retire aussi vite que si elle avait posé sa paume sur un fer à repasser, un gémissement s’étant fait entendre… Ou bien avait-elle rêvé ?… Et Haven reviendra sur ses pas, finir le sandwich qu’elle avait abandonné une dizaine de minutes plus tôt.

.


Elle venait de boire la dernière goutte de café et son ventre criait déjà famine. Ouvrant un œil fatigué, Haven avisa la fenêtre. L’air au dehors s’était rafraîchi et le ciel était maintenant noir, et non étoilé. Assise à même le sol au milieu de la salle de séjour de la maison de Kurt Mortis, Haven avait étalé tous les papiers qu’elle avait pu récupérer grâce au gigolo : feuilles de comptes, listings de noms, rapports d’espions, rapports de police volés ou confié à l’organisation par un bien gentil petit cafard, mais également les documents que Kurt lui avaient confié, ceux qu’elle et Jackson avaient réuni aux fils de leurs enquêtes… Cela regroupait plusieurs domaines, et plusieurs personnes, organisations, groupes, projets… L’Âme était au centre bien sûr, mais il y avait également les « proches » d’Haven qui avaient été surveillés pendant de long moment… Sur l’un des rapports des espions, on pouvait y lire le nom de Kurt, celui de Steve également… Le papier concernant ce dernier avait d’ailleurs été froissé quelques secondes auparavant, sous une bouffée de colère qui avait grondé dans le corps si parfait de notre Belle…

Val’ avait passé la journée à étudier ces dossiers, cherchant l’erreur, cherchant des indices, des noms, des emplacements suspects. Et plus elle avançait dans ses recherches, plus son esprit s’embrouillait, et plus ses notes ressemblaient à celles que Kurt lui avaient offertes, avec une cerise en forme de doigt, le tout sortit d’un chapeau de magicien tel un gros lapin blanc.

Refermant avec rage la dernière enveloppe cartonnée pour la rejeter sur les paquets de feuilles éparses, elle se redressa. Ses muscles hurlèrent de protestation, mais elle se mit debout, faisant taire leurs suppliques par un claquement de langue agacé. Mortis dormait encore… Le silence était toujours aussi pesant dans cette baraque… et la lumière, blafarde, renvoyée par l’ampoule qui pendouillait du plafond, menaçant de s’écraser sur le sol à tout moment, n’était pas là pour rassurer les personnes éveillées. L’ambiance était lugubre.

Elle avait trouvé le courage, en milieu d’après-midi, d’enfiler un pantalon plus ample que celui fourni par son hôte. Elle était désormais habillée d’un jeans, certes taille basse, mais plus grunge que prostit’. Le pull rouge que Kurt lui avait enfilé était toujours posé sur ses épaules, et le chapeau de magicien trônait toujours sur sa tête, dans un étrange mélange de style… Et malgré toutes ces nouvelles couches, elle frissonna. C’était sa plus longue période d’éveil depuis deux jours et ses muscles réclamaient déjà le repos et la chaleur. Soupir. Ce qu’elle en avait marre de dormir ! En plus, Kurt prenait le lit, elle n’allait pas l’en déloger !

Trente secondes plus tard, elle était de retour dans la salle, le manteau de cuir de Mortis sur ses épaules. Une bouffée de chaleur et elle était repartie. Elle rangea le bazar, histoire d’étendre ses jambes, le dos posé contre un mur et sortit d’une poche un briquet et sa dernière cigarette. Elle se l’alluma et ferma les yeux en appréciant la douce fumée… Ahhh ! Paradis au milieu de l’enfer…

Crac… Un bruit venu d’ailleurs… Un visiteur ? Impossible, et puis, cela venait d’en haut… Kurt réveillé ?

Elle avait envie de prendre une douche… Mais pas envie de bouger…

Alors elle attendit là, que Kurt descende, ou qu’il ne fasse rien. Elle attendait que le temps passe, son esprit réfléchissant depuis ce matin à l’interrogation que le gigolo avait fait naître en elle… Comment se venger avec panache ? Et précisément de qui ? Inspiration, expiration… En y réfléchissant bien, avait-elle un autre but ? Non…

Des pas dans l’escalier… Plus lents ou plus rapides que la normale, cette fois ? Mais quand perdra-t-elle l’habitude d’essayer d’attribuer l’adjectif « normal » à un être tel que Kurt ?…
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MessageSujet: Re: La planque   La planque Icon_minitimeMar 22 Jan - 23:58

Des hésitations d'Haven, Kurt n'en sut jamais rien, des doutes d'Haven, Kurt n'en sut jamais rien...

A vrais dire, la seule chose qu'il savait...
C'était qu'il pétait la forme comme jamais...

Un bon matin selon Mortis: Une cigarette, une traînée blanche, un verre d'alcool et enfin une femme pour jouer a froti-frota...
Il est bien connu que l'homme perd toutes ses barrières quand il se sent puissant...

Le jeune gigolo avait dormit habillé, il ne s'était pas donné la peine d'enlever ses vêtements, de toute façon il n'aurait pas été en état...
Il mit quelque secondes pour immergé de son lit, quelque seconde pour se réveillé pleinement avant de faire un sourire mauvais...

Il alla se passé un coup d'eau chaude sur le visage dans la salle de bain, gardant son sourire qui ne présageait rien de bon avant de revenir dans sa chambre pour voir qu'il avait écrasé son paquet sous son poids dans la nuit, il en tira une cigarette a moitié écrasé mais toujours fumable, dégaina son inimitable feu, alluma sa cigarette avant de balancé celui-ci par la fenêtre, il ouvrit aussi une de ses bagues, révélant une petite cache pour poudre blanche, il posa le tout sur le lit et...

Quelque minute plus tard, Haven pu l'entendre descendre les escaliers quatre a quatre, c'était en effet bien plus rapide que la normal...

Une fois descendu, il s'alluma une de ces cigarettes écrasées avant de se retourner et d'apercevoir la femme...

Il eut alors un sourire franc en enlevant son tee-shirt et en se rapprochant d'elle...


"...Debout..."

Lui dit-il avec la voie d'un loup alpha devant une de ses concubine, clair, forte et autoritaire comme jamais...
Sans lui laisser répondre quoi que ce soit, il saisit le chapeau qui trônait toujours sur la tête de l'invité et l'envoya boulé a l'autre bout de la pièce...
Ha les hormones masculines...
Il fit un grand sourire en posant délicatement sur les joues d'Haven les longs doigts qui saisirent son visage pour le rapprocher de celui de Mortis

Un long baisé, Haven n'avait plus rien à dire...
Quand Mortis veut, Mortis prend, c'est la règle du jeu quand on doit vivre avec lui...


Pour cette interlude qui s'impose, je vous propose une musique:



Qui ma foi représente assez bien la situation non?
Pas de coeur, juste du...c'est un peu près ça non?
Comment ca elle vous plait pas?


Mortis soupira lentement...
Trois heures...
Le voila calmé...
Ce qu'il fallait reconnaître, c'était que Mortis, bien qu'était un salaud vicieux, sadique, étrange, timbré, marginal, instable et tous le reste, était bon dans son job...
Très bon même…
Étendu tous les deux dans la salle dans leur plus simple tenu, Mortis disposait d'une clope, il avait sa main posé sur la taille d'Haven, fixant le plafond…
Ha sans la clope, je me demande bien ce qu'on ferait après l'amour…
Voila longtemps qu'il n'avait plus fait cela avec autant de douceur, faisant attention a la blessure d'Haven, il avait du être plus doux que jamais…
Lui qui était plutôt du genre nerveux et endurant, il avait du changé pour devenir attentif et patient…

Un sourire parcouru ses lèvres alors que sa main passait sur la cicatrice morbide d'Haven…


"…Tu aurais tout de même pas espéré que j'allait te laisser mon chapeau hein?"

Dit-il sur un ton comique en tendant l'autre bras afin de sortir de sa réserve secrète une bouteille d'alcool…

Sexe, alcool, drogue et cigarette, quel doux mélange pour un homme comme lui…
Lentement, Mortis se redressa et la regarda dans les yeux…
Faisait longtemps qu'il n'avait pas…d'une telle façon, d'une certaine façon ça lui plaisait…
Il faudrait peut être que Kurt réfléchisse un peu sur ses manières au lit, peut être un nouveau tarif, un brin plus cher, afin de bénéficier de la tendresse du gigolo…

Il se releva, ses tatouages, étranges, nombreux, provocant et hors normes, luisait sous la douce lumière grisâtre qu'il venait par la fenêtre…
Il reprit son manteau qu'il avait envoyé valsé a coté de son chapeau, le posa sur le corps d'Haven et commença a se rhabillé…

Il était tenté de dire "ça fera 500 dollars ma ptite dame et je n'accepte pas les cartes de crédits" mais il se révulsa et fit a la place un sourire amusé…

Sans rien dire de plus, Mortis s'assit près de la seule fenêtre non barricadé qui donnait sur l'avant du bâtiment et s'enferma dans le silence après avoir rajouté:


"Et maintenant Haven, tu peut allez te douché…"

Bam, le roi faisait signe a sa dame de compagnie qu'elle pouvait disposé…
Non pas que Kurt la considérait comme ca, encore que savoir ce qui se passait dans la tête de l'autre fou était impossible, toute fois, il était trop habitué a dire cette phrase apres l'avoir fait pour ne pas le dire maintenant...
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