Calypso Lusiana

Nom: Lusiana
Prénom: Calypso
Sexe: féminin
Age: 33 ans
Date de Naissance: 22 mars 2737

Caractéristique: Troisième Œil
Groupe : Confrérie Cassandre
Place au sein du groupe: Représentante de la confrérie
Statut: Maquerelle, patronne de l’établissement « Pêché originel »

Particularité (facultatif) : Il y en a plusieurs. Tout d’abord, pour la plupart des gens, Calypso est narcoleptique. En réalité elle s’endort subitement lorsqu’une vision se manifeste à elle. De plus, afin de se pouvoir se défendre, elle maîtrise le combat au corps à corps.

Description physique:
En voyant Calypso, on pourrait croire qu’il s’agit d’une statue grec qui a subitement prit vie. Ses dimensions parfaitement proportionnées laissent penser que l’on a fait une étude de l’anatomie humaine durant des heures afin de frôler la perfection. Et pourtant, Calypso est tout ce qu’il y a de plus humain.
Grande, sa taille avoisine le mètre quatre vingt aisément. Sa peau satinée à un hâle dorée, ce qui donne l’impression qu’elle pratique des UV de temps à autres. Pourtant, là encore son teint a tout ce qu’il y a de plus naturel.
Faisons une description linéaire. La femme est dotée d’une longue chevelure brune, lisse et épaisse, qui tombe au bas de ses omoplates. Il lui arrivera parfois de les bouclés. Elle use d’huile d’argan pour les parfumer et les rendre brillants. Résultat : on meurt d’envie de saisir quelque mèche et de les sentir pendant des heures. Son visage est ovale. Y résident l’un de ses plus grand succès : ses yeux noirs profonds, dans lesquels on peut lire tous les sentiments allant de la colère noir au désir intense, en passant également par la tristesse. Son regard est renforcé par le fard à paupière, le mascara et le khôl de couleur noir qu’elle utilise pour maquiller ses yeux. Vient ensuite son nez. Un nez fin, légèrement pointu à son extrémité, sous lequel l’on peut voir des lèvres pulpeuses, veloutés, qui ne demande qu’à être prises. On rêverait alors de les voir parcourir son corps.
Vient ensuite sa gorge. Large, développée, sa poitrine a parfois plus de succès que ses yeux, tout dépend du degré d’envie et d’obscénité de la personne. Quel homme ou femme (si elle est lesbienne), n’a jamais rêvé d’avoir une partenaire avec une poitrine si développée, si ferme? Lorsque l’on pose ses yeux sur ses seins, la plupart des instincts prennent le dessus et beaucoup seront alors prêts à payer le prix qu’il faudra pour passer une heure ou deux en compagnie de Calypso. Son ventre dessine une légère plaquette d’abdominaux, de même que ses bras. Viennent ensuite ses hanches, qui pourraient laisser croire qu’elle a déjà enfanté. Puis ses fesses, rondes et fermes, à croire décidément que Calypso ne se lasse pas de réveiller en chaque être un désir obscène. Ses puisses, ses jambes, fermes et musclées, finissent finalement d’éveiller le désir de posséder et d’être posséder par la dame. Seulement actuellement, elle est bien plus difficile à obtenir qu’avant…

Description psychologique:

Qui est Calypso? Ou plutôt, quel esprit énigmatique se trouve à l'intérieur de ce corps, puisque pour la plupart, Calypso n'est bel et bien qu'un corps? Une chose est sûre, il y eut un moment dans sa vie qui fit tout basculer en elle. Durant de longues années, et parfois actuellement, elle incarnait à merveille le pêché de la luxure. Elle est celle que tous les riches notables, les politiciens, bref, la haute société a mis dans son lit. Même des femmes ont payé pour l’avoir! Encore aujourd’hui elle est un icône en matière de sexualité, et si l’on ne vient pas la quérir pour ses faveurs, alors on lui rend visite pour lui demander des conseils. Il faut savoir que depuis qu’elle est patronne du Pêché Originel, Calypso s’est libérée de son ancien mac et est à présent indépendante. Sa liberté, jamais on ne la lui reprendra. Soyez sûr qu’elle préfère mourir plutôt qu’être à nouveau dépendante de quelqu’un. Elle n’a pas fait ce métier par choix ou par fantasme, sinon elle serait au sein de l’Apocaliptic Blow.
Si elle est ce genre de personne qui dégage naturellement beaucoup de charme et de grâce, jamais vous ne la verrez séduire quelqu’un. Cela fait longtemps qu’elle n’a plus besoin de cela. Sa renommée est telle qu’à défaut de séduire, c’est elle qui séduit. Il lui revient donc le choix de répondre ou non aux avances qu’on lui fait. En effet, depuis qu’elle est maquerelle, elle n’offre ses services que rarement, pour des cas spéciaux. A part cela, elle forme les prostitués qui travaillent dans son établissement, qu’elle aime a appelé ses « frères et sœurs ». En effet, elle les considère comme ses égaux, ce qui peut expliquer la raison pour laquelle elle leur offre une formation à un autre art que celui de l’amour. Bien qu’elle n’eut jamais d’enfant, Calypso a ce côté protecteur que toutes les mères (dignes de ce nom) ont. Que ce soit au niveau de Cassandre ou de son établissement, elle est aux petits soins de ceux qui dépendent d’elle. De nouveau digne après des années durant lesquelles elle oublia ce que ce mot signifiait, malgré sa condition elle impose le respect. Douce, compréhensive, ne jugeant pas les autres, elle est donc quelqu’un à qui l’on peut aisément confier de secrets qui pèsent… De toute façon il est fort possible qu’elle soit déjà au courant de ce que l’on veut cacher, grâce au Troisième Œil. En parlant de la caractéristique, il faut savoir que tout le monde croit qu’elle a hérité du gène Attirance, ce qui expliquerait la raison pour laquelle elle fait tant de ravages. Bien évidemment, en réalité il n’en n’est rien. Enfin, c’est quelqu’un d’assez calme, mais non moins stricte. Elle sait ce qu’elle veut et a apprit à ne pas se laisser marcher sur les pieds.
Voyons à présent ce qu’elle pense des groupes présents à Gallisco:

L’Âme de Gallisco: « Leur peur de ne plus être dominant leur fait faire des choses plus ou moins acceptables. Cependant, ils se sont « libéralisés ». Il faut que nous fassions en sorte que ce n’est pas en restant autoritaire qu’ils arriveront à quoi que ce soit… »

L’Apocaliptic Blow : « Sont-ils réellement persuadés de ce qu’ils disent? Je n’en suis pas vraiment sûre. Leur idéologie anarchiste ne me plaît pas vraiment. Et puis, je n’apprécie pas vraiment les personnes comme la Haven Valentine. Ce genre de nymphomanes me met hors de moi. Elles font un concours pour savoir laquelle mettra le plus d’hommes dans son lit ou quoi ? Aucun respect pour les femmes qui se prostituent… Et après c’est nous les catins? Je crois que l’on se trompe de cible là… Cependant, il faut que Cassandre les guide, afin qu’ils ne fassent pas n’importe quoi… »

La Renaissance de Pandore : «Un groupe avec une belle idéologie, mais qui peut s’avérer tout aussi dangereuse. Comment peuvent-il prétendre vouloir ouvrir la boîte alors qu’ils ne savent pas ce qui s’est passé et ce qui les attends ? »

La confrérie Cassandre : « Je vois ce groupe comme une lueur d’espoir dans ce monde de ténèbres. Il faut que les membres de la confrérie découvrent ce qi s’est réellement passé avec la boîte de Pandore, et qu’il guide les autres groupes, afin que ces derniers ne commettent pas l’irréparable… »

Autre: Calypso fait partie des rares personnes à posséder dans leur bibliothèque une Bible et des livres d’histoire.

[Question subsidiaire] : Comment avez-vous découvert le forum? c’est moi qui l’ait fait^^

Histoire:

22 Mars 2740… Mon histoire commença bien loin de Gallisco, ses meurtres, ses intrigues et ses faux semblants. Loin de toute cette modernité également… Mon histoire, ce fut en République Tchèque qu’elle débuta.
Je suis née aux alentours de Prague, dans une roulotte. Et oui… Je descends d’une famille de Tziganes… Mon nom, ce fut ma mère qui le trouva. Elle le trouvait magnifique, et cela lui rappelait la mythologie, qu’elle aimait beaucoup. De nos jours, il n’y a plus grand monde qui peut prétendre connaître ce genre d’histoires. Alors vous n’imaginez pas ma fierté lorsque j’explique aux riches notables l’origine de mon nom. En effet, il est tellement bon de se sentir intelligent…
Revenons à mon enfance. Elle était toute simple, tranquille, insouciante. Les premières années de ma vie furent certainement les plus heureuses. Mes journées, je les passais à courir dans les grandes étendues, ces rares espaces sans constructions (il n’y avait déjà plus de trace de verdure). De temps à autres, nous allions dans des villes, avec les autres membres du clan, et nous organisions des fêtes foraines. Ma famille elle, avait pour attraction des auto-tamponneuses. Ville attraction, et pourtant, toujours autant appréciée… Dès que je fus en âge de lire, d’écrire et de comprendre, on me laissa tenir le guichet de temps à autre. C’était tellement amusant de donner des directives à des personnes plus âgées que moi! Et lorsqu’il n’y avait pas trop de monde, je pouvais également monter dans une auto et jouer avec les autres. La vie était ainsi. Une succession de départ, une succession de voyages… Chaque jour était un jour durant lequel je découvrais maintes nouvelles choses. J’avais beau être une petite gitane, j’en connaissais bien plus que la plupart des citadins. Certes, cela ne ferait jamais de moi une scientifique, mais ma force résidait dans ces connaissances oubliées de beaucoup. C’était ce qui faisait que je me démarquerais de tous… à jamais. La religion chrétienne par exemple: je suis l’une des rares à la connaître! Et pourtant, toutes ces richesses ne furent pas suffisantes pour m’aider à faire quelque chose de bien de ma vie.

Un jour tout bascula. C’était un jour de printemps, j’allais avoir 10 ans, un ou deux mois plus tard. La milice du Gouvernement Mondial avait levé un barrage sur notre route. Une fois arrêtés, ils nous posèrent des questions sur notre situation. Nous apprîmes finalement que tous ceux qui n’étaient pas considérés comme parias ne devaient plus vivre en tant que nomades. Et si nous ne voulions pas être considérés comme « déchets de la société», nous allions devoir nous plier à la règle et nous sédentariser. La décision fut particulièrement dure à prendre. Elle tuera mon père. En effet, ils décidèrent de s’installer, de m’inscrire à l’école… de mener la vie de monsieur et madame Toutlmonde…
Les premier temps mon père travailla comme mécanicien. Ma mère elle, fut femme de ménage. Ils avaient fait cela dans le but de m’offrir un avenir meilleur… que celui de paria. Car en réalité, mis à part le fait de vivre dans la légitimité, je ne tirai aucun profit de cette nouvelle situation. Bien plus pauvre qu’avant, j’étais également moins heureuse. Je me sentais prisonnière entre ces murs, et même cette si grande ville était devenue bien trop petite pour moi. Je m’ennuyais, et le pire dans tout cela, c’était que chaque jour je m’efforçais de garder le sourire. Chaque jour, je m’efforçais de raviver cette illusion qui faisait croire à mes parents que j’étais heureuse. Si par malheur ils m’avaient vu malheureuse, ils auraient vécu avec cette pensée qu’ils avaient totalement échoué. Et cela, je voulais l’éviter à tout prix. A 12 ans, mon père décéda… Une tumeur au cerveau… les médecins s’en rendirent compte beaucoup trop tard… Trois mois plus tard, il nous quittait, laissant ma mère et moi quasiment sans le sou… Et comme si tout cela ne suffisait pas, ma mère tomba malade quelques mois plus tard. A treize ans, j’arrêtais mes courtes études pour devenir vendeuse dans une pâtisserie.

Il arrive parfois que ceux qui décident de notre sort aiment à s’acharner encore plus sur ceux qui ont déjà des problèmes jusqu’au cou. Enfoncer la tête sous l’eau de quelqu’un qui se noie en quelque sorte… Qui aurait cru qu’en pleine journée, je croiserais un type pareil dans une pâtisserie? Silvano Valurcci. Un connard de première si je puis me permettre… Et c’est justifié. J’avais quinze ans lorsque je le rencontrai pour la première fois. Les premières pensées qui le parcoururent lorsqu’il me vit furent : « elle a plus qu’un bon potentiel celle là. », il me l’avouera plus tard, en éclatant de rire d’ailleurs… Bref. Lorsque l’on a des formes, lorsque l’on est plutôt bien faite, il ne vaut mieux pas tomber entre les griffes de Valurcci. Surtout lorsqu’on lui plaît… Son allure de gentleman propre sur lui dissimule à merveille sa véritable nature. Il embobina ma mère. La pauvre femme me jeta dans la gueule du loup… Sans concession, il m’amena loin d’elle à Gallisco. Une fois là bas, il se chargea personnellement de mon dépucelage, m’expliquant qu’il se devait de m’apprendre les ficelles du métier… ah ça, il me les aura appris. Il me fera devenir la putain la plus convoitée de Gallisco. Paraîtrait même que mon nom figure en tête de liste sur les guides internationaux du tourisme sexuel. Je faisais par la même occasion la renommée de Valurcci. En effet on lui répétait souvent: « dites donc, mais c’est qu’elle est excellente!». Ils avaient au moins la délicatesse de ne pas employer le terme de « bonne au lit ». Me sentant humiliée, déshumanisée, soumise, je ne me rendais pas encore compte que Valurcci contribuait à servir mes intérêts.

Le temps passait ainsi. Plus je grandissais en âge, plus mon nom circulait sur les lèvres, et plus de clients de demandaient ; Je devins ainsi une prostituée de luxe, devant parfois faire le choix entre deux riches notables. Les autres filles m’enviaient, me jalousaient terriblement. Certaines voulaient ma mort, je le savais… Cependant, avoir la reconnaissance d’être la meilleure dans les jeux de l’amour me touchait un peu. Dans une vie sans amour, dans une existence où je n’étais pas considérée comme un être humain, ce genre de choses égayait parfois mes journées. Si je ne m’étais pas contentée de cela, je serais probablement dix pieds sous terre depuis longtemps, à l’heure qu’il est.
Et mai 2760 arriva à grand pas. Aux environs du 15 de ce mois là, je commençai à avoir des problèmes de santé. Des migraines, suivies de violents maux de tête apparurent alors. Très vite, j’eu également des vomissements, et tout le monde y compris moi, crut que j’étais enceinte. Par conséquent, je me fis battre par Valurcci. Il avait estimé qu’il était hors de question que j’ai un bébé. Il me frappait donc dans le but que je fasse une fausse couche, et que je retourne travailler au plus vite. Seulement je n’étais pas la seule à tomber malade. Enormément de gens autour de moi subissaient le même sort. Et beaucoup moururent. Silvano, lui, fit tout son possible pour me préserver. Il fit jouer ses relations qui avaient un jour été les miennes pour être prise d’urgence dans l’hôpital le plus côté de la ville. Ma période à l’hôpital fut un moment trouble. En effet, Silvano venait me voir et me téléphonait plusieurs fois par jour. Il avait pris une chambre avec deux lits, pour pouvoir veiller sur moi la nuit. Son ton, sa voix avait changé. En effet, l’intonation de sa voix était d’une douceur infinie, et jamais je ne compris la raison pour laquelle il avait réagit ainsi.

Finalement il fut décidé que je vivrais. Je sortais de la maladie sans trop de séquelles, et fut vaccinée 2 ans plus tard. Et ce vaccin marqua une nouvelle différence entre moi et le reste du monde. En moi se développa le Troisième Œil. J’allais être des rares incompris à être capable de voir l’avenir… Avec ce don se développa se que beaucoup croient être de la narcolepsie. Il m’arrive de m’endormir, comme ça, sans raison. En réalité, les visions que j’ai de l’avenir se font à travers certains de mes rêves, et comme ces visions me parviennent de manière aléatoire… encore une fois, Silvano y mis son grain de sel. Déjà que je me sentais mal d’avoir un tel don, il fallait en plus qu’il m’engueule et me traite comme une chienne. Un jour, trop hors de lui, il m’ordonna de me débrouiller sans lui. Je ne me le fis pas répété deux fois… Durant des jours, il tenta de me convaincre de revenir dans la « famille ». Lui et moi c’était à la vie à la mort, disait-il… Il finit par laisser tomber, et plus jamais nous eûmes des nouvelles de l’autre de manière directe.
Le temps passait, et je goûtais enfin aux joies de l’indépendance. Cependant je fus assez vite résignée. Je ne pouvais en effet être autre chose qu’une catin, ou un semblant de catin. Ici, on m’avait toujours connue en tant que telle, et à présent j’allais être cataloguée ainsi jusqu’à la fin de mes jours. Ainsi soit-il…
En parallèle, j’entrai en contact avec la Confrérie Cassandre. Enfin des gens qui me prenaient pour autre chose qu’une catin! Le fait d’être vu comme une femme quelque part me redonna confiance en moi. Etais-je donc autre chose qu’une marchandise? Cassandre me fit reprendre du poil de la bête. Grâce à la Confrérie, je souffrais beaucoup moins de mon troisième œil. Et puis une nouvelle raison de vivre apparut.
Ne pouvant abandonner ma profession, je décidai d’évoluer, et d’offrir les possibilités d’un avenir meilleur à mes frères et sœurs (il ne faut pas croire que seules les femmes se prostituent). J’utilisai donc mes économies dans l’achat d’une vieille maison dans l’Armansva, que je fis retaper. Vous l’avez compris, j’ouvrai un bordel : le « Pêché Originel ». J’étais tout d’abord sceptique, mais beaucoup d’hommes et de femmes demandèrent à travailler pour moi. Dans ce milieu, il ne nous reste rien d’autre à part la possibilité de se faire une certaine renommée. Moi, cependant, je leur offrais bien plus… un peu plus d’humanité. En effet, à force de lectures diverses, j’avais appris que certaines femmes avaient un jour été bien plus que des prostituées… Des courtisanes… Mes frères et sœurs seraient des nobles prostitués, ils susciteraient l’envie autant que l’admiration. En effet, en plus de leur apprendre l’art de l’amour, ils maîtriseraient d’autres arts que peu de monde, même dans la haute société, maîtrisent actuellement. La danse… la musique… le chant, le dessin, l’art de servir, l’art de la séduction. Bref, le temps où ils n’étaient bons qu’au lit serait un lointain souvenir. Et mon idée fonctionna à merveille. En effet, dans une société telle que celle-ci, les gens avaient besoin de s’évader un peu. Ainsi la maison a beaucoup de succès… et fait beaucoup de jaloux… Comme Valurcci par exemple, qui n’apprécie pas que le commerce d’une catin puisse avoir autant de succès… Lui et ses hommes nous tournent fréquemment autour, espérant un faux pas de notre part…

La confrérie de Cassandre m’a permit de rencontrer Wesley Martigan, entre autres. Martigan… A la base ce fut le Troisième Œil qui nous rassembla. Lorsque je fus la nouvelle dirigeante de Cassandre, je réussis à le faire venir de temps à autres. Lui travaillant dans la police, moi connaissant le milieu de la pègre, depuis que nous nous connaissons je lui divulgue des informations, et lui en échange, assure la protection de tous ceux qui travaillent et résident au Pêché Originel… C’est un type bien. Torturé par sa vie, mais qui a pourtant si bon fond… Au fil des ans, nous avons pu tisser des liens amicaux. Je dois être l’une des rares personnes à qui il se confie, et en qui il accorde sa confiance… Et pourtant… j’aimerais tellement valoir bien plus à ses yeux. En effet, à force d’écouter et de connaître Wesley, j’ai finit par en pincer pour lui, à mon plus grand damne, ô joli drame. Car, je doute que mes sentiments soient réciproques, je doute que Wesley soit capable d’aimer une autre femme qu’Irina. Et puis le fait qu’il sache qu’il va mourir prochainement doit renforcer cet état de fait. Alors j’essaie, coûte que coûte, d’enfouir mes sentiments au plus profond de moi, et de les oublier. Si les gens savaient… S’ils savaient que l’une des femmes les plus convoitées de Gallisco était transie d’amour… cela les ferait bien rire… C’est si dure, et pourtant… Et pourtant j’ai peur que, si je ne le fait pas, Wesley se rendre compte de l’ambigüité qui règne en moi. Et s’il y a bien une chose que je veux, c’est de ne pas perdre Martigan. Il ne m’aime pas comme je le voudrais, tant pis, je m’en accommoderais. Seulement il ne lui reste que si peu de temps… et il est si malheureux. Ce qui me fait le plus souffrir dans cette histoire, c’est qu’alors qu’il ne lui reste que peu de temps, Wesley n’est pas heureux. Quel bilan fera t-il de sa vie lorsqu’il s’en ira? Je ne sais pas, cependant je dois me montrer forte, il ne doit pas savoir que j’ai de la peine pour lui. Sinon tout serait fichu. Alors je me concentre sur ma petite vie, et sur celle des autres ; Et, plus particulièrement, sur cette histoire de boîte de Pandore… Je veux comprendre ce qui s’est réellement passé…

» Calypso sur le divan