Soirée spéciale anniversaire (venez nombreux^^)

Invité

Une plage magnifique, des palmiers, un bon whisky, une magnifique femme, bref quelques chose de paradisiaque, voilà à quoi rêver Wheezy. Son mode de vie n'avait rien de catastrophique actuellement, ce qui ne fut pas le cas toute sa vie, mais le jeune homme rêver tout de même d'une vie comme celle là, ou son seul soucis serait la température d'une mer bleu turquoise. Ce rêve le jeune Jackson le faisait toute les nuits, ou plutôt à chaque fois qu'il dormait, car de part son métier, dormir la nuit lui était impossible ou presque.

Le rêve comme à chaque fois se termina en cauchemar, la plage était dévaster et se transformait rapidement en une immense ville qui n'était autre que Gallisco elle même. S'en était effrayant mais à force, Wheezy s'était habituer et ne se réveillait plus en sursaut, il se levait comme si il venait de passer une nuit sans rêve, tel était la cruel réalité du monde des songes du patron.

Il resta dans les bras de Morphée encore une bonne heure, il se leva comme tout les matins, ni heureux, ni malheureux, tel était sa vie, une répétition infinie. Il jeta un rapide coup d'oeil à sa montre, elle indiquait précisement 16 heures, il avait dormit 6 heures, sa faisait longtemps que son sommeil n'avait pas duré aussi longtemps. Immédiatement, il s'étira et commença à faire son petit sport. Durant trois quart d'heure, il enchainait pompe, abdo, traction et haltère pour conservé sa forme. Deux fois par semaine il allait courir, mais il l'avait fait la veille.

D'un pas lourd, il se rendit dans sa petite cuisine et avala un bol de céréal. Aucun bruit ne se faisait entendre à part le « scruntch » des céréales dans la bouche de Wheezy, il était fan de se silence lorsqu'il se levait, sa lui donner l'impression de ne plus être dans cette misérable ville. Une fois son déjeuner avalé, il se rendit dans une minuscule pièce, sombre, seule des bougies éclairaientt faiblement l'endroit. Pour seule décoration, quelques livres trainait sur une étagère. Il effectua alors ses prières comme tout les jours. Il priait dieu de changer les choses, pas seulement pour lui mais pour tout le monde, du moins tout ceux qui le méritait.

L'ordinateur venait d'être allumer et Wheezy consultait déjà ses mails, une mauvaise nouvelle s'annonça, l'un de ses fournisseurs ne pourrait être présent, sa risquait d'être embêtant pour la soirée qu'il préparait pour le soir même. M'enfin, toujours plein de ressources, Wheezy envoya un mail rapide pour demander l'aide à un autre fournisseurs. La réponse vint rapidement et elle fut positive, comme quoi...

Une heure après l'homme à la peau sombre se trouvait devant sa boite de nuit, par rapport à tout à l'heure beaucoup de chose avait changer, pour commencer il était habillé ^^, et surtout son visage semblait totalement changer, en effet l'homme avait une mine réjoui. Et oui, lorsqu'il se levait jamais il ne souriait, mais sinon c'était un homme qui avait toujours le visage rayonnant. Wheezy était en train d'accrocher une grosse affiche sur la porte d'entrer de The Fidia's.

Code:

[center]
Attention

Ce soir pour les deux ans de « The Fidia's », vous êtes tout conviés à venir faire la fête.
Soirée spéciale lumière et son
Le groupe du moment, Gallisco's Compagnie sera présent (d'autres groupes seront présent, pour tout les gouts)
Open bar
Poker amicale en fin de soirée pour les amateurs (place limité)
Et bien d'autres surprises
Entré : 10 $ (pour tout le monde) à partir de Minuit.[/center]

Il regarda son affiche fière de lui, elle était tape à l'oeil et a peine accroché que des curieux étaient en train de la lire. Wheezy était content, il espérait que cette soirée serait magique et qu'elle ferait oublier le temps d'un instant les soucis des uns et des autres. Lui même avait envie de ne faire disparaître ses soucis, ou plutôt sa tristesse, aussi vieille qu'elle soit. Il ne put s'empêcher qu'elle aurait sans doute adoré cette soirée.

Il ne resta pas longtemps à la boite de nuit, il devait repartir pour aller payer certain de ses fournisseurs pour revenir ensuite terminer la préparation de la soirée, heureusement que quelque uns de ses employé s'était portait volontaire pour l'aider. Il ne devait pas être un si mauvaise patron que sa.

Sa tournée des fournisseurs dura deux heures, une fois de retour, la pendule derrière le bar affichait 20h. Il devait se dépêcher. Il reprit une douche et se changea, heureusement qu'il en avait installer une dans l'arrière de sa boite, elle servait beaucoup. Les employé présent l'utilisèrent à leur tour. Pour les remercies dans l'immédiat de leur aide, Wheezy commanda un succulent diner, que tout mangèrent en bon coeur, l'ambiance était au beau fixe, et il n'en fallait pas plus au jeune homme pour avoir le sourire. Les quelques heures suivante fut dédié à la détente et à un poker en particulier.

Aux alentours de 23 h 30, il se leva et d'une voix enjoué, il déclara.

« Allez les enfants, il va être l'heure de faire la fête!!!!. Soyez au maximum, j'ai espoir que cette soirée soit inoubliable. En avant »

Tous allèrent se changer, Wheezy de son coté, avait vêtu un jean baggy bleu foncé avec quelques endroit délava, en haut il avait enfilé un simple débardeur blanc, qu'il recouvra par une tee-shirt presque moulant lui aussi blanc. Il attacha ses dread-locks et les glissa en dessous de sa casquette.....blanche, bien évidemment.

Les employé eux étaient vêtu d'un petit ensemble « fashon » noir et blanc, Wheezy devait avouer qu'il était fière de ses salariés, ils étaient tous excellent et c'est donc avec un grand sourire qu'il ouvrit la porte de sa boite de nuit à 00h00 et qu'il s'écria devant les quelques cent personne déjà présente.

« Et que la fête commenceeeeeeeee!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Saloperie de vie….Cela faisait maintenant quelques heures que j’errais dans les rues de la ville dans la fidèle épave qui me sert de véhicule. Les derniers évènements d'hier se bousculaient en ma tête, je revoyais en boucle la scène ou la juge me retirait ma gosse. Meme une journée de travail n'effacait pas ça de mon esprit. Besoin de m'aérer l'esprit mais ou? J’étais passé non loin du péché originel mais à cette heure celui-ci était plein et Cally devait être surbooké. Pas le moment d’être envahissant avec ma déprime. Et quelque chose me disait que celle-ci allait mal prendre mon baiser à une jeune femme qui m’avait troublé. Cally avait toujours méprisée les croqueuses d’hommes comme Haven…. Lui mentir ou lui cacher ? Vous cachez vous des choses à votre meilleure amie ? Moi pas, c’est comme ça que Cally et moi on fonctionne, en confiance. Avec ce qu’elle sait sur moi, elle aurait les moyens de me faire tomber mais au fond de moi je sais qu’elle ne le fera jamais. Alors jamais je ne trahirais sa confiance ainsi en étant vil et méprisable.

J’en étais à ses pensées quand je m’aperçu que j’étais arrivé non loin du Fidia’s, la boite de nuit à la mode de Gallisco. Devant se pressait une foule bigarrée attendant l’ouverture des portes. J’arrêtais le véhicule alors sur une place et soupirait… Un petit verre ne me ferait guère de mal et cet endroit en valait bien un autre. Le patron avait bonne réputation à mes yeux, je ne dirais pas qu’il est honnête, mais jamais il n’a jamais figuré dans un compte rendu d’une de mes enquêtes. Il faut dire aussi qu’au bureau j’étais le spécialiste des affaires cradingues, viols, meurtres avec tortures, terrorisme parfois et j’en passe… Mon champ d’activité avait tendance à couvrir toutes les affaires dont les autres flics ne veulent pas. C’est ce qui faisait ma réputation.

Me voici donc sortant du véhicule et me glissant anonyme comme tant d’autres dans la boite de nuit alors que le patron, grand black musculeux en crie l’ouverture. Malgré mes baskets aux pieds je rentre sans soucis dans la vaste salle éclairée par des spots. La populace commence d’ailleurs à y danser, à essayer de se séduire les uns, les autres. Personnellement je n’ai jamais été à l’aise sur une piste et je ne cherchais pas à le devenir. Non, mon objectif de ce soir se situait au niveau du bar où je squatte un tabouret commandant un triple whisky…Oh et puis non, une bouteille, ça me fera du bien.

Je m’allume une clope, respirant la fumée avec délices, la laissant envahir mes poumons. Puis j’attaque mon premier verre pour me réchauffer le corps. Ce faisant j’observe la piste, je vois les gens rire, vivre, s’aimer… Tout un univers qui m’est interdit et qu’à vrai dire je n’ai jamais bien connu. J’ai l’impression parfois d’être un animal observant et s’étonnant des coutumes humaines. Je replonge dans mon verre à ses pensées n’ayant pas vu celle que mon subconscient de espérait voir.

La gosse…J’ai du mal à comprendre le procès de la veille, Irina est une excellente avocate mais cette fille, cette Charlie n’en a fait qu’une bouchée. Ma gosse confiée à l’assistance publique, y avait autre chose, je le sentais…. Mais quoi ? Une tentative de faire pression sur moi ? Je n’arrivais pas à assembler les pièces de ce puzzle complexe et mon don refusait de se manifester. Je nageais dans l’inconnu.

A nouveau mon regard parcourait la salle, et c’est alors que je les vis… Trois voyous de bas étages, des petites frappes des quartiers riches qui jouaient au Caïds. Ils avaient levés deux minettes sur la piste de danse et je les voyais tenté de faire boire les filles. Celles-ci restaient raisonnables malgré l’insistance des garçons que je sentais s’énerver. C’est alors que je vis un des cocos glisser des sortes de cachets dans les boissons des deux filles, profitant d’un moment d’inattention de celles-ci. Et voila, on peut même plus déprimé en paix, l’appel du devoir est là.
Je me lève donc et me dirige vers la table. Puis d’un geste, surprenant les convives, j’alpague mon apprenti violeur, lui foutant la main sur l’épaule.

Alors mon gars, on s’amuse à vouloir abuser les jeunes femmes contre leurs grés ?

Ma voix est dure, intimidante, mais ça n’empêche pas les trois gars de se lever d’un seul mouvement. Ils sont en bande, ont bu et ont vraiment envie de goûter aux charmes des minettes.

Eh le vieux dégage, on t’a rien demandé. A moins que tu préfères que mes potes et moi, on te montre ce qu’on fait aux chieurs dans ton genre.

La tension monte, je sens que ça va dégénérer et je serre les poings. Je ne laisserais pas les deux filles aux mains de ses types, ça c’est sur.

Le silence…

Moui, je sais ce que vous vous dites. « Le silence… » c’est… c’est quoi ? Deux mots. « Le » qui est un déterminant qu’on retrouve tout le temps dans une phrase quelconque et « silence », nom commun masculin signifiant, en gros, l’absence de son. Pourtant, il y a toujours un son… Mais notre perception auditive n’est pas toujours apte à l’entendre. Voyez, on perçoit très faiblement dans cette pièce plongée dans la pénombre la respiration délicate de deux êtres. Ce n’est qu’un souffle d’air. Comment notre oreille pourrait-elle le percevoir comme autre chose qu’un souffle d’air ? C’est si faible que nous l’apparentons immédiatement au silence. C’est si ténu et si commun que nous n’y portons plus la moindre importance de nos jours. Notre oreille s’est tellement habituée à oublier des choses qu’elle n’est aujourd’hui même plus capable de les entendre.

Et puis soudain, un bruit… Voici le frôlement de la chair sur le tissu. Le silence est une chose étonnante. Là où tout autre chose aurait pu vous donner un indice sur l’instant précédent, lui n’informe que sur l’instant présent. Ainsi, il vous aurait été totalement impossible de dire avec raison par le simple biais de votre appareil auditif que ce qui s’était passé dans cette pièce à peine deux minutes auparavant… J’n’ai pas envie de vous le dire en fait, je crois que vous le devineriez assez bien si vous aviez tous les éléments remis dans l’ordre :

Chambre dans le noir, 23h30, deux, draps, lit, corps, souffle, chair…

Ah, oui, je crois que j’avais oublié de vous parler de l’heure, de la chambre, des corps allongés dans le lit et de l’état des gens, pardon.

Reprenons donc où nous en étions.
Où ça ? Bah là…

Le silence n’emplissait donc plus la pièce. Un bras au teint plutôt halé vient se glisser le long du ventre satiné de la belle allongée parmi les draps défaits de son propre lit. Un frisson… Elle ouvre les yeux. Le réveil sur la petite table de nuit pas très grande juste à côté d’elle indique les alentours de minuit.

Et meeeeeeeerde, elle allait être en retard…

Haven Valentine n’était jamais en retard. Un soupir exaspéré perça avec force la barrière de ses lèvres closes. Elle se leva, sans aucune considération pour l’étreinte que l’homme comptait lui réserver alors, le laissant seul dans le lit, sonné. Non pas par le choc mais par tout le reste. Qu’est-ce qui avait poussé Haven à le repousser tout à coup ? Ah, les hommes ne comprenaient jamais rien… Elle fit le tour du lit, récupérant quelques vêtements masculins qui traînaient et les lui jeta à la figure.

« On n’aurait jamais dû pousser à trois fois… Rentre voir ta femme, Tom. Passé minuit, je crois qu’elle ne croira plus tes histoires d’heures supplémentaires. »

Et sur cet au revoir peu conventionnel, froid et sec, elle s’enferma dans la salle de bain. Le message était clair : lorsqu’elle sortirait, il devrait être parti. Et lorsqu’elle sortit, la pièce était effectivement vide.

Elle s’habilla rapidement, se maquilla, et finit de se préparer. Il était minuit moins cinq lorsqu’elle quitta ses appartements du Shadow’s Hotel. Mini-jupe, talons et décolleté plongeant, telle était la tenue qu’elle s’était réservée ce soir. Ses cheveux noirs agrémentés de sa mèche blonde retombaient libres sur ses épaules à demi dénudée, et elle appuya sur la touche « parking » de l’ascenseur. Elle consulta son portable, durant la descente. Rien. Bonheur.

Elle sortit rapidement de la boite métallique et se dirigea vers sa voiture. Non pas la vieille voiture banale… Elle se dirigea vers un petit bijou de la technologie garé un peu plus loin. Une magnifique voiture de sport d’un rouge écarlate. Ce soir, Wheezy Jackson donnait une soirée « spéciale » dans sa propre boite de nuit… Wheezy Jackson… Encore un qui n’avait jamais été sa victime. Décidément, elle avait du temps à rattraper. Mais il était également l’une des têtes pensantes de l’Apocaliptic Blow. Cet homme plus que séduisant était sensé être l’un de ses « partenaires » ou plutôt « collègue » de travail. Pourtant, rien ne les reliaient, ni dans le monde officiel du travail ni dans leurs points communs. Enfin, du moins pour ce qu’elle en savait.

The Fidia’s, c’était le nom de la boite de nuit… Elle ne se trouvait pas si loin que cela du Shadow’s mais il lui fallut tout de même un bon quart d’heure pour s’y rendre. La fête avait donc déjà commencé. Mais elle ne s’en formalisa pas. Elle était déjà venue dans cette boite, une ou deux fois. Elle se gara donc et se prépara à entrer dans la boite de nuit au nom plutôt… Quelque chose clochait avec ce nom. Il ne lui plaisait pas. Mais elle n’avait pas le pouvoir de le faire changer alors elle ferait avec. Comme avec beaucoup de chose, en fait.

Haven plongeait dans un monde qu’elle adorait… A peine entrée, elle sourit. La musique frappait son ouïe avec force et les lumières harcelaient sa vue. Masochiste ? C’est vous qui n’y comprenez rien.

Elle se fondit dans la masse. Seule, elle ne le resterait pas bien longtemps. Déjà, quelques uns la saluèrent. Elle connaissait beaucoup de monde sur Gallisco. Il lui arrivait quelques fois d’en oublier même. Mais alors, elle souriait, et faisait comme si elle ne l’avait jamais perdu de vue. On lui offrit un verre. Elle prit une tequila et parla quelque peu au bar avec l’homme et la femme qui l’accompagnait. Elle comptait surtout alpaguer Jackson tout en profitant de la soirée quelques temps. Son regard ne quittait donc pas la salle, qu’elle inspectait avec attention malgré la conversation et l’ambiance survoltée. Mais elle ne l’aperçut pas.

Elle aperçut quelqu’un d’autre. Quelqu’un qu’elle n’aurait jamais imaginé trouver ici ce soir…

Assis au bar, l’homme buvait seul. Elle se décala quelque peu, souriant toujours à ses interlocuteurs et repartant sur un nouveau sujet. L’homme plutôt baraqué qui lui faisait face cachait sa vue du lieutenant. Que faisait-il là ? Elle n’avait pas oublié non les évènements de la veille et n’avait aucune envie de lui faire face ce soir, entouré de temps de gens, dont des amis à elle et quelqu’un à qui elle voulait vraiment parler. Du moins, si elle n’avait pas l’occasion de voir le patron plus de trente secondes, lui faire passer le message qu’ils avaient des choses à se dire, en privé.

Mais lorsqu’Haven jeta un nouveau coup d’œil à Martigan lorsque le beau blond avait fini par emmener sa petite amie sur la piste de danse, il n’était plus là. Elle prit une gorgée de sa tequila et son regard finit par le retrouver… Elle fit à peine attention à quelqu’un qui criait son nom pour attirer son attention un peu plus loin. Son verre à la main, elle entreprit de franchir à un pas plus que rapide les quelques mètres qui la séparaient du lieutenant.

Cet idiot était encore en train de se fourrer dans une quelconque affaire. A ce qu’elle en comprit une fois arrivée juste derrière lui, les trois hommes auxquels il faisait face n’arboraient pas leurs vrais visages face aux blondinettes qui les accompagnaient. Mais à ce qu’elle comprit aussi, c’était que Martigan était un vrai trouble-fête qui n’agissait jamais avec ne serait-ce que la moindre des délicatesses.

Elle décida donc d’y mettre son grain de sel. Verre dans la main droite, son bras gauche venait se glisser sous son bras droit à lui pour le saisir délicatement mais fermement, la petite femme apparaissant alors dans le champ de vision des trois pseudos violeurs ainsi que, s’il baissait les yeux quelque peu, celui de Martigan. Elle sourit gentiment, son don venant ajouter un peu de piment à la conversation qu’elle tint alors, pour les quatre « gentils » messieurs.

« Bonsoir ! Excusez-moi de vous interrompre, très chers, mais il me faut vous emprunter ce bravepetit quelques minutes. Je ne doute pas que de charmants jeunes hommes comme vous trouveront de quoi s’occuper pendant notre absence. Ne bougez pas, on revient vite. »

La demoiselle au séduisant sourire les tétanisa carrément sur place. Elle pourra vous dire que pour ce soir, les minettes qu’ils avaient choisies ne les satisferont plus réellement. Cela n’avait pas été son but. Elle voulait surtout les détourner de leur colère et attirer leur attention sur elle afin qu’elle puisse les persuader de la laisser partir avec Marty.

Et ce faisant, elle reculait de quelques pas, ne lâchant pas Martigan. Elle sentait le regard des quatre mecs fermement posés sur elle. Et elle n’espérait pas vraiment qu’ils aillent soudain plus loin que le regard. Son don avait un certain désavantage dans certaines occasions… Surtout avec la tenue qu’elle portait, et tout le reste.

« On peut dire que vous ne faites jamais dans la finesse, Wes – euh Lieutenant Martigan. Vous devriez parfois ne vous mêler que de vos affaires et laisser la simple sécurité d’une boite de nuit faire son travail sans gâcher une fête telle que celle-ci. »

Reprit-elle à voix basse par dessus la musique en l’emmenant ensuite à l’autre bout de la salle, d’un pas rapide. Là, il y avait un endroit où la lumière était plus ténue qu’ailleurs. Elle jeta un coup d’œil derrière elle. Bien, les trois zigotos n’avaient pas décidé de les suivre. C’était déjà ça. Elle se fusilla mentalement d’avoir dû utiliser son don pour cela… et reposa alors soudain son regard sur Martigan, réalisant seulement ce qu’elle venait vraiment de faire…

Rappel de la situation : Je suis seul face à trois blanc becs qui veulent jouer aux hommes, la tension montant. Manque plus qu’une musique à la Sergio Leone et on a une mauvaise reprise d’un western spaghetti. Un coup d’œil sur le coté, les videurs ont repéré la scène, si ça dégénère, ça sera dehors. Aller on se prépare pour le fight à venir….Trois, deux….Un ? Et non pas un car voila qu’une présence familière se glisse à mes cotés. Délicieux contact d’un corps féminin contre moi. C’est pas vrai ils ont drogué mon verre aussi ? J’ai des hallucinations ?

Je tourne le regard, non je ne rêve pas c’est bien elle, qui est à mes cotés, dans une tenue qui lui va à merveille. Toute façon toutes les tenues ou presque lui vont à cette fille. Et, bon sang… Le second effet kiss cool, cette chaleur qui m’envahit à son regard, qui me dévore et me réchauffe soudain tout le corps. J’entends une voix dans ma tête qui me dit « non, non Wesley boy, te laisse pas aller » mais je la fais taire très vite. J’avais pas ressenti un truc comme ça….Depuis Irina. A leurs regards je vois que les trois gaillards sont sous le charme aussi. Qu’ils ne l’embêtent pas ou sinon ils vont finir à l’hosto…

Bonsoir ! Excusez-moi de vous interrompre, très chers, mais il me faut vous emprunter ce brave petit quelques minutes. Je ne doute pas que de charmants jeunes hommes comme vous trouveront de quoi s’occuper pendant notre absence. Ne bougez pas, on revient vite.

Et elle m’emmène lentement vers un autre endroit de cette boite de nuit, alors que j’observe les types… Une des filles est allé faire ce que j’aurai du faire depuis le début, prévenir un des videurs qui avec ses collègues se dirigent vers la table. Bonne fin de soirée les ploucs, alors que je suis toujours emmené par le bras.

On peut dire que vous ne faites jamais dans la finesse, Wes – euh Lieutenant Martigan. Vous devriez parfois ne vous mêler que de vos affaires et laisser la simple sécurité d’une boite de nuit faire son travail sans gâcher une fête telle que celle-ci.

Elle a raison, je suis ici qu’un simple civil, même pas armé, la sécurité ne m’aurait jamais laissé entré avec mon artillerie. Puis je suis bien incapable de la contredire après la décharge électrique que je viens de prendre.

Nous voici donc tous deux en un recoin plus isolé du club. Lumière faible, peu de monde aux alentours, mon regard plonge à nouveau dans le sien, incapable de m’en décoller. Vous vous souvenez de ses dessins animés ou le personnage principal a un ange et un démon dans sa tête qui lui prodigue leurs conseils face à une situation donnée ? Bah c’est ce qui m’arrivait entre un ange qui me disait « Fuit Wesley boy, fuit pendant qu’il en est encore temps » et un démon qui affirmait « Allons Wes, laisse toi aller, souvient toi comment c’était bon dans le bureau ». Ouais je sais, y en a plus d’un qui m’envierait ce genre de choix et qui fonceraient tête baissée sur la seconde option.

Hav….euh -Mademoiselle Valentine….Quelle surprise….. Et bien oui sur ce coup là j’ai été peut être un peu trop impulsif, et je vous remercie de votre intervention qui a empêché la situation de dégénérer.

Là je tiens la palme d’or de la phrase creuse, le tout dit à moitié en bafouillant, à moitié rouge, nerveux. Vive la lumière des boites de nuit qui font passer ça pour un reflet de néons.Allez on respire, on se reprend, elle va pas te bouffer Wesley Boy. Et quand bien même elle te boufferait, ça ne doit pas être si désagréable. Ah tient, inconsciemment je me suis rapproché d’elle, je sens même son souffle me caresser. Zen, reste zen Wesley, arrête tes bêtises, tu n’as même pas la moitié du charme des hommes qu’elle fréquente habituellement, alors ne va pas te faire des illusions. Puis soudain j’entrevois une solution pour me sortir de cette rencontre qui me trouble tant.

Pour me faire pardonner et vous remercier puis je vous invité à dîner un de ses jours ? Enfin si votre emploi du temps le permet, je comprendrais parfaitement que vous refusiez.

Bon, probabilité qu’elle dise oui à ça : faible, très faible…. Un moyen pour partir en beauté de cette situation avant que mes sentiments ne me jouent trop de tours. Et qu’elle réponde vite car là, ma main effleure déjà la sienne avec tendresse.

Invité

Sa y'est le coup de feu était lancé, la fête commençait et ce pour de nombreuse heures. Plus tôt dans l'après midi, il avait reçut la confirmation qu'il pouvait laisser ouvert sa boite jusqu'à 7 heures au lieu de quatre. Bien sur c'était un cas très particulier, il était assez fier d'avoir eut cette autorisation, ce n'était pas tout le monde qui pouvait s'en vanter. Fière bien sur mais pas vantard, ce n'est pas lui qui irait le crier sur tout les toits, il était plutôt du genre modeste et discret.

La populas affublait et Jackson la regardait avec un sourire ravie, c'était toujours agréable de voir tant de gens dans sa boite, bien sur au bout de deux ans, une solide clientèle s'était formé, c'est pourquoi il passa trente bonne minutes à aller saluer chaleureusement ses clients les plus « fidèle ». Salutation à base de bisous et d'enlaçade chaleureuse. Certaine femme habitué, jeune comme mature ne se gênait pas pour mettre quelques mains au panier de Wheezy, et qu'elles soient belle ou moins belle, le jeune patron n'était pas vraiment fan de cela.

Il détestait réellement la façon des gens qui se permettait certaine chose une fois que la confiance était acquise. Il aurait volontiers retourner une bonne taloche à tout ceux qui lui tripotaient les miches, mais il ne pouvait se permettre cela en tant que patron. Il ne souhaitait pas voir son « bijou » être déserter et dans un second temps se retrouver à la rue, car c'était bien sa boite qui lui permettait de manger et de vivre bien.

Après sa petite ronde de bienvenue, le jeune homme sombre retourna dans l'arrière boutique pour sortir les cartons de champagne, il savait pertinemment que ça allait fuser se soir. Heureusement qu'il avait prévue un très large budget pour se soir, car sa n'allait pas être sa soirée qui aller être rentable. L'open bar était toujours très couteux, et le prix d'entré non excessif n'allait pas rembourser les dépenses, mais sa il le savait très bien et s'en foutait royalement, le but de la soirée était de s'amuser comme jamais et pour le moment sa marchait très bien.

IL retourna enfin dans le centre de la boite, et cette dernière s'était encore remplie de fétard a la plus grande joie de Wheezy. Il alla personnellement servir quelques verres à de très bon amis et s'y arrêta bien sur pour discuter.

L'ambiance commençait vraiment à être bouillante, les gens dansaient, les femmes se frôtant aux mâles, pour le bonheurs de ceux-ci. La musique jusqu'ici géré par un excellent Dj, allait bientôt disparaite pour laisser place à un live de « DTP » (Disturbing Tha Peace), une des première partit du show des Gallisco's Compagnie. Ce groupe était d'un courant musicale, assez Rap/electro, un délicieux mélange des deux, pour un moment agréable et plaisant.

Viendrait ensuite un groupe beaucoup plus « hard », rifts endiablé et grosse voix pour faire plaisir aux « métalleux ». Wheezy avait parié sur la diversification des genres pour cette soirée, au moins tout le monde seraient heureux.

Le jeune patron venait de vérifier tout ce qu'il fallait pour la soirée, il allait enfin pouvoir se détendre et laisser la main à ses employé. Se servant un verre de whisky au bar, Wheezy fut témoin d'une scène qui ne lui plaisait ps vraiment. Quelques hommes apparemment bien excité étaient en train de tout mettre en oeuvre pour s'assurer les charmes de certaines demoiselles. Ils avaient tentés la parlotte, l'alcool et passaient à présent à la drogues aux vues de leur échec. Au moment où il commençait à se dirigeait vers eux, une personne s'interposa, un lieutenant flic, un certain Wesley Martigan . IL ne le connaissait pas spécialement mais en avait entendue parler rapidement. La situation était sur le point de dégénérer, mais une autre personne fit son entré, cette personne n'était autre que la sublissime Haven Valentine.

Cette dernière étaient une « proche » collaboratrice de Wheezy dans sa seconde activité professionnel, elle était elle aussi dirigeante du groupe Apocalyptic Blow. Cette fille étaient vraiment magnifique et parfaitement du style physique que recherchait Wheezy, en revanche au niveau de l'esprit elle n'était pas vraiment sur la même longueur d'onde que le jeune homme, du moins pour le moment.

L'intervention de cette dernière eut pour effet au moins de « sauver » le lieutenant de police. Il avait penser le temps d'un instant que les agresseurs allaient abandonner leurs proies après cet épisode, mais son intuition se révéla fausse. Voyant les trois personnes se montrant de plus en plus pressante, Wheezy décida d'intervenir, et autant dire que ce n'était jamais très bon.

D'un pas rapide et d'un visage changer par la colère, il arriva en quelques secondes devant les trois hommes faibles, il fut vite rejoint par deux armoirs à glace servant de sécurité. D'une voix imposante presque inhabituel, Wheezy prit la parole.

« Vous vous êtes cru où ici??? Je crois que vous vous êtes trompés en pensant que cette boite était l'endroit pour droguer et violer de charmante demoiselles. »

Un silence se montra, le patron les regardaient fixement, puis il reprit la parole.

« Suivez nous!!!! »

N'ayant pas d'autre choix, les violeurs exécutèrent les ordres. Ils furent amenés à l'autre sortit de la boite, et autant dire que chacune des trois personnes passa un très mauvais moment. Si on se faisait exclurent de la boite, autant dire que ce n'était pas d'un simple coup de pied mais d'une rouste vraiment sévère, de plus c'était le patron lui même qui y participait le plus.

Wheezy revint donc quelques minutes plus tard, les points ensanglantés, par un sang autre que le siens. Il les essuya discrètement avec un torchon derrière le bar et reprit sa ballade chez lui, avec un nouveau verre de Whisky, a la différence qu'il savait maintenant parfaitement qui il allait voir.

En quelques secondes il arriva aux coté de l'agent de police et de Haven coupant court à leur conversation. De sa voix très particulière, il engagea la discussion.

« Eh bien, eh bien, je doit dire que je ne m'attendais pas à vous voir ici lieutenant....et encore moins à te voir ici Haven....mais je doit dire que c'est un réel plaisir »

Il leur sourit alors sincèrement. Il posa alors son regard sur sa « collègue » et ne l'enleva pas, il admirait simplement sa beauté...fatal.

Hav….euh -Mademoiselle Valentine….Quelle surprise….. Et bien oui sur ce coup là j’ai été peut être un peu trop impulsif, et je vous remercie de votre intervention qui a empêché la situation de dégénérer.

Haven se tint calmement face à lui. La fête battait son plein dans la salle et la musique couvrait leurs paroles, ce qui rend assez pénible l’écoute entre soi, mais il y a un avantage certain au fait qu’une conversation reste plus ou moins privée malgré le public. La demoiselle regardait le Lieutenant, tout d’abord étonnée. Elle avait usé de son don sur lui, mais mis à part le regard complètement absorbé par elle, il n’avait aucune autre intention. Du moins, il ne les dévoilait pas. Certains auraient déjà franchit le pas. Et pour une fois, elle ne fut pas mécontente de tout cela. Elle n’avait eu aucune envie de se « taper » le Lieutenant. Elle eut un sourire amusé en constatant que son geste non prémédité allait avoir… quelques retombées qui pourraient peut-être lui être utiles… Tout comme ce Martigan… Peut-être un jour.

Mais voilà qu’Haven n’a pas le temps de penser à stopper le charme qu’elle joue toujours sur Marty ou encore de dire quoi que ce soit que ce charmant petit flic tout propre ( enfin c’est ce qu’il dit ) vient à parler à nouveau…

Pour me faire pardonner et vous remercier puis je vous invité à dîner un de ses jours ? Enfin si votre emploi du temps le permet, je comprendrais parfaitement que vous refusiez.

Voilà qu’Haven ouvre la bouche, sciée. Un dîner ? Pourquoi faire ?… Elle stoppera illico presto son don. C’est bon, là, on arrête les frais, Lieutenant. Elle remarque enfin de combien il s’est rapproché pendant sa petite tirade, lorsque la main de Wesley effleura tendrement la sienne. Mais cela lui fit l’effet d’un choc électrique. Sa main vint se poser sur la poitrine de l’homme, l’empêchant d’approcher plus et elle détourna le visage, fronçant légèrement les sourcils. Elle ne tenait pas à reproduire la scène du bureau sous les yeux d’un public bavard tel que celui du Fidia’s. Or, elle avait comme l’impression qu’elle venait de frôler le massacre.

« Lieutenant, je pense que vous devriez stopper ceci. »

Elle le regarda de nouveau, sans aucune douceur cette fois. Son ton était plutôt dur sans être tranchant. Elle n’avait vraiment pas envie d’aller plus loin dans cette histoire, du moins pas ce soir et certainement pas dans un lieu tel que celui-ci. Et il devait recouvrer ses esprits après le coup qu’elle lui avait inconsciemment porté de part l’utilisation de son don tout à l’heure. Elle avait voulu le limiter à la scène, oubliant au passage le détail que Martigan faisait partie de la scène précédente aussi. Elle recula gentiment d’un pas, afin de récupérer un espace personnel de taille standard et sourit enfin à nouveau, du sourire naturellement amusé qui était le sien.

« Cela ruinerait ma réputation ainsi que la vôtre. Je vous ai évité une rencontre douloureuse avec le macadam, ce soir, certes. Mais ce n’est pas une raison pour m’inviter à dîner. Conservons les apparences et restons diamétralement opposés, voulez-vous ? »

Diamétralement opposés… Elle exagérait peut-être un peu mais elle trouvait que ces mots résumaient bien la situation. Elle le fixa un instant, mais continua d’une voix plus basse avant qu’il n’ait le temps de réagir et d’ouvrir la bouche…

« Il serait sage, Lieutenant, d’oublier la scène qui lia un instant vos lèvres aux miennes. Même si cela n’avait rien de désagréable… Au contraire… Nous n’avons rien en commun… Vous n’écoutez donc pas les ragots et les magasines people ?… Rien ne m’attache aux hommes, Wesley. Et nous savons tous les deux que vous n’avez pas le cœur à supporter une telle relation… »

Elle eut un sourire qui, intérieurement, se voulait amer. Pourquoi venait-elle lui dire une chose pareille ? Pour qu’il se rende bien compte à qui il avait à faire. Elle ignorait ce qu’il avait pu ressentir dans ce baiser qu’ils avaient partagé, et elle aussi à vrai dire, mais elle avait déjà décidé de passer à autre chose. Elle ignorait si son don avait fait remonter quelque attirance envers elle ou l’avait inventée de toute pièce mais doutait plus de la première option que de la seconde étant donné ce qu’il s’était déjà produit. Or, elle n’avait aucune intention de cultiver ce sentiment en lui.

S’échapper d’une quelconque façon aurait été facile dans une telle ambiance. Mais quelque chose alors la fit presque sursauter. Wheezy venait d’apparaître… Elle tourna son regard couleur perle sur le patron de la boite, son sourire enchanté revenant se poser sur ses lèvres pâles. Ah ! Trouvé ! Enfin, c’était lui qui l’avait trouvée, mais peu importait la façon, non ?

« Eh bien, eh bien, je doit dire que je ne m'attendais pas à vous voir ici lieutenant....et encore moins à te voir ici Haven....mais je doit dire que c'est un réel plaisir »

« Wheezy ! Contente de te voir enfin, je te cherchais ! Magnifique fête ! Comment vas-tu ? »

Paradoxalement, Haven n’était guère du genre à sauter au cou des gens ou encore à palper leurs formes sans retenues. A vrai dire, elle réservait plutôt cela au stade supérieur et en privé. Question de principes. Elle n’adressa donc qu’une simple et légère accolade au jeune homme et d’un seul bras, parce qu’elle tenait toujours sa tequila dans l’autre main. S’en rendant compte d’ailleurs, elle en prit une fine gorgée, juste histoire de s’humidifier la gorge. Il commençait à faire chaud dans la salle.

« Je n’aurais manqué la fête d’anniversaire de ta boite pour rien au monde. C’est open-bar ! »

Elle supporta alors le regard du beau black posé sur elle avec un sourire mi-amusé, mi-complice. Haven aurait eu les moyens de se l’acheter, cette boite, alors la question du prix de sa consommation de la soirée, surtout que tout le monde s’amusait toujours à lui payer un verre – qui plus était, ne l’importait vraiment pas.

« Tu connais le Lieutenant Martigan ? Il a gentiment voulu aider tes hommes dans un petit nettoyage. J’ai jugé que ce n’était guère une bonne idée, cela n’aurait fait qu’augmenter le travail des nettoyeurs, tu ne crois pas ? Enfin, tout va bien sinon ? »

Et une nouvelle gorgée de tequila pour agrémenter ses questions, ne lâchant plus l’homme des yeux, sauf pour jeter un ou deux coups d’œil discrets à Wesley… Euh pardon, le Lieutenant Martigan.

Bon sang….Qu’est ce que j’étais en train de faire…. Je ne me contrôlais que difficilement et mes actes semblaient m'échapper.

Lieutenant, je pense que vous devriez stopper ceci.

Elle avait raison… Je sens sa main me repousser alors que cette chaleur bizarre s’évanouissait, reculant de mon contact. J’avais été bien bête de croire des choses comme celles qui m’étaient passés par l’esprit, je m’en rendais compte à présent, ma raison reprenant le dessus sur… sur quoi d’ailleurs ? Mon instinct ? Mais même mon coté animal avait plus de jugeote que ça.

Cela ruinerait ma réputation ainsi que la vôtre. Je vous ai évité une rencontre douloureuse avec le macadam, ce soir, certes. Mais ce n’est pas une raison pour m’inviter à dîner. Conservons les apparences et restons diamétralement opposés, voulez-vous ?

Ses mots assassins mais si vrais me faisaient blêmir peu à peu, je perdais pied. Comment avais je pu m’imaginer quoi que ce soit, un crapaud reste un crapaud même embrassé par une princesse, contrairement à ce que dit l’histoire. The end, la princesse fait la fête, le crapaud sera écrasé.

Il serait sage, Lieutenant, d’oublier la scène qui lia un instant vos lèvres aux miennes. Même si cela n’avait rien de désagréable… Au contraire… Nous n’avons rien en commun… Vous n’écoutez donc pas les ragots et les magasines people ?… Rien ne m’attache aux hommes, Wesley. Et nous savons tous les deux que vous n’avez pas le cœur à supporter une telle relation…

Elle avait raison et tort à la fois…. Mais non princesse, je n’oublierai pas cet unique baiser, ce si doux moment qui nous a uni. Ca n’est pas ce que tu penses, je ne cherchais pas à profiter de ton corps. Je sais ce que racontent les magazines et les ragots. Mais on dit bien des choses sur moi aussi. Mais bon…Que disait donc ce vieux film revu il y a peu ? Ah oui, que les histoires d’animaux qui vivent parmi les hommes ne donnent jamais rien de bon.

Tient, voila le patron, un grand black qui nous rejoint, gouailleur, et cherchant à séduire son monde. Tu ne me trompes pas mon gars, j’ai l’habitude de savoir quand un mec connaît la rue. Tes mains sont plus celles d’un boxeur des bas fonds que celle d’un honnête homme d’affaire par exemple. Et bien sur à ton arrivé je n’existe plus pour la belle d’en face… Vous êtes tous deux du même monde celui des humains, moi je retourne chez les loups.

bien, eh bien, je doit dire que je ne m'attendais pas à vous voir ici lieutenant....et encore moins à te voir ici Haven....mais je doit dire que c'est un réel plaisir

Wheezy ! Contente de te voir enfin, je te cherchais ! Magnifique fête ! Comment vas-tu ?

La main de celle ci se pose affectueusement sur l'organisateur de la soirée... J'aurai du faire tenancier de boite pas flic... Arrete de dire des conneries Wesley Boy

Je n’aurais manqué la fête d’anniversaire de ta boite pour rien au monde. C’est open-bar !

Bon les mondanités commencent alors que les yeux du male expriment tout son désir pour la princesse. Il peut, c'est un prince lui.

Tu connais le Lieutenant Martigan ? Il a gentiment voulu aider tes hommes dans un petit nettoyage. J’ai jugé que ce n’était guère une bonne idée, cela n’aurait fait qu’augmenter le travail des nettoyeurs, tu ne crois pas ? Enfin, tout va bien sinon

Haven et Wheezie… Ca va bien ensemble non ? Mieux que lieutenant Martigan et... et qui déja? Ah oui personne. Inutile de dire vu les regards échangés que la nuit n’est pas fini pour eux. Je gêne, il est temps de partir par la petite porte et les laisser s’amuser.

Monsieur Jackson, je passais juste faire un tour. Il est temps pour moi malheureusement d’y aller, on m’attend ailleurs.

Mensonges, mensonges, on ne m’attend nulle part, y a personne à la maison, mes amis se comptent sur les doigts d’une main et ont leurs propres occupations la nuit. Ah si, y a deux bouteilles de scotch et un pack de bières qui seront heureux de me revoir et qui m’éviteront trop de cogiter sur certaines choses…. Et lolita si j’ai envie d’en finir. Un dernier regard sur la princesse du lieu, gorge qui se serre, mais je ne montre rien. Sauf mes yeux peut être…. Un ultime cadeau pour te couvrir Princesse que ma présence ne te nuise pas plus.

Mademoiselle Valentine, et bien je vous remercie de votre aide ce soir et si je sais quoi que ce soit de plus sur ses marchandises qui disparaissent des entrepôts de Messia, je vous fait signe. N’hésitez pas vous avez mon numéro.

Histoire bidon mais qui tient la route… Y a toujours des marchandises qui disparaissent dans n’importe quelle société. Je détourne mon regard d’elle, trop révélateur… Heureusement le père Wheezie est plus occupé à la déshabiller du regard qu’à me regarder. Moi je m’enfuis, je ne veux plus penser à la suite.

Je sors de la boite, direction la voiture. On me suit à présent, j’en suis sur, malgré mon état dépressif. Le loup revient en moi, et je tourne dans la ruelle où je suis garé, m’arrêtant au coin. Et voila une grande forme qui se dessine. Un peu d’action ne me fera pas de mal, je le choppe et le fauche à terre son corps heurtant le bitume, avant de l’immobiliser avec une clef de bras.

Putain Martigan, arrête… J’suis pas là pour ce que tu crois…

Cette voix…Bordel, c’est ce salaud d’Isak, l’ex chef de la sécurité de la défunte Jarael O Connor. Il me veut quoi le plouc, il veut venger sa patronne ? Dommage mais c’est pas moi, l’empoisonnement c’est pas mon rayon, je suis plus brutal.

Alors tu me veux quoi mon gros ? T’a intérêt à être très convainquant parce que là, j’ai une furieuse envie de taper sur quelque chose.

Il se débat mais je resserre ma prise. Si il bouge plus, je lui pète le bras. Dommage il se contente de me parler.

Bon sang écoute moi… Ma patronne, Jarael… On l’a butté… Les flics chargés de l’enquête ont fait un boulot de sagouin et même pas 48 heures après parle de classer l’affaire. Ses amis refusent d’intervenir… Y a des connards puissants derrière ça mais je veux la venger. T’es….t’es le seul flic de cette putain de ville à avoir les couilles de faire ce job, Martigan, le seul qui ne reculera pas face à des pressions… Et même si ça m’écorche la gueule de le dire, tu es le meilleur. Mène l’enquête officieusement, je t’ouvrirais les locaux du groupe…

Je soupire… Il s’imagine quoi ? Que je vais céder à ses caprices, risquer ma peau pour trouver qui à trucider une nénette dont le plus grand rêve était de me faire bouffer par un gros poisson. C’est ça rêve mon grand, c’est bien d’avoir des objectifs dans la vie .

Jarael… Elle avait des dossiers sur un paquet de monde extérieur à son organisation tu sais Martigan, elle utilisait ses journaleux pour se faire des dossiers. C’est moi qui les ai… Ils sont à toi, si t’accepte et que tu réussi ce job… Juste l’assassin…

Ah voila qui est plus intéressant, mais non Jarael méritait son sort quelque part. Je me redresse alors, faisant un signe négatif de la tête, relâchant Isak..

Bien, Martigan, j’use ma dernière carte…. Haven Valentine… Je t’ai vu dans la boite, j’espionnais, me dit pas que c’est juste une rencontre d’affaire. Un dossier sur elle, Jarael la considérait comme une rivale et a fait enquêter du monde là-dessus. C’est à toi, promis..

Là il m’a eu… Je réfléchis un instant. Cally sera contente de récupérer ses dossiers, je pourrais les utiliser de mon coté… Tous sauf un... Un dernier regard vers la boite de nuit… Au revoir princesse, amuse toi bien, je te couvrirais ensouvenir de ce baiser.

Ca marche Isak, direction les locaux de ta boss. Je me charge de l’affaire.

Et me détournant, je me dirige vers la voiture. Décidemment c’était pas le soir pour se saouler.

(Suite ici pour Martigan: https://pandore.1fr1.net/Armago-L-ile-au-Nord-c2/L-Alandura-f9/Omale-f29/Les-enquetes-de-Martigan-L-affaire-O-Connor-t66.htm )

Invité

« Wheezy ! Contente de te voir enfin, je te cherchais ! Magnifique fête ! Comment vas-tu ? »

Il ne pensais pas qu'il aurait un « accueil » comme celui-ci, mais il n'allait pas s'en plaindre. Elle le cherchait ?? Surement pour discuter d'éventuelle chose de leur organisation particulière. Du même temps de ses paroles, la jolie femme fit une légère accolade à son compagnons de « travail ». La seule chose que l'on pouvait pensé sur le coup, c'est que la demoiselle avait une peau sacrément agréable au toucher.

Il répondit alors à cette petite enlaçade, par une très légère caresse sur le bras dénouer de toute arrière pensé, lui aussi avait un verre à la main. Il était tactile le Wheezy, enfin tactile sur les endroits du corps qui ne demandait pas une autorisation. Il n'était pas du genre à mettre une main au cul pour palper la marchandise, c'était quelques chose qui le mettait sérieusement en rogne. Pour enfin répondre à la question de Haven, Wheezy s'exclama d'une voix enjoué.

« Et bien tu m'en vois ravie, je suis content que la fête te plaise!!!! Moi je vais très bien, quelques petit problème de rhumes, mais rien de grâve, sa s'arrange..... »

Il ne paraissait pas malade, mais il l'était, bien sur rien de grâve, comme il l'avait dit c'était un petit rhumes. Il avait prit avant de partir quelques médicaments pour éviter le nez qui coule toute la soirée. C'était comme même plus agréable que de se moucher tout le long de sa fête.

« Je n’aurais manqué la fête d’anniversaire de ta boite pour rien au monde. C’est open-bar ! »

Ah bon?? Elle ne l'aurait jamais manqué?? Lui qui pensait qu'elle devait surement être habitué à de plus grande boite beaucoup plus onéreuse. Elle avait largement de quoi se payer 20 fois le Phidia's, alors elle devait surement être plus « habitué » à des boites plus prestigieuse. Mais bon, il n'allait pas en faire un cake, elle disait sa par politesse. Tout le monde disait sa.

La remarque « C'est open-bar » eut l'effet d'arracher un petit sourire à Wheezy, autant il pouvait croire nombre de gens lorsqu'ils disaient qu'ils étaient venue pour l'open-bar, autant lorsque c'était Haven qui le disait sa sonnait vraiment faux. Elle pouvait s'en offrir autant qu'elle voulait des verres, et de plus elle les payait même pas, puisque nombre de garçons lui le payait.

« Ba tu sais la fête va être grandiose, mais bon sa n'arrive pas à la cheville de certaine « petite » soirée de certaine grande boite de la ville »

Il disait sa sur un ton amusé, sa ne le gênait pas, il n'était pas véxé du succès d'autre boite de nuit. Il aurait très bien put se payer une boite beaucoup plus grande et plus attractive, mais il était très attaché à son petit « truc », c'était plus dans l'esprit familliale. Il trempa alors pour la première fois ses lèvres dans son verre de whisky, un petit éclair de bien être passa dans ses yeux, qu'est que sa pouvait être bon le Whisky.

Au tour du petit groupe tout avait l'air de bien se passer, l'ambiance était aux beau fixe, juste à part les deux mecs dans un coin qui se lançaient des regards noir qui ne présageait rien de bon. Il chercha des yeux l'un des membres de la sécurité, et d'un claquement de doigt en direction des deux hommes, il ordonnait aux gardes de les dégager, ou d'au moins les calmer.

Il dut faire pareil pour un couple un peu chaud qui se dirigeait aux toilettes pour une envie pressante par ordinaire. Il n'aimait guère les ébats-sexuels dans sa boite, sa faisait sale et tache. Un autre membre de la sécurité intervint alors les « priant » de regagner leur table et de ne plus penser à cela.
Haven et le Lieutenant avait donc eut la « chance » de voir Wheezy à l'oeuvre. Une chance?? pas vraiment sa n'avait rien de très impressionnant, on savait juste qu'il avait très bien briefé ses hommes et que ces derniers lui obéissaient aux doigt et à l'oeil. Se petit manège n'avait duré a peine quelques seconde et Haven reprenait déjà sur une autre question.

« Tu connais le Lieutenant Martigan ? Il a gentiment voulu aider tes hommes dans un petit nettoyage. J’ai jugé que ce n’était guère une bonne idée, cela n’aurait fait qu’augmenter le travail des nettoyeurs, tu ne crois pas ? Enfin, tout va bien sinon ? »

Il sourit, oui il avait vu se petit incidents, il était fort à parier que le lieutenant n'avait pas eut besoin de l'intervention d'Haven, Martigan était un flic reconnue pour les affaires qu'il traitait. Mais bon au moins la jolie femme avait évité une effusion de sang en plein milieux de la boite ce qui aurait surement mit un terme à la soirée jusqu'ici si bien commencer. Après ces rapides pensée il répondit du même ton enjoué.

« Oui je connais le Lieutenant Marigan, j'ai eut vent de la réussite qu'il à obtenue dans quelques affaires bien mystérieuse. J'ai aussi vue se petit accrochage qu'il y a eut, ne vous inquiétez pas j'ai régler personnellement le problème, je ne pense pas qu'ils reviendront. »

Il marqua une petite pause avant de reprendre.

« Oh ba écoute, la vie suis son cour, ma boite fonctionne bien, je suis en bonne santé, mis à par un petit rhume qui revient de temps à autre mais rien d'inquiétant. Je pense que je peut allégrement affirmer que ma vie est bonne. Je ne roule pas sur l'or, mais j'ai de quoi vivre relativement bien, je n'ai pas de femmes, mais j'ai encore le temps d'en avoir. J'ai un job qui me convient, et des activité hors travail qui me satisfaise pleinement »

Il avait dit sa dernière phrase en regardant Haven avec un sourire amusé, c'était spéciale dédicasse pour elle, enfin pour l'Apo, mais elle en faisait partit. D'ailleur il était temps qu'ils se réunisse tous pour voir le point.

Monsieur Jackson, je passais juste faire un tour. Il est temps pour moi malheureusement d’y aller, on m’attend ailleurs.

Tient cette phrase résonnait parfaitement comme le mec qui se débine parce qu'il à l'impression de gênait. Qui pouvait t'il bien gêner??..........à peut être croyait il qu'il y avait quelques chose entre Haven et Wheezy....faut dire que ce dernier n'en savait pas grand chose, il connaissait la réputation de sa collaboratrice, mais il n'avait jamais chercher à la charmer, bien qu'elle soit magnifique.

Enfin bref, le départ étonna Wheezy qui se demanda alors si tout les regard amusé et parfois intime qu'il échangeait avec Haven avait un réel sens et sous entendant autre chose qu'une simple collabaration de travail? Il mit cela dans un coin de sa tête et répondit au Lieutenant

« Et bien je vous souhaite bon retour, j'allais vous demander de vous joindre à moi pour faire un petit Poker plus tard, mais vous semblez presser, alors je ne vais pas vous retenir. A bientôt Lieutenant et faite attention... »

Il attendit que le Lieutenant s'en aille pour reprendre sa discussion avec Haven, il la regarda dans les yeux quelques seconde avant de l'invité à s'assoir à une table tout proche qui venait de se libéré.

« Et toi alors qu'est que tu raconte? »

Une petite phrase simple pour débuter une conversation...disons plus privé.

Haven semblait tout simplement boire les paroles de Wheezy tandis qu’il lui racontait sa vie. Wesley Martigan n’avait alors plus l’air de n’être qu’une simple connaissance. Et après tout, ne l’était-il pas ? Ils se connaissaient réellement que depuis deux jours et ne s’étaient vu que deux fois. Elle n’était ni intime ni amie avec lui, malgré le baiser qu’ils avaient échangé. Et elle aurait bien voulu l’éloigner de ses pensées présentes, ce moment précis. Mais quelque chose, une sorte de petite présence perfide dans sa tête, ramenait toujours cette image au premier plan. Alors, elle fit quelque chose de radical : elle fit assassiner la petite présence et put enfin se concentrer sur sa présence en ces lieux et en telle compagnie, en paix.

Haven se tenait face à deux hommes, à finir sa tequila tout en écoutant Jackson, un sourire léger aux lèvres. L’alcool venait se mêler à son sang pour lui donner une légère impression de chaleur et de douceur tout en elle. Elle était tout simplement bien là, avec la musique qui vrillait ses tympans et en bonne compagnie. Elle se dit soudainement qu’elle avait bien fait d’empêcher Wesley de faire une bêtise et cela sous certains aspects. Nouveau coup d’œil au lieutenant. Hm… Jalousie se lit dans son regard comme son nez se verrait en plein milieu de son visage. Wesley… Tu te fais du mal pour rien… Haven ne serait jamais ton type…

Mais voilà que le flic décide de partir. Bonne initiative, Marty. Pars… Haven et Wheezy ont besoin de parler « affaires »… Elle allait le saluer tout simplement lorsque l’excuse du monsieur pour expliquer alors sa proximité avec elle la frappa. Si son visage et son attitude n’en montrait rien, elle eut tout de même un instant d’immobilité parfaite. L’excuse était bidon, totalement bidon… D’après Wesley. Ce qu’il ne savait pas ( ou peut-être pas ) c’était qu’il y avait certaines choses qui disparaissaient de Messia sans laisser de traces suspectes dans les bilans au profit d’une certaine plus petite entreprise destinée à arrondir quelques fins de mois.

Cela ne l’avait pas empêcher l’élan de panique qui lui figea une seconde et demi la poitrine avant qu’elle ne salue poliment le brun qui s’enfuyait presque en courant de la boite.

Elle jeta alors un coup d’œil à Wheezy et remarqua qu’il ne la lâchait pas du regard à nouveau, capturant le sien un instant. Echange plutôt complice … Il l’invita ensuite à s’installer à une table qui venait de se libérer. Haven posa son verre presque vide face à elle, ne s’étant pas fait priée pour se glisser sur la banquette confortable afin de discuter plus tranquillement avec son « collègue ». L’endroit n’avait rien de privé, mais Haven ne comptait pas vraiment aborder les sujets importants en détail ce soir.

« Et toi alors qu'est que tu raconte? »

Sa main droite jouait avec le fond de son verre tranquillement, qu’elle observait sous la lueur des nombreux spots et lumières qui tapissaient le plafond du Fidia’s. Haven réfléchissait-elle à sa réponse ou bien laissait-elle le silence s’installer entre eux malgré la musique pour le savourer un instant. Son regard se perdit à nouveau sur lui… Ses bras, ses mains, ses épaules… Elle ne regardait rien en particulier mais appréciait toutefois la vue.

Ses lèvres s’étirèrent alors en un nouveau sourire, son regard clair revenant à la rencontre des yeux sombres du black. Il était plutôt grand, du point de vue d’Haven, qui mesurait une quinzaine de centimètres en moins que lui, tout de même. Elle finit par prendre la parole de sa voix calme et douce, charmante… Bien qu’il n’était aucunement question de plaisir mais bien de travail, cette fois.

« Je ne raconte rien de particulier… Quoique j’ai connu quelques difficultés ces derniers temps, avec le pseudo suicide du patron du Black Hole… Un certain Ryan Nelson, je ne sais pas si tu en as entendu parlé… C’est précisément Martigan qui s’est chargé de l’affaire. Mais tout est apparemment redevenu calme. Etant donné que je le connaissais et que… nous avons partagé quelques moments ensembles, ce cher lieutenant a pris soin de m’interroger sur la nature de notre relation. Mais elle était purement professionnelle. Nelson était un actionnaire de Messia. Enfin, j’ai récupéré ses parts, du coup. C’est une bonne chose en soit. »

Elle s’interrompit un instant, son regard se portant sur la salle où la fête battait son plein. Mais elle reprit presque tout de suite son flot de parole, non sans un soupir.

« J’avoue que je suis plus venue pour toi que pour ta fête, même si je la trouve vraiment réussie et que j’avais besoin de sortir un peu. C’est le stress au boulot et j’ai comme l’impression d’être surveillée constamment… »

Elle hésita un instant sur les mots à choisir pour formuler ses pensées. Apocaliptic Blow et Messia étaient ses boulots. Et les deux ne manquaient pas de rebondissement. Elle ne pouvait pas gérer l’Apocaliptic Blow toute seule. Elle commençait vraiment à frôler l’épuisement à force de mener son train de vie trop actif. Et si cela ne se voyait pas sur les traits de son visage, cela se sentait, quelque part, dans ses actes et ses maladresses.

« A force d’inactivité, nous allons finir par passer pour des bouffons. Et je n’y tiens pas vraiment, pas après tout ce que nous avons fait pour en arriver là. Leur faire comprendre qu’on ne plaisante pas, c’est ça qu’il faudrait faire… »

Murmura-t-elle, se rapprochant quelque peu du black, sa main se posant sur son poignet, sans autre arrière pensée que d’attirer toute son attention sur elle. Elle s’était rapprochée assez pour pouvoir parler tout près de son oreille, limitant ainsi les risques qu’on espionne et qu’on capte leurs paroles.

« J’ai « capturé » un chat sauvage, également. Il nous sera utile… Si j’apprends à le dompter correctement. Il m’a déjà ramené quelques trophées intéressants. J’aimerai beaucoup que tu y jettes un coup d’œil, un de ces jours… Oh et j’ai décidé de continuer mes occupations favorites malgré que mon boulot occupe tout mon temps. Voilà, je crois que c’est tout. »

Elle s’écarta alors, reprenant sa place et reposant son regard sur les alentours, ainsi que sur Wheezy. En tant que dirigeant de l’Apocaliptic, le contenu de la liste que Kurt lui avait transmise devrait fortement l’intéresser également. Mais il ne s’agissait pas d’un endroit approprié pour parler ouvertement de ça. L’Âme ne les aimait déjà pas tellement, alors il n’y avait rien à gagner à jouer la carte de la stupidité non plus.

Et les dernières paroles d’Haven lui rappelaient à elle-même qu’elle n’était pas passée à sa « planque » depuis quelques jours. Elle se demandait bien comment avait avancé sa petite expérience. Elle devrait penser à appeler Jimmy pour s’assurer que tout allait bien. Bien qu’elle savait pertinemment que si quelque chose avait mal tourné, elle en aurait été la première au courant…

Invité

Il obersait sa charmante compagnie avec un mince sourire, Haven triturait son verre qui était vide ou presque. Sa lui rappela qu'il fallait peut être qu'il le fasse remplir, c'était d'un mauvais goût pour Wheezy que la personne discutant avec le patron ai un verre vide. D'un geste verre le bar, il demanda qu'on lui apporte deux bouteille, une de Tekila et une de Whisky.

Les regards des deux « complices » se croisèrent à nouveau, il ne fallut que quelques secondes supplémentaire pour que Haven se décide à répondre. Sa voix douce et calme résonnèrent alors aux oreille du dirigeant, ahhhhhh..........qu'elle voix si charmante, décidément cette femme avait tout pour plaire, mais il fallait faire abstraction de cela, il n'était pas un chien en rut et surtout il se devait d'écouter attentivement Haven, le suejt de l'Apo n'allait surement pas être exempt de la conversation.

« Je ne raconte rien de particulier… Quoique j’ai connu quelques difficultés ces derniers temps, avec le pseudo suicide du patron du Black Hole… Un certain Ryan Nelson, je ne sais pas si tu en as entendu parlé… C’est précisément Martigan qui s’est chargé de l’affaire. Mais tout est apparemment redevenu calme. Etant donné que je le connaissais et que… nous avons partagé quelques moments ensembles, ce cher lieutenant a pris soin de m’interroger sur la nature de notre relation. Mais elle était purement professionnelle. Nelson était un actionnaire de Messia. Enfin, j’ai récupéré ses parts, du coup. C’est une bonne chose en soit. »

Bien sur qu'il en avait entendue parler, tout ce qui touchait à l'Apocaliptic Blow était connue de Wheezy, de la dirigeante comme Haven au plus simple « employé ». Il suivait avec attention l'actualité et fallait dire que ces dernier jours la cote de la caste n'était pas des meilleurs, ils étaient rester trop inactif et il fallait remédier à cela. Mais pour le moment il se contenta de répondre d'une voix d'ou la fatigue commençait lentement à ressortir.

« Oui j'en ai entendue parler, la mort de ce chère Nelson ma attristé, c'était un excellent membres de mes partit de poker. Sa mort est très louche et je ne crois pas une seule seconde aux suicides, rien ne le poussait à faire cela. Mais si sa peut te réconforter j'ai eut moi aussi quelques soucis, complètement à part de notre « société » mais des soucis comme même. Ma boite qui commence peu à peu à se faire connaître, dérange fortement certain patron de grand établissement et pas plus tard qu'avant hier, il m'a envoyé deux chien de gardes pour m'abbatre. J'ai malheureusement dut usé de mon habilité à me battre et à me servir d'une arme à feu pour retourner àma plénitude. Nettoyé et faire disparaître les corps, se trouve être de plus en plus difficile, mais bon tel est la vie... »

Il se tut, il avait parlé de ses soucis avec un ton las, trop las pour un mec qui vient d'avouer qu'il à tué deux mecs. Surtout que ce chère Wheezy est plutôt considéré comme un gentil homme et c'est bien la que la plupart des gens faisait erreur, beaucoup oubliaient où il avait grandi et passer la plus grosse partit de sa vie...dans la rue.

Et la rue laisser des traces quoi qu'il arrive. Il s'était repentit mais jamais il ne fallait le chercher, du moins pas avec des armes. Haven avait reprit la parole, et comme à son habitude, le jeune homme sombre l'écoutait. Les deux verres venaient d'être re-remplie et le patron ne tarda pas à y boire une longue gorgée, peut être sa le réveillerais un peu.

« J’avoue que je suis plus venue pour toi que pour ta fête, même si je la trouve vraiment réussie et que j’avais besoin de sortir un peu. C’est le stress au boulot et j’ai comme l’impression d’être surveillée constamment… »

Agréable, toujours satisfaisant d'entendre qu'une femme est venue pour soi. Bien sur il se doutait que dans cette formule, elle voulait dire qu'elle venait le voir lui pour parler travail, mais bon il avait bien le droit de penser, ne serait-ce qu'un instant qu'elle est venue pour lui et seulement lui. Fallait dire qu'en ce moment il avait bien besoin de la tendresse d'une femme. Sa vie commençait à être..... solitude, fallait peut être qu'il se mette à trouver une personne qui pourrait l'épauler mais il doutait fort de la capacité d'Haven à la fidélité, elle était plutôt reconnue pour l'épaulage d'une nuit. Et puis fallait aussi que la miss soit intéressée. Mais il se « promit » que si une occasion extra-professionelle se presentait à lui par l'intermédiaire de cette charmante Haven, il se cracherait pas dessus.

Il ne répondit pas de suite, son regard parcourait la salle, tout semblait bien se passer, peut être pourrait il rentrer plus tôt chez lui et confiant à ses employés le soin de fermer. Il allait surement annuler sa partit de Poker car il n'était pas vraiment dans cette atmosphère ce soir. Il reporta son attention sur la femme, et il lui répondit alors.

« Il est toujours plaisant d'entendre qu'une femme est venue spécialement pour te voir, surtout lorsqu'il s'agit d'une femme comme toi Haven.. »

Il marqua une pause, le sourire présent puis reprit plus sérieusement.

« Pourquoi te sent-tu surveiller?? Quelqu'un qui veut ta peau??.....un espions de l'ame? »

Tant de questions pour une si simple phrase. Mais voilà, Haven étant une des dirigeante de l'Apo Wheezy ne pouvait se permettre de la perdre, si un problème survenait il serait le premier à s'en charger tel était la chose. L'entraide était neccessaire s'il souhaitait que son groupe connaisse son heure de gloire.

Il la regardait d'un oeil, elle semblait hésité, cherché ses mots, le sujet de l'apo allait surement être aborder et il n'eut pas tort. La splendide femme avait mumurer.

« A force d’inactivité, nous allons finir par passer pour des bouffons. Et je n’y tiens pas vraiment, pas après tout ce que nous avons fait pour en arriver là. Leur faire comprendre qu’on ne plaisante pas, c’est ça qu’il faudrait faire… »

Il ne tarda pas plus de deux seconde à répondre. Elle n'était pas la seule à penser cela, Wheezy l'a rejoignait parfaitement, il fallait passer à l'action.

« Je suis tout à fait d'accord avec toi. Je pense que nous sommes restés trop longtemps dans l'ombre ces derniers temps, notre cote à quelque peu baissé et c'est vraiment pas bon. Il faut que l'on réunisse tout les membres et que l'on décide de quelques trucs pour l'avenir de l'Apocaliptic Blow sinon......on court à notre perte, et je ne veux pas après tout ce que l'on a fait, comme tu la si bien dit. » dit il en parlant à un niveau sonor juste suffisant pour Haven.

La jeune reprit la parole sur un sujet des plus intéressant, de plus elle s'était sensiblement rapprochée de son collègue et avait sa main sur son poignet, sa ne gachait rien du tout à la discussion se laissa penser Wheezy.

« J’ai « capturé » un chat sauvage, également. Il nous sera utile… Si j’apprends à le dompter correctement. Il m’a déjà ramené quelques trophées intéressants. J’aimerai beaucoup que tu y jettes un coup d’œil, un de ces jours… Oh et j’ai décidé de continuer mes occupations favorites malgré que mon boulot occupe tout mon temps. Voilà, je crois que c’est tout. »

Une personne un peu étrangère n'aurait absolument rien comprit aux paroles de la femme, mais Wheezy avec l'habitude saviat parfaitement de quoi elle parlait. Dans « chat sauvage » elle sous entendait une taupe quelques peu agité venant surement d'un endroit comme les bas-fonds. Les « trophées » signifiait de juteuse information sur l'ame.

En effet comme l'avait fait remarqué Haven, il fallait qu'il aille consulté cela. C'était d'une importance presque capital et il n'allait pas passer à coté d'une occasion comme celle-ci. Il sembla penseur quelques secondes. Il hésitait sur le choix de la date pour aller voir les fameux trophées, il était chaud pour y aller immédiatement ou bien attendre le lendemain, mais ce lendemains était chargé.

Il se décida alors à répondre tout en plongeant une nouvelle fois son regard dans celui complètement démesuré d'Haven, le tout accompagné cette fois d'un sourire empli de malice.

« Si tu veux on peut y aller dès maintenant, je ne compte pas rester longtemps ici. J'ai fait tout ce qui avait à faire et mes hommes savent ce qu'il y a faire. Donc si t'est ok, on peut partir maintenant.
En ce qui concerne ton chat sauvage, s'il y faut je le dompterais, tu sais que j'ai toujours été doué pour se genre de chose » dit il en souriant une nouvelle fois

Par cela il voulait bien sur parler de son don pour la persuasion, don qu'il utilisait rarement mais qui se montrait à chaque fois très efficaces. Cette discussion c'était tout de même révéler très instructif et très agréable par la même occasion. Il aimait beaucoup discuter avec cette femme, son calme et la douceur s'échappant d'elle en étant presque tranquillisant.

Son verre était une nouvelle fois sur le points d'être vide. Il s'enfila les dernières gouttes mais ne se re-servit pas de verre, peut être allait il partir maintenant alors sa ne servait à rien de gacher un verre de Whisky.

« Pourquoi te sent-tu surveiller?? Quelqu'un qui veut ta peau??.....un espions de l'âme? »

Elle regarda un moment Wheezy à cette question. Il sembla soudainement inquiet mais elle préféra gentiment écarter la question d’un mouvement de la main qui voulait autant dire que cela n’avait pas beaucoup d’importance que de baisser quelque peu le ton. Elle sourit doucement et répondit d’une voix douce tandis que son verre rempli reprenait sa place entre ses doigts longs et fins.

« Ce n’est qu’une impression. Je ne pense pas que l’âme nous trouve assez dangereux pour en venir à cette extrémité. Néanmoins, cela reste une possibilité. J’ai toujours eu un tempérament prudent… Bien qu’il m’arrive parfois de commettre des actes… totalement irréfléchis, je l’avoue. »

Elle prit une fine gorgée de tequila tout en écoutant son comparse. En dehors de leur table, le Fidia’s était en plein coup de feu mais cela ne semblait en aucun cas avoir d’effet sur les deux dirigeants de l’Apocaliptic Blow en pleine conversation privée dans un coin de la salle. Quel meilleur endroit que pour parler Politique et Prise de contrôle du Pouvoir ? PPP. Les trois P. Ok, c’est nul. Où en étions nous ?

L’homme et elle semblaient sur la même longueur d’onde : il était temps d’agir. En d’autres termes : temps de se réunir. Haven n’avait jamais été une réelle dirigeante de ce groupe, apportant plus un soutient financier que de vraies idées de renversement politique mais elle était motivée et avait envie de faire bouger les choses. Une empêcheuse de tourner en rond… tiens, ça vous rappelle quelqu’un ? … Je ne vois pas de quoi vous parlez. Val’, comme certains l’appelaient, du diminutif de Valentine, que l’on confondait souvent avec son prénom. Elle comprenait l’amalgame et s’amusait souvent de constater l’erreur. En général, elle ne les contredisait même pas. Peu importe comment on l’appelait. « Haven », « Val‘ », « Valentine » ou « Haven Valentine » étaient toutes la même personne.

Je flingue le premier qui me demande « qui ».

La forte musique commençait à lui bourdonner dans les oreilles. Ainsi elle ne se concentrait que sur la voix du beau black à côté d’elle occupé à ne parler qu’à elle. Regard clair contre regard obscur ( cessez donc de faire le parallèle avec l’autre univers, s’il vous plait ! ), ils ressemblaient vraiment à deux gosses en train de comploter pour une farce amusante, avec leurs sourires étranges aux lèvres. D’un autre point de vue, on aurait pu prendre cela pour une des tentatives de charme de la belle que tous les magasines casaient avec tous les portefeuilles de l’archipel. Dur d’imaginer que la première solution s’approchait plus de la vérité en connaissant le caractère que voulait bien montrer Haven. C’était un avantage…

« Si tu veux on peut y aller dès maintenant, je ne compte pas rester longtemps ici. J'ai fait tout ce qui avait à faire et mes hommes savent ce qu'il y a faire. Donc si t'est ok, on peut partir maintenant.
En ce qui concerne ton chat sauvage, s'il y faut je le dompterais, tu sais que j'ai toujours été doué pour se genre de chose »

Son sourire malicieux se figea sur ses lèvres, avant de se perdre. Il voulait y aller tout de suite ? Oh, Val’ n’avait rien contre. La nuit ne faisait réellement que commencer, même s’ils avaient apparemment tous les deux des choses à faire le lendemain…

« En ce qui concerne mon nouvel animal de compagnie, j’en ai déjà fait une affaire personnelle et je ne t’autorise pas à lui imposer ton autorité. C’est un challenge que j’aime beaucoup relever. Ne m’hôte pas ce petit plaisir… »

Smile. Il sous-entendait beaucoup, ce sourire. On n’hôte pas un jouet des mains de la belle Valentine. Elle prit son verre et avala presque cul sec tout son contenu. Oulah… Tout doux Haven, ça va commencer à tourner un peu… Non ? Ca va ? Pas trop chaud ? Bon… T’es sûre hein ? Son regard gagna légèrement en brillance toute fois et son sourire s’étira de quelques millimètres. Ses doigts à la peau douce et fraîche se resserrèrent sur le poignet de Wheezy et elle se leva plutôt lentement.

« Alors ne perdons pas de temps, Wheezy ! Profitons de celui que nous avons ! »

Elle prit le chemin de la sortie. Tout en sachant que cela prendrait quelques temps au patron de quitter sa propre boite en plein coup de feu, elle alla l’attendre dehors. Là, elle s’alluma une cigarette. Ses talons la gênaient et l’air frais tout comme la nicotine lui firent le plus grand bien. Tout semblait calme, dehors. On n’entendait plus que le bourdonnement étouffé de la musique qui vrombissait avec force à l’intérieur. Une fois que Wheezy l’eut rejoint, elle lui tendit les clés de sa voiture.

« Je te confie l’honneur privilège de piloter mon bébé… Je préfère ça que de nous envoyer tous les deux dans un mur. » Dit-elle dans un sourire mi-amusé, mi-désolé.

Et ce faisant, haussant les épaules en même temps, elle s’assit du côté passager de sa magnifique tuture rouge sang, laissant le môssieur les conduire jusqu’au Shadow’s Hotel.

=> Vers " Ils en disent des choses "

Invité

« Ce n’est qu’une impression. Je ne pense pas que l’âme nous trouve assez dangereux pour en venir à cette extrémité. Néanmoins, cela reste une possibilité. J’ai toujours eu un tempérament prudent… Bien qu’il m’arrive parfois de commettre des actes… totalement irréfléchis, je l’avoue. »

Wheezy ne répondit pas à cela mais il n'en pensait pas moins. Il n'était pas d'accord avec Haven sur l'importance de L'Apo aux yeux de l'Ame, bien sur que si qu'il en arriverais à de tel extrémité s'ils en avaient les moyens et les couilles. Il n'optait absolument pas sur le faite que Haven devenait « parano », si elle se sentait observé, suivit, c'est qu'elle l'était, mais le jeune patron ne préféra pas polimiquer la dessus au risque de gâcher la soirée qui pour le moment était si bien partit.

Il détourna la regard, l'alcool commençait lentement à lui monté à la tête, mais vraiment rien d'important pour le moment, juste la température qui monte d'un petit degré, mais fallait comme même faire attention à ne pas boire plus s'il voulait être en état de poursuivre ce moment avec Haven.....enfin cette discussion, je vois déjà ce que vous pouviez vous imaginez, voyons Wheezy n'est pas comme sa.......enfin pas totalement.

D'un mouvement de la main, Wheezy remit en place une de ses dread-lock qui était en train de se faire la malle sur le coté. D'un autre geste sur, il enleva l'élastique qui lui tenait les cheveux, ces derniers tombèrent alors en cascade sur ses épaules. D'un tout dernier geste de la main, il rattacha ses dreads plus solidement, histoire quelles ne gênent plus.

Une fois son affaires capillaires finit, il reporta son attention ou plutôt son regard sur sa voisine. Avant d'aller une nouvelle fois à la rencontre du regard clair de Haven, les yeux du jeune homme sombre se laissèrent tenter par un petit visionnage de la partit supérieure du corps de la jeune femme, de tout ce que la position assise de cette dernière laissait voir. Tout ce que pouvait constater une nouvelle fois, c'est que la dame n'avait rien en trop et en même temps il ne manquait rien nul part. Si cette femme ne représentait pas le corps parfait, il en était très proche.

Wheezy ne put retenir un petit sourire moqueur contre sa propre personne, depuis quand il décortiquait autant une femme??...........après tout l'excuse était bonne.....il ne s'agissait pas de n'importe qu'elle femme.

Son regard parvint enfin jusqu'aux jolie yeux de la belle. Tout deux un peu aider par l'alcool avait un sourire qui pouvait parraite très complice.....

« En ce qui concerne mon nouvel animal de compagnie, j’en ai déjà fait une affaire personnelle et je ne t’autorise pas à lui imposer ton autorité. C’est un challenge que j’aime beaucoup relever. Ne m’hôte pas ce petit plaisir… »

Il fut sortit de sa petite rêverie passagère par le doux son de la voix d'Haven. Elle répondait à sa proposition, et il ne fut presque pas surprit par sa réponse. Bizard comme il avait l'impression de la connaitre de mieux en mieux et ce d'une façon plutôt rapide. Il avait presque deviner que l'on hôtait pas un « jouet » à miss Valentine. Avec un large sourire voulant tout dire ou presque, il répondit de sa voix......si spéciale.

« Eh bien je n'aimerais pas être celui qui t'aura enlever ce « petit » plaisir comme tu dit. Je te demande juste de faire attention avec ce genre de type, tu sais aussi bien que moi de quoi ils sont capable. »

Voilà la meilleur, il se mettait à être inquiet pour Haven et le plus effrayant c'est que c'était vraiment vrai. Il savait très bien que pouvait être le genre d'homme appelé « chat sauvage » et ces hommes étaient dangereux....trop dangereux. Il ne faut pas croire par là que Wheezy en avait peur, non , simplement qu'Haven n'était surement pas le genre de femme à savoir se défendre comme il fallait.

Il oublia rapidement cela pour reprendre une attitude plus décontracter.

« Alors ne perdons pas de temps, Wheezy ! Profitons de celui que nous avons ! »

Il s'interdit immédiatement de mal interpréter ces paroles. Ce temps qu'ils avaient été pour discuter boulot...et s'envoyer au lit.....Non, pour discuter boulot et avenir de l'Apo et puis pour faire quelques gâteries.....Non plus, simplement boulot et avenir...

Pas si simple la tête d'un mec quand il est en charmante compagnie, pourtant d'extérieure Wheezy avait une attitude parfaitement normal, trahissant aucun geste ou regard déplacé. Au final il s'en sortait pas si mal, cette partit un peu « affamé » se contrôlait pas si mal que sa....et franchement tant mieux.....

« Tu a raison, en avant. »

D'un geste de la main il effleura l'épaule de sa collègue lorsqu'il la dirigea vers la sortit en lui soufflant qu'il n'en avait que pour quelques petite minutes. Il se dirigea en vitesse vers le bar et expliqua à ses employé qu'il s'en allait et qu'il leur faisait entièrement confiance. Il ajouta simplement que sa partit de Poker était annulé avant de sortir rejoindre Haven sur le parking.

En sortant il croisa quelques nouveaux fêtards. L'un d'eux le reconnue et demanda à un de ses amis de les prendre tout les deux, lui et le patron de cette boite qui commençait lentement mais surement faire son petit bout de chemin.

C'est avec un sourire amusé qu'il arriva en vue de la jolie femme. Le vent caressait de façon plus qu'agréable le visage de Wheezy, il sentait les quelques degré supplémentaire le quitter pour laisser place à une température intérieure presque idéal. L'air avait un effet presque revigorant, il ne se sentait plus aussi « speed » que dans la boite et tant mieux car Haven lui proposait justement de conduire sa voiture, et bien entendue, la richissime jeune femme n'était pas venue en Twingo mais dans une magnifique voiture de sport rouge sang flambant neuf. C'était pas vraiment le genre de voiture qu'il affectionnait le plus, mais c'était une occasion rare que de conduire un bolide pareil.

C'est avec un immense sourire qu'il prit lentement les clés que lui tendait sa cavalière. Sans le faire exprès il effleura une nouvelle fois la peau de cette dernière, il frissonna rapidement mais son attention fut rapidement reporté à la voiture. D'un geste rapide, il changea de position sa casquette pour ramener la visière en arrière, puis il s'installa à bord de l'auto.

La prochaine chose qui le marqua fut la qualité du cuir des siège, c'était pas dans sa voiture banal qu'il allait trouver sa, de plus sa voiture n'avait pas de siège en cuir, c'était simplement une pale imitation. Il s'extasia encore quelques secondes avant de mettre en route le moteur, une fois qu'il se soit assuré que sa co-pilote soit monté.

Il tourna la tête vers elle et lui fit un léer sourire. Comment fallait elle qu'elle le prenne?? Ba comme bon lui semblait, c'était un sourire multi-sens.

« Jolie voiture......qui est à l'image de la propriétaire... »

Comment fallait il le prendre??? pareil comme elle voulait, soit comme un simple compliment ou bien comme une petite tentative de charme. Après ces derniers mots, il accéléra lentement, le moteur émit un bruit divin, et mit cap sur le Shadow's Hotel.

Malgré la puissance du moteur, Wheezy roulait à une allure acceptable, lui n'était pas comme ces hommes fans de vitesse, lui il aimait la voiture en écoutant de la musique, pareil pas en écoutant la musique à fond. C'était un homme simplement modéré, enfin d'apparence parce que dans sa tête, qu'elle chose lui demandait de mettre pieds au plancher et de pousser aux maximum les bourrins de la voiture, la même petit voix qui s'imaginait plein de trucs avec Haven.

" Peut être pourrais tu commencer à me parler des trésors que tu à obtenue??!!" demanda t'il d'une voix douce et posé.

Vers : Ils en disent des choses