~~Pandore~~ Bienvenue en ces temps troublés |
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Nombre de messages : 119 Age : 32 Date d'inscription : 20/09/2007
ID Nom: DELACO S. Camp: Âme de Gallisco Caractérisitque: Aura
| Sujet: Une autre question ? [libre] Sam 6 Oct - 14:15 | |
| [< A la sortie du cinéma ] Quelle rencontre ! Cette femme... Ca faisait plaisir de voir enfin quelqu'un de différent des aristocrates qu'il rencontre habituellement, les plus riches, les plus forts, les meilleurs... Les plus lèche cul, les plus manipulateurs, les plus criminels de tous les criminels de cette ville... Enfin bon, Calypso était différente, très différente, a tel point que la revoir le tentait plus que de l'oublier. Mais voila, les affaires l'appelait, les maux de tètes le tenaient. A la suite de leur entrevue il repris sa voiture et son portable se remit à vibrer une fois qu'il eut mit en marche le moteur... Ce cher Bzz qui nous surprend tant lorsqu'il se met à nous marteler la cuisse comme pour nous dire "BOUGE TOI, ON T'APPEL !", c'était si désagréable que tout le monde portait sur lui ce petit engin plein d'ondes nous réduisant au fil du temps le cerveau en compote... Tout ça pour dire qu'il laissa sonner plusieurs secondes, mais le portable insista, le força à répondre alors que le répondeur était dans les starting-block, prêt à sauter sur celui qui appelait Ava pour le gratifier de son "Vous êtes bien sur le portable d'Avatar..." mais il n'en eut pas le temps, le politicien venait d'ouvrir d'un geste vif la petite boite noire qui le dérangeait à vibrer ainsi..."Allo...-Au port, dans 40minutes, une conférence de presse à propos d'un cargo de drogue qui s'approcherait de la ville, prêt à fournir tous les trafiquants...-Dans 40min aux docks... Et je cache quoi cette fois ?-Tu ne cache rien, tu dévoile nos plans : nous allons l'arrêter, l'inspecter et...-Et prendre la drogue qu'il contient en vous passant de payer le fournisseur, comme toujours.-Il va de soit que si tu dis ça devant les caméras tu sera gratifié du même sort que tes chers camarades... Je disait donc, tu dira que nous intercepterons le bateau, que nous l'inspecterons et que nous prendrons les mesures nécessaires.-Mentir, toujours mentir...-C'est ça, c'est ça, allez tu n'as plus que 38minutes"Et il raccrocha. Qui était cet homme ? L'un des nombreux supérieur du propagateur, l'un de ses tortionnaire, mais il n'avait d'autre choix que d'obéir ou mourir, et il suffit de le connaitre un minimum pour savoir qu'il préfère obéir... Comme tout le monde... Comme n'importe quel chien un peu dressé... Il appuya donc sur la pédale d'accélération et emmena sa carcasse jusqu'à chez lui, il devait se changer en vitesse, passer un haut de costume au moins et surtout prendre quelque chose pour sa tète, on aurait dit qu'un hamster s'amusait avec un marteau piqueur à lui marteler encore et toujours les parois de son crâne, une autre cause de souffrance, mais celle là il la gérait un peu moins bien que ses douleurs psychologiques... Il arriva donc chez lui, se déshabilla en vitesse, passa sous la douche, ressortit, partit passer un jean, une chemise, une veste, s'orna d'une cravate et s'assis en vitesse. Sa tète le faisait encore souffrir, il était assis là, sur son lit, la tète entre les mains... Seul, et il souffrait le martyr. Pourquoi diable devait-il tant souffrir ? N'était-il pas assez servit par la vie ?... Il parvint à se reprendre après quelques minutes, le temps passait, ne restait maintenant plus qu'une vingtaine de minutes. Il se leva en urgence et fila dans la cuisine, une boite de médicament traînait là, près du micro-onde, sur la boite était écrit uniquement quelques mots : "Maux de tètes et inflammations, pas plus de 3cachets/jours"... Pas plus de 3 ?... Allons y pour 4 ! Il détacha de leur prison d'aluminium les 4 petits cachets, les envoya rapidement dans sa gorge, but une gorgée d'eau et voila, il était déjà repartit. La voiture grogna, démarra et partie en direction des docks... Il y arriva d'ailleurs pile à l'heure, à peine fut-il sorti de sa voiture que les flashes brillaient autours de lui, comme si voir un politicien arriver à une conférence de presse dans une voiture était inhabituel... Quoique, vu l'état de la voiture, ça pouvait l'être... Des agents de sécurité l'entourèrent dès qu'il mit un pied dehors, ce qui était idiot vu que les seuls qui portaient atteinte à la vie du politicien étaient les patrons des agents de sécurité... Enfin bon, il fallait s'afficher avec les gorilles, ça le faisait plus... On se serait cru à un mariage : il s'était garé juste devant l'allée qui menait à la "scène", il s'y avançait lentement, autours de lui les journalistes étaient assis, en ligne, comme de gentils invités. Une fois arrivé il s'installa derrière un pupitre, un discours lui avait été tout préparé, comme d'habitude, et comme d'habitude il ne fera que le survoler du regard, le lisant en diagonale, survolant les grandes lignes... Déjà les flash reprenaient, il était seul sur scène, près des docks, dos à la mer, en face de lui il y avait une vingtaine de journalistes, des appareils photo, des caméra prêtes à envoyer leurs images en direct, rien de plus et rien de moins que d'habitude..."Tout d'abord, bonjours mesdames, messieurs, nous sommes donc là pour parler du paquebot La Marina qui se rapproche à la vitesse de 25noeuds, il sera à quai d'ici 3h. Vous avez des questions ?-Oui ! Que comptez vous faire une fois qu'il sera là ? Le laisser décharger et alimenter un peu plus l'industrie de la drogue ? Les laisser pourrir la vie de nos gamins ?-Le gouvernement prendra en charge le paquebot, nous l'intercepterons en mer dès qu'il franchira les frontières maritimes de la ville, nous l'inspecterons, et nous vous communiquerons les résultats.-Et si vous trouvez de la drogue à l'intérieur.-Alors nous la confisquerons et...-... Et vous prendrez la drogue pour la revendre par vos propres moyens !-Et nous la détruirons afin qu'elle ne rejoigne pas les mains des habitants de la cité.-Et vous laisserez repartir le bateau afin qu'il revienne dans quelques jours plein de la mème merde qu'il voulait déposer aujourd'hui ?-Si il ne transporte rien d'illégal il pourra rejoindre le quai, accoster et reprendre son voyage. Si nous trouvons quelque chose d'illégale à l'intérieur le paquebot sera perquisitionné et détruit par le futur.-Savez-vous quel cartel a commandé cette livraison ?-Les investigations ont tout juste commencer, nous le saurons d'ici quelques semaines.-Et combien transporterait-il ?-Si il transporte quelque chose, bien sure, car rien n'est encore certain, il pourrait transporter plusieurs centaines de kilos de cocaïne et autres dérivés.-Et n'avez vous pas peur que cet arrivage ne soit pas un cas isolé ?-Si nous avons su pour cette fois, nous saurons pour les prochaines. D'autres questions ?-Oui, encore une s'il vous plait. Qu'allez-vous faire pour la drogue déjà en circulation en ville ?-Ce n'est pas de mon ressort mais de celui de la police, je ne suis ici que pour vous parler de ce convois, pas pour ouvrir un sujet sur la drogue de nos jours. Une dernière question avant que je ne parte ? Mademoiselle au fond ?-Quand saurons nous si le paquebot contenait des substances illicites ?-Nous vous mettrons au courrant après l'intervention. Intervention qui ne saurait tarder d'ailleurs, restez dans le coin, la prochaine conférence de presse sera dans une heure et demie. Sur ce, veuillez m'excuser. A toute à l'heure." Sur ces mots il descendit de l'estrade et se retira, les journalistes étaient toujours là, assis, à attendre que la prochaine conférence arrive, que l'inspection du paquebot se fasse. Ava était seul désormais, il marchait dans les docks, le soleil descendait déjà vers l'horizon, il était peut-être 17h, peut-être plus, ça n'avait pas de réelle importance. Il venait encore de se trahir, de protéger son gouvernement sans rien laisser paraître de ses réelles pensées, sans rien laisser transparaître de son douloureux passé. Il pensait encore à la jeune femme qu'il avait rencontrée le matin même, qu'aurait-elle dit en le voyant se faire ainsi manipuler... Et nul doute qu'elle le verrait, la conférence passerait sûrement sur toutes les chaînes, dans toutes les radios, peut-être même qu'Ava s'entendrait-il lui même protéger un mensonge... Enfin bon, maintenant il était seul avec la mer, avec le bruit des vagues se brisant sur le quai en bois, il y avait un banc qui faisait face à l'étendue bleue, il s'y assis, pris sa tète entre ss mains, et laissa une larme couler sur son visage... Il paraissait bien faible le politicien, battu par un simple mal de tète agrémenté d'une trahison envers lui même... Il paraissait bien seul, en tète à tète avec la mer...
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| | | Hinatéa Membre
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ID Nom: Doen, Hinatéa Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième OEil.
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Dim 7 Oct - 1:12 | |
| [Je m'incruste ^^]
Harice avait confié à Hina Johanie, sa colocataire. Elle avait les cheveux roses et sentait l'alcool. Harice avait dit : "Ecoute elle va pas bien. Son mec s'est taillé avec son fric à elle, en plus quelqu'un lui a volé son Macaron-prostituée." Jojo dit : "J'lui faisais confiance moi, comme une conne..." et elle pleurait longuement dans les bras de Hina qui l'écoutait à peine et qui répétait tout le temps "Ah ma pauvre Jojo..." Le plus terrible pour Harice était sûrement ce vol du Macaron, car il aurait pu continuer à remplir sa grande et effrayante collection d'horribles gadgets inutiles et de mauvais goût. Hinatéa s'était toujours demandé comment Johanie arrivait à supporter toutes ces horreurs. Johanie, elle devait en avoir du courage pour arriver à dormir la nuit. Hina ne pourrait pas, lui, se faufiler dans un lit où il savait qu'il pourrait écraser par inadvertance une horrible figurine en plastique de bunny girl à moitié nue. Johanie, vêtue d'un mini-short en jean plutôt crade, d'un tee-shirt sur lequel était marqué "Bitch" qui appartenait à Harice ainsi que d'une vieille paire de baskets ressemblait tout à fait à la droguée par excellence. Johanie dit : "Je veux voir la mer... C'est joli la mer..." Et donc Hinatéa amena Jojo au port, histoire de lui faire plaisir. La rumeur puis l'info sur cette caverne aux merveilles maritime qui allait débarquer dans quelques heures circulaient déjà depuis un bon moment dans l'Armansva. Hinatéa et Johanie assistèrent de loin à la petite prestation d'Avatar, et j't'en balance des salades, et patati patata. Ils ne s'approchèrent pas, sachant bien que des gros bras en costard les viraient certainement. Bah oui. Deux tas d'merdes vêtus comme des clodos (enfin surtout Jojo, parce que Hina s'il ne portait pas des trucs haute-coutures avait des vêtements plutôt propres et en bon état) devant les jolies caméras de la télé ça ferait pas propre du tout. Maman disait toujours : "La mer ça pue la merde. Y'a pleins de trucs dégueulasses dedans."
Johanie et son cerveau embrouillé par le pétard qu'elle venait de fumer tenait même pas debout. Hinatéa était obligé de l'aider à marcher. Hina et ses 54 petits kilos. Heureusement Jojo n'était pas beaucoup plus épaisse. La drogue c'était un excellent régime, sans faire aucun autre effort que de sniffer une petite poudre, renifler un petit buvard ou planter une petite aiguille dans votre petit bras vous perdiez des kilos à une vitesse fulgurante. Achetez donc les produits de chez Droguex. *pagedepub* Avatar le gentil chien de l'Ame vint s'échouer sur un banc pour nous faire sa petite déprime. Hinatéa le voyait alors pour la première fois, malgré qu'il "jouissait" d'une certaine célébrité à Gallisco. Comme Jojo trainait à moitié parterre, Hinatéa la fit assoir à côté du politicien, car pas d'bol pour lui, le banc où il se trouvait était le plus proche. "Jojo t'es complètement défoncée." "Et toi ... ! " Jojo dit à l'intention d'Ava. "C'est toi... C'est toi qui m'a piqué mon Macaron, rend-le moi salaud..."
Et nous voilà avec deux dépressifs. Qu'est-ce qu'il foutait celui-là aussi ? Sa femme l'avait quitté ? Il avait mal au bide ? Hinatéa dit : "Bah, chiale pas coco, nous on est des citoyens très satisfaits grâce à toi !" Ouais d'accord c'était un pas vraiment crédible quand on regardait la Jojo au bord du suicide accusant à tort ce pauvre Ava, mais bon. Hina dit : "Et Jojo présente tes excuses au monsieur." Il avait l'impression d'être un père réprimandant son enfant. Encore que son Papa à lui le réprimandait à sa façon bien à lui, comme "Espèce de connard je vais t'foutre une branlée." Hinatéa ou Jojo c'était une pauvre victime de plus. Mais maintenant c'était trop tard. Plus jamais ils ne pourraient revenir en arrière. La coke était réputée pour la difficulté, voire l'impossibilité qu'on avait à s'en débarrasser. Et avec la coke allait l'héro. Et avec la coke et l'héro allaient les antidépresseurs. Et avec la coke, l'héro et les antidépresseurs allaient le tabac et l'alcool. Et avec tout ça allait une épave ambulante minable que vous aviez envie de piétiner tellement elle vous dégoutait quand elle trainait dans le caniveau pour dégueuler toute la merde qu'elle ingurgitait à longueur de temps. Hinatéa c'était encore un de ses gamins attardés et incultes qui allaient finir avec une overdose. Un coma toxique. Un suicide. Bah. Quand on sortait de l'Armansva on avait des circonstances atténuantes non ? D'un petit paquet de sa poche de pantalon, Hinatéa extirpa un cigarillo, et demanda si, par hasard, Ava n'aurait pas du feu. Pourquoi il se permettait d'être aussi familier avec un politicien de l'Ame ? Parce qu'il avait envie. Et si vous étiez pas d'accord il vous emmerdait. Jojo dit : "Allez, redonne-le moi..." | |
| | | Avatar Politicien
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ID Nom: DELACO S. Camp: Âme de Gallisco Caractérisitque: Aura
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Dim 7 Oct - 11:54 | |
| Les deux personnes arrivèrent, au début Ava ne faisait pas attention à eux, jusqu'à ce qu'ils s'assoient à ses cotés. A les voir, il était bien triste le monde d'aujourd'hui... Et le politicien venait peut-être d'engendrer une nouvelle génération de droguer en permettant à l'âme de faire son petit business avec la coke dans le paquebot. De tels actes ne méritent que l'enfer... Trop tard, en enfer il y est déjà, et avec tous les habitants de la terre d'ailleurs. Il leva la tète après qu'une personne se soit assise à coté de lui et ait commencer à l'accuser d'avoir voler quelque chose... Qu'aurait-il voler ?... A part les idées de toute une génération qu'il altéra par ses conférences de presse il n'avait jamais rien pris à quelqu'un..."Bonjour, je suis désoler mais je n'ai pas de feu sur moi... Ni votre Macaron d'ailleurs mademoiselle."D'un coup son portable se remit à vibrer, Ava s'excusa, se leva et s'approcha un peu plus de l'eau histoire de sentir le vent marin s'engouffrer dans sa veste. Ca fait tellement de bien de se sentir libre... Même si ce n'est qu'une illusion éphémère."Alors, le convoi contenait ce que vous pensiez ?-On ne sait pas encore mais l'intervention commence. Tu t'es bien débrouiller avec la conférence, on a à peine vue...-... Que je ne croyait pas un mot de ce que vous me demandiez de dire ?-Arrête de te voiler la face, gamin, si tu fais ce qu'on te dis c'est qu'au fond tu crois en les même choses que moi : le frik, le pouvoir et la gloire.-Si vous l'dites... Alors j'peux savoir c'que vous m'voulez au final ?-T'avertir que d'ici une heure on aura récupérer la drogue et que tu auras une autre conférence à faire, pour leur dire que la drogue a été confisquée et qu'elle va être détruite.-Alors rappelez-moi quand vous aurez besoin de tirer quelques ficelles de votre marionnette fétiche..."Et il raccrocha sans même attendre de réponse; pour une fois que c'était lui qui raccrochait... Il revint près des deux personnes qui lui avaient parlé quelques minutes auparavant, ils étaient vraiment dans un sale état... Et c'était un euphémisme de dire ça... Il se mit en face de la jeune femme et s'accroupit devant elle pour être à son niveau, jetant à peine un coup d'oeil à l'homme qui avait "meilleure mine" alors il valait mieux s'occuper du plus urgent. Il pris la main de la jeune femme entre les siennes... Son bras... Il était mutilé par les seringues... Ca faisait presque pitié à voir... Mais Ava n'avait que faire des préjugés, peut-être n'avait-ils pas les mêmes racines mais dans leurs corps battait un coeur, coulait du sang et suffoquait un esprit... Comme dans le corps de tous les habitants de cette planète... Tous différents, mais tous identiques, drogués mais humain avant tout."Mademoiselle, vous m'entendez bien ? Vous... Comment allez vous."On aurait dit qu'il parlait à un débile... Mais il n'était pas médecin il ne connaissait pas les gestes qui sauvent ni la façon de parler à un malade... Encore moins à un malade dans un tel état..."Bon, je crois qu'il vaut mieux vous emmener à l'hôpital vu votre état... Qu’est ce que cette vie a-t-elle bien pu vous faire pour vous mettre dans un tel état..."Et son portable se remit à vibrer... Qu'il était demandé en ce moment... Il décrocha rapidement, ne prenant même pas la peine de s'éloigner pour parler."QUOI ENCORE !-Oh, calme toi petit ! N'oubli pas que je tiens ta vie entre mes mains-Je suis occupé là, qu'est ce que vous me voulez ?-Ah, excuse moi si je te dérange pendant que tu te paye du bon temps.-...-Ahahahah... Même pas foutu d'avouer... Bon je ne vais pas te prendre plus de temps, surtout qu'avec elles le temps c'est de l'argent hein ! Donc c'était pour dire que l'intervention était repoussée de 10minutes, on a pas assez d'hommes sur place. Donc t'as bien une heure et demie-deux heures de libres devant toi. Profites-en.-Et vous m'appelez pour ça ? Qu'est-ce que j'en ai à foutre de vos histoires d'intervention, putin !-Toi, mon gamin, je te conseil vivement de changer de ton quand tu es av..."Et il raccrocha à nouveau, cette fois ci il coupa même son portable. Il savait très bien que son supérieur ne le tuerait pas pour ça, il était trop important pour l'instant, il était l'un des seuls politiciens de l'âme qui pouvait calmer le jeu, aujourd'hui en tout cas. Et puis les journalistes s'inquièteraient de voir arriver un autre homme que lui pour donner les résultats de l'intervention. Il était resté accroupit tout ce temps, face à celle qui paraissait le plus mal en point, mais là il se leva et se mit devant le jeune homme qui l'accompagnait."C'est à l'hôpital qu'elle devrait être, pas ici... Surtout pas maintenant avec... L'arrivage... J'ai une heure devant moi et une voiture, je peux vous conduire à l'hôpital... Ou chez moi, je n'ai que des vêtements d'homme mais ce sera toujours mieux que de se promener ainsi, avec ce qu'elle a sur le dos c'est un appel au viol..."Sa proposition était naturelle, il n'avait même pas fait attention à ce qu'il disait, il voulait seulement... Que voulait-il d'ailleurs... En tout cas ce qu'il ne voulait pas c'était qu'il arrive quelque chose à cette femme, dans un tel état elle ne devait pas rester dehors... Et si l'homme ne l'avait laissées sortir seule c'est qu'il tenait assez à elle pour vouloir qu'elle aille mieux... Enfin, c'est ce qu'Ava espérait en tout cas... [> Appart' ]
Dernière édition par le Jeu 11 Oct - 21:36, édité 1 fois | |
| | | Hinatéa Membre
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 17/07/2007
ID Nom: Doen, Hinatéa Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième OEil.
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Dim 7 Oct - 15:50 | |
| [C'est nul pardon :gla: ]
"Bonjour, je suis désolé mais je n'ai pas de feu sur moi... Ni votre Macaron d'ailleurs mademoiselle. - Merde. Jojo t'as du feu ? - Gneuuuuuuuuuh ? ... - D'accord. On peut rien en tirer..."
Le portable de l'homme se mit à sonner, il s'excusa avant de se lever et de répondre. Hinatéa semblait n'en avoir rien à foutre de l'état pitoyable de la jeune femme qui l'accompagnait, il semblait surtout frustré parce qu'il n'avait personne pour allumer son cigarillo. Egoïste ? Totalement. On ne l'avait pas appris à être gentil et généreux avec les autres. Johanie étalée sur son banc montrait du doigt le politicien, marmonnant des trucs incompréhensibles. Et elle se mit à rire sans raison ou alors une raison qui restait obscure pour le jeune adolescent. Hina dit : "Jojo arrête de rire." Le politicien revint vers eux, et voilà qu'il se mit à jouer les médecins. C'était totalement ridicule. Le seul remède sur le moment c'était le temps, pas des paroles débiles. Ca se voyait que monsieur avait pas l'habitude de se défoncer avec quelque fantastique substance illicite. Plutôt étonnant d'ailleurs... Car beaucoup de riches - Hina le voyait à longueur de journée, rythmaient leurs soirées de petites pauses cocaïnes dans les chiottes ou les sous-sols des restaurants et boites de nuit branchées. Enfin, peut-être qu'après tout il n'était pas si riche que ça...
"Mademoiselle, vous m'entendez bien ? Vous... Comment allez vous. - Ah ! Tu avoues hein... Hein avoues..."
Putain. On aurait dit une vieille peau immonde de maison de retraite qui voulait toujours vous faire avouer quelque chose de dégueulasse qui lui était arrivé lors de son enfance. "Jojo ton macaron il est allé faire un tour c'est tout. Il va revenir. - Tu crois ? ... - Mais oui tu verras."
Une bonne action de la part de Hinatéa, un vrai miracle en somme car il aurait pu se contenter de se taire, en tous cas ça calma Jojo qui bredouilla ce qui semblait être des excuses au politicien qui lui parlait comme si elle était attardée. Hinatéa il aurait même pu refuser quand Harice lui avait demandé de jouer le baby-sitter. Harice ne lui aurait certainement pas voulu. Il avait accepté parce qu'il ne travaillait pas aujourd'hui et n'avait rien d'autre à faire. Pour passer le temps. Enfin il lui fallait avouer aussi que la petite Jojo était plutôt sympathique.
"Bon, je crois qu'il vaut mieux vous emmener à l'hôpital vu votre état... Qu’est ce que cette vie a-t-elle bien pu vous faire pour vous mettre dans un tel état..." L'hôpital ?! Ah, ah, jamais de la vie coco. Rien de mieux pour se retrouver dans une jolie cellule. Certains médecins s'en foutaient que tu sois drogué ou mafieux, ils faisaient mines de rien voir. Mais la plupart vous envoyaient directement à la case prison, discrètement tandis que vous souffriez le martyre dans une chambre ils décrochaient le téléphone pour que nos amis les policiers viennent vous chercher. Pas qu'ça à foutre que de s'occuper de ce genre de sacs à merde qui se bousillait volontairement la santé. C'était bien fait pour leur tronche à ces junkies pensaient les médecins et infirmières. Le portable du gars sonna une nouvelle fois et ce coup-ci il ne s'éloigna pas. Il semblait pressé de se débarrasser de son interlocuteur. Hé calme chéri. Un petit pétard de rien du tout, ça va pas la tuer. Et pourtant, après avoir raccroché, il continuait à s'inquiéter inutilement. Si elle s'habillait comme Harice, alors elle était toujours fringuée comme une catin la Jojo. Alors appel au viol, peut-être, mais elle ne semblait pas mesurer le danger, si danger il y avait. Des pétasses en mini-jupe pots de peinture y'avait que ça à l'Armansva, alors sans doute que personne n'y faisait jamais attention. On se disait : "Tiens encore une pute." Jojo se tut enfin, et Hinatéa répondit pour elle.
"L'hôpital c'est hors de question. Elle a pas besoin de médecins Jojo. Mais chez toi j'veux bien."
Le jeune garçon androgyne avait pensé que c'était une bonne idée. Ca permettrait à Johanie de se reposer un peu et aux effets de son joint de se dissiper. Parce que bordel, la pauvre... C'était mission impossible de se reposer chez Harice. Y'avait rien de mieux pour faire des cauchemars. Et puis ce type semblait honnête. Hina aida Jojo à se lever, encore son cigarillo dans la bouche. Il était content Hina pour une fois de voir autre chose que le quartier pourri où il habitait ou les têtes à claques du Coeur d'argent. Les deux extrêmes qu'il côtoyait tout le temps. Costards et caviars ou jogging et héroïne.
[--> Chez Vava :hic: ] | |
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ID Nom: DELACO S. Camp: Âme de Gallisco Caractérisitque: Aura
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Jeu 11 Oct - 22:05 | |
| [< Appart' ] Alors ce chère Hinatéa acceptait finalement de suivre le politicien, à contre coeur certes, mais de toute façon il n'avait pas le choix, sa copine voulait plus de lui, plus dans cet état en tout cas, donc Ava le traînerais jusqu'aux docks. L'homme ne fit même pas attention aux remerciements de Hina, ils étaient... Etranges... Et résonnaient avec un je ne sais quoi de sadique dans la voix, rien de très encourageant, enfin bon... La jeune femme s'approcha de lui, lui demanda son numéro qu'il écrivit sur un morceau du calepin qu'il traînait toujours avec lui. Il tira ensuite une sorte de révérence à la jeune femme avant de monter dans sa voiture et de la sortir du garage. Il ouvrit sa fenêtre, juste à coté se trouvait "Jojo", et à l'opposé on voyait Hinatéa, face à la porte coté passager qu'Ava finit par ouvrir également."Allez monte, de toute façon t'as pas le choix, ta copine te prendra pas avec elle dans ton état et moi je te laisserais pas traîner comme ça, pas envie de te retrouver crevé dans un caniveau entrain de dégueuler tes boyaux... Quand à vous mademoiselle appelez quand vous voulez, surtout si celui là à un problème dans le futur, je viendrais m'en occuper."Il se retourna vers Hinatéa un instant, il était volontairement distant, tant dans ses mots que des ses actions, peut-être car cet Hina là, il ne le connaissait pas."Ceinture ! Et toi, je compte bien tout faire pour que t'arrêtes de te droguer, même si j'ai aucune chance. Connais-tu vraiment les risques que tu prends à te faire ça ?... A mon avis oui, et c'est pour ça que tu continus... Y'a des moyens plus rapides de mourir... Et j'ai eu tout le temps d'y réfléchir, c'est fou ce qu'on ai inventif quand on n'a qu'une envie : claquer."Sur ces mots la voiture recula, se mit bien sur la route et partie. Ava adressa un dernier signe de main à la jeune femme qui était restée sur le bas coté avant de fermer sa fenêtre. Le voyage sembla bien plus long qu'à l'allée, l'ambiance elle aussi s'était plombée mais ça n'empêcha pas Ava de parler dès qu'ils furent arrêtés à un feu rouge."Tu ne lui a même pas dis à elle ce qui t'a pousser à te droguer ce soir, pourtant vu le comportement que tu as eut ça a dut te traumatiser... Bien que je n'ai aucune idée de ce qui t'a fait réagir comme ça... C'est pour ça que tu cherches à planer ? Pour oublier ?... Mais pas oublier ton passé, oublier autre chose, quoi je ne sais pas mais c'est pas juste pour le plaisir de se défoncer que tu fais ça... Remarque, pourquoi je cherches à te parler, t'es total'ment péter, j'pourais rien en tirer... Ta pote avait l'air super heureuse après l'appel, ça fait du bien de voir comme elle s'est remise, comme elle a changée... Avec toi par contre même un plongeon dans la mer te f'’rais pas retomber... Dommage, j'ai besoin de toi quand tu as les idées claires, pas quand t'es dans cet état... Enfin bon, tu vas pouvoir assister à la conférence, tu verras comme ça parait facile de se renier... Putain de job ! J'en crèverais de d'voir toujours m'la fermer sur mes vraies idées. Enfin bon... On est presque arriver."Depuis quelques minutes le feu était dépassé, ils avaient continués à avancer, maintenant ils voyaient presque les docks, ils voyaient presque la place qui était réservée au politicien... Avec tous les photographes qui vont avec, s'attendant à voir ressurgir les deux drogués accompagnés du politicien, peut-être verraient-on le lendemain au petit matin "Un politicien s'amuse à sauter des drogués" ou "Les nouveaux jeux des hauts gradés : se taper des drogués"... Qu'importe, peu de gens connaissaient réellement le politicien et tout le reste du monde se foutait de ce qu'il pourrait lui arriver donc après tout qu'ils disent ce qu'ils veulent, ça changera rien. | |
| | | Hinatéa Membre
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 17/07/2007
ID Nom: Doen, Hinatéa Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième OEil.
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Sam 13 Oct - 19:17 | |
| [Encore un mess pourri xD ]
"Allez monte, de toute façon t'as pas le choix, ta copine te prendra pas avec elle dans ton état et moi je te laisserais pas traîner comme ça, pas envie de te retrouver crevé dans un caniveau entrain de dégueuler tes boyaux... Quant à vous mademoiselle appelez quand vous voulez, surtout si celui là à un problème dans le futur, je viendrais m'en occuper. - Pas d'problème !dit Jojo. A bientôt !"
Dans l'futur, ce s'ra elle qu'aura un problème, pas moi. Jojo s'enfuit joyeusement avec le numéro d'Ava. Va ignorante, cours vers ta mort. Va retrouver ton connard de petit ami. Il se fera sans doute un plaisir de t'aider à t'suicider. Hina la voyait certainement vivante pour la dernière fois. Lui et Harice devaient se retrouver demain à une heure tardive dans quelque bar-restaurant pourri où le type qui servait était aussi le gérant et le cuisinier. Et ce type-là il te faisait ton croque-monsieur sa cigarette au bec. Il serrait des mains en te faisant ton steak. Il allait aux chiottes et revenait sans se laver les mains pour te préparer ton jambon-beurre. Les clients ne s'étonnaient jamais alors de vomir leur repas quelques heures plus tard. Et donc, après avoir bouffé son casse-dalle saveur urine et nicotine, Harice elle rentrerait chez elle pour peut-être retrouver un cadavre dans sa salle de bain. Et ci c'était pas là, alors se serait le lendemain ou le surlendemain. Hina, après être monté dans la voiture dit en souriant : "Oh pour c'qu'est dégueuler mes boyaux dans l'caniveau j'ai l'habitude vous savez." Oh oui. Il dégueulait le peu qu'il ingurgitait dans la journée, ces nouilles froides qu'il avait avalées à quatre heure de l'après-midi plus par nécessité que par réelle envie devant un livre débile sur l'art de manger des homards avec classe. Bon pour les têtes à claques du Coeur d'argent ça ouais. Ces horribles pintades en tailleur qui admiraient Hina avec un air émoustillé ou bien un air indifférent en l'appelant "mademoiselle".
Le Ava il semblait un peu énervé. Ou du moins bien plus distant. Ouais t'as raison. On sait jamais. Les tas d'merde dans mon genre, ça peut être contagieux. T'as rien contre les drogués sauf quand ils sont défoncés c'est ça ? Pas en direct. C'est comme les gens qu'aiment bien les pédés mais que chez les autres. Et donc c'est là qu'il balance qu'il "compte tout faire" pour que j'arrête d'me droguer. J'éclate de rire comme je l'ai beaucoup fait aujourd'hui depuis qu'un gramme et demi se promène dans mon petit corps. Je dis en souriant : "Bien sur que c'est pour ça que j'continue. Si j'avais envie d'mourir rapidement j'me serais jeté du haut d'un immeuble depuis longtemps croyez-pas ?"
C'était vrai. Lui aussi, comme Jojo, il se serait pendu. Mais Hina il aimait, il adorait souffrir. A force il avait fini par y prendre goût. La vérité c'est que la coke ou l'héro, c'était pas ça sa drogue. Sa drogue c'était la souffrance. La souffrance puis le bonheur. Puis la souffrance. Tout détruire et tout recommencer. Puis tout détruire. Johanie elle, elle n'allait rien recommencer du tout. Elle allait tout détruire une bonne fois pour toutes.
Hina dit nonchalamment après avoir haussé les épaules : "J'vois pas l'rapport avec Jojo." Mais oui, fais l'innocent Hina. "De la coke comme ça, ça m'fait faire n'importe quoi. Maintenant que j'y pense elle a du me prendre pour un taré la Jojo ah, ah !" Ouais c'est fou comme elle s'est bien remise. Comment elle a tout recommencé pour l'ultime, la dernière fois. Mais ça elle ne le sait pas encore. Non, pas encore... "Ouais vous avez raison. J'suis content pour elle !" dit Hina qui avec un sourire vraiment sincère. Quel splendide comédien mon p'tit Hina. "Mais moi j'suis irrécupérable c'est clair." Il secoua la tête avec une petite moue navrée. "Une vraie honte ambulante."
Hina dit en souriant : "Oh oui je vais pouvoir admirer comme vous mentez bien. Et à chacune de vos paroles s'associera pour moi un petit voyage de plus aux pays des merveilles."
Est-ce qu'il tentait de le faire culpabiliser ? Non pas du tout. Il l'encourageait plutôt à continuer. L'en avait rien à foutre Hina que ce soit pas ses véritables idées. S'il était si convaincu que ça par ces dernières, alors il aurait préféré crever que de devoir faire ça. Je rattache mes cheveux avec un élastique que je trouve dans la poche de mon pantalon. On arrive au port. Des tas de têtes à claques, des chiens de journalistes affamés attendent impatiemment leur os favori. | |
| | | Avatar Politicien
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ID Nom: DELACO S. Camp: Âme de Gallisco Caractérisitque: Aura
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Sam 13 Oct - 22:55 | |
| Et voila, ils étaient arrivés. La voiture s'arrêta, s'en suivit une course folle entre les gorilles de gardes du corps et les vautours de journalistes. Condition physique oblige, les vainqueurs furent les gorilles, mais les vautours s'étaient bien battus et, de toute façon, qu'ils arrivent premiers ou non ils auraient une magnifique place devant le pare-brise pour faire bruisser leurs flashs. Les gorilles gardaient la porte coté passager, les vautours rodaient autours de la voiture, appareil photo armés. Et la voila la joute, elle commençait, ce n'était plus une lutte gorille-vautour mais une lutte fratricide entre les journalistes, c'était à celui qui prendrais la meilleur photo, et l'un se prenait un coup de coude dans l'oeil, et l'autre se voyait écraser sur le capot... Ils faisaient pitié... Ava ne fit pas vraiment attention à eux, du moins au début, forcément quand le journaliste plongea sur le capot ça fut un de ses bruit qu'il ne put ignorer et qui le fit presque sursauter. Il afficha un sourire qu'il avait jusqu'alors perdu et se tourna à nouveau vers l'homme à ses cotés."Excuse-moi, j'ai du paraître un peu froid pendant le voyage... J'm'attarderais pas trop sur le sujet... Pour le rapport avec elle tu ne le vois peut-être pas mais il était là, sinon tu ne l'aurais pas emmenée dans la salle de bain pour gueuler comme un taré... Et c'est pas la coke qui t'as fait ça... La coke c'est la conséquence de ce qui t'es arriver, t'as changer bien avant de te droguer... Enfin bon, si tu lui en a pas parler à la première concernée c'est pas à moi, illustre inconnu, que tu vas te dévoiler, alors, sur ce..."Il ne chercha même pas à recevoir une réponse, il savait d'instinct qu'il n'en aurait pas... Du moins pas qui lui convienne, alors il ouvrit la porte et se retrouva cerné par les gardes du corps, il murmura quelque chose à l'un d'eux, seul lui put entendre, l'unique chose que les autres purent voir c'est que le gorille pris en aparté se fraya un chemin à travers les rapaces jusqu'à la portière passager, l'ouvrit et tendit une main énorme au frêle passager."Suis-moi, j'sais pas c'qu'il t'veux mais i' veut pas t'laisser t'barer, donc tu t'ramène là bas avec moi et si j'te vois sortir d'la drogue j'ai ordre de t'frapper... Et j'fais mal donc j'te déconseille d'éssayer"... Il avait un peu extrapoler la dernière partie de la phrase, Ava ne lui avait ordonné que d'éviter que le gamin ne parte ou ne prenne une autre dose, mais bon si ça marchait alors pourquoi pas utiliser cette technique. Le politicien tenta de nombreuses fois de maîtriser les journalistes qui finirent par repartir s'asseoir laissant l'employé faire son job en se dirigeant vers l'estrade. Sur un pupitre se trouvait une feuille qu'Ava survola, comme toujours, d'un regard entre attentif et totalement démoralisé... Ainsi devra-t-il encore mentir... Mais bon pour l'instant, que disait donc ce dit document ? - Citation :
- Chers journalistes, votre gouvernement vous salut, je parlerais aujourd'hui en son nom... Bla bla bla... L'intervention a été un succès... Bla bla bla... Plusieurs dizaines kilos de drogues diverses on été découvertes... Bla bla bla... Nous allons les stocker en vue d'une destruction qui ne saurait tarder. Nous n'avons pas encore d'indice concernant le cartel dont la marchandise a été intercepté, mais nos meilleurs hommes y travaillent... Bla bla bla... Le paquebot a été réquisitionné et l'entreprise qui le dirigeait a été fermée... Bla bla bla, fin.
Quelques secondes passèrent, Ava ne lisait que les "mots clés" de ce fameux papier, il se décida ensuite à prendre la parole, fixant d'un oeil le gorille et son "prisonnier" alors que la lune commençait à se lever."Nous nous sommes déjà vu en milieu de journée mais bonsoir, de nouvelles pièces ont donc étés ajoutés au dossier. L'intervention a été réalisé et s'est avérée être un succès, vous n'avez donc aucune crainte à avoir en ce qui concerne la suite des événements, la drogue sera DETRUITE et nous comptons sur nos meilleurs agents des stupéfiants pour découvrir quel cartel avait décider de cette arrivée massive. La drogue est pour l'instant stockée dans un endroit gardé secret afin de pouvoir patiemment attendre sa disparition, l'entreprise qui dirigeait au paquebot a été dissolue, ses dirigeants subiront les conséquences de leur écart à la loi. Maintenant si vous avez des question, c'est le moment, je n'ai pas beaucoup de temps à vous consacrer.-Combien avez-vous trouver ?-Plusieurs dizaines de kilos, je ne serais vous dire le nombre exact etant donné qu'il ne m'a pas été communiqué.-Il n'y a donc plus aucun risque de voir cette merde se balader dans nos rues prête a être vendue ?-Aucune.-Et aurons nous la chance d'assister à la destruction de ces kilos de poudre ?-Cette question ne relève pas de mes compétences, une autre ?-Oui, pour me rattraper, que faisiez-vous avec des dro... Avec des gens comme ceux avec qui vous êtes partis en fin d'après midi et qu...-... Je vous arrête tout de suite, ça concerne ma vie privée et en aucun cas ça relève du domaine public. Maintenant si vous n'avez d'autres question plus importantes je vous invite à vous retirer, c'est valable pour tous les journalistes de l'assemblée."Sur ces mots des reproches se firent entendre, autant pour le journaliste qui avait tout casser que pour le politicien qui s'était désormais barré. Ava fit signe aux gorilles de le laisser et à Hinatéa de l'accompagner. Il se dirigea vers le banc où tous deux s'étaient rencontrés, s'y assis et du presque immédiatement répondre à un appel qui ne dura que quelques secondes et pendant lequel il ne fit qu'écouter."Bien joué, je penses que c'que tu nous as fait devrais suffire pour l'instant. Mais plus jamais t'éteint ton portable ou c'est la fin de notre "collaboration", allez va rejoindre tes drogués, tu vas voir l'image que tu vas avoir après ça... T'es entrain de cramer ta carrière gamin !..."Il raccrocha et regarda l'horizon, le soleil couchant, l'odeur de marée qui vous prend aux tripes et donne envie de gerber... Magnifique, la mer... Il ne semblait même pas s'occuper de si le jeune homme l'avait suivit ou non... Pourtant le fait qu'il l’a suivit était la seule chose qui importait à Avatar pour l'instant... Il avait besoin d'oublier cette journée lui aussi... Irait-il jusqu'à acheter une de ses précieuse dose à Hinatéa ?... Non... Non, sûrement pas... Sa drogue c'est la musique, c'est l'écriture, c'est la composition c'est... C'est pas la coke... | |
| | | Hinatéa Membre
Nombre de messages : 94 Date d'inscription : 17/07/2007
ID Nom: Doen, Hinatéa Camp: Confrérie Cassandre Caractérisitque: Troisième OEil.
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Dim 28 Oct - 17:20 | |
| [ Pfff j'ai honte tellement c'est de la daube, pardon.]
Un gros bras, noir, parce que les noirs comme videurs, gardes du corps, vigiles, z'ont toujours l'air méchants, m'embarque avec lui en disant : "Suis-moi, j'sais pas c'qu'il t'veux mais i' veut pas t'laisser t'barrer, donc tu t'ramène là bas avec moi et si j'te vois sortir d'la drogue j'ai ordre de t'frapper... Et j'fais mal donc j'te déconseille d'essayer."
Bordel. Ce mec là il parle encore moins bien que moi, moi pas élevé par deux connards incultes possédant vingt mots de vocabulaire maximum. C'est rigolo je trouve. Mon pauvre Avatar. T'écoutes décidemment pas c'qu'on t'dit. J'ai dit : J'aime souffrir. Donc si je n'avais pas déjà un gramme et demi en train de me bousiller un peu plus et que je risquais pas de crever d'overdose si j'avais eu envie de me faire un p'tit rail je l'aurais fait. Tas de muscles sans cervelle ou pas. Et il aurait pu me foutre le plus gros pain qu'il voulait dans la tronche, et j'aurais aimé ça. Ca m'aurait rappelé quelques souvenirs pas si vieux que ça. Peut-être même que j'en serais mort qui sait. Et comme ça toi Ava t'aurais eu ma mort sur la conscience. C'est rigolo je trouve. Mon cigarillo est presque consumé, aussi je me dépêche d'en sortir un autre que j'allume à l'aide du premier que je jette ensuite. Mon cher politicien refait un autre joli discours même pas écrit par sa personne. L'intervention est un succès, ça ça veut dire : dealers, drogués, vous avez encore un bel avenir devant vous. Continuez à prendre le contrôle. Prison ou overdose. Je pense à ma soeur. Ses cheveux châtains doux et brillants que déjà tout petit j'aimais admirer ou caresser. Son visage resté pour moi celui de la petite fille douce et innocente qu'elle fut il y a bien longtemps. La potatoes me sort de mes rêveries en me donnant un coup d'coude qui me fait presque tomber. Elle dit : "Hey y'a l'autre qu't'appelle." et puis la potatoes s'en va. Bientôt elle retrouvera sa télé devant laquelle elle s'abrutie sans doute tous les soirs. Je suis bien content moi, de n'pas avoir de télé. Ca m'empêche au moins de me rendre plus que con que j'ne l'suis déjà.
Décidemment je sais pas c'qu'il m'veut le Ava mais je semble l'intéresser. Peut-être que c'est marrant de voir un vrai de vrai drogué en direct live. Je tire une longue taffe sur mon cigarillo et puis je retourne voir le politicien. Je dis :
"Me faut des médocs ou j'vais piquer une crise."
Saloperie de cocaïne de merde. Les effets avaient pas duré longtemps. Heureusement que je l'avais eue gratis et heureusement que Jerry était en prison ou je serais venu le chercher pour le taper à coup de chaise. Bah ouais, un coup de poing de moi ça devait faire le même effet qu'une piqure de moustique. Que dire ? Juste pas envie de m'retrouver à m'trainer parterre en chialant comme un nourrisson. Je sais que j'suis un déchet, mais peut-être que de temps en temps on peut éviter ce genre de situation. Surtout quand on a accepté de faire la balance pour sortir de taule uniquement dans le but de trouver ces putains de médocs. Je jette un oeil derrière moi. Je n'sais pas de quoi j'ai peur, mais j'ai peur. Et merde ! Pourquoi s'emmerder avec ce connard ? Je laisse Ava en plan. Oui il a eu une sale journée, oui c'est qu'un salaud de menteur, mais c'est pas mon problème. Tant pis pour lui. Déjà Hina commence à marcher, laissant le politicien seul sur son banc, direction chez lui, placard à médicaments. | |
| | | Avatar Politicien
Nombre de messages : 119 Age : 32 Date d'inscription : 20/09/2007
ID Nom: DELACO S. Camp: Âme de Gallisco Caractérisitque: Aura
| Sujet: Re: Une autre question ? [libre] Mar 30 Oct - 12:07 | |
| "J'ai promis à ton amie que je te surveillerais et toi tu parts comme un voleur ?... J'espère qu'elle te retrouvera pas crevé sur un trottoir, sinon ça va me retomber dessus..."
Cela dit tout en regardant l'horizon, il n'avait même pas bougé un cil en direction de Hinatéa. C'est pas la vraie raison pour laquelle il ne voulait pas qu'il meurt, certes, mais c'était tout de même une bonne raison. Mais, après tout, qu'il parte ou qu'il reste, qu’est ce que sa change ? Qu’est ce qu'il est pour Ava ? Un mec qu'il a rencontré plutôt clean et qui a fini plutôt défoncé, rien de plus, rien de moins... Pourtant le laisser partir c'était peut-être signer son arrêt de mort... Mais le forcer à rester c'était pas mieux, et puis peut-être était-ce mieux pour chacun d'eux qu'ils restent seuls, l'un seul face à sa vie, l'autre seul face à son passé.
"Sa y est, l'effet s'estompe et tu vas courir les rues pour trouver un autre dealer ? Et avec un peu de chance elle sera pas trop coupée et tu tiendra plus longtemps avant de dégueuler tes tripes dans un caniveau et de retourner chez toi la queue entre les jambes, déçus que t'es plus de drogue ni de frik pour t'en acheter... Fait donc ce que tu veux, si tu veux pas changer alors tu changeras pas."
Pourquoi, pourquoi ces mots sortaient-ils tout seuls ? Et ils mettaient pas le politicien à son avantage en plus, mais il était fatigué et il avait mal à la tète, c'est des bonnes excuses ça nan ?... Nan... Pas assez bonne pour laisser Hinatéa claquer, mais ça il ne s'en rendra compte que plus tard... Peut-être beaucoup plus tard, quand dans un journal il croisera ce nom si singulier écrit dans la rubrique nécrologique... Ce qui peut tarder à arriver car il semble solide dans sa faiblesse le Hina. En tout cas le politicien se leva et son portable se remit déjà à vibre, qu'il était demander, mais va au diable toi qui l'appel ! Ca devait être encore l'autre, prêt à lui ordonner d'aller bosser autre part, distiller ses mensonges les uns après les autres jusqu'à noyer les éventuelles rébellions. Il partit dans la direction opposée à celle de Hinatéa, si celui-ci voulait réagir alors il devrait se dépêcher car Ava ne marchait pas vite mais la voiture n'était pas loin...
(:s dsl je savais pas trop quoi rep...) | |
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