Si je vous dis que c'est eux les méchants ! [fermé]

[< Une autre question ?]

L'Odéon était plein aujourd'hui et tous les habitants présents n'avaient qu'une question en bouche : "Pourquoi on choppe ça après s'être fait vacciner ?", question qui, habituellement, aurait été pour le responsable de la propagande : la bouche, mais forcément, comme tous les hauts gradés, il est jamais là quand on a besoin de lui. Donc devinez qui doit s'occuper de ça ?...
Déjà que mentir à un petit comité Ava déteste ça mais là, c'est plus du tout un petit comité, plusieurs centaines de personnes... Peut-être plus... Encore heureux qu'il ait été prévenu il y a quelques heures déjà qu'il aurait à faire un speach devant tant de monde, il a un peu eut le temps de se préparer grâce à ça.
La haut on lui avait dit qu'il avait "carte blanche" pour expliquer les maux de tète tant que le gouvernement n'était pas inquiété... Et si il pouvait placer dans son discours qu'il pensait que certaines grandes entreprises souhaitaient faire profit de ces maladies alors il n'en serait que mieux remercié. Contrôlez l'esprit vous contrôlerez le corps...
Le voila donc entrain d'escalader les quelques marches qui le séparent de la scène, quelques années auparavant il prenait du plaisir à le faire car il savait qu'au bout l'attendait son groupe, son instrument et le public qui les aimait... Aujourd'hui il sait que derrière le rideau se trouve un pupitre, qu'en face de ce pupitre attendent des gens prêts à démonter ses arguments ou à les croire aisément, ça ne dépend que de la qualité de son énoncée.

"Mesdames, messieurs..."

Et voila, il est devant eux, fiches à la main et prêt à expliquer à l'assemblée les pourquoi de leurs nausées.

"... Je vous remercie d'être venu. En l'absence de votre collaborateur habituel c'est moi qui me chargerais de vous exprimer les causes de ce qu'il vous est arriver."

Il parlait plutôt vite, mais rien ne laissait présumer qu'il doutait de ses dires, c'est peut-être ce qui faisait qu'il était si demandé en ce moment... Enfin bon, il remit correctement ses papiers avant de continuer.

"Je vais donc vous exposer les faits : il y a quelques jours, peut-être quelques semaines, vous êtes aller vous faire vacciner suite à un appel du gouvernement. Afin de s'assurer que tout le monde soit vacciner et que personne ne risque de voir son état empirer nous vous avons demandé de remplir un formulaire. A la suite de ça certains d'entre vous ont pu se sentir mal à l'aise, maux de tète, nausées, les retombées ont étés nombreuses et variées nous vous avons donc demander, pour votre bien, de retourner à l'hôpital. A la suite de ça des prélèvements vous ont étés faits et nous vous avons inoculé un médicament adapté puis tout s'est arranger."

Il s'arrêta un instant, reprenant son souffle et commençant à improviser la façon dont il expliquerais ces évènements qui accusaient tous l'âme de Gallisco.

"Ainsi, donc, certains d'entre vous nous ont accuser de vous avoir rendu malade, certains d'entre vous disent que c'est pour vous lister, d'autres que c'est pour vous manipuler, mais tout ceci est... Idiot, désoler de vous parler ainsi mais ceux qui pensent ça ne réfléchissent pas. Les vaccins provenaient d'un groupe pharmaceutique puissant en ville : Messia, nous avons eut tord de ne pas contrôler ceux-ci, et voila ce que ça a provoquer. Les vaccins ont marchés mais ils ont provoqués d'autres problèmes et nous ne pouvions pas le savoir, le gouvernement n'a eut qu'un tord, il a été de faire confiance à une entreprise avec une ambition politique élevée. Nous nous sommes rattrapés en prenant les médicaments qui vous ont calmés autre part, je ne citerais pas de nom d'entreprise cette fois mais nous avons fait vérifier par trois fois la fiabilité des pilules que nous avons commandées, et elles se sont avérées efficaces, non ? Qui peut, aujourd'hui, dire que les maux ne se sont pas arrêtés ? Donc je peux dire à tous nos détracteurs que, si vous cherchez un coupable, le gouvernement n'est pas la cible idéale, nous ne voulons que le bien de la population, sinon quels piètres dirigeants serions nous ! Voyez donc plus loin que ce qui vous arrange, le gouvernement n'est pas le méchant dans cette histoire. Sur ce, je vous remercie de m'avoir écouter et je vous dit à bientôt, à défaut de pouvoir vous dire au revoir."

Et fit une sorte de révérence et sortit de la ligne de vue du public pour aller rejoindre une loge ouverte et de s'effondrer contre un mur en se tenant la tète.

"... Dans cette histoire, dans quelle histoire n'est-il pas impliqué !... Je... Je dois arrêter de m'énerver... Pas envie que ce soit un infarctus qui me tue à la place de nos dirigeants... Pauvre gens, vous qui me croyez, vous vous faites manipuler... Et vous ne savez à quel point... Ah, et ce putain de mal de tète qui veux pas partir ! je f'rais mieux d'aller les prendre leurs médoc aussi... J'aurais dut le faire il y a longtemps mais le temps m'a manqué... J'irais bientôt sinon je tiendrais pas..."

Sur ces mots il se releva, son costume s'était un peu froissé, quelle importance. Il sortit, salua quelques personnages importants de la vie, qu'elle soit politique ou associative, puis partit vers sa voiture...

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