Nom: Valentine
Prénom: Haven
Sexe: Femme
Age: 26 ans
Date de Naissance: 3 Décembre 2744
Caractéristique: Haven dispose du don de l’attirance. Possédant déjà un physique des plus avantageux, cette jeune femme ne le voit pas réellement comme une malédiction, plutôt comme un atout. Mais l’atout peut se retrouver parfois très encombrant quand elle n’y fait pas attention.
Groupe: Apocaliptic Blow.
Place au sein du groupe: Dirigeante.
Statut: Elle est chef de l’entreprise pharmaceutique Messia.
Particularité: Fan de chimie depuis qu’elle est petite, elle est surtout fascinée par les effets que peuvent avoir certaines substances sur le cerveau humain. Elle aime expérimenter et s’adonne à un trafic – très – peu légal de produits illicites : De petites pilules rouges qui peuvent avoir des effets aléatoires selon la personne qui les prend, le moment de la journée ou encore son état mental du moment. Malgré le fait que tous la montre du doigt comme étant à la racine de ce trafic, personne n’a jamais pu trouver les preuves nécessaires pour la faire couler, elle et son entreprise.
Description physique:Photo
Cette femme est paradoxale. Elle peut avoir l’allure de la femme d’affaire parfaite, jeune certes, mais belle, avenante, puissante, sérieuse et convaincante. Dans un autre contexte, on pourrait avoir réellement beaucoup de mal à l’imaginer derrière un bureau, toute à discuter politique de financement avec les vieux et jeunes croulants perdus dans leurs chiffres.
Haven a un regard particulièrement clair : ses iris sont d'un gris très pâle entourés d'un fin cercle plus foncé. La plupart du temps, ses yeux sont entourées de deux grands cercles noirs de rimmel et autres artifices cosmétiques sombres visant à mettre la couleur extrêmement pâle de ses yeux en valeur. Sur sa peau nacrée, cela rend un étonnant contraste.
Elle n’a jamais eu le teint bronzé. Elle trouve que cela ne lui va pas du tout. Ses cheveux sont d’un noir si intense que les gens ont tendance à se demander si cette couleur n’est pas artificielle. Mais elle tient cette chevelure de sa mère et, photos à l’appui, n’a jamais dû utiliser quelque autre contrefaçon pour posséder ses magnifiques cheveux qui encadrent son visage dans une coiffure asymétrique : courts sur le devant, des mèches de différentes longueurs encadrent sa mâchoire tandis que vers l’arrière, la longueur s’intensifie soudainement dans un dégradé, de quelques dizaines de centimètres. La longueur elle-même est accentuée par la présence d’une seule mèche d’un bond doré qui retombe sur son épaule gauche.
Son visage a gardé la beauté du visage d’un enfant. Mais cela ne la rend pas plus gamine que n’importe quelle jeune femme, par contre cela accentue le paradoxe qui fait d’elle une femme d’affaire de renom. Certains la comparent à une poupée de porcelaine tellement la forme de son faciès est fin et dessiné comme sur ces petites choses immobiles, chères et fragiles.
Pour passer à la suite de son apparence, elle a les épaules fines. Elle n’est pas du genre sportive et sa taille n’avoisine que le mètre soixante cinq et des poussières. Mais ces quelques lacunes, si cela peut parfois sembler problématique pour sa carrière, ne la désavantage aucunement dans sa beauté car elle est très bien proportionnée : Une taille fine, une poitrine généreuse mais non trop avenante, des hanches souples, un ventre plat et de petites fesses rebondies… Cette femme a tout pour faire tourner la tête des hommes.
Lorsqu’elle travaille, Haven porte très bien le tailleur généralement noir, parfois blanc ou alliant les deux opposés. Mais lorsque ses affaires la conduisent en dehors du bureau ou qu’elle sort juste pour rendez-vous privés ou soirées, son attitude vestimentaire est très variable : des vêtements décontractés au classique le plus pompant, en passant par les styles les plus déjantés tels que le punk, gotique, rockeur ou rappeur. Elle a de l’argent, et une immense garde-robe. Elle apprécie également les robes de soirées et aime l’original. Les choses non ordinaires attirent le regard.
Elle n’a qu’un défaut, un seul, sur le plan physiologique : Elle possède une cicatrice assez moche sous le nombril.
Description psychologique:« Vivre, ce n’est pas survivre. Vivre, c’est profiter de la vie. C’est abandonner la peur. C’est jouir de tout ce qui nous fait plaisir, nous passionne, de tout ce que nous aimons et apprécions. Vivre, c’est comme faire face à la mort et lui dire clairement que l’on sait qu’elle nous prendra un jour mais qu’en attendant ce jour, justement, nous profiterons de chaque instant de notre précieuse vie comme si c’était le dernier ! »
Haven semble être une idéaliste dans l’âme. Femme forte et passionnée par tout ce qu’elle dit ou fait, elle a un sacré caractère et un tempérament de feu. Toujours active, elle ne s’arrête de fonctionner que pour s’adonner aux délices du sommeil. Mais n’oubliez pas que les apparences peuvent être diablement trompeuses.
Elle cumule les emplois de chef d’entreprise et celui de dirigeante du groupe politique Apocaliptic Blow. Convaincue que la société va très mal, elle se plie en quatre pour mener ce groupe en haut de l’échelle afin de faire changer les choses, pour que leurs idées ne soient plus simplement des idées mais des concepts acceptés par la population !
Mais en réalité, cette femme est une incroyable actrice. Derrière les projecteurs, derrière la vision que les gens ont d’elle, elle cache pas loin de quatre des péchés capitaux, tous situés à différents degrés de sa personnalités et très bien marqués :
En première position vient la luxure : elle ne peut tout bonnement pas trouver le sommeil dans un lit vide. Le plaisir de la chair est tellement … ! C’est un délice, pareil à une drogue, dont on peut se nourrir à volonté et légalement ( sauf sur les mineurs, mais ça… ). Cette jeune femme est volage, infidèle et aime voir les hommes se battrent pour elle. Elle ne sait tout simplement pas dire non à une petite aventure, qui ne dure jamais plus d’un soir, sauf si l’homme en question en vaut vraiment la peine. L’amour ? Elle y a goûté une fois et a depuis été totalement radié de son cerveau. Toute relation sérieuse la fait fuir comme un lapin. Le mariage ? La vie en couple ? Le pire des cauchemars ! Tout homme avec qui elle passe une ou plusieurs nuits est mis au courant avant l’acte : ils ne doivent rien attendre d’elle. Et, généralement, ils ne s’en plaignent pas ! A quoi bon se compliquer la vie si on peut vivre heureux sans contraintes ?
En deuxième position, la gourmandise : non pas cette gourmandise maladive qu’est la gloutonnerie. Haven aiment les bonnes choses mais la nourriture n’est pas une de ses premières préoccupations. Ce qu’elle aime, c’est les sensations. Le sexe est une merveilleuse expérience regorgeant de sensations toutes plus ou moins extraordinaires. Mais ce n’est pas tout : lorsqu’elle a choisi la chimie, la petite Haven était fascinée par les réactions du corps humain face à certaines toxines ou substances. Une hallucination était pour elle synonyme de feu d’artifice. Elle rêvait de les étudier, pour pouvoir les reproduire un jour, ainsi qu’énormément d’autres phénomènes qui se déroulaient à l’intérieur de nous-même en présence d’un agent étranger. Elle s’est mise à vouloir recréer ces agents. A l’époque, différentes drogues emplissaient déjà le marché mais elle voulait imposer la sienne, qui résulterait de sa propre expérience et de ses propres envies. Elle voulait consommer sa propre drogue et maintenant qu’elle y est arrivée, elle ne peut plus s’en passer.
En derniers lieux viennent l’avarice et l’envie. La première parce que la jeune femme aime l’argent et ne se prive absolument pas d’en posséder beaucoup. La seconde parce qu’elle a de fortes tendances à la jalousie. Mesdames, mesdemoiselles, surveillez vos hommes lorsque la miss se trouve dans les parages car elle ne se privera pas de vous les « emprunter », bien que d’après elle « une fois qu’on a goûté à mon lit, les hommes n’ont qu’une envie : y revenir ». Personne n’a, à ce jour, réussi à la contredire sur ce point.
Histoire:Je suis née sur l’archipel, en 2744. A cette époque, mon grand frère avait quatre ans, ma mère en avait seulement vingt-deux et mon père atteignait la trentaine. Je ne suis pas née dans une famille modèle mais plutôt désaxée. Mon père aimait passer ses nuis en dehors de la maison, laissant soin à sa femme, mère au foyer, de s’occuper des enfants en compagnie de la bonne et de la cuisinière. C’était un misogyne coureur de jupons et fanatique de l’ordre. Un grand égoïste, si vous voulez mon avis. Mais il était riche. Lorsque je naquis, il héritait de l’entreprise de son propre père : Messia. C’était une entreprise pharmaceutique créée par plusieurs anciens chercheurs et chimistes de renoms qui s’était rapidement installée sur le marché. A l’époque, moi, j’apprenais à articuler « maman ».
Après la grande crise de Pandore et se servant de son exemple dans sa campagne qui mettait le point d’honneur sur la prévention avant le chaos et donc la guérison, l'entreprise a fait un énorme bond en avant.
Quelle était la réaction de ma mère face au comportement de mon père ? Elle l’acceptait. C’était une femme affable et sans intérêt. Je ne sais pas ce que mon père lui trouvait. Sans doute qu’il avait des responsabilités envers elle depuis qu’il l’avait mise enceinte et qu’il voulait montrer au public qu’il pouvait être en même temps un grand chef d’entreprise et avoir une famille unie contre l’adversité du monde ? Je n’en sais rien, et je ne l’ai jamais su. Ce que je savais, c’est que plus je grandissais, plus je pouvais me rendre compte que ma mère allait mal, que mon père s’en foutait et que moi et mon frère étions tout bonnement impuissants face au gouffre vers lequel s’enfonçait notre famille.
J’eu droit à la petite enfance tout à fait banale de la gosse de riche élevée par la bonne. Peu d’amis, beaucoup de jouets, un grand frère aimant… parfois un peu trop. Ma première relation sexuelle, à 12 ans, fut faite en corrélation avec mon cher frère. Je ne me souviens plus de comment tout cela est arrivé. C’était une première fois comme toutes les premières fois. Il avait seize ans alors. Et moi je me suis rendue compte un peu plus tard qu’il avait hérité, un peu comme moi, du caractère très volage de notre père. Personne ne l’a jamais su pourtant cette relation incestueuse ne s’arrêta pas à une seule fois. J’eu droit à ma seconde expérience, un jour d’automne, dans sa chambre alors qu’il m’aidait à faire mes devoirs. Il me disait que j’étais trop attirante pour pouvoir se retenir de me faire l’amour. J’avais quelques désaccords avec lui alors, car ma première expérience avait été plutôt douloureuse mais la seconde fut comme un déclic aussi retentissant qu’un coup de feu dans ma tête.
Je n’avais jamais parlé de ces choses à ma mère, qui se faisait de jours en jours plus absente que notre père et les membres du personnel qui nous gardaient n’étaient tout simplement pas payés pour parfaire mon éducation sur certains de ces points. J’étais pourrie gâtée, je ne manquais de rien, donc tout allait bien. Les garçons ? Je devrais en faire ma propre expérience !
Je remarquai aussi bientôt qu’à la maison, il y avait d’autres tensions que je n’imaginais pas. Mon frère et mon père étaient toujours en désaccord. Ma mère aimait mon frère, mais me regardait toujours avec un certain mépris. Et je dois avouer que je n’avais jamais prêté beaucoup d’émotion à mes regards ou à mes gestes vis à vis d’elle. J’étais la chouchoute de mon père et j’en étais fière. Attirer le regard d’un homme important, riche, qui plaisait aux femmes et qui un jour me lèguerait sans doute sa fortune, c’était pour moi à l’époque une chose non négligeable.
Mais revenons en aux garçons. J’ai fais ma première et dernière expérience de l’amour à 16 ans. Fille assez facile pour mon âge, il fallait le dire, j’ai attiré l’œil d’un garçon. Il était beau, charmant, attentionné. Les jeunes filles que je connaissais l’aimaient beaucoup et il n’y en avait pas une qui aurait rechigné de sortir avec lui. Manque de chance pour elle, et pour moi aussi, je fus l’élue de son cœur. Les premiers mois furent idylliques. J’aurais été prête à tout quitter pour lui : ma famille, mon argent, mon père, même mon frère. Mais à seize ans, on ne se rend pas compte qu’une relation amoureuse puisse prendre fin assez brutalement. Il me quitta du jour au lendemain et j’appris seulement quelques jours plus tard qu’il était déjà au bras d’une autre fille.
Durant le même laps de temps, ma mère quitta mon père. Le divorce ne dura pas longtemps et mon père obtint ma garde. Mon frère, qui avait alors 20 ans, décida de partir lui aussi. Il fit ses bagages le lendemain, et je n’eus plus jamais de nouvelles de lui.
Ce que j’attendais être un passage à vide de déprime et de remise en question se transforma en un horrible cauchemar lorsque, un mois et demi plus tard, je me rendais compte que je n’avais pas eu mes règles. Prise de panique devant un test de grossesse positif, je ne pouvais pas aller à l’hôpital me faire avorter : quelle image cela donnerait-il à mon père ? Je ne pouvais pas le décevoir ! Encore moins élever un enfant à mon âge ! Je n’osais rien lui dire. Un jour, peu de temps plus tard, je volai dans la pharmacie de Katia, la femme de chambre, ses calmants contre la douleur qu’elle ressentait toujours depuis qu’on l’avait opérée des reins, et je m’enfermais dans ma chambre. Je pris le triple de la dose prescrite et, sans réellement attendre que les médicaments fassent effet, je tuais mon bébé à l’aide d’un couteau emprunté à la cuisine.